Votre journée en live

Peut-être que t'aimais ça.

Les miens sont bouclés et doux, mais jla connaissais même pas, le pire c'est qu'elle est descendu au même arrêt que moi. Finalement, j'ai bien fait de les laisser comme ça.

Sinon, c'était 3 grames, pas 30. 
Mais c'était bien viser, genr 3,7 et on avait encore 2g d'un pote.

Tu t'es viandé?
Sinon je suis allé à la fête de la musique de ma ville. C'était assez naze, je comprends pas l'engouement autour de ça.

A Compiègne l'orage s'est dissipé assez vite pour autoriser les festivités, et pas un étrange hasard, mon immeuble était en plein milieu. Cool quand on a un examen le lendemain 8 heures.

Je n'irai plus JAMAIS au soleil torse-nu

l'avantage d'avoir une peau qui bronze vite et qui résiste aux coups de soleil. déjà été la blinde de temps sans crème, pas de cramage, un ou deux coups de soleil durant toute mon existence. 

Justement Samedi dernier je me suis pris le premier depuis 8ans au moins ( c'est à dire il y'a 8ans, pas quand j'avais 8ans)

je suis roux mais je peux devenir noir en restant allongé au soleil une journée

not kidding

J'suis allé sur La Rochelle pour la fête de la musique, c't'ait nice, j'ai vu quelques amis jouer, mais j'ai vite oublié le côté musical de la chose, j'ai très vite été bourré, j'ai croisé mon ex, j'étais trop bourré pour rester sérieux, elle aussi, du coup on a pas mal parlé, c'était cool dans l'ensemble.

Puis je suis parti rejoindre les amis avec qui j'étais initialement, j'suis allé me finir dans le meilleur bar de la ville, avec les pressions à 2e, fat musique et tout le monde dansait joyeusement c'était chouette, jusqu'à ce que mon pote (celui qui vient de Suède, qui nous a emmené en bagnole jusqu'à la rochelle depuis l'île d'oléron donc) se fasse une entorse de malade, son fémur s'est décalé de l'autre os et ça a bougé la rotule, enfin un truc vraiment dégueulasse à regarder quoi.

Il s'est remis la jambe en place sur le dancefloor comme un gros badass d'ailleurs, c'était assez horrible 

Pis comme il souffrait un peu le martyr komem (1pe) on a appelé les pompiers, il a fini aux urgences, apparemment rien de grave mais orthèse + béquilles pendant 15 jours, et on a pu sortir des urgences vers 5h du mat pour finalement rentrer dormir à mon appart...

Et là, gros lol, la porte était déjà ouverte, j'commence à paniquer, j'vois des affaires par terre, puis l'ordi de mon coloc et son téléphone (il a quitté l'appartement depuis avril hein), je me blesse dans ma confusion pour finalement le trouver en train de pioncer comme une souche dans mon lit, on a fait trop de bruit en rentrant dans l'appart avec mes potes et il a rien entravé du tout, ce matin en partant pareil, j'suis même pas sur qu'il se soit rendu compte que 4 mecs sont venu dormir chez lui pendant la nuit quoi...

Pis aujourd'hui, grosse gueule de bois, on savait pas trop comment rentrer parce que bon, mon pote avait la jambe en vrac, l'autre était allemand et n'avait jamais conduit cette bagnole, pour un trajet de 95 bornes il était pas trop en confiance quoi, et on a glandé de 12h à 18h dans une brasserie en attendant de savoir comment on allait se démerder pour rentrer.

Et là sinon demain rdv chez Leclerc pour connaitre mes horaires de taf, j'croise les doigts très forts dans vos culs pour avoir mes matinées. 

Citation de: bok le 23 juin 2012, 00:14

je suis roux mais je peux devenir noir en restant allongé au soleil une journée

not kidding

 

well, maybe not that nigga

Bon, je ne profite pas souvent de ce thread pour raconter ma vie, mais ce soir je vais rattraper un peu le coup, voulez-vous ?

Partons d'un postulat de base. J'ai une mère poule assez stricte et un père plutôt coulant mais assez colérique à propos de certaines choses (la politique, les étrangers, les mecs qui téléphonent à midi quand t'es en train de manger, etc). Un tempérament qui ne s'arrange pas du tout quand associé à de l'alcool, car oui, mon père est aussi et surtout un gros alcoolique. Imaginez Loïs de Malcolm et Homer Simpson, voilà vous avez le couple.

