C'est le débat entre hédoniste et devotiste.
Le bonheur est à atteindre, mais l'est-il par une série de plaisir ou l'est-il en soi ?
Le coin bistrot des philosophes dépressifs
Magus
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valentin buck
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25 novembre 2012, 02:07
moi j'suis heureux
Ricard best membre
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Alki
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25 novembre 2012, 03:00
Je tapote mon sexe sur le front des nègresses et je relance de 27 patrick bruel
Shining
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25 novembre 2012, 03:09
komolox
Magus
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25 novembre 2012, 03:35
Je suis heureux dans la progression, l'impression d’améliorer mon corps, mon esprit et ce qui m'entoure. Le problème c'est que ca n'est pas constamment le cas.
RofilRock
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25 novembre 2012, 10:49
En même temps le bonheur est surement le principal idéal de l'être humain, et comme tout idéal lorsqu'on le touche, il y a un retour au sol pour ensuite mieux se relancer. Faut voir le bonheur comme une courbe avec des minimums et des maximums. Tant que tu es en recherche d'idéal tu va "monter" peu à peu dans le bonheur mais dès que tu ne saura plus que tu as cet idéal, tu va redescendre jusqu'à un certains point. Personne ne peut être continuellement heureux, sinon il s'emmerderait, inversement personne ne peut être continuellement triste.
Vieille chatte
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25 novembre 2012, 11:48
Si, on est continuellement triste. C'est ainsi que je l'entrevois, même si les plaisirs & les désirs ponctuent ton être d'illusions de satisfaction, mais au final tu ne peux pas être pleinement heureux en ce sens que tu rechercheras toute ta vie les causes de ton existence.
Qu'importent tes impressions de bonheur, l'homme est une créature du mal dès ses premiers détachements du simple animal commun, parcourue par des instincts de sang, d'égo & de sadisme, à cela près que contrairement aux animaux, on est parvenu à faire évoluer ces instincts, grave erreur.. Le truc que la société a apporté, c'est l'oubli progressif de ces instincts primaires, dangereux pour une vie collective, & le remplacement de ceux-ci par des lois & des règles allant contre la nature pour gérer la masse & pervertir les âmes, qui ne veulent au final qu'être libérées de tout cela pour vivre non pas le bonheur comme on leur en donne l'impression, mais pour vivre la vie, tout simplement, & ne plus être affecté par toutes ces questions existentielles que l'on se pose uniquement par pure obsession de l'enfermement sociétal. Jamais je ne penserais à tout cela si je n'étais pas entouré de mes semblables, ceux qui me rappellent constamment ma misérable condition.
Qu'importent tes impressions de bonheur, l'homme est une créature du mal dès ses premiers détachements du simple animal commun, parcourue par des instincts de sang, d'égo & de sadisme, à cela près que contrairement aux animaux, on est parvenu à faire évoluer ces instincts, grave erreur.. Le truc que la société a apporté, c'est l'oubli progressif de ces instincts primaires, dangereux pour une vie collective, & le remplacement de ceux-ci par des lois & des règles allant contre la nature pour gérer la masse & pervertir les âmes, qui ne veulent au final qu'être libérées de tout cela pour vivre non pas le bonheur comme on leur en donne l'impression, mais pour vivre la vie, tout simplement, & ne plus être affecté par toutes ces questions existentielles que l'on se pose uniquement par pure obsession de l'enfermement sociétal. Jamais je ne penserais à tout cela si je n'étais pas entouré de mes semblables, ceux qui me rappellent constamment ma misérable condition.
RofilRock
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25 novembre 2012, 12:02
J'ai un point de vue plutôt humaniste, on ne née pas vraiment bon ou mauvais, on le devient. Tu peux pas vraiment savoir si t'es bon ou mauvais avant de te poser des questions sur toi même. Je crois que l'être humain se sent triste lorsqu'il se demande si il est heureux. C'est ça le problème de l'être humain, il se pose énormément de question, ce qui est bien et mauvais. Tu t'es jamais sentis heureux puis, comme ça, sentis mal juste parce que tu t'es demandé pourquoi t'étais heureux.
Vieille chatte
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25 novembre 2012, 12:10
Très mauvais point de vue.
J'ai un point de vue plutôt humaniste, on ne née pas vraiment bon ou mauvais, on le devient. Tu peux pas vraiment savoir si t'es bon ou mauvais avant de te poser des questions sur toi même. Je crois que l'être humain se sent triste lorsqu'il se demande si il est heureux. C'est ça le problème de l'être humain, il se pose énormément de question, ce qui est bien et mauvais. Tu t'es jamais sentis heureux puis, comme ça, sentis mal juste parce que tu t'es demandé pourquoi t'étais heureux.
Très mauvais point de vue.
