Je l'ai lu ton pavé, d'où ma question.
Car si le seul but c'est de te faire du mal à essayer de provoquer une émotion douloureuse, d'essayer de la dompter, pour qu'elle finisse de toute façon par revenir, je trouve ça d'un idiot...
Relations amoureuses
Weby
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faer
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14 avril 2012, 01:04
Mais il ne manque rien chez moi, je suis parfait.
Ma copine a un rapport au sexe d'une intensité qui serait à peu près comparable pour moi à mon intérêt pour la philo et l'art. Bon bah voilà, il y a des moments je pourrais envoyer chier ma copine parce que j'ai besoin d'être seul pour faire autre chose. Il est clair que quand elle libertine, elle cherche autre chose. Mais c'est pas un manque, il faut saisir la nuance. Si ça marche, c'est parce que malgré tout, on sait ce qu'on cherche chez l'autre, et ce qu'on cherche forcément ailleurs que dans le couple, et que ça nous va bien comme ça. Je ne pourrais jamais partager de manière satisfaisante mes intérêts intellectuels avec ma copine, je la trouve chiante sur ce point, elle le sait et d'ailleurs c'est réciproque, ce qui provoque parfois quelques débats. Mais c'est une merveilleuse musicienne, et elle enchante ma vie à intervalles réguliers.
Ma copine a un rapport au sexe d'une intensité qui serait à peu près comparable pour moi à mon intérêt pour la philo et l'art. Bon bah voilà, il y a des moments je pourrais envoyer chier ma copine parce que j'ai besoin d'être seul pour faire autre chose. Il est clair que quand elle libertine, elle cherche autre chose. Mais c'est pas un manque, il faut saisir la nuance. Si ça marche, c'est parce que malgré tout, on sait ce qu'on cherche chez l'autre, et ce qu'on cherche forcément ailleurs que dans le couple, et que ça nous va bien comme ça. Je ne pourrais jamais partager de manière satisfaisante mes intérêts intellectuels avec ma copine, je la trouve chiante sur ce point, elle le sait et d'ailleurs c'est réciproque, ce qui provoque parfois quelques débats. Mais c'est une merveilleuse musicienne, et elle enchante ma vie à intervalles réguliers.
Vieille chatte
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14 avril 2012, 01:04
Le libertinage est un jeu d'amour, visant à dompter des sentiments, dans le but qu'ils soient supprimés & que tu puisses faire abstraction de la valeur égoïste primaire envers la personne aimée. Après, le fait que la jalousie revienne, ça reste optionnel, mais ce n'est clairement pas un jeu destiné à traîner en longueur.
Vieille chatte
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14 avril 2012, 01:06
Libertinage nihiliste.
Mais il ne manque rien chez moi, je suis parfait.
Ma copine a un rapport au sexe d'une intensité qui serait à peu près comparable pour moi à mon intérêt pour la philo et l'art. Bon bah voilà, il y a des moments je pourrais envoyer chier ma copine parce que j'ai besoin d'être seul pour faire autre chose. Il est clair que quand elle libertine, elle cherche autre chose. Mais c'est pas un manque, il faut saisir la nuance. Si ça marche, c'est parce que malgré tout, on sait ce qu'on cherche chez l'autre, et ce qu'on cherche forcément ailleurs que dans le couple, et que ça nous va bien comme ça. Je ne pourrais jamais partager de manière satisfaisante mes intérêts intellectuels avec ma copine, je la trouve chiante sur ce point, elle le sait et d'ailleurs c'est réciproque, ce qui provoque parfois quelques débats. Mais c'est une merveilleuse musicienne, et elle enchante ma vie à intervalles réguliers.
