j'essayais de lui montrer que le vrai bonheur ne dépendait que de soi
Comme si c'était la stricte vérité, ahahah. :'|
j'essayais de lui montrer que le vrai bonheur ne dépendait que de soi
Il est hyper ouvert, quoique élitiste. Il y a deux génies matheux dans ma classes. Ils ont respectivement 103 et 105 %.
Genre hyper génies. Et tu comprends mais RIEN à ce qu'ils disent.
Si jamais tu veux développer sur ces sujets, je suis tout ouïe.
Et puis même vient un temps, disons après une vingtaine de lectures, où maintenir des maître-à-penser résolument opposés du point de vue doctrinal n'est plus excusable, au-delà de l'admiration partielle vouée à chacun. Si l'on commence vraiment à penser, il paraît nécessaire de rétablir l'inconciliabilité de certains couples, donc de faire une synthèse parmi tout ça. Je veux dire qu'on ne peut pas apprécier Platon ET des sophistes (même plus modérés comme Gorgias), le Nietzsche mature ET Schopenhauer, ce dernier ET son défouloir préféré Hegel, d'ailleurs je renie de plus en plus mon premier abord pour le penseur total.
Et puis même vient un temps, disons après une vingtaine de lectures, où maintenir des maître-à-penser résolument opposés du point de vue doctrinal n'est plus excusable, au-delà de l'admiration partielle vouée à chacun. Si l'on commence vraiment à penser, il paraît nécessaire de rétablir l'inconciliabilité de certains couples, donc de faire une synthèse parmi tout ça. Je veux dire qu'on ne peut pas apprécier Platon ET des sophistes (même plus modérés comme Gorgias), le Nietzsche mature ET Schopenhauer, ce dernier ET son défouloir préféré Hegel, d'ailleurs je renie de plus en plus mon premier abord pour le penseur total.
En effet, c'est ça que je trouvais bizarre dans ta liste Carreaux.
Personnellement pour Platon et les sophistes je serais même du genre à n'apprécier aucun des deux. :<
Ton petit exposé est sympa, mais certains points sont contestables et semblent manquer un peu de consistance.
Sinon perso je pense que toute notre conception du monde tourne autour de notre personne, individuellement. Pour moi, si nous sommes ici, c'est juste le fruit du hasard, de conditions réunies sur cette planète et par conséquent il n'y a aucun but à notre existence autre que celui que nous fixons nous-même. Notre instinct nous dicte deux buts principaux ; La survie et le bonheur. Bien sûr la survie passe avant le bonheur, sauf quand la mort est inéluctable. Le besoin de bonheur se traduit par plusieurs besoins, différents pour chacun ; ces différences de besoins contribuent à définir nos caractères : par exemple, quelqu'un qui a besoin de voir les autres heureux est solidaire. Quelqu'un qui n'en a pas besoin est dit égoïste. Nos actes dépendent donc de besoins propres à chacun. Pour chacun les autres ne sont que des éléments de son monde, des informations, des choses qu'il voit et ressent. Les buts de chacun divergent, tantôt se complètent, tantôt sont contradictoires. Par ailleurs ce sont des besoins généraux qui ont amené la création du bien et du mal, du moral et de l'immoral pas l'esprit humain. Par exemple, la plupart des hommes étant doté de générosité, on a convenu que la générosité était quelque chose de bien. Tout cela étant englobé dans un monde où les évènements arrivent par une suite de hasards, par l'action de l'homme et de leur morale abstraite mais au final, ce ne sont que des évènements, comme tout. En clair, les notions de bien et de mal sont des inventions d'amas de chair certes complexes, certes comprenant des réactions chimiques créant l'esprit humain, mais quand même de la matière, des objets au même titre qu'une simple pierre.