On a joué à Pokémon Rouge, Bleu & Jaune 20 ans après sur 3DS
Afin de vous servir d'une façon toujours plus efficace, on a pu se fournir les versions Console Virtuelle de Pokémon Rouge Bleu et Jaune sur 3DS en avance, pour vous expliquer ce que ça donne, et surtout vous raconter la redécouverte de ces jeux. En effet, ça sort demain, donc tant qu'à faire, autant savoir dans quoi on se lance. Du coup, BloodLink, Negative Jolteon et moi-même nous sommes relancés dans l'aventure à Kanto afin que vous puissiez savoir à quoi vous attendre !
Choisis ta version !
- Pokémon Rouge par Negative Jolteon
REVIEW DE POKÉMON JAUNE PAR AURABLADE :
Si l'annonce des versions Rouge Bleue et Jaune sur l'eShop n'a surpris personne, les jeux en eux même ont pu nous surprendre à nouveau, et ce plus de 15 ans après y avoir joué. En effet, comme beaucoup, j'ai commencé avec une version bleue puis une version jaune sur GameBoy alors que j'étais tout petit. Là le problème c'est que entre temps j'ai joué à facilement une vingtaine d'autres jeux. Bien sûr j'étais déjà retourné à Kanto sur ma vieille version de temps en temps, mais jamais pour m'y replonger vraiment. Et c'est à cause de ça que le premier constat arrive rapidement : La série a évoluée. Et nous aussi. Ce qui fait que des réflexes qu'on garde depuis Diamant et Perle qui ont bientôt 10 ans, refont surface. Je me suis surpris plusieurs fois à cliquer sur le bas de l'écran tactile de ma console pour fuire, ce qui, à ma grande surprise, ne marche pas. Évidemment, le même problème s'est posé pour accéder au sac ou pour changer de Pokémon. D'ailleurs. Le sac. Parlons-en. Toujours grâce à mes réflexes de joueur régulier des versions récentes, au moment de récupérer ma bicyclette (vu que je PEUX PAS COURIR JE VEUX MES CHAUSSURES DE COURSE RENDEZ LES MOI) j'ai réalisé que je ne pouvais pas l'emporter. Plus de place dans le sac. Quelques potions, des PokéBall, des CT, des CS, et voilà que mon sac se retrouve plein.
Moi quand je réalise que je n'ai plus de place dans mon sac
Évidemment, j’allais vouloir tous les attraper. Après tout il n’y en a que 151, et j’en ai capturé plus de 700 différents tout au long de ma carrière. Et là, c’est le drame. Après plusieurs routes, une caverne et deux badges, je fais le tri dans ma mémoire. Comment est-ce que je vais avoir Mew déjà ? Ah oui. Un abra, téléport, et plein de PokéBall. J’ai réussi, me voilà face à Mew. Parce que oui, les glitchs fonctionnent toujours. Honnêtement, y’a de quoi se faire plaisir avec une 3DS japonaise et Pokémon Vert.
Et oui. J'ai du prendre mon écran en photo.
Et là, c’est le drame. Plus de place dans la boîte 1 du PC. Sabelette, Piafabec, Ferosinge et autres Mélofée ont rempli la boîte. Pas moyen de capturer Mew. Me voilà bien eu. Bon, on recharge la dernière sauvegarde et on y va. Mine de rien quand on a l’habitude de tout avoir automatisé, on se fait avoir par des trucs auxquels ont aurait jamais pensé.
Au final je l'ai. Il s'appelle Nemewru.