Libertinage nihiliste.
faer
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14 avril 2012, 01:13
Non mais de Laclos c'est pas l'alpha et l'omega du libertinage non plus, hein. Ça reste une pratique très hétérogène, plus ou moins idéalisée et conceptualisée par ceux qui pratiquent (ou non d'ailleurs, on se gêne pas). J'aimerais que tu m'expliques ce qu'il y a de spécifiquement nihiliste là.
faer
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14 avril 2012, 09:22
Sauf que la grande majorité des libertins que je connais, et j'en connais pas mal du coup, est à cent lieux de ce que tu décris. Certes je peux très bien imaginer ce que tu décris Konrad, des histoires sordides sont passées par là. En attendant il y a une autre réalité à prendre en compte, c'est que le couple libertin de base est tout sauf réellement libertarien, son idéal est hédoniste mais ne se conçoit pas spécialement comme politique. Il n'y a pas de force de subversion, c'est de la drague à deux pour la plupart, avec une idée bien arrêtée concernant des limites entre, finalement, le sexe et l'amour. C'est ça à mon sens qui caractérise le plus les libertins d'aujourd'hui, l'idée qu'il peut y avoir du sexe sans affect à prendre en compte, ou du moins qu'on peut s'en débarrasser. Pour eux, l'affect n'est pas corporel, ils traitent le sexe comme un besoin purement physique indépendant des sentiments. Du coup, le sexe n'est pas ce qui définit leur couple.
Maintenant je dis ça mais, j'en ai pas croisé beaucoup qui allaient au bout de cette idée pour autant. Ces couples ont quand même tendance à essayer de différencier le sexe conjugal du sexe libertin, avec des discours type "il y a des choses qu'on se réserve, qui ne se font que dans le couple". Mais l'idée reste la même, et le sentiment reste l'extra de ce sexe réservé, ce qui le différencie le plus à leurs yeux.
Après il y a sûrement beaucoup de milieux libertins différents, je ne connais pas tout. Je suis sûr que Paris, à ce titre, est une sorte de microcosme qui doit avoir des paramètres très particuliers pour ce genre de choses. Mais je peux t'assurer Konrad que les libertins que je connais ne sont pas près de bouleverser les choses au niveau politique. Pourtant ça l'est, politique, hein. Je ne sais pas comment tu conçois la chose, mais pour moi c'est une drôle d'idée que d'imaginer qu'une vie, quelle qu'elle soit, puisse ne pas être politique. Je peux concevoir qu'on veuille ne pas en faire, mais pour le politique tout le devient, chaque petit acte compte, même le plus petit et le plus intime. Tu dis que la vérité, c'est que dans un monde libertin ce serait les plus forts qui polariseraient toutes les femmes. En effet, ce serait le cas dans l'état actuel des choses, parce que précisément il n'y a pas de subversion dans ce libertinage là, et encore moins, au fond, de conscience politique. Ce sont donc les rapports de pouvoirs déjà installés qui s'imposent le plus naturellement du monde. Le nomadisme dont tu parles n'a rien de tout à fait originaire d'ailleurs, et est effectivement la marque de fabrique du capitalisme actuel. Du moins aujourd'hui, en tout cas, ce nomadisme n'est plus qu'une forme de violence supplémentaire qui aide à capter toujours plus, donc à sédentariser toujours plus, même de manière précaire, pour exaspérer même les choses les plus mortelles à la capitalisation. C'est pour ça que j'ai envie de te poser une question : c'est quoi pour toi la sédentarité sexuelle aujourd'hui ?
« Modifié: 14 avril 2012, 09:24 par faer »
Maintenant je dis ça mais, j'en ai pas croisé beaucoup qui allaient au bout de cette idée pour autant. Ces couples ont quand même tendance à essayer de différencier le sexe conjugal du sexe libertin, avec des discours type "il y a des choses qu'on se réserve, qui ne se font que dans le couple". Mais l'idée reste la même, et le sentiment reste l'extra de ce sexe réservé, ce qui le différencie le plus à leurs yeux.
