Votre journée en live

  Blocus de mon lycée aujourd'hui par trois clampins qui se tenaient par les bras pour empêcher les élèves de passer. Un type de ma classe s'est servi de son pote comme bélier, et ils se sont dispersés. Ils ont quand même lancé un fumigène, un pétard et accroché des jolis messages aux grilles. 

Normal lorsqu'on y était pas.

Ca m'arrivait tout le temps.

De toute façon, pour ce que ça change.

Blocus = branleur.

Assumez. Vous séchez et puis c'est tout, pas la peine de jouer à X Factor devant le lycée.

non non moi je bloquais mon lycée par conviction 
 mais les "branleurs" comme tu dis font de très bons larbins 

Euh, lol ? L'année dernière, il y avait une manifestation tous les mercredis devant le collège pour pas fermer des classes.

Sinon la, une amie m'a envoyé un SMS avec le titre d'une chanson que je lui avait demandé parce qu'elle disait que c'était gore a un point, bah putain, c'est pire que ce que je pensait, c'est kiffant même

http://www.youtube.com/watch?v=EUvpMhw5ALw

Quelques passages érotiques aussi ou des geishas a poil se pelotent les seins.

DEDICASSE A NESIS

Je viens de retrouver un vieux texte sur le blocus de mon lycée il y a quelques années. C'ETAIT DU BON GROS BLOCUS. Qui est retombé comme un vieux soufflé avec l'hiver.

L'heure est grave. Il fait un froid polaire, et le lycéen des Graves, bien que doté d'une finesse d'esprit remarquable et d'un physique éblouissant (1), est FRILEUX.
Réchauffé quelques jours par l'espoir d'un changement radical, par l'envie de se faire entendre, porté par sa propre audace et par une rumeur qui enflait depuis longtemps déjà (2), il a voulu croire qu'il pourrait changer les choses, modifier le cours de son histoire.
Mais voici que les vacances se profilent, et arrive l'hiver qui pointe le bout de son nez rougit. Parlons donc de manifestation, quand vous ne sentez plus ni vos orteils, ni vos oreilles, quand l'air glacé vous brûle la gorge, quand votre corps n'est plus qu'une immense masse frissonnante et reniflante.
La torpeur s'est emparée de lui.
Et maintenant?
Il a froid. Il s'emmitoufle comme il peut dans ses pulls, tremblant près du radiateur de sa salle de classe (3).
Il somnole donc sur sa chaise, le regard perdu quelque part entre le haut du tableau et le plafond.
La fin est proche, il le sait.
Il la sent s'esquisser dans ce faisceau de poussière qui tombe sur sa main, dans le ciel flamboyant de l'aube. Mais il sourit. Il n'a pas peur, il sait qu'elle a toujours été là. Dans une danse macabre il se joue d'elle.
La fin est proche, mais il n'est pas encore temps.
Imaginons un instant qu'il s'endorme... Et si, dans son sommeil, il rêvait? Et s'il rêvait qu'il allait au ciel cueillir une fleur aussi belle qu'étrange, sa liberté? Et si, à son réveil, il avait cette fleur entre les mains? S'il prenait conscience qu'il est maître de son destin, que se passerait-il alors? (4)
Lui qui semble assoupi, il rêve de changement.

(1) Oui lecteur, je t'aime, alors je prends soin de toi.
(2) Et... Qui sait ? Par l'idée d'une gloire posthume peut-être ?
(3) Petite parenthèse accordée aux ingénieurs et architectes qui, après avoir conçu des volets qui s'ouvrent de l'extérieur et des couloirs en hommage aux claustrophobes, se sont dit qu'un système de chauffage qui cesse de fonctionner à 0°c serait une conclusion honorable. Que ferions-nous sans eux?
(4) Détournement scandaleux du poème du critique et poète anglais Samuel Taylor Coleridge (1772 - 1834) What if you slept?

Spoiler

DEDICASSE A NESIS

Je viens de retrouver un vieux texte sur le blocus de mon lycée il y a quelques années. C'ETAIT DU BON GROS BLOCUS. Qui est retombé comme un vieux soufflé avec l'hiver.