Et c’est peut être ça qui fait le charme des anciennes versions. On s’organise différemment, on utilise ses objets, on fait des poutous à Pikachu. D’ailleurs, le jeu rappelle rapidement que l’attaque spéciale et la défense spéciale ne sont plus. À la place on a une stat unique qui regroupe ces deux là sous le doux nom de “Spe”. En fait le jeu se rapproche bien plus des RPGs classiques. Ça m’a frappé parce que je jouais au premier Dragon Quest sur NES en même temps. Que ce soit la façon dont s’expriment les personnages pour vous parler d’objets clés ou de vos CT, ou même le comportement de l’IA qui privilégie beaucoup plus les altérations de statut que dans les nouvelles versions, le jeu délivre une vraie vibe old school, qui certes, ne plaira pas à tous, mais qui m’a fait plus que plaisir. Le jeu est toujours aussi accessible, on nous explique tout correctement comme dans mes souvenirs, mais bizarrement, je me suis surpris à me faire é c l a t e r par le premier champion d’arène. Pourtant on parle là d’un jeu pour enfants que j’ai déjà fini plusieurs fois. Mais pas moyen, j’ai baissé ma garde. Onix possède Étreinte, qui vous enlève seulement entre 3 et 5 PV en général. Mais ceci pour plusieurs tours, tout en vous empêchant d’agir. En effet, quelques attaques étaient complètement abusées et là, pas le choix, il faut jouer fourbe. Baisser la défense, la précision, et augmenter son attaque. La vibe RPG old school est là aussi, car jamais ces techniques ne se révèlent aussi utiles dans les jeux récents. Par ailleurs je me suis souvent retrouvé à un niveau assez bas, la faute aux versions récentes qui permettaient un entraînement plus rapide, mais surtout une difficulté bien plus basse. Et pourtant, le multi-exp est aussi abusé que dans les versions 3DS. Mais le challenge de manière général est plus relevé. Ça reste largement faisable, mais il faut revoir sa stratégie plusieurs fois. Ou sinon vous pouvez abuser les attaques comme Abîme ou Empal’Korn et leur précision scandaleuse. On sent que la série a subi un rééquilibrage entre temps, mais rien n’empêche de prendre son pied. J’ai été particulièrement content de pouvoir recevoir la version Jaune pour ses références à l’anime en général qui en font toujours une version unique. Jessie, James et Miaouss qui font leur apparition, Pikachu qui vous suit, les starters à récupérer. Si Sacha n’a pas grandi, il semblerait que moi non plus, au final.
Instant nostalgie au cas où on n'en n'avait pas assez.
D’ailleurs certains détails m’ont vraiment fait sourire en les redécouvrant à nouveau. L’exemple le plus simple est celui du Rondoudou présent au Centre Pokémon d’Argenta. Celui-ci chantera sa chanson et Pikachu se retrouvera endormi, éloignez vous et son sprite sera absent de l’équipe. Détail simple comme bonjour, mais détail quand même. Pas moyen d'interagir avec lui sans ressortir du centre.
Le jeu a toujours son charme a lui, la Team Rocket n’a pas pris une ride et reste l’organisation criminelle la plus intimidante et la plus réaliste de la série, et Lavanville me rappelle toujours autant ses nuits passées sous la couette avec la petite lampe en tire-bouchon branchée sur ma console. Et vu que les choses ont été bien faites, la possibilité d’échanger des Pokémon en sans-fil local et de les faire se battre est présente. Toujours agréable, cette option vous permettra de compléter votre PokéDex encore une fois.
Sobre, mais toujours aussi efficace.
Aucun reproche à faire, les défauts, je les connaissais déjà, et vous aussi. La possibilité d’y rejouer dans des conditions aussi agréables est plus qu’appréciable. Pour une dizaine d’euros, on peut s’y replonger, et certainement s’y perdre. Évidemment on aurait préféré des vrais remakes (et encore, pas forcément) mais est-ce qu’ils auraient gardé le charme qui fait ces versions ? Évidemment, le jeu est moche, et les sprites manquent de finesse, mais on fait partie d’une génération qui met de l’argent dans quelque chose comme Undertale, alors qui irait se plaindre de ça.
Au final, à vous de voir. Le jeu est désormais plus simple à se procurer, nombreux sont les enfants qui découvriront Kanto de cette façon, et rien que pour ça, c’est une bonne initiative. Par ailleurs, les fonctions multi-joueur sont plus stable qu’avec un câble link. En même temps on pouvait difficilement faire pire. Sur ce, je retourne choper mes badges. Une fois parti on ne m’arrête plus, je vais tous les attraper.
Un Super Bonbon à celui qui capte les références des surnoms de mon équipe actuelle.
BILAN :
Avantages :
-On va pouvoir transférer nos Pokémon sur Pokémon Soleil et Lune.
-L’éclairage est quand même plus agréable que sur la GameBoy.
-On fait des économies de piles.
-Ça coûte définitivement moins cher qu’une GameBoy en état, le jeu et le câble link.
-Le câble link déconnait vraiment grave, là on a des échanges sans fil.