Après il y a sûrement beaucoup de milieux libertins différents, je ne connais pas tout. Je suis sûr que Paris, à ce titre, est une sorte de microcosme qui doit avoir des paramètres très particuliers pour ce genre de choses. Mais je peux t'assurer Konrad que les libertins que je connais ne sont pas près de bouleverser les choses au niveau politique. Pourtant ça l'est, politique, hein. Je ne sais pas comment tu conçois la chose, mais pour moi c'est une drôle d'idée que d'imaginer qu'une vie, quelle qu'elle soit, puisse ne pas être politique. Je peux concevoir qu'on veuille ne pas en faire, mais pour le politique tout le devient, chaque petit acte compte, même le plus petit et le plus intime. Tu dis que la vérité, c'est que dans un monde libertin ce serait les plus forts qui polariseraient toutes les femmes. En effet, ce serait le cas dans l'état actuel des choses, parce que précisément il n'y a pas de subversion dans ce libertinage là, et encore moins, au fond, de conscience politique. Ce sont donc les rapports de pouvoirs déjà installés qui s'imposent le plus naturellement du monde. Le nomadisme dont tu parles n'a rien de tout à fait originaire d'ailleurs, et est effectivement la marque de fabrique du capitalisme actuel. Du moins aujourd'hui, en tout cas, ce nomadisme n'est plus qu'une forme de violence supplémentaire qui aide à capter toujours plus, donc à sédentariser toujours plus, même de manière précaire, pour exaspérer même les choses les plus mortelles à la capitalisation. C'est pour ça que j'ai envie de te poser une question : c'est quoi pour toi la sédentarité sexuelle aujourd'hui ?
Weby
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14 avril 2012, 09:52
De mon temps, on appelait ça des catins.
D'une certaine manière, tu la pratiques toi aussi actuellement, puisque tu ne profites pas de la liberté que vous vous accordez.
En attendant, personnellement, j'ai toujours prôné la sédentarité, voire l'exclusivité sexuelle. Beaucoup ne supportent plus actuellement, au temps de la "liberté d'expression et d'action". Ils/elles sentent une perte de liberté de mouvement et le percoivent comme un "dérangement". Je peux les comprendre. Ce qui est malheureux c'est que la majorité de la population actuelle a adopté ce mode de vie.
Je préfère la sécurité, la bonne vieille routine et la stabilité. C'est pour ça que je ne suis plus attiré par les femmes <25-26 ans. Même si j'en ai rencontré qui étaient très nomades encore à 50 ans...
C'est ça à mon sens qui caractérise le plus les libertins d'aujourd'hui, l'idée qu'il peut y avoir du sexe sans affect à prendre en compte, ou du moins qu'on peut s'en débarrasser. Pour eux, l'affect n'est pas corporel, ils traitent le sexe comme un besoin purement physique indépendant des sentiments. Du coup, le sexe n'est pas ce qui définit leur couple.
De mon temps, on appelait ça des catins.
C'est quoi pour toi la sédentarité sexuelle aujourd'hui ?
D'une certaine manière, tu la pratiques toi aussi actuellement, puisque tu ne profites pas de la liberté que vous vous accordez.
En attendant, personnellement, j'ai toujours prôné la sédentarité, voire l'exclusivité sexuelle. Beaucoup ne supportent plus actuellement, au temps de la "liberté d'expression et d'action". Ils/elles sentent une perte de liberté de mouvement et le percoivent comme un "dérangement". Je peux les comprendre. Ce qui est malheureux c'est que la majorité de la population actuelle a adopté ce mode de vie.
Je préfère la sécurité, la bonne vieille routine et la stabilité. C'est pour ça que je ne suis plus attiré par les femmes <25-26 ans. Même si j'en ai rencontré qui étaient très nomades encore à 50 ans...
faer
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14 avril 2012, 10:11
Je ne me considère pas comme libertin. J'ai déjà dit que je n'aimais pas le libertinage (sexuel, s'entend). S'obliger à faire quelque chose qu'on n'aime pas par idéalisme, serait-ce celui de la liberté justement, est le contraire de la liberté telle que je la conçois. Attention du coup, ici, à ne pas faire trop vite de morale. Konrad l'évoquait déjà, mais je ne cherche pas à faire de généralités à partir de mon cas, j'essaie juste de mettre les choses en perspective pour énoncer certains problèmes qu'il peut être bon de discuter, mais au final c'est toujours chacun pour son compte. C'est pour ça aussi que ma question s'adressait directement à Konrad, parce que sinon effectivement on peut facilement sortir des banalités sur ce qu'est la sédentarité sexuelle (exclusivité, tout ça...), mais là ce qui m'intéresse c'est comment il la conçoit et qu'est-ce que ça implique pour lui à tous les niveaux (en particulier affectif et social).