RofilRock
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25 novembre 2012, 12:18
J'aime avoir un point de vue plutôt optimiste sur les choses, j'aime pas me dire que tu va mourir et que ce sera le point d'origine de toute notre existence.
Castho
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25 novembre 2012, 12:37
Le bien et le mal n'existent que dans les normes.
Vieille chatte
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Vieille chatte
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25 novembre 2012, 12:43
C'est la balance entre les deux concepts qui n'existe que dans les normes.
Le bien n'existe pas, ou au mieux est relatif.
Le mal est défini, précis, c'est seulement la définition de nos instincts & de leurs affects sur les autres.
Le bien et le mal n'existent que dans les normes.
C'est la balance entre les deux concepts qui n'existe que dans les normes.
Le bien n'existe pas, ou au mieux est relatif.
Le mal est défini, précis, c'est seulement la définition de nos instincts & de leurs affects sur les autres.
faer
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25 novembre 2012, 13:40
Le coin bistrot des philosophes déprimants
𝑻𝒚𝒆𝒍
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25 novembre 2012, 15:04
Moi j'ai pas envie d'être triste ou heureux, j'ai envie d'être une putain de plante, je m'en fous de pouvoir rire et partager, je veux juste pouvoir me détendre intégralement, ne faire fonctionner aucun de mes muscles cerveau inclus, je ne veux pas ressentir quoi que ce soit, physiquement comme mentalement, je veux être invulnérable face au temps, stoïque dans la glace comme dans le feu, je veux pas penser, je veux pas évoluer.
Et je m'y entraîne, plutôt que d'en parler je passe 100% de mon temps libre à fixer un point imaginaire en pensant à un fond blanc, et 75% de mon temps de travail à faire autre chose que mon travail, c'est un exercice difficile qui demande beaucoup d'entraînement, tout le monde ne peut pas entrer dans le monde du "rien" dans n'importe quel situation, chez moi c'est le fruit d'environ 7 ans de rigueur psychique.
J'arrive pas à oublier la douleur physique quand je la subis, je ne sais même pas si c'est quelque chose de possible, j'imagine que oui puisque ce n'est qu'une information et que la douleur est beaucoup moins douloureuse qu'à l'époque ; en revanche plus aucune vision ou situation mentale ne me fait frémir parce que je sais qu'au fond ça change rien aux fondements de la création : y'a pas que l'individu qui ne représente rien, notre monde tout entier est complètement négligeable dans l'infinité de tout ce qui est existe, il pourrait disparaître que ça ne ferait pas un bruit dans le continuum spatial et rien ne serait là pour s'en inquiéter. À partir de là qu'est-ce que ça change que des gens meurent, que des gens nous quittent ou qu'une gamine de 6 ans se fasse violer par Mouloud dans un box marseillais ? Bah franchement moi je m'en fous autant que vous, la seule personne qui en a quelque chose à foutre c'est justement la petite fille et encore, ça ne devrait la préoccuper que sur le moment.
Et c'est là que je suis affligé de constater que certain psychiatres sont rétribués par des institutions étatiques (et donc pas une communauté) pour soigner ce qui n'existe pas, et curer un mal imaginaire intrinsèque à un individu seul.
J'ai l'impression que vous cherchez le sens de la vie, y'en a pas puisque concrètement on n'existe pas (on ne représente rien, on ne défend rien, on n'appuie rien, ouais c'est ça : on ne sert à rien), y'a pas à chercher le bonheur y'a juste à subir le temps qui passe, vous réfléchissez sur des trucs sans intérêts, vous vivez pour des trucs sans intérêt, la musique, le cinéma, la littérature, la philosophie, l'art, la culture, ça n'intéresse personne en dehors de notre monde, ici si tu veux voir plus loin il faut monter sur de l'argent et peu importe comment tu le réunis.
« Modifié: 25 novembre 2012, 15:06 par Lyz »
Et je m'y entraîne, plutôt que d'en parler je passe 100% de mon temps libre à fixer un point imaginaire en pensant à un fond blanc, et 75% de mon temps de travail à faire autre chose que mon travail, c'est un exercice difficile qui demande beaucoup d'entraînement, tout le monde ne peut pas entrer dans le monde du "rien" dans n'importe quel situation, chez moi c'est le fruit d'environ 7 ans de rigueur psychique.
J'arrive pas à oublier la douleur physique quand je la subis, je ne sais même pas si c'est quelque chose de possible, j'imagine que oui puisque ce n'est qu'une information et que la douleur est beaucoup moins douloureuse qu'à l'époque ; en revanche plus aucune vision ou situation mentale ne me fait frémir parce que je sais qu'au fond ça change rien aux fondements de la création : y'a pas que l'individu qui ne représente rien, notre monde tout entier est complètement négligeable dans l'infinité de tout ce qui est existe, il pourrait disparaître que ça ne ferait pas un bruit dans le continuum spatial et rien ne serait là pour s'en inquiéter. À partir de là qu'est-ce que ça change que des gens meurent, que des gens nous quittent ou qu'une gamine de 6 ans se fasse violer par Mouloud dans un box marseillais ? Bah franchement moi je m'en fous autant que vous, la seule personne qui en a quelque chose à foutre c'est justement la petite fille et encore, ça ne devrait la préoccuper que sur le moment.
