Votre journée en live

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iLyan

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22 novembre 2010, 01:23
Il est grand temps que j'apprenne une expression faciale lorsque je reçois un cadeau moche. Ça me sauverait du temps et des amis.
voilà tu as le choix
Expression Faciale

Jaune d'ombre

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22 novembre 2010, 01:23
Il est grand temps que j'apprenne une expression faciale lorsque je reçois un cadeau moche. Ça me sauverait du temps et des amis.

On est deux.
...
Non je déconne, je reçois jamais de cadeaux. Pour ça il faut des amis. :) ;D :D :(

Miou

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22 novembre 2010, 02:03
J'arrive pas à dormir et je me sens pas fatigué pour un sou.
J'hésite vraiment à me faire un bon spliff pour avoir la paix, c'est tentant j'avoue...

M2K

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22 novembre 2010, 02:08
je me mate lie to me

M2K

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22 novembre 2010, 02:11
sinon vive wowomg.com

Yuan

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22 novembre 2010, 07:52
Yo je vais en cours dans 5 minutes et c'est TD de Programmation C++ qui veut me remplacer ?  :chat:

Vieille chatte

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22 novembre 2010, 08:42
Je me suis levé en retard : je me suis brossé les dents, coiffé, j'ai mangé, je me suis habillé, j'ai préparé mon sac, & marché jusqu'au bus, & tout ça en 20 minutes, c'est un record : D !

Jaune d'ombre

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22 novembre 2010, 08:47
J'ai l'impression que plus les week-ends sont longs, plus ils passent vite. Et les semaines en général, tout s'enchaine si rapidement, j'ai le sentiment que si je n'ai pas 48h de libres devant moi je ne suis pas tranquille. J'hésite parfois à me poser sur mon lit pour ne rien faire, simplement dans le but de voir le temps défiler plus lentement. C'est déprimant putain.

Boumbibthebob

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22 novembre 2010, 09:04
Après un week end consacré au taff, j'hésite a aller en cours ce matin. Partir au lycée pour une heure d'espagnol suivie de 2h de trou  :-\
Surtout que j'ai mon évaluation de foot aujourd'hui, avec ce temps de merde, je sais pas ce que ça donner. On fera peut-être foot en salle, ça serait stylé :)

Bon, il est l'heure pour moi de sortir du lit. GO GO GO!

Lackbar

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22 novembre 2010, 09:44
Après un week end consacré au taff, j'hésite a aller en cours ce matin. Partir au lycée pour une heure d'espagnol suivie de 2h de trou  :-\
Surtout que j'ai mon évaluation de foot aujourd'hui, avec ce temps de merde, je sais pas ce que ça donner. On fera peut-être foot en salle, ça serait stylé :)

Bon, il est l'heure pour moi de sortir du lit. GO GO GO!

Tu fais de l'ordi dans ton lit ?

Tiwoly

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22 novembre 2010, 12:32
J'ai découvert qu'un réseau de mon immeuble était nommé Free_Mouss  :)

Inintéréssant mais j'ai trouvé ça marrant :°)

Yuan

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22 novembre 2010, 13:15
Je reprends à 15H  :biere: C'trop bien

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 13:18
8-10 ce matin et 14-16 cet aprem' :)

Yokubari

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22 novembre 2010, 14:15
Je suis en week end demain soir  :biere:

Retrosasu

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22 novembre 2010, 16:27
Demain on va débattre sur la peine de mort, en espérant qu'y ait pas des Thocast-bis

Weby

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22 novembre 2010, 16:29
Je suis pour.

Ck-Ub

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Retrosasu

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22 novembre 2010, 16:30
Idem, mais on va débattre demain en français.
Je sens venir les gentils : nn c pa b1
Je vais me relire DN pour me rapeller des arguments, ainsi que mon beau topic, a+

Weby

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22 novembre 2010, 16:31
PENDEZ LES VERTS, ET BRÛLEZ LES SOCIALISTES AVEC LES BRANCHES QUI ONT CASSE

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 16:36
Il y a juste à dire que la peine de mort empêcherait le relâchement pour bonne conduite des pédophiles.