Vieille chatte
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14 avril 2012, 13:53
faer : tu n'agis pas de manière libertine, mais le fait d'accepter que ta copine ait cette pratique va en faveur de la pensée libertine, on est bien d'accord ?
faer
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14 avril 2012, 14:07
Non, j'ai décrit plus haut ce que j'ai pu observer du monde libertin actuel, et ça me plaît pas du tout. Le fait que ma copine s'y aventure, ça la regarde, et ça m'empêche pas d'être critique sur ce point. C'est juste que je peux comprendre, par contre, ses intentions à elle. Je sais ce qu'elle y cherche et ce qu'elle y trouve. D'ailleurs, elle n'est pas toujours dans les mêmes schémas en fonction de son évolution propre. Dans cette histoire, je n'ai rien à "accepter", parce que je n'ai, de toute manière, pas envie de l'empêcher de faire ses propres expériences. Si la tournure que ça prend ne me plaît pas, je serais toujours libre de tracer ma route. Mais j'ai confiance en mes choix, et je sais pourquoi je suis avec elle, donc je ne pense pas que cela arrivera.
Vieille chatte
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14 avril 2012, 14:32
Bah y'a l'autorisation ET l'acceptation. Ce n'est pas pareil, si tu refoules ce avec quoi tu n'es pas d'accord. Tu l'as rencontrée à un moment où son choix de vie était déjà orienté de la sorte ?
faer
- Membre
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14 avril 2012, 14:36
Je voulais dire que la question ne se posait même pas en fait.
Sinon quand on s'est mis ensemble, elle ne l'était pas encore non, mais ça ressortait déjà comme quelque chose de probable.
Bah y'a l'autorisation ET l'acceptation. Ce n'est pas pareil, si tu refoules ce avec quoi tu n'es pas d'accord.
Je voulais dire que la question ne se posait même pas en fait.
Sinon quand on s'est mis ensemble, elle ne l'était pas encore non, mais ça ressortait déjà comme quelque chose de probable.
Vieille chatte
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14 avril 2012, 15:07
Ah d'accord, bah profites-en du mieux possible alors, mais si tu en ressors plus malheureux qu'autre chose au bout d'un certain temps, n'hésite pas à lui en parler plus sérieusement.
Flex2300
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14 avril 2012, 17:29
Je sens que mon couple est en train de se fracasser la gueule par terre...
Ma femme me reproche de pas porter assez d'attention à ces petits soucis personnels, elle dit que je lui renvoie la balle à chaque reproche qu'elle me fait et que j'arrive pas à fermer ma gueule et à l'écouter quand elle trouve qu'un truc beug chez moi.
De mon côté, je lui reproche de ne pas assez communiquer et de ne pas me demander clairement du soutien quand elle en a besoin. Je lui reproche aussi de pas comprendre que j'ai besoin de passer plus de temps avec mes parents et mes potes, et donc moins de temps avec elle. Ça + le fait qu'elle soit trop fragile en temps de conflit et qu'elle n'ait pas un mental assez tenace pour tenir le choc quand on a des problèmes tout les deux et de s'écraser trop facilement.
Je sais pas trop lequel des deux a raison mais bon, j'crois qu'elle va me larguer sous peu....Fuck.
« Modifié: 14 avril 2012, 17:31 par Flex' »
Ma femme me reproche de pas porter assez d'attention à ces petits soucis personnels, elle dit que je lui renvoie la balle à chaque reproche qu'elle me fait et que j'arrive pas à fermer ma gueule et à l'écouter quand elle trouve qu'un truc beug chez moi.
De mon côté, je lui reproche de ne pas assez communiquer et de ne pas me demander clairement du soutien quand elle en a besoin. Je lui reproche aussi de pas comprendre que j'ai besoin de passer plus de temps avec mes parents et mes potes, et donc moins de temps avec elle. Ça + le fait qu'elle soit trop fragile en temps de conflit et qu'elle n'ait pas un mental assez tenace pour tenir le choc quand on a des problèmes tout les deux et de s'écraser trop facilement.
Je sais pas trop lequel des deux a raison mais bon, j'crois qu'elle va me larguer sous peu....Fuck.
Castho
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14 avril 2012, 17:34
Calme toi peut être un peu sur les mini-sites alors.