Depuis à peu près un an et demi, cependant, il a décidé de rajouter dans la liste des cibles de sa fureur, ma mère. Oh, pas au quotidien, heureusement. Mais il se débrouille quand même pour provoquer des situations assez awkward. Du genre, lors d'un dîner avec des amis, il ne faut pas parler politique, du tout, surtout lorsqu'il en est à son troisième gramme d'alcool par litre de sang. Ça va forcément virer au "Mais ces socialistes ce sont tous de gros enculés de fils de pute, ils vont mettre les arabes et les juifs au pouvoir", ou quelque chose dans le genre. Et bien que son cercle d'amis rejoigne la plupart de ses idées, il y a des phrases comme ça qui font que lorsqu'on écoute ça, on se tait et on se demande ce qui se passe. Et si ma mère s'en mêle en lui faisant remarquer qu'il devrait se calmer un peu, on dérape sur le "Mais t'es qu'une connasse de soutenir tous ces salauds, tu pourrais me soutenir pour changer". Généralement je préfère éviter de m'en mêler, je sais que c'est surtout l'alcool qui parle, et ma mère a fini par l'accepter aussi.

Jusqu'à ce soir, où c'est allé un peu plus loin que d'habitude. Cette fois, pas de politique, il racontait sa semaine de travail, puis tout d'un coup, ça a fini sur tous ses clients qui ont osé l'appeler lorsqu'ils mangeaient à midi. "On dérange pas les gens à midi, ça se fait pas, ces gens-là sont de gros enculés". Les amis répondaient d'un "Boarf, pas forcément" collectif sans réel entousiasme, ma mère lui fait remarquer qu'il devrait se calmer. Erreur fatale. Il s'est engagé dans un monologue à faire trembler les murs. Et là, ça m'a tellement marqué que je peux le ressortir mot pour mot : "Mais tu vas fermer ta gueule à la fin, salope ? En vingt ans de mariage tu ne m'as jamais soutenu, toujours toi à avoir raison, mais va te faire enculer ! (silence général, ma mère tente d'en placer une) Ta gueule. Ferme ta gueule. Ça fait depuis longtemps que tu m'aimes plus, que tu me respectes plus, comment veux-tu que je te respecte en retour ? (ma mère, choquée, tente toujours de parler, mais il ne cesse de l'interrompre) Dans ma famille, on m'a élevé dans le respect de l'homme, quand mon père parlait ma mère fermait sa gueule ! Je suis à deux doigts de me barrer tellement tu me pètes les couilles ! T'es qu'une grosse connasse--" et là, blocage, j'écoutais un peu tout mais n'osais en placer une de peur de subir son courroux, mais là j'en avais plus rien à foutre, il a déconné grave. On enclenche le mode haut parleur, on chauffe les poumons, et on sort "Ça suffit ! Tu vas finir fermer ta gueule ?". Première fois que je parlais sur ce ton à l'un de mes parents, moi qui ai été habitué à les respecter, et pour être franc, si l'on m'avait demandé à lequel des deux je pourrais dire quelque chose du genre, j'aurais dit ma mère. Mais revenons-en à nos moutons. Il s'arrête, place un "Mais, Tom, tu--" et je continue par un (bon c'est pas au mot près cette fois mais l'idée est là) "Non, ta gueule ! Depuis plus d'un an maman supporte tes caprices, tes insultes et tes affronts ! Beaucoup de femmes se seraient barrés depuis longtemps, mais elle est toujours là, si c'est pas une preuve suffisante qu'elle t'aime toujours je sais pas ce qu'il te faut ! Et si tu continues à lui parler comme ça, évidemment qu'elle va pas continuer à te respecter ! Alors tu fermes ta gueule et tu réfléchis à tout ce que tu as dit ce soir !"

Puis je me lève de table sous un silence choquant. Ma mère a suivi et est allée dans la cuisine, les femmes l'ont rejointe pour la consoler (elle était en pleurs) et les hommes sont restés avec mon père pour le raisonner. Ne sachant pas trop où donner de la tête j'ai préféré aller jouer avec les gosses (11 ans et 6 ans) car j'avais pas envie qu'ils se mêlent d'une affaire comme ça. Un quart d'heure plus tard, une amie ramène ma mère à la maison, et une heure plus tard je ramène mon père en voiture. Le trajet a duré 10 minutes et pas un seul mot n'a été échangé. Une fois à la maison, il se fout à poil et se couche direct puis se met à ronfler comme à son habitude (c'est-à-dire, fort, surtout quand il a bu avant). Ma mère, que je croyais couchée, m'appelle ensuite, en larmes. Elle m'explique qu'elle n'en peut plus, que demain elle partira pour le weekend chez une amie et qu'elle n'est pas sûre de ce qu'elle fera plus tard. Elle en arrive même à me raconter les pannes au plumard de mon père, et là aussi c'est au mot près "Je vais pas te mentir, il arrive plus à tirer un coup avec moi, au lit c'est toujours la panne, c'est à cause de l'âge et de l'alcool" (AWKWARD). Elle fond en larmes enfin quand elle évoque son 50ème anniversaire, dans moins d'un mois, et qu'elle ne sait même pas si elle doit le laisser venir. Je lui ai dit que je veux bien qu'elle parte pour le weekend, ça ne peut que lui faire du bien, tandis que j'en profiterai pour m'entretenir avec mon père, car la situation ne peut plus durer.