Et c'est là que je suis affligé de constater que certain psychiatres sont rétribués par des institutions étatiques (et donc pas une communauté) pour soigner ce qui n'existe pas, et curer un mal imaginaire intrinsèque à un individu seul.
J'ai l'impression que vous cherchez le sens de la vie, y'en a pas puisque concrètement on n'existe pas (on ne représente rien, on ne défend rien, on n'appuie rien, ouais c'est ça : on ne sert à rien), y'a pas à chercher le bonheur y'a juste à subir le temps qui passe, vous réfléchissez sur des trucs sans intérêts, vous vivez pour des trucs sans intérêt, la musique, le cinéma, la littérature, la philosophie, l'art, la culture, ça n'intéresse personne en dehors de notre monde, ici si tu veux voir plus loin il faut monter sur de l'argent et peu importe comment tu le réunis.
Castho
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25 novembre 2012, 15:10
La doroge
Vieille chatte
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25 novembre 2012, 15:16
mec t'as juste pas compris un truc, c'est que toutes ces activités "sans intérêt" que tu renies, ce sont nos passe-temps contre l'existence ; bien sûr qu'on sait qu'on ne sert à rien, c'est d'ailleurs pour ça que certains se retranchent vers la religion, c'est pour ça que certains préfèrent juste ne pas penser, car ça mène à des questions existentielles qui obsèdent & mènent seulement à la lucidité entraînant la folie, ou bien le suicide
c'est pas l'argent qui va aider qui que ce soit à y voir plus clair : nous ne sommes que des êtres pathétiques, comme tu l'as dit, alors quel est l'intérêt de comprendre notre existence ou d'explorer l'espace ? nous ne sommes que des merdes, peut-être même serions-nous incapables d'interpréter la réponse donnée si on la trouve
c'est justement à cause de tout ce foutoir que les hommes, pour la plupart, ne font que rêver, désirer, penser à un futur lointain, à l'échelle d'une vie humaine, pour s'extirper de la dure réalité qu'est sa propre inutilité ; le divertissement comme solution à la crise existentielle de quiconque
c'est pas l'argent qui va aider qui que ce soit à y voir plus clair : nous ne sommes que des êtres pathétiques, comme tu l'as dit, alors quel est l'intérêt de comprendre notre existence ou d'explorer l'espace ? nous ne sommes que des merdes, peut-être même serions-nous incapables d'interpréter la réponse donnée si on la trouve
c'est justement à cause de tout ce foutoir que les hommes, pour la plupart, ne font que rêver, désirer, penser à un futur lointain, à l'échelle d'une vie humaine, pour s'extirper de la dure réalité qu'est sa propre inutilité ; le divertissement comme solution à la crise existentielle de quiconque
𝑻𝒚𝒆𝒍
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25 novembre 2012, 15:16
ça je l'ai compris, pour moi c'est juste de l'énergie foutue en l'air
𝑻𝒚𝒆𝒍
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25 novembre 2012, 15:19
voilà l'existence à laquelle j'aspire
voilà l'existence à laquelle j'aspire
Vieille chatte
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25 novembre 2012, 15:19
qu'est-ce qu'on en a à foutre concrètement ? TOUT est futile, alors autant n'être qu'une larve comme les autres. Je ris bien plus aisément d'un pauvre mec essayant d'être au-dessus des autres qu'un gars qui essaie simplement de vivre sa vie sans artifice ni fioriture
ミSł|ɘɴŦ - λ
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25 novembre 2012, 15:21
nan mais au pire Lyz suicide toi. merci
𝑻𝒚𝒆𝒍
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25 novembre 2012, 15:22
pas le courage pour ça
Ricard best membre
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25 novembre 2012, 15:24
mdrrrr ta gueule mec
nan mais au pire Lyz suicide toi. merci
mdrrrr ta gueule mec
ミSł|ɘɴŦ - λ
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25 novembre 2012, 15:25
non le mec déballe en gros que la vie ca sert a rien et qu'il veut etre une plante.
pk la vi
pk la vi
Ricard best membre
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25 novembre 2012, 15:26
Heu ok alors explique moi à quoi sert la vie
High Tekk
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25 novembre 2012, 15:26
il a le droit non ?
Vieille chatte
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25 novembre 2012, 15:26
il dénigre l'existence avant tout je crois
non le mec déballe en gros que la vie ca sert a rien et qu'il veut etre une plante.
pk la vi
il dénigre l'existence avant tout je crois
Ricard best membre
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Carreaux
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