Vos idées pour un état solidaire non libéral mais sans contrôle de l'état.
Je me suis frotter à l'administration pôle emploi, mort à la bureaucratie.
Comment être bolchevique sans avoir recours à l'administration
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Magus
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mad fen
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03 mai 2012, 17:55
la solution me parait être l'absence d'état
ce qui entraine dans la foulée d'autres problématiques
ce qui entraine dans la foulée d'autres problématiques
Theris
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03 mai 2012, 18:12
Tu pouvais d'abord m'expliquer ce que tu entends par solidaire non libéral s'il te plaît ?
Vieille chatte
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03 mai 2012, 18:29
Un virus délectant la pensée & la raison du cerveau des hommes rayerait ce genre de problématiques.
la solution me parait être l'absence d'état
ce qui entraine dans la foulée d'autres problématiques
Un virus délectant la pensée & la raison du cerveau des hommes rayerait ce genre de problématiques.
faer
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Magus
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- 6487 posts
03 mai 2012, 20:07
L'état a le gros défaut de designer un ennemi commun et unique, ce qui rend sa critique facile.
Ceci dit, s'il offre l'avantage de la ressource et de l'égalité, il souffre partout de lenteur et de process rigides, il est lent à se reformer et à évoluer ; par dessus tout, il a des objectifs qui ne répondent à aucun impératif de "survie" mais plutôt à la petite économie (difficulté à investir), au statut de ses employés (fonctionnariat) et à la petite politique (élus locaux).
J'ai l'intime conviction que c'est possible de lier efficacité et non concurrence par autre chose que des plans quinquennaux.
S'il y a cependant quelque chose à supprimer dans l'état, ce sont les instances de controle. Ceux qui ne produisent rien sinon des contraintes et des lourdeurs. Pour moi c'est déjà plus facile à contourner : il faut selon moi limiter toutes contraintes administratives à la solidarité comme à l'imposition : il faut une liste de papier et de contrôle interminable pour toucher le RSA : donnons le à tous ; il faut une liste de papier interminable pour créér une entreprise : libéralisons tout ça. Le contrôle s’effectuerait sur la symbolique, la transparence (numéro unique de travailleur, numéro unique de créateur d'entreprise) et enfin sur la régulation sociale (la délation pour dire simplement). Avec internet, tout devrait être plus simple.
Je pense que contrairement à la plupart des libéraux qui sont obsédés par la baisse des déficits, du fonctionnariat et des aides sociales, il est possible d'être solidaire dans une économie de liberté. Il faut je pense pour ça reorganiser l'entreprise et le corps social sur des hierarchies plus plates et une TRANSPARENCE ABSOLUE de tout (ö combien libéral) :
- Au lieu de controler les prix, indiquons les marges sur les produits
- Au lieu de faire la chasse aux gros salaires : affichons les salaires des cadres dans les entreprises sur le mur du CE
- Au lieu d’égrainer les impots sur pleins de "charges surprises", faisons des taux d'imposition clairs en indiquant où vont tous les impots que nous payons (impot pour le salaire universel, impot sur la production dans le cadre des infrastructures nationales, etc.)
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« Modifié: 03 mai 2012, 20:21 par Konrad »
Ceci dit, s'il offre l'avantage de la ressource et de l'égalité, il souffre partout de lenteur et de process rigides, il est lent à se reformer et à évoluer ; par dessus tout, il a des objectifs qui ne répondent à aucun impératif de "survie" mais plutôt à la petite économie (difficulté à investir), au statut de ses employés (fonctionnariat) et à la petite politique (élus locaux).
J'ai l'intime conviction que c'est possible de lier efficacité et non concurrence par autre chose que des plans quinquennaux.
S'il y a cependant quelque chose à supprimer dans l'état, ce sont les instances de controle. Ceux qui ne produisent rien sinon des contraintes et des lourdeurs. Pour moi c'est déjà plus facile à contourner : il faut selon moi limiter toutes contraintes administratives à la solidarité comme à l'imposition : il faut une liste de papier et de contrôle interminable pour toucher le RSA : donnons le à tous ; il faut une liste de papier interminable pour créér une entreprise : libéralisons tout ça. Le contrôle s’effectuerait sur la symbolique, la transparence (numéro unique de travailleur, numéro unique de créateur d'entreprise) et enfin sur la régulation sociale (la délation pour dire simplement). Avec internet, tout devrait être plus simple.
Je pense que contrairement à la plupart des libéraux qui sont obsédés par la baisse des déficits, du fonctionnariat et des aides sociales, il est possible d'être solidaire dans une économie de liberté. Il faut je pense pour ça reorganiser l'entreprise et le corps social sur des hierarchies plus plates et une TRANSPARENCE ABSOLUE de tout (ö combien libéral) :
- Au lieu de controler les prix, indiquons les marges sur les produits
- Au lieu de faire la chasse aux gros salaires : affichons les salaires des cadres dans les entreprises sur le mur du CE
- Au lieu d’égrainer les impots sur pleins de "charges surprises", faisons des taux d'imposition clairs en indiquant où vont tous les impots que nous payons (impot pour le salaire universel, impot sur la production dans le cadre des infrastructures nationales, etc.)
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Rat si beau
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11 mai 2012, 12:06
Le libéralisme ne fonctionne que dans une vraie anarchie, vraie responsabilité individuelle tout ça. Je dis ça parce que je ne crois pas à la solidarité collective, mais la solidarité choisie pourquoi pas, on devrait être libre de ça. Je ne mets pas dans le même sac les impôts nécessaires et devant être consentis par toute la nation bien sûr. La destination de ces revenus fiscaux devront être déterminés dans une nouvelle constitution nationale et par tous les citoyens.
Magus
- Administrateur
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11 mai 2012, 20:08
Je lis "l'empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale" de Michéa et ça devient assez clair
Weby
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11 mai 2012, 20:57
Miz a osé le renommer cocksucker ? Wow.
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