Putain, c'est donc ça un couple au bord de l'implosion, c'est vrai que ça fait bizarre. Je me sens d'autant plus mal à l'aise que j'ai l'impression d'être le dernier maillon, que sans moi qui les lie ils seraient déjà partis depuis longtemps et que je ne sais pas si ça doit me rassurer ou me culpabiliser. Bon, en tout cas, demain je parle à mon père, je suis probablement le seul qu'il écoute vraiment sur cette planète (même s'il ne suit pas toujours mes conseils) et je sais déjà à peu près ce que je vais lui dire. Le plan classique : l'intro qui soulève la problématique de l'instabilité du couple, en première partie je lui refais le couplet sur ma mère qui l'aime malgré tout ce qu'il a pu lui dire, en deuxième partie je lui explique que ce qu'il a dit l'a profondément choquée et qu'elle est au bord de la dépression, et en troisième partie j'insiste sur le fait qu'il boit trop, que ça lui pourrit la vie et qu'il doit arrêter ce qui résoudrait bon nombre de ses problèmes ; tout ça pour aboutir à une conclusion se résumant un peu à "reprends ta vie en main, t'es plus un lycéen qui vient d'avoir son bac". Si vous avez quelques conseils franchement je suis pour. Mais en toute honnêteté, c'est pas de mon père que j'ai peur, c'est de ma mère. Elle serait bien capable de se foutre en l'air dans un lac/ravin demain.

Jasper: Pour ta mère demande à son amie de bien la surveiller, j'ai une mère qui est pareille et qui est capable de faire le pire, puis essaye de l'appeler, quitte à faire le gamin poussin essaye d'être au maximum auprès d'elle, montre lui qu'elle est pas seule. Sinon pour ton père.... Désolé de dire ça, mais faut que tu lui fasse fermer sa gueule.

Pour le père je connais, j'ai la même version mais sans la mère, plus la haine contre le capitalisme et la mysoginie à la clé. Profites-en tant que t'as de l'autorité dessus, certains l'ont pas et c'est direct la violence, les coups, les insultes etc. Ta mère ça ira si elle est bien entourée.

Merci pour votre soutien les mecs.

Pour ma mère, oui j'essaie d'être assez présent dans ce genre de situations, ce soir plus que jamais d'ailleurs. Je l'ai déjà soutenue lors des premiers abus de mon père, elle sait que je suis de son côté. Demain je compte l'appeler un maximum, je veux vraiment savoir comment elle va. C'est marrant d'habitude quand je pars c'est elle qui m'appelle toutes les heures.

Pour l'alcoolisme, oui j'avais pensé à une cure mais en toute honnêteté je sais pas si ça suffira, je sais même pas s'il acceptera. Virer toutes les bières / bouteilles de vin me semblerait assez futile car il a souvent tendance à partir le weekend quand il fait beau en moto pour se bourrer la gueule avec ses potes motards (eux, célibataires, évidemment) histoire d'oublier qu'ils ont passé le demi-siècle de vie. Je sais pas si je pourrai le surveiller si longtemps. J'envisage de foutre un tracker dans son iPhone. En tout cas le problème vient de l'alcool, je sais pas si je peux lui faire confiance pour arrêter.

Là où il faut éclaircir les choses c'est dans quel contexte ton père a dit tout ce qu'il a dit, est-ce qu'il le pensait vraiment ou est-ce que c'est vraiment l'alcool qui l'a rendu comme ça, genre alcool mauvais où le but est de blesser l'autre moralement (à défaut de le blesser physiquement comme dans beaucoup de cas..)

En tout cas tu as tout mon soutien bro, tu sais où me trouver & quand tu veux, courage, c'est qu'un passage.

Dans quel contexte ? Franchement dans un dîner entre amis un peu arrosé il y a toujours un moment où il pousse sa gueulante, d'ailleurs il a vraiment l'alcool mauvais. Dans l'idée j'ai envie de dire que c'est l'alcool qui a parlé pour lui. Mais ça ne change rien au problème car, alcool ou pas alcool, c'est choquant de se faire parler comme ça d'une part, et d'autre part on pourrait se demander s'il ne le pense pas vraiment.

Et merci pour ton soutien, franchement j'apprécie, mais personnellement je vais bien, je sais pas si je parais choqué mais en vérité je suis assez calme là, je vais pas partir en dépression ou quoi que ce soit. C'est plus pour eux que je m'inquiète.