Votre journée en live

J'vais tenter d'intégrer la BSPP.

Que Dieu me protège, amen.

Citation de: nosbar le 20 octobre 2011, 13:03

C'est chaud les pompiers de Paris, j'éspère que tu pousses tractions, et que tu cours comme un porc pendant 20 bornes, si tu veut atteindre le palier 15 au Luc Léger.

Le 9e mec, le 9e il faut.

Je t'avais oublié :s

Spoiler

Le port du Havre et le bassin du commerce sont deux gros lieux de dépravation totale. J'ai été y trainer hier avec une petite bande de potes, on était plus ou moins huit ou neuf, c'était genre soirée entre mecs et on est allé là-haut. Bon encore, derrière le port ça va, c'est juste un regroupement de blaireaux amateurs de tuning qui font des courses à travers le cul de la ville avec un peu de bière douce et de la clope. La plupart d'entre eux me faisaient un peu de la peine, en fait j'avais surtout pitié de leurs parents qui chaque soirs doivent pleurer sur le bord du lit en se demandant comment ils ont pu engendrer de telles personnes, mais on a trouvé un groupuscule de gars moins nases que les autres; l'un d'entre eux nous a laissé nous asseoir dans sa caisse et nous a proposé de faire un petit tour de genre quinze minutes pour apprécier "ce qu'est vraiment notre bonne ville". On en discute et finalement on grimpe à trois dans l'engin, les autres s'étant dégonflés. Alors on s'assoit et là, putain ... les sièges en cuir gris crémeux. Du vrai bon cuir rembourré, genre pas le machin rigide qui te fait mal au dos, c'était moelleux à souhait, ça dégageait la chaleur et le bienêtre qui émanent en présence de la femme de ta vie, c'était un coussin de nuage, un isolement psychédélique, un sentiment de bonheur sourd comme on n'en retrouve que sous l'eau.
Bref, le type est allé à fond à travers les soubassements de la ville, la lumière des lampadaires, des néons, le reflet de la lune sur l'horizon, la lueur des chaumières, tout défilait à cent à l'heure, et on était un tout petit peu défoncés, mais rien de bien méchant, donc c'était franchement magnifique. L'adrénaline montait, mon cœur s'emballait, j'avais l'impression que rien pouvait me toucher, c'était magique.
Le gars a finit par nous déposer là où il nous avait pris, on l'a remercié, un pote lui a vendu un peu de beuh à bas prix, on a rencontré sa copine autour d'un fond de bière (oui, parce qu'on est encore jeunes ...), elle était clairement bonnasse, pas une chiennasse dégueulasse, le genre baisable, mais j'en ferais pas ma copine, juste un plan cul. C'était le genre grosses lèvres glossy glossy, énorme poitrine (ça m'a un peu bloqué, mais certains aiment), un cul bien bombé et les fringues qui vont avec. Elle était stupide, une vraie bourdasse sans goût qui danse sur le dancefloor de funradio. Son copain a bien compris que son intellect nous indisposait, alors il l'a envoyée foutre son gros cul là où il ne ferait pas éclipse à la lune. Bon, on a continué à bavasser une dizaine de minutes et on en a eu ras-le-cul de sa culture préformatée alors on s'est tirés en jouant les gros hypocrites.
On a longé les rues en direction de la piaule d'un pote et sur le chemin on s'est fait abordés par trois bites, le genre bien ancrés dans la volition qui te balançaient leurs abjectes vicissitudes musicales à fond sur leur Nokia au rabais. L'un d'entre eux nous lance un truc du genre "eh les boubourges, c'est pas trop prudent de se promener la nuit", on a tenté, d'abord verbalement, de leur faire comprendre que c'était pas trop prudent de s'en prendre à un groupe de huit quand on se balade à trois, mais ils avaient pas l'air trop réceptifs. L'un d'entre eux à commencé à s'énerver et a foutu ce qu'on appelle une "petite tape humiliante" à un gars de notre groupe, qui l'a ensuite repoussé. Le wesh repoussé commence doucement à souffler du nez, genre la poussette de notre pote était ridicule, etc, et là, après avoir soupiré, un pote fout une putain de grosse baigne de sa race la vie au mec qui rigole en disant que "bon Jean-Abdel, on est putain de pressés là, donc vous arrêtez de vous la jouer à la fée de l'ouest". Histoire de donner de la contenance au truc, on a tous avancé d'un pas, et ils se sont barrés.
Finalement, on arrive chez le pote qu'on était venus chercher, et puis on remonte vers le bassin de commerce ... Genre les trois quarts des types sont raides décalqués, complètement végétatifs. Deux heures du matins, t'as des mecs qui plongent dans l'eau dégueulasse du bassin, un gros mix musical qui se superpose de tous les côtés, des gonzesses en sous-vêtement, certaines à poil, des types comateux. Absolument tout le monde fumait et buvait, quinze mètres plus loin des gens couchaient sur la pelouse.
Et puis encore une fois, on s'est fait emmerder par un groupe de pédés frustrés, des vraies gonzesses déguisées, des burnasses indicibles qui s'embrouillent pour de la merde. Des mecs bourrés et défoncés en fait. Bon ils étaient bien treize, alors on a pas trop fait les malins et un autre groupe est venu s'en mêler, ils ont clashé le premier groupe et ils ont fini par se foutre sur la gueule, genre la baston de guerriers, trente gars qui se déchirent; donc forcément, ça a attiré d'autres types, ça a fini en pseudo-émeute, t'avais quarante types défoncés qui se battaient pour l'adrénaline. Donc on s'est tirés et sur le chemin on a croisé un putain de clodo super charismatique qui a commencé à balancer sa propagande socialiste de merde, on a bien pris vingt minutes à lui faire comprendre qu'on s'en torchait diablement profond.
Finalement, à trois heures du matin on a fini par remonter vers la campagne, mais il était déjà temps de partir, juste de quoi partager deux~trois bons sons bien posés, et il était temps de rentrer chez nous, parce que bon, il y avait quand même cours le lendemain.
Bon, je vais arrêter de déconner un peu, la prochaine fois que je sors m'éclater ce sera pour halloween. En attendant je pense rester devant le PC et un petit café, en profitant des simplicités de la vie virtuelle.

Ils balances de bonnes vannes: avant de chanter la chanson "supporter" ils ont demandé s'il y avait des supporter fascistes dans la salle, avec un pote on a gueulé:" OUUAAAIIIIIIIIIS !!!!! "