Votre journée en live

Quelqu'un a une autre solution ? On va dire que je n'ai pas la personnalité nécessaire.

Vivement que PT ait recruté ses deux nouveaux trasheurs 

Vivement que PT ait recruté ses deux nouveaux trasheurs 

Putain on a compris, arrête de le répeter partout

Moi j'ai passé une putain de bonne journée

Moi j'ai passé une putain de bonne journée

raconte ta putain de journee

Ah oui, je connais, c'est une des pires choses de l'univers 

RECOMMANDATION MARKETING DE 100 PAGES TERMINÉE

J'VAIS VOUS FAIRE BOUFFER DE L'ONAGRINE POUR LES DEUX ANS QUI ARRIVENT

FUFUFUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

BJR UNE DE MES MEILLEURES AMIES EST A CANNES ET C'EST LA PLUS SAIKSY DE TOUTES

Avec la robe noire et orange oui.
Je gagate trop, je suis persuadée que je vais être une mère insupportable.

Elle est bien foutue. Elle a l'air sympa !

Putain journée qui empire, je pensais que j'allais en arriver à bout, mais non.
Je vais vous la raconter, tiens!
Ce matin, senteur d'été, mon esprit et celui de mes camarades tend plus à aller gambader que de passer une matinée chiante de cours. Controle d'SVT raté( comme d'hab lolol), ok.
J'avais consacré le temps de révision de l'SVT pour le controle de Sciences Po, plus important. J'ai tout appris, je connais le cours par coeur, et tout.
En arrivant au contrôle, le prof nous dit "Finalement, j'ai décidé de vous poser autre chose que du cours!"... Moi qui me suis tapé un 6 la dernière fois car chaque controle porte sur le cours et que la dernière fois j'y connaissais rien, j'ai appris pendant des heures pour rien. Ces heures auraient pu être investies en sommeil, ou en révision de l'SVT au moins.
Et là, vers 10H, en plein début du contrôle, vague de chaleur. Il a fait 42° aujourd'hui, c'était atroce. Mon cerveau a fondu, toute la classe était affalée sur la table brulante, c'était insupportable. On était tellement lourds que le prof a fait durer le controle deux heures au lieu d'une heure et demie.
Une fois sortis de ce calvaire, j'avais trop la flemme de sortir manger dehors, alors j'ai du me trainer jusqu'à la cantine... Avec une chaleur éprouvante. C'était horrible, tout le monde était claqué, on était des merdes amorphes qui cuisaient torse nus sur une table de la cantine.

Là, mon père m'appelle. Il m'appelle de temps en temps durant le déjeuner pour prendre de mes nouvelles en bon père qu'il est, mais ca reste assez rare. Il m'annonce que ma tante, sa demi-soeur est morte.
Cette tante, je la voyais très rarement, genre deux trois fois dans l'année. C'est pas ma tante à 100%, c'est la demi soeur de mon père. Elle a eu une mort difficile, elle était très malade partout (coeur, poumons, articulations etc).
Je n'étais pas triste, sur le coup, juste choqué.
J'oublie, du moins je me force. L'après-midi était atroce, il a fait encore plus chaud, tellement que les profs nous ont fait regarder des films car on ne pouvait pas travailler. Chiant comme pas possible, on était affalés sur nos cartables, collants de sueur, l'oeil demi-clos et une odeur de transpiration qui vagabondait dans la salle.
Je n'en pouvais plus, je n'avais pas de motivation. En rentrant chez moi à 15h30, j'apprends que ma tante a été enterrée dans sa ville natale, à 50 kilomètres, et que toute ma famille y est allé. Je reste donc seul à la maison, durant toute l'après midi.
L'après-midi, la chaleur ne s'est pas améliorée, je suis resté à poil toute la soirée.
Je me suis mis à refléchir... Déja, égoistement, la mort de ma tante signifie une semaine d'obligations familiales, un WE niqué et des soirées à passer en compagnie de gens que je ne connais pas, faisant la bise à tout le monde, restant assis dans une table serrée, ou tout le monde sera triste et restera à se lamenter toute la nuit, avec des chants religieux. Vive l'islam!
Ca signifie parents énervés. Ils le sont en effet. Durant la nuit, je me suis senti atrocement seul. la maison est presque jamais vide, et quand elle l'est c'est l'enfer, je crains la solitude un max. Je suis alors resté seul, avec cette chaleur etouffante et la gorge serrée. Je me suis mis à penser que mes parents aussi pourraient y passer... Mon père se fait très vieux (68 ans), et ma mère a de nombreux problèmes de santé. J'ai toujours redouté le jour où ils mourraient. C'est assez normal, aussi.

Il a plu vers 22h00, une pluie chaude et dégueulasse. Je me suis couché dans l'herbe et j'ai attendu que la pluie finisse, soit une vingtaine de minutes.

Mon frère est rentré, et m'a annoncé que sa future femme venait de perdre son oncle. Cela implique de nombreuses choses :
Cet oncle était très malade et allait y passer. Mon frère allant bientot se marier, on ne peut pas se marier avec un oncle mort chez nous, il faut attendre 40 jours. Bref, les questions de date ont créé un immense conflit avec les parents. Ledit oncle allant mieux, nous avons décidé de garder la date prévue. Mes parents désirant construire une piscine, ils ont assez de temps jusqu'au mariage, prévu le 25 juin.
Or les travaux sont loin d'être finis et ils doivent l'être avant le mariage. Là, l'oncle qui finalement a survécu s'est fait happer par un accident sur l'autoroute. Mais merde, quoi...
Tout est chamboulé. Là, la question de la date va réveiller le conflit et ca va partir en couille, déja que les parents sont énervés.
J'oubliais : J'ai failli me couper le pouce en deux de peu, j'ai une entaille très large et profonde au pouce droit, fini la branlette.
Ca fait du bien de parler, mais je me sens toujours vide

Désolé de faire l'emo au passage.

Mais tu fais pas l'émo, c'est déprimant à lire mais c'est vraiment compréhensible que tu aies eu au moins besoin de l'écrire.
Patpat, je sais pas quoi faire d'autre...

C'est normal d'y penser quand on se sent plus ou moins concerné par la mort d'un être, même si on ne l'a pas très bien connu. Il m'était arrivé la même chose quand j'étais petit avec le décès d'un oncle. C'était mon premier enterrement et ça m'avait marqué. Des années plus tard c'était mon grand-père, puis mon père, tous deux des suites d'un cancer détecté trop tard... Ce sont des moments déchirants où il est important d'avoir du soutien, de l'affection. Parfois la vie est dégueulasse, pour autant il ne faut pas se résigner à la fatalité. Je pense que c'est le rôle de la religion et/ou de la philosophie de nous faire entrevoir d'autres horizons.

La solitude est angoissante quand on est habitué à vivre entouré et à discuter facilement. Autrement elle peut aussi être un moment de repli sur soi, de méditations, de création pour certains.

C'est dans ces moments-là que je me sentirais presque coupable de ne pas être allé voir mon grand-père hospitalisé et d'avoir esquivé l'enterrement de mon autre grand-père.
J'ai bien dit presque.

Je suis pas le genre à remonter le moral, mais le coeur y est Simoh.

quoi vive l'islam ? ???

J'avoue, ces cérémonies de cassos, c'est partout