09 septembre 2012, 14:00
Hein ?
Bref, je fais très vite parce que je dois aller acheter du papier collant.
Prenez le premier objet près de vous. Pour moi, c'est u pot en céramique. Comment le définir? Il est rond, creux, froid, dur. Toutes ces choses sont définies par la perception. La vue et le toucher dans ce cas. Donc à partir du moment où je le mets hors de ma vue, hors de mon toucher de ma ouïe, d emon odorat, etc, je n'ai plus aucune preuve qu'il existe.
Qu'est-ce qui nous prouve que le soleil se lèvera demain? Rien. Juste le fait qu'il s'est levé jusque là. Certes, on sait expliquer POURQUOI il le faisait, mais on a aucune preuve que tout d'un coup cette raison va arrêter d'être valable, et que demain, pouf, le soleil ne se lèvera pas.
Arrêtons avec les empiristes un moment.
"" De même, l’être n’existe pas. Car si l’être existe, il est soit dérivé, soit non dérivé (comprendre « dérivé » dans le sens « issu de quelque chose »). Cependant, si l’être est non dérivé, il n’a pas de commencement, et il est alors infini. Mais, si l’être est le contenu d’un contenant qui serait l’espace qui l’entoure, alors l’être ne peut être infini car il n’existe aucun contenant qui soit plus grand que l’infini. Si l’être ne peut être contenu dans un contenant, il n’existe pas. De même, si l’être est dérivé, alors il est issu soit de l’être soit du non-être. Or, ce qui donne naissance doit faire partie de l’existence, ce qui n’est pas le cas du non-être. Donc l’être ne peut être dérivé du non-être. De même, l’être ne peut être issu de l’être, car il n’est pas né mais existe de tout temps. En d’autres termes, si un être est issu d’un autre être, cet autre doit lui-même être issu d’un autre être, ce qui crée une infinité, et ramène l’être dérivé à la condition d’être non dérivé. Donc il est impossible que l’être soit.""