Magus
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14 avril 2012, 17:37
Ce que tu considères comme liberté n'est qu'une alterité normative, il n'y a pas vraiment de goût. Dans un monde libéré (donc passé par une forme de relativisme culturel total), tu aurais toutes les difficultés à pérenniser ton choix (n'étant pas naturel en plus de ça). C'est pour ça que je met l'accent sur le danger de la politisation subversive et d'une propension au prosélytisme particulièrement chez les jeunes et vieux pervers suscités (ce sont les libertins zelés qui sont le problème). A vrai dire, vivant moi même dans une forme de libertanisme, j’éprouve une certaine satisfaction à la subversion et à l'anormalité (elle reste dans un cadre de paix social).
Si tout est politique alors rien ne l'est, on peut employer un autre nom pour designer cette réalité pourtant tangible : nous avons nos maîtres et ils nous donnent l'exemple. Quand je rentre dans ma famille je me prend cette réalité dans la gueule : les présentateurs tv, stars et représentants politiques représentent le kalos kaigatos moderne. Voilà pourquoi les gens de pouvoirs (les bourgeois en font partis) se doivent d'incarner un modèle de vertu et de sédentarité.
La sédentarité sexuelle n'est pas le patriarcat ou le couple prison, c'est avoir comme modèle l'enracinement, la concentration et la transmission d'un capital accumulé avec je l'espère beaucoup d'amour. A partir du moment où tu veux construire quelque chose, le couple doit rester l’étalon, une forme stable dans le temps. Combien de souffrance le modèle politique du divorce facile (diffusé par un mec comme Sarkozy) doit-elle encore poser à l'enfant et aux individus ?
Pour draguer les meufs en couple, j'utilise l'argument assez fallacieux mais très rassurant du "couple à 3 : un homme stable, père de tes enfants, gardien de ton équilibre ; un amant, fougueux, aventureux, pimente et sexue ; toi en harmonie dans cette triforce cosmique, sagesse, force, beauté". Qui est la jointure entre le sédentaire père et le nomade amant, forme ultime du choix mais absolument pas applicable à une société complète.
« Modifié: 14 avril 2012, 17:39 par Konrad »
Je ne me considère pas comme libertin. J'ai déjà dit que je n'aimais pas le libertinage (sexuel, s'entend). S'obliger à faire quelque chose qu'on n'aime pas par idéalisme, serait-ce celui de la liberté justement, est le contraire de la liberté telle que je la conçois. Attention du coup, ici, à ne pas faire trop vite de morale. Konrad l'évoquait déjà, mais je ne cherche pas à faire de généralités à partir de mon cas, j'essaie juste de mettre les choses en perspective pour énoncer certains problèmes qu'il peut être bon de discuter, mais au final c'est toujours chacun pour son compte. C'est pour ça aussi que ma question s'adressait directement à Konrad, parce que sinon effectivement on peut facilement sortir des banalités sur ce qu'est la sédentarité sexuelle (exclusivité, tout ça...), mais là ce qui m'intéresse c'est comment il la conçoit et qu'est-ce que ça implique pour lui à tous les niveaux (en particulier affectif et social).
Ce que tu considères comme liberté n'est qu'une alterité normative, il n'y a pas vraiment de goût. Dans un monde libéré (donc passé par une forme de relativisme culturel total), tu aurais toutes les difficultés à pérenniser ton choix (n'étant pas naturel en plus de ça). C'est pour ça que je met l'accent sur le danger de la politisation subversive et d'une propension au prosélytisme particulièrement chez les jeunes et vieux pervers suscités (ce sont les libertins zelés qui sont le problème). A vrai dire, vivant moi même dans une forme de libertanisme, j’éprouve une certaine satisfaction à la subversion et à l'anormalité (elle reste dans un cadre de paix social).
Si tout est politique alors rien ne l'est, on peut employer un autre nom pour designer cette réalité pourtant tangible : nous avons nos maîtres et ils nous donnent l'exemple. Quand je rentre dans ma famille je me prend cette réalité dans la gueule : les présentateurs tv, stars et représentants politiques représentent le kalos kaigatos moderne. Voilà pourquoi les gens de pouvoirs (les bourgeois en font partis) se doivent d'incarner un modèle de vertu et de sédentarité.
