Votre journée en live

Courage Tyel

Desoler pour toi Tyel.

Sinon je me lève pour une mission d'interime, on vas se marrer.

J'espère que ça se passera bien et qu'elle aura pas de sequelles, elle est jeune, c'est plus facile de se remettre.
Tiens nous au courant.

Chaud,ton histoire,mais après l'avoir lu je me rends compte que je n'ai aucun ami assez proche pour que ça me foute dans un tel état.Cette constatation me fait bizarre.

Si tu veux on peut devenir ami de PT. On pourra s'envoyer des petits messages gentils. Envoie moi une demande en passant par mon profil.

Chaud,ton histoire,mais après l'avoir lu je me rends compte que je n'ai aucun ami assez proche pour que ça me foute dans un tel état.Cette constatation me fait bizarre.

Dis toi que je pensais ça aussi jusqu'à ce qu'un de mes amis fasse un coma. Je vis au ralenti depuis et ça me fait bizarre, je vais aller le voir bientôt parce qu'il va mieux, mais quand je voyais des photos de lui avec plein de tuyaux partout et des poches immondes, ça m'a foutu un coup horrible et je me sentais pas capable d'aller le voir.

C'est dans ces moments là que tu te dis que ça n'arrive pas que dans les films, que tu peux te faire écraser dans la rue à n'importe quel moment, que boire trop c'est dangereux, etc.
Tyel, mon ami va s'en sortir, il aura sûrement des séquelles, mais si au moins ton amie était réveillée elle va s'en remettre ne t'en fais pas. La plupart du temps il suffit seulement d'un peu de volonté.

Profite pour rendre malade tes enseignants, histoire de bénéficier de libérations ou de remplacements.

Ce n'était valable que pour hier, aujourd'hui je suis resté chez moi.
Pour moi, une bonne journée de repos permet de repartir au top.

Chaud, perso je pèterais les plombs si j'était a ta place.
J'peux juste te dire bon courage en espérant que ton amie récuperes

  Les mauvaises langues diront que c'est ce qui arrive lorsque l'on traverse en dehors des clous, mais j'ai bien failli me faire casser les jambes par une voiture qui traversait la route alors que le feu Piéton était vert et que je marchais paisiblement. Enfin, le fait qu'une bagnole de police collait au train de l'intéressé a du nuire à la vue de ce dernier.

  J'compatis Tyel.

Bon courage Tyel, c'est jamais facile à vivre ce genre de situation, mais garde quand même espoir.

Ca doit être le contraste entre le rouge et le noir qui a provoqué cette réaction chez ta mère. Ca fait cliché sadomaso.

J'ai mis une petite robe rouge que j'avais assorti ce matin avec des botines noires et une petite veste en coton noire, aujourd'hui. Eté indien.
En rentrant je me fais alpaguer par ma mère qui se met à crier pendant 15mn que je suis habillée comme une pute, que c'est SCANDALEUX, que mon copain* ne vaut rien s'il ne m'a pas dit "Rhabille-toi tu me fais honte", et que ça n'est pas comme ça que je vais trouver un mari.


Ok, rappelez-moi, on est en quelle année ?


*Je ne lui ai jamais dit pour la rupture, j'ai bien fait

SALE PUTE VA TE RHABILLER !

WELCOME TO THE 3RD MILLENIUM !