Désavantages :
-La nostalgie est moins forte que sur un GameBoy, ok.
-Dragonfe n’apprends toujours pas Vol.
-C’est quoi ce jeu c’est tout moche ?
REVIEW DE POKÉMON ROUGE PAR NEGATIVE JOLTEON :
Salut, lecteurs. Vingt années plus tard, il est temps pour nous de nous replonger dans nos années jeunesse avec les versions Virtual Console de la première trilogie Pokémon, j’ai nommé : Rouge, Bleu et Jaune. C’est non sans une émotion vive que j’entame aujourd’hui ce test de la version Rouge pour votre plus grand plaisir (et le mien aussi). Mais vous devez vous y attendre : ce sera ici un test axé principalement sur mon ressenti plus que sur une analyse réelle du jeu. Pokémon Rouge, vous le connaissez, vous savez pertinemment qu’il n’y a (presque) plus rien à découvrir dedans, donc autant livrer quelque chose de plus… Personnel.
Bien, vous êtes prêts ? Alors, roulez jeunesse, que la grande quête de la nostalgie non dissimulée commence !
Même après toutes ces années, le discours du professeur Chen me fait toujours autant sourire. C’est ici que débute notre première aventure en tant que dresseur Pokémon, et dites vous bien que ce n’est pas de tout repos : entraîner des bestioles au combat, vaincre les plus puissants dresseurs de la région, combattre une organisation criminelle… Moi à 11 ans j’échangeais des cartes Yu-Gi-Oh en secret dans mon bahut, je m’amusais pas à défoncer les caïds du coin avec mon chien. Enfin. Après la sélection d’un héros brièvement nommé “Lucas” (exit les pseudonymes, retour aux sources) et d’un rival nommé “Blue” (j’étais moins inspiré), la musique de Bourg-Palette se lance. Ah, ces notes qui me rappellent ma douce enfance où je courrais nu dans les champs, sans me soucier de payer les factures, de trouver un job et de réussir ma vie… Bon, je ne m’attarde pas, chope la légendaire “Potion Dans Le PC” (un mythe disparu de nos jours, pour mon plus grand malheur), et tente de m’évader du village sans même faire un bisous à ma mère (il y en a qui tueraient pour ça, redoutez vos très chères mamans). Le vieux gâteux me rattrape et me traîne dans son laboratoire comme si c’était permis par l’état d’urgence afin de me donner une bestiole pour me défendre contre les vilains forcenés qui pourraient m’agresser dehors.
“It’s dangerous to go alone, take this !”
Je caricature par vanité et cynisme, mais j’apprécie vraiment de retrouver ce monde encore un peu expérimental des premières versions. Car oui, les statistiques des Pokémons sont différentes, le jeu n’est pas bien équilibré, y a des bugs à foison et des sprites franchement pas très jolis, mais… On oublie. Oui, on oublie. Parce que ça rappelle plein de bonnes choses, qu’on veuille avoir un regard objectif sur le jeu ou non. Et puis, on ne va pas se le cacher : le jeu remis dans son contexte historique était une petite révolution. Mais c’est une époque dont je ne peux pas vous parler, ayant connu Pokémon lorsque la machine -que dis-je, le monstre- était lancée.
Comme pour la première fois, je choisis la petite tortue d’eau : Carapuce, que j’appelle IvyMaital, avant de me rendre compte que celle-ci est encore plus faible que l’homme du même nom. Un exploit. Arrive le premier combat contre le rival. Un grand moment de gameplay : bourrer l’attaque Charge en espérant que nos statistiques soient supérieures à celle de l’adversaire pour empocher quelques points d’expériences pas piqués des hannetons et ainsi partir sur de bonnes bases. Mais vous savez quoi ? On s’en fout aussi : la musique est cool, et puis se foutre sur la gueule avec une petite frappe qui vous traite de “minable” histoire de le remettre en place, bah à l’époque, ça me rendait déjà tout fou.