La sédentarité sexuelle n'est pas le patriarcat ou le couple prison, c'est avoir comme modèle l'enracinement, la concentration et la transmission d'un capital accumulé avec je l'espère beaucoup d'amour. A partir du moment où tu veux construire quelque chose, le couple doit rester l’étalon, une forme stable dans le temps. Combien de souffrance le modèle politique du divorce facile (diffusé par un mec comme Sarkozy) doit-elle encore poser à l'enfant et aux individus ?
Pour draguer les meufs en couple, j'utilise l'argument assez fallacieux mais très rassurant du "couple à 3 : un homme stable, père de tes enfants, gardien de ton équilibre ; un amant, fougueux, aventureux, pimente et sexue ; toi en harmonie dans cette triforce cosmique, sagesse, force, beauté". Qui est la jointure entre le sédentaire père et le nomade amant, forme ultime du choix mais absolument pas applicable à une société complète.
Flex2300
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14 avril 2012, 17:38
Ce genre de reproches, elle me les faisait aussi avant que j'bosse pour PT
Calme toi peut être un peu sur les mini-sites alors.J'arrive très bien à gérer le tout
Ce genre de reproches, elle me les faisait aussi avant que j'bosse pour PT
Magus
- Administrateur
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14 avril 2012, 18:07
Faites vous des petits restos, et après au lieu de rentrer en voiture faites une ballade en ville et fait lui l'amour passionnément après. Pareil, de temps en temps cuisine un truc, vois les choses biens.
Ca parait évident mais les hommes oublient de draguer une fois le couple installé et ça les femmes aiment pas.
Calme toi peut être un peu sur les mini-sites alors.J'arrive très bien à gérer le tout
Ce genre de reproches, elle me les faisait aussi avant que j'bosse pour PT
Faites vous des petits restos, et après au lieu de rentrer en voiture faites une ballade en ville et fait lui l'amour passionnément après. Pareil, de temps en temps cuisine un truc, vois les choses biens.
Ca parait évident mais les hommes oublient de draguer une fois le couple installé et ça les femmes aiment pas.
The Miz
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15 avril 2012, 00:43
J'ai tel a ma meuf tout a l'heure, sachant qu'elle est en vacances chez elle et que niveau relationnel c'est pas le top, et donc que le moral s'ensuit.
On s'est mis ok, elle viens passer la semaine prochaine chez moi.
Je vous dis bonne semaine, a +
On s'est mis ok, elle viens passer la semaine prochaine chez moi.
Je vous dis bonne semaine, a +
Vieille chatte
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Jaune d'ombre
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15 avril 2012, 00:48
Bisous.
valentin buck
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15 avril 2012, 01:36
oh c'est mignon = ça fait pitié ? Ou y'a des exceptions ?
M2K
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15 avril 2012, 01:37
need contexte mec
Ricard best membre
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15 avril 2012, 01:38
ça dépend du contexte
valentin buck
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15 avril 2012, 01:39
"je me fais à bouffer"
"je joue à pokémon"
"je joue aux legos avec un gosse que ma mère garde"
"je joue à pokémon"
"je joue aux legos avec un gosse que ma mère garde"
valentin buck
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15 avril 2012, 01:39
Je connais déjà la réponse, mais genre y'a des exceptions ?
Chris_TCK
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15 avril 2012, 01:40
Dès qu'une meuf me dit "oh c'est mignon" quand je lui dis que je me fais à bouffer, je crois que je commet un meurtre à l'arme blanche en fait.
valentin buck
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15 avril 2012, 01:41
Oui mais ça c'est parce que t'es pédé et que tu l'assumes mal.
Izops
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15 avril 2012, 01:41
ça veut dire "j'en ai rien à foutre, raconte moi quelque chose de palpitant"
M2K
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15 avril 2012, 01:42
mdrrrrrr en gros elle croit que tu as ouvert une boite de maïs en conserve :'DDDD
Pour le gosse, c'est mignon pour de vrai
Pour Pokémon, ça dépend de la meuf
mdrrrrrrrr
Pour le gosse, c'est mignon pour de vrai
Pour Pokémon, ça dépend de la meuf
ça veut dire "j'en ai rien à foutre, raconte moi quelque chose de palpitant"
mdrrrrrrrr