Alcool, drogues, etc...

(Haters gonna hate)

Que pensez-vous de ces addictions ? Quitte à faire partager vos expériences, autant mettre un panneau "stop" pour ceux qui en ont marre de lire vos exploits!
Jvou kif

Petit, je fumais du sapin

Je fume assez régulièrement du cannabis, sans que cela soit une addiction. Quand je fume trop en général j'y touche plus pendant un moment, parce que ça perd toute sa saveur. Faut savoir faire en sorte que ça reste un petit plaisir occasionnel, et pas un gouffre junkiesque comme cela arrive à certains. Je ne fume d'ailleurs qu'en week end ou en vacances, c'est vraiment rare que j'y touche en semaine pendant les cours. J'ai déjà testé le shit mais j'aime pas le goût.
Alcool j'en bois régulièrement aussi, le week end principalement même si je m'accorde de temps en temps une petite bière en soirée, après le repas. Je connais mes limites et je fais attention
Après pour les autres drogues j'y ai jamais touché. Je pensais éventuellement test le LSD ou les champis (pour rester dans le naturel^^) une fois pour voir ce que c'est, mais autrement les drogues de synthèses m'attirent vraiment pas, c'est un truc à devenir junkie.

Je n'incite personne à consommer des drogues, puisque nous ne sommes pas tous sensibles de la même manière à ces choses-là. Personnellement je sais à quoi m'en tenir et je me surveille, mais certains ont plus de peine...
Pour le reste, j'aime bien partager mes trips avec mes potes, ça reste très convivial (fumer tout seul j'trouve ça plutôt glauque...) et récréatif
J'me dit que ça touchera qu'une période de ma vie et qu'à part en de rares occasions, j'y toucherai plus vraiment une fois passée la vingtaine et la vie estudiantine.
Pour l'alcool c'est différent, mais je pense aussi que les "pétées", "mines" et autres bourrages de gueule resteront un souvenir d'adolescence. Comme dit Two Wan faut faire des expériences pendant que notre corps amorti encore les chocs, alors j'en profite^^

2009 = seule année où j'ai touché à la drogue, bien que je n'ai essayé que le shit et la weed.
J'aime pas le shit, je trouve l'odeur immonde, le gout dégueu et les effets viennent trop vite sur moi (oui, je suis un petit joueur, je sais) donc rien qui m'attire.
La weed, ça va, l'odeur est supportable, le gout est cool et les effets viennent lentement et surement.
J'aime bien effriter et rouler aussi

Pour l'alcool, uniquement en soirée et avec modération, je pourrai pas être alcoolique parce-que je trouve pas l'alcool super bon en soi (en bière, j'aime uniquement la San Miguel, marque espagnole) mais je bois des trucs vite fait pour me mettre "bien", j'ai l'alcool joyeux, je fais que rire, par contre, j'ai tendance à trop déballer de trucs intimes (j'ai trop bu à une soirée en fin d'année dernière, j'ai appelé des gens de mon répertoire dont une fille à qui j'ai avoué que j'étais plus ou moins attirée par elle) mais sinon, j'ai tendance à mettre l'ambiance, donc, pourquoi pas, mais je me rend compte quand je suis bourré donc j'avale plus une goutte et je me finis au coca ou à l'eau. Jamais vomi par contre, je connais vraiment mes limites.

Sinon, je fume la clope depuis 2 ans, uniquement Phillip Morris, je trouve les autres marques gerbantes (surtout JPS, la clope au vrai gout de carton), je vais devoir arrêter parce-que j'ai des problèmes de santé (asthme :x) et que ça me saoule de me sentir dépendant de cette merde.

Ensuite, jamais incité personne à essayer et dans le cas contraire, c'est idiot.

Camel, j'aimais bien, mais je les trouve un peu trop fortes :x, Marlboro, je hais, Davidoff et Drum, jamais testées.

Vive le jus d'orange de floride, je me fous en l'air avec pendant mes soirées club de lectures.

J'ai déjà été drogué a certain jeux vidéos

C'est parti pour ma petite apologie de la drogue.

11 ans, je dors chez mon parrain (âgé de 17 ans à l'époque) : je le surprends en train de fumer un pétard pur de weed. Réaction ? Ben en fait, je m'en doutais : mes parents en parlaient assez souvent, car c'est LE fan de reggae par excellence. Il avait toujours les yeux explosés, l'encens parfumant la maison, & une pièce fermée à clef où certains secrets pouvaient être bien gardés. Il me propose alors de tenter l'expérience, à condition que je ne dise absolument rien à mes parents : j'accepte, & je fais la technique de l'AMEN ("A" en aspirant lentement ; "meeeeeeeeen" pour vider les poumons). Pour ainsi dire, grâce à cette technique, je ne me suis jamais étouffé à cause d'un pétard, & jamais crapoté non plus. Pour ce pétard, 3 lattes m'ont suffi pour que je me sente chez les Pokémons !

Plus tard, on m'a fait essayé la clope, j'ai trouvé ça absolument immonde de goût, & sans effet : "c'est quoi cette merde ?!". Toutefois, j'ai fini par fumer les cigarillos des parents de mes potes avec ces derniers, pendant leurs petites communions. C'est là qu'a commencé ma décadence. Lorsque tu as fumé pas mal étant jeune, le manque se ressent d'autant plus facilement. Je me suis mis à fumer pendant le collège, en cachette, avec un pote qui piquait les clopes de sa sœur.

Entretemps, j'ai commencé à goûter à l'alcool avec le champagne aux communions, la bière aux premières soirées, & le vin chez mon grand-père. J'avais 13 à 14 ans lorsque j'ai commencé à ingérer mes premières vraies gouttes d'alcool. Vers la fin de mes 14 ans, j'ai commencé à fumer le pétard régulièrement : du shit en premier lieu. Du très bon shit, que j'ai obtenu par mon voisin. Je fume mes premières clopes achetées par mon propre argent. J'enchaîne.

Au lycée, 15 ans : je tombe dans une décadence incroyable. Je fume deux pétards par jour minimum au départ, & mon paquet de clopes en quasiment une seule journée. Je fais la rencontre de plein de gens cool, je vais à mes premières grosses soirées (skins party premières du nom, non officielles, me voilà !), & j'arrive à avaler des litres d'alcool & à fumer des dizaines de pétards en une nuit. J'y teste du shit coupé cocaïne, puis l'ecstasy, & je tape mon premier rail de coke. L'extase totale, la vie à l'état pur ! Plus grosse année de liberté & de bonheur combinés. Je me tape des nanas à la pelle, mais j'en n'ai rien à foutre, car je ne les connais pas. Je n'envisage même pas une relation sérieuse.

16 ans, je rentre en première S : je me mets à vendre du shit pour le compte d'un gros dealer marseillais, je me fais facile 4000€ en 6 mois. Que je dépense en sorties/drogue/clopes/alcool en moins de 3 mois. Je fume 6 à 12 pétards par jour. Parfois pendant les pauses, je me bourre au rosé, ou je me défonce à l'eau écarlate. Je découvre les joies du bong & ses effets posant. Je suis un zombie en cours, d'autant plus que je sors un soir sur deux, en clandestin de mes parents. Pendant trois mois, je me taperai ma douzaine de douilles par jour, à