Avec l'accident de mon amie j'ai fait un point sur ma vie me suis rendu compte que ma période rôliste était la plus enrichissante de toute mon existence. A cette époque, ma cercle social comptait cinq amis (de véritables amis qui en sont restés). Quatre d'entre eux étaient les gars avec qui je jouais à Donjon & Dragon presque chaque Vendredi et Samedi (du matin ou matin suivant, c'était une immersion totale dans l'univers, on bouffait des pizzas et buvait des sodas à longueur de temps, on était pâles et fatigués, mais on en avait rien à foutre). Le cinquième est celui qui plus tard m'a initié à World of Warcraft, une autre partie de ma vie de laquelle je garde d'excellents souvenirs, les meilleurs après l'époque des jeux de plateau. Mes connaissances se limitaient à ces cinq types et à ma famille, avec qui j'ai toujours été en très bon terme malgré mes multiples dépendances aux univers anciens, médiévaux, fantastiques, épiques ou héroïques. C'est aussi dans cette période de ma vie que j'ai commencé à plonger dans un univers culturel : je ne me contentais pas de décorer ma chambre à la façon d'une vieille taverne (on avait posé du parquet effet vieux bois mouillé, un bureau super ancien, bien sombre, ma table de chevet était un tonneau, j'avais des chandelles et des lanternes, des affiches de sorciers/dragons/loup-garous/whatever superbes sur mes murs marrons, des objets collectors, des figurines, etc, c'était une vraie passion à laquelle je vouais tout mon temps), je me suis aussi intéressé au retro-gaming épique (c'est à cette époque que j'ai découvert SotC), à la musique, au cinéma et surtout à la littérature, je passais mon temps libre à potasser des bouquins sur les sciences occultes, etc. Puis vint la seconde partie de ma vie : World of Warcraft. En fait j'y jouais depuis sa sortie en 2004, mais très occasionnellement, et ce n'est que vers début 2009 que je m'y suis mis à y jouer comme un malade. 18 heures par jour, je séchais les cours pour y jouer, et lorsque que j'y étais je ne pensais qu'à ça (pourtant, j'ai jamais redoublé et je me suis toujours maintenu au dessus de 10). C'est à cette période que j'ai vécu les moments les plus forts de ma vie. J'ai été recruté dans une guilde correcte, qui essayait de percer comme toutes les autres guildes. Au début, on était pas super balèzes, mais les choses ont vite pris une tournure différente : on s'est soudés, on a fait des raids comme des malades, des instances, des donjons, on a recruté en masse, on a stuffé tous les nouveaux, et une fois qu'on s'était fait un nom, on avait fait le tri parmi les membres, j'ai été promu recruteur, etc. Les types que j'ai rencontré sur ce jeu méritent bien plus le titre d'amis que bien des gens IRL. Je les ai rencontrés à maintes reprises lors d'IRL sur Paris, Metz et Nantes, aux Blizzcons, à la sortie de Starcraft II et de Cataclysm, c'était une cohésion parfaite et je parle encore à la grande majorité d'entre eux (je passe encore souvent sur WoW, vite fait, histoire de faire coucou et de parler du bon vieux temps). Bref, c'est là que j'ai le plus appris des autres, que je suis devenu quelqu'un, que j'ai pu me forger une personnalité, assumer un style et des goûts, grand coup dans les couilles de ma culture qui a connu une expansion sans précédent à cette époque. Puis vint enfin l'époque actuelle. Je suis plutôt populaire, j'ai de très bons amis, je suis très bien dans ma peau, mais je pense beaucoup trop au passé que je regrette chaque jour un peu plus. Je m'amuse bien, mais ce n'est plus pareil. En cours, ma moyenne a largement augmentée, mais je ne prend même plus une minute pour penser au futur : je sais qu'en sortant je vais errer en ville avec des potes, discuter musique et cinéma pour dire que Nujabes c'est bien pendant 30 minutes avec des gens qui partagent cet avis ... Je sens comme un creux dans ma vie. Il n'y a plus d'oppositions avec quiconque, plus d'opinions distinctes, certaines personnes aiment ce que j'aime rien parce que j'aime. Il n'y a plus de débat, j'ai l'impression d'être dans un wagon tranquille et que le train de ma vie froisse l'herbe des prairies sur son passage, plus d'obstacle, plus de frontières. Qu'est-ce qu'il reste dans la vie d'un mec quand il a évincé tous ses ennemis, qu'il marche enfin sur des sentiers sûrs, que son avenir lui appartient et qu'il contrôle son destin ? Rien. Il n'y a plus de surprises dans ma vie. Et pourtant j'ai envie de continuer sur cette voie, car je sens qu'il se passera, un jour, quelque chose de grand si je ne tourne pas le dos à l'horizon que m'offre ce chemin. C'est une période de ma vie qui signera sans doute la troisième grande ère de mon existence, et j'ai envie d'aller jusqu'au bout, de l'user jusqu'à la moelle et d'en explorer les recoins les plus secrets.

J'adère à quasi tout ce que t'as dis dans ton pavé, et j'suis content pour toi et ta copine. High-five bro'

Comment vous faites pour faire des pavés comme ça ? Même si j'avais quelque chose à raconter j'arriverais pas à écrire tout ça.
Sinon :

J'suis content pour toi et ta copine. High-five bro'