Après cette confrontation, je m’en vais pour Jadielle jouer les coursiers pour le vieux. En effet, papy étant trop âgé pour aller jusqu’à la ville voisine mais assez en forme pour empêcher les gamins de sortir du hameau, c’est moi qui doit me coltiner la livraison. Affrontant quelques bestioles sur la route 1, j’entraîne mon premier Pokémon au combat afin de le transformer en un véritable char d’assaut capable d’écraser n’importe quel adversaire. Après avoir récupéré un colis de la plus haute importance, je m’empresse de redescendre à Bourg-Palette pour délivrer une simple Pokéball au professeur. Heureusement, pour me récompenser, ce dernier m’offre un Pokédex, une sorte d’encyclopédie Pokémon. Maintenant que j’y repense, je ne me suis jamais particulièrement impliqué dans l’aspect collection de la saga Pokémon, si on met de côté le shiny-hunting. Le Pokédex, c’est sympa, mais je ne l’ouvre jamais, si ce n’est pour écouter les cris de mes compagnons, et encore. Comme quoi, il y a autant de façon d’apprécier un jeu qu’il n’y a de joueur.
Mon aventure commence VRAIMENT, cette fois. Je me décide à aller capturer le véritable mastodonte de ma partie : un Nidoran mâle, voué à devenir un féroce Nidoking. C’est peut être cet aspect féroce qui m’a poussé à le surnommer Aurablade, qui sait ? Je passe quelques minutes à faire combattre ce nouvel arrivant, en ayant en tête la puissance de son évolution finale. Si Nidoking est joué en speedrun, ce n’est pas pour rien, après tout : un dernier stade atteint très rapidement (dès son évolution en Nidorino au niveau 16, à condition que vous possédiez une pierre Lune), des statistiques franchement correctes, des attaques aux types variés, capables de venir à bout de la ligue Pokémon seules… De quoi le propulser dans mon top 5 des créatures de la première génération. Mais là n’est pas le propos !
Plutôt vener, le Aurablade.
Continuant ma route vers Argenta, je tombe sur le grand-père qui m’apprend à capturer un Pokémon. De nombreux souvenirs me reviennent, notamment lorsque je passais des journées entières à voir ce grand-père pour déclencher le bug de la rive droite de Cramois’Île afin d’y rencontrer un MissingNo. (même si je savais qu’il m’était impossible d’en rencontrer un dans ma version) et des Pokémon de niveau 155. Mais j’ai un peu de chemin à faire avant d’espérer déclencher tout ces glitchs. Je me dirige maintenant vers la forêt de Jade, et l’ambiance assez pesante de cet endroit me frappe de nouveau : la musique se veut grouillante, la zone est remplie d’insectes (et de Pikachu obèses) et des scouts menacent de nous agresser au moindre faux pas. C’est donc avec prudence que j’avance dans la forêt, en n’oubliant pas de suivre le bon chemin de hautes herbes qui m’empêcheront de rencontrer des Pokémon sauvages indésirables. Je règle leur compte aux gamins en short et finis par arriver à la ville d’argent, épuisé, mais vivant...
Nan je déconne, c’était trop facile, j’ai tout défoncé !
Sans plus attendre, je fonce à l’arène (après avoir soigné mes compagnons au centre Pokémon, réflexe à ne jamais perdre les enfants) pour en découdre avec le champion du coin : Pierre. Mon IvyMaital commence par rouler sur le dresseur qui se tenait entre mon adversaire et moi, et j’arrive finalement devant l’homme à la Gainax Pose. Après un discours que j’ai déjà oublié, l’écran fond vers le noir comme un étau se resserrant autour de l’arène. La musique des champions d’arènes de la première génération est toujours inoubliable. Un frisson parcours mon dos. De la peur ? Je sais déjà que je vais gagner. De l’excitation ? Possible, même si l’issue du combat ne fait aucun doute. Un battement de cil plus tard, me voilà en possession du badge Roche, de la CT 34, et d’un peu de fric. Tout fier, je continue mon voyage vers le Mont Sélénite afin d’atteindre Azuria, ma prochaine étape. Mais au moment où mon pied frôle l’herbe de la route et où la musique se lance, je m’arrête. La brise vole dans mes cheveux et caresse mon visage. Je viens juste de recommencer ce voyage, et j’ai pourtant l’impression d’avoir acquis quelque chose qui va bien au delà d’un simple badge. Un sourire se dessine sur mon visage. Je serre mes Pokéballs contre ma ceinture, redresse la bretelle de mon sac à dos et me prépare à affronter mes prochains adversaires.