Weby

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Retrosasu

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22 novembre 2010, 16:37
Je parie que 90% de ma classe va ressortir le texte de Badinter qu'on a étudié juste avant :(

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 16:40
envoi

il disait quoi thocast btw

Retrosasu

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22 novembre 2010, 16:43
Citer
Pour les partisans de la peine de mort, dont les abolitionnistes et moi-même avons toujours respecté le choix en notant à regret que la réciproque n'a pas toujours été vraie, la haine répondant souvent à ce qui n'était que l'expression d'une conviction profonde, celle que je respecterai toujours chez les hommes de liberté, pour les partisans de la peine de mort, disais-je, la mort du coupable est une exigence de justice. Pour eux, il est en effet des crimes trop atroces pour que leurs auteurs puissent les expier autrement qu'au prix de leur vie.

La mort et la souffrance des victimes, ce terrible malheur, exigeraient comme contrepartie nécessaire, impérative, une autre mort et une autre souffrance. A défaut, déclarait un ministre de la justice récent, l'angoisse et la passion suscitées dans la société par le crime ne seraient pas apaisées. Cela s'appelle, je crois, un sacrifice expiatoire. Et justice, pour les partisans de la peine de mort, ne serait pas faite si à la mort de la victime ne répondait pas, en écho, la mort du coupable.

Soyons clairs. Cela signifie simplement que la loi du talion demeurerait, à travers les millénaires, la loi nécessaire, unique de la justice humaine.

Du malheur et de la souffrance des victimes, j'ai, beaucoup plus que ceux qui s'en réclament, souvent mesuré dans ma vie l'étendue. Que le crime soit le point de rencontre, le lieu géométrique du malheur humain, je le sais mieux que personne. Malheur de la victime elle-même et, au-delà, malheur de ses parents et de ses proches. Malheur aussi des parents du criminel. Malheur enfin, bien souvent, de l'assassin. Oui, le crime est malheur, et il n'y a pas un homme, pas une femme de cœur, de raison, de responsabilité, qui ne souhaite d'abord le combattre.

Mais ressentir, au profond de soi-même, le malheur et la douleur des victimes, mais lutter de toutes les manières pour que la violence et le crime reculent dans notre société, cette sensibilité et ce combat ne sauraient impliquer la nécessaire mise à mort du coupable. Que les parents et les proches de la victime souhaitent cette mort, par réaction naturelle de l'être humain blessé, je le comprends, je le conçois. Mais c'est une réaction humaine, naturelle. Or tout le progrès historique de la justice a été de dépasser la vengeance privée. Et comment la dépasser, sinon d'abord en refusant la loi du talion ?

La vérité est que, au plus profond des motivations de l'attachement à la peine de mort, on trouve, inavouée le plus souvent, la tentation de l'élimination. Ce qui paraît insupportable à beaucoup, c'est moins la vie du criminel emprisonné que la peur qu'il récidive un jour. Et ils pensent que la seule garantie, à cet égard, est que le criminel soit mis à mort par précaution.

Ainsi, dans cette conception, la justice tuerait moins par vengeance que par prudence. Au-delà de la justice d'expiation, apparaît donc la justice d'élimination, derrière la balance, la guillotine. L'assassin doit mourir tout simplement parce que, ainsi, il ne récidivera pas. Et tout paraît si simple, et tout paraît si juste !