L'heure est grave. Il fait un froid polaire, et le lycéen des Graves, bien que doté d'une finesse d'esprit remarquable et d'un physique éblouissant (1), est FRILEUX.
Réchauffé quelques jours par l'espoir d'un changement radical, par l'envie de se faire entendre, porté par sa propre audace et par une rumeur qui enflait depuis longtemps déjà (2), il a voulu croire qu'il pourrait changer les choses, modifier le cours de son histoire.
Mais voici que les vacances se profilent, et arrive l'hiver qui pointe le bout de son nez rougit. Parlons donc de manifestation, quand vous ne sentez plus ni vos orteils, ni vos oreilles, quand l'air glacé vous brûle la gorge, quand votre corps n'est plus qu'une immense masse frissonnante et reniflante.
La torpeur s'est emparée de lui.
Et maintenant?
Il a froid. Il s'emmitoufle comme il peut dans ses pulls, tremblant près du radiateur de sa salle de classe (3).
Il somnole donc sur sa chaise, le regard perdu quelque part entre le haut du tableau et le plafond.
La fin est proche, il le sait.
Il la sent s'esquisser dans ce faisceau de poussière qui tombe sur sa main, dans le ciel flamboyant de l'aube. Mais il sourit. Il n'a pas peur, il sait qu'elle a toujours été là. Dans une danse macabre il se joue d'elle.
La fin est proche, mais il n'est pas encore temps.
Imaginons un instant qu'il s'endorme... Et si, dans son sommeil, il rêvait? Et s'il rêvait qu'il allait au ciel cueillir une fleur aussi belle qu'étrange, sa liberté? Et si, à son réveil, il avait cette fleur entre les mains? S'il prenait conscience qu'il est maître de son destin, que se passerait-il alors? (4)
Lui qui semble assoupi, il rêve de changement.

(1) Oui lecteur, je t'aime, alors je prends soin de toi.
(2) Et... Qui sait ? Par l'idée d'une gloire posthume peut-être ?
(3) Petite parenthèse accordée aux ingénieurs et architectes qui, après avoir conçu des volets qui s'ouvrent de l'extérieur et des couloirs en hommage aux claustrophobes, se sont dit qu'un système de chauffage qui cesse de fonctionner à 0°c serait une conclusion honorable. Que ferions-nous sans eux?
(4) Détournement scandaleux du poème du critique et poète anglais Samuel Taylor Coleridge (1772 - 1834) What if you slept?

  Me dis pas que des gens ont avalés ça.

Citation de: Prune le 30 septembre 2011, 18:36

C'est le genre de truc qui me fait faire des cauchemars quand je regarde ça la nuit, ou que ça tombe en aléatoire sur mon iPod.

Bah remarque c'est pas fait pour faire de beaux rêves, en plus ça dénonce l'avortement, et tout. après perso c'est la première fois que je regarde le clip et ça m'a pas choqué. Mais je m'attendais pas aux geishas a poil par contre

Ah mais j'ai regardé seulement 5 secondes, j'aime pas les clips comme ça, y'a trop de trucs à regarder et je suis pas dans le bon état émotionnel pour le faire.

J'ai jamais vu une seule misérable ombre de protestation scolaire de toute ma vie, que ce soit un blocus, une manifestation, une minute de silence ou rien. Les français sont vraiment des grosses feignasses.

C'est tellement vrai.

Dit le mec dont le pays est persuadé qu'il a une importance folle et joue au petit chien de l’Allemagne alors qu'il est de plus en plus dépassé et que son économie est encore plus plombée que la nôtre.

  Mais au moins on a un gouvernement.  

Nkekev, sale belge.

Dit le mec dont le pays est persuadé qu'il a une importance folle et joue au petit chien de l’Allemagne alors qu'il est de plus en plus dépassé et que son économie est encore plus plombée que la nôtre.

Ouais mais on est toujours au dessus de vous que je sache, et largement. Enfin le jour où le gouvernement belge la Belgique arrive à avoir une influence ne serait-ce que sur un de ses voisins tu me préviens

le jour  la Belgique arrive à avoir une influence ne serait-ce que sur un de ses voisins tu me préviens

LA BIEEERE MES AÏEUX

Et vous mangez des grenouilles aussi.