Car oui, 10 ans après, je suis pris de nouveau par l’aventure, comme au premier jour. Il y a des choses qui ne changent pas avec le temps, il faut croire.
Pokémon, une invitation au voyage et à l’aventure. (Source : pixiv)
En fait, c’est un drôle de mélange de sentiments qui s’opère lorsque je joue à Pokémon Rouge. D’un côté, mon expérience de joueur qui contrôle mon jeu : je regarde les statistiques de mes bestioles, j’optimise mon grinding, mon inventaire, j’adopte des trajectoires rapides et efficaces, j’essaye de me servir des mécaniques de rencontres (complètement chaotiques comparées à la programmation actuelle, d’ailleurs)... On sent que j’ai quelques années de jeu et une connaissance poussée du bousin. Mais d’un autre côté, il y a un petit quelque chose qui me répète : “Allez, c’est pas grave, joue tranquillement ! Eh, regarde, tu te souviens de ça ? C’était bien quand même… Faire le jeu avec un seul Pokémon ? On s’en fiche, l’important c’est que tu t’amuses ! Souviens toi de tes 150 heures de jeu pour vaincre la ligue Pokémon avec ton Tortank niveau 100 que tu continuais de faire combattre malgré tout !”. Un mélange contradictoire imbibé de nostalgie que je retrouve uniquement sur Pokémon Rouge.
Concrètement, ce portage Virtual Console n’apporte rien de nouveau : on remarque simplement que le bouton X ouvre le menu principal, comme sur les jeux les plus récents, et que la sauvegarde semble légèrement plus rapide que sur support original (à vérifier, c’est vraiment une impression). Ah, si, petit truc sympa : essayez de démarrer le jeu en pressant Start+Select, vous verrez. Après, vous allez peut être trouver ma réaction étrange, mais il semblerait que l’intégralité des bugs -spécifiques à votre version de Pokémon- ait été conservée, et ça, c’est vachement cool. Car oui, les Trainer Fly, les Ditto Glitch, les Brock Skip, les CoolTrainer, ça fait partie intégrante des premières versions Pokémon, et ça m’amuse toujours autant de faire tourner le jeu en bourrique pour obtenir un Mew ou m’échapper d’Argenta sans avoir battu le champion local.
Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur… Vous reprendrez bien un peu de ZZZZZZAAAAAZZZZZZ Glitch ?
Verdict à propos de ce portage de Pokémon Rouge sur console virtuelle 3DS : c’est un grand oui. Certes, cette “nouvelle” version n’apporte rien (si ce n’est la facilitation des échanges, que je n’ai malheureusement pas pu tester puisqu’elle ne fonctionne qu’en local), mais elle vous permettra de vous replonger avec tendresse dans le jeu qui a -peut être- fait votre enfance. Enfin, il a fait la mienne, c’est peut être pour ça que ça marche si bien sur le faible d’esprit que je suis.
Si vous découvrez le jeu, foncez aussi, votre regard critique sur la saga Pokémon dans son ensemble s’en retrouvera grandement enrichi, et c’est toujours intéressant de constater l’évolution d’un série à travers les âges. Et puis le jeu est franchement bon, qu’on se le dise, même s’il est bourré de tares, on lui pardonne tout.
C’est son anniversaire, quoi, faites-lui plaisir un peu.
REVIEW DE POKÉMON BLEU PAR BLOOD LINK
Depuis quelques jours, je joue à Pokémon Version Bleue sur 3DS, qui ressort demain, date anniversaire des 20 ans de Pokémon.
Tout au long de ma partie, une question me trottait en tête : est-ce que je suis en train d'y jouer 3 jours en avance ou avec 20 ans de retard ?
On va essayer de trouver la réponse à cette question, mais je peux déjà vous dire que c'est un peu des deux.
Pokémon, ça fait partie de ma vie. Et de la tienne aussi, puisque tu me lis.
16 ans après nos premiers pas sur Game Boy, Pokémon a bien changé. 720 bestioles à attraper, de la 3D qui bave.. Je sais pas vous, mais moi un retour aux sources ça me ferait du bien.
Allez, vous êtes prêts ? Tous en chœur: ♪ Y'en a plus de 150 que tu peux attraper, devenir maître Pokémon, c'est ma destinée ! ♫
Il y a 16 ans dans la cour de récré, seules deux questions comptaient : Pokémon Rouge, Bleu ou Jaune ? T'as choisi qui toi, Bulbizarre, Salamèche ou Carapuce ?