Mais quand on accepte ou quand on prône la justice d'élimination, au nom de la justice, il faut bien savoir dans quelle voie on s'engage. Pour être acceptable, même pour ses partisans, la justice qui tue le criminel doit tuer en connaissance de cause. Notre justice, et c'est son honneur, ne tue pas les déments. Mais elle ne sait pas les identifier à coup sûr, et c'est à l'expertise psychiatrique, la plus aléatoire, la plus incertaine de toutes, que, dans la réalité judiciaire, on va s'en remettre. Que le verdict psychiatrique soit favorable à l'assassin, et il sera épargné. La société acceptera d'assumer le risque qu'il représente sans que quiconque s'en indigne. Mais que le verdict psychiatrique lui soit défavorable, et il sera exécuté. Quand on accepte la justice d'élimination, il faut que les responsables politiques mesurent dans quelle logique de l'Histoire on s'inscrit.

Je ne parle pas de sociétés où l'on élimine aussi bien les criminels que les déments, les opposants politiques que ceux dont on pense qu'ils seraient de nature à "polluer" le corps social. Non, je m'en tiens à la justice des pays qui vivent en démocratie.

Enfoui, terré, au cœur même de la justice d'élimination, veille le racisme secret. Si, en 1972, la Cour suprême des Etats-Unis a penché vers l'abolition, c'est essentiellement parce qu'elle avait constaté que 60 p. 100 des condamnés à mort étaient des noirs, alors qu'ils ne représentaient que 12 p. 100 de la population. Et pour un homme de justice, quel vertige ! Je baisse la voix et je me tourne vers vous tous pour rappeler qu'en France même, sur trente-six condamnations à mort définitives prononcées depuis 1945, on compte neuf étrangers, soit 25 p. 100, alors qu'ils ne représentent que 8 p. 100 de la population ; parmi eux cinq Maghrébins, alors qu'ils ne représentent que 2 p. 100 de la population. Depuis 1965, parmi les neuf condamnés à mort exécutés, on compte quatre étrangers, dont trois Maghrébins. Leurs crimes étaient-ils plus odieux que les autres ou bien paraissaient-ils plus graves parce que leurs auteurs, à cet instant, faisaient secrètement horreur ? C'est une interrogation, ce n'est qu'une interrogation, mais elle est si pressante et si lancinante que seule l'abolition peut mettre fin à une interrogation qui nous interpelle avec tant de cruauté.

Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice. Ceux qui veulent une justice qui tue, ceux-là sont animés par une double conviction : qu'il existe des hommes totalement coupables, c'est-à-dire des hommes totalement responsables de leurs actes, et qu'il peut y avoir une justice sûre de son infaillibilité au point de dire que celui-là peut vivre et que celui-là doit mourir.

A cet âge de ma vie, l'une et l'autre affirmations me paraissent également erronées. Aussi terribles, aussi odieux que soient leurs actes, il n'est point d'hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale et dont il faille pour toujours désespérer totalement. Aussi prudente que soit la justice, aussi mesurés et angoissés que soient les femmes et les hommes qui jugent, la justice demeure humaine, donc faillible.

Et je ne parle pas seulement de l'erreur judiciaire absolue, quand, après une exécution, il se révèle, comme cela peut encore arriver, que le condamné à mort était innocent et qu'une société entière - c'est-à-dire nous tous - au nom de laquelle le verdict a été rendu, devient ainsi collectivement coupable puisque sa justice rend possible l'injustice suprême. Je parle aussi de l'incertitude et de la contradiction des décisions rendues qui font que les mêmes accusés, condamnés à mort une première fois, dont la condamnation est cassée pour vice de forme, sont de nouveau jugés et, bien qu'il s'agisse des mêmes faits, échappent, cette fois-ci, à la mort, comme si, en justice, la vie d'un homme se jouait au hasard d'une erreur de plume d'un greffier. Ou bien tels condamnés, pour des crimes moindres, seront exécutés, alors que d'autres, plus coupables, sauveront leur tête à la faveur de la passion de l'audience, du climat ou de l'emportement de tel ou tel.