À la rédac' on s'est posés la même et je peux vous dire que c'était juste un peu le bordel. Au final j'ai choisi Bleu. Ok, je pourrai pas capturer Élektek mais sérieux j'ai Miaouss ! La version Jaune ? Elle est cool ouais, mais moi je veux Raichu. Raichu est plus cool que Pikachu. Tout le monde sait ça.
Ces formalités réglées, j'ai foncé sur ma 3DS. Allez télécharge, télécharge ! Plus vite ! Ah, c'est déjà fini. Faut dire que le jeu est pas bien lourd. Quelques dizaines de blocs à peine pour cette version console virtuelle, et pour cause : rien n'a changé.
Pour le meilleur et pour le pire, rien n'a changé. Et si vous voulez mon avis c'est très bien comme ça.
Revivre la genèse de Pokémon, c'est ça qu'on veut. Et c'est ça que Nintendo te propose.
Alors, ça vaut le coup ? Le prix de 9,99€ est honnête : c'est la clé de dizaines d'heures de plaisir, et vous pourrez enfin capturer les 151 avec l'aide de quelques amis !
Des échanges et des combats sans câble link, ça n'a pas de prix. Et ne me dites pas que vous aviez déjà capturé les 151 sur Game Boy, on sait tous que c'est faux . Vous n'aviez pas Mew, à moins que vous soyez un de ces petits malins qui l'ont trouvé derrière le camion de Carmin-sur-Mer. Cette fois, Nintendo va le distribuer, et pas de panique, il y en aura pour tout le monde.
Que vous ayez découvert Pokémon à l'époque ou plus récemment, cela n'a pas grande importance : vous allez vous éclater sur ces jeux.
Une grande aventure vous attend, et pour peu que vous arriviez à convaincre quelques amis de se procurer leur version, cette aventure sera entre potes.
Car le retour aux sources est total : pas de baston en ligne, il vous faudra vous réunir avec vos amis autour d'une bière ou d'une bouteille de champomy -c'est selon- pour partager votre aventure !
Je ne vais pas vous raconter mon épopée : ce serait très long et pas très intéressant. Cette aventure, c'est la vôtre, et je vais juste vous dire une chose :
Le plaisir est intact. TOUT est là. Les cultissimes sprites originaux des Pokémon, les mélodies naïves et entraînantes qui rentrent dans la tête, les dialogues d'époque souvent hilarants, le rival relou qui vous traite de nabot.. Tant de choses qu'on ne retrouve pas forcément dans les derniers jeux de la série.
Même les bugs sont de retour ! Capturer MissingNo. et visiter Bug-Ville, croyez-moi c'est à vivre.
Mon équipe de choc au complet pour l'arène d'Argenta
Toute l'aventure dégage un charme fou. Tout ce qui a fait que ces jeux ont marqué leur génération est là.
Et si vous n'y avez jamais joué, je vous conseille vraiment de laisser leur chance à ces jeux. La difficulté est incomparable avec les derniers opus, et c'est pour le meilleur : chaque combat est plus intense et vous devrez vous acharner à entraîner chacun de vos Pokémon préférés. Ah, et bon courage pour capturer Mewtwo.
Si il y a cinq fois moins de bestioles dans le jeu, vous vous attacherez à chacune d'entre elles. Et quand vous aurez enfin atteint le maître de la ligue avec vos six compagnons.. La libération sera inégalable.
Je ne vais d'ailleurs pas vous gâcher le twist de fin, qui sait.. Il y a peut-être des enfants des années 2000 qui nous lisent.
Je l'espère en tout cas : Pokémon, c'est pas que pour les grands. Pokémon, c'est la religion de toute une génération.
Et Pokémon, ça n'est pas parti pour s'arrêter. Joyeux anniversaire ! 20 ans déjà.. Ça y est, t'es un grand.
Mon avis en bref :
Les +
-Rien n'a changé.
-Pas besoin de ressortir la Game Boy.
-Les fonctionnalités sans fil sont au rendez-vous, prévenez vos potes.
Les -
-Rien n'a changé.
-PTDR c'est quoi ce vieux jeu indé en 2D