Cette sorte de loterie judiciaire, quelle que soit la peine qu'on éprouve à prononcer ce mot quand il y va de la vie d'une femme ou d'un homme, est intolérable. Le plus haut magistrat de France, M. Aydalot, au terme d'une longue carrière tout entière consacrée à la justice et, pour la plupart de son activité, au parquet, disait qu'à la mesure de sa hasardeuse application, la peine de mort lui était devenue, à lui magistrat, insupportable. Parce qu'aucun homme n'est totalement responsable, parce qu'aucune justice ne peut être absolument infaillible, la peine de mort est moralement inacceptable. Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort. Pour tous les abolitionnistes, il est impossible de reconnaître à la justice des hommes ce pouvoir de mort parce qu'ils savent qu'elle est faillible.

Le choix qui s'offre à vos consciences est donc clair : ou notre société refuse une justice qui tue et accepte d'assumer, au nom de ses valeurs fondamentales - celles qui l'ont faite grande et respectée entre toutes - la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c'est le choix de l'abolition ; ou cette société croit, en dépit de l'expérience des siècles, faire disparaître le crime avec le criminel, et c'est l'élimination.

Cette justice d'élimination, cette justice d'angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'anti-justice, parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanité.

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 17:11
Il est pas trop dur à niquer le mec. Rien que le fait qu'il se fasse passer pour "défenseur de la liberté de penser" alors que les pro-exécution non, lol, c'est si mignon !

Le gars n'a absolument aucun argument, son texte est manipulateur, il ne prouve rien si ce n'est la connerie de celui qui l'a écrit.

Il te dit que la peine de mort est un truc primitif, a mes yeux l'abolition l'est tout autant, en France elle à trois fois mon âge, ça commence à rouiller donc on devrait la remettre un peu parce quand même, l'abolition c'est vachement ancien.

En plus c'est un bobo cet enculé ! T'as vu les juges et les flics c'est que des cis-ra, ils condamnent que les étrangers. Remarque quand même qu'il ne parle que des arabes et des noirs, mais les chinois ils ont pas l'air d'être dedans. SURPRISE ! (Ton prof te dira sûrement que c'est à cause de la pauvreté, parle-lui des immigrés sud-européens des années 50-60)

Citer
Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort.
En clair : Dieu a le droit d'ordonner des croisades meurtrières (à la limite du génocide), mais les hommes n'ont pas le droit de tuer qui que ce soit, quoi qu'il ait pu faire.

Retrosasu

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22 novembre 2010, 17:15
Thx, j'avais quelques idées en tête, mais je bloquais sur la parole de Dieu (même si j'avais le truc : qui est Catho ici ? :hum:)
Je note ça, thx :)

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 17:20
Citer
Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort.
En clair : Dieu a le droit d'ordonner des croisades meurtrières (à la limite du génocide), mais les hommes n'ont pas le droit de tuer qui que ce soit, quoi qu'il ait pu faire.
J'ai plus joli :

"Dieu" a le droit d'envoyer des hommes sacrifier des millions de personnes (dont femmes et enfant) n'ayant rien fait d'autre que de croire en un autre "Dieu" mais les hommes n'ont pas le droit de tuer un homme, même si celui-ci a violé dix fillettes de cinq-six ans avant de les enterrer vivantes.

--

Aussi pour la peine de mort, "méthode primitive", tu peux dire que les violeurs et autres assassins sont tout autant primitifs et méritent donc l'exécution.
« Modifié: 22 novembre 2010, 17:21 par Ck-Ub »

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 17:24
Oh, et, un croyant humaniste, si c'est pas un magnifique oxymore ça !

Retrosasu

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22 novembre 2010, 17:27
Sauf que si je dis ça, je risque de me faire niquer par la prof pour préjugés :teci:
Sur le net OK, mais si je dis qu'un croyant est un fanatique (sous-entendu), ça sent la colle

Ck-Ub

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22 novembre 2010, 17:31
Ben ce sera le bon moment de relire le premier paragraphe de Badinter à haute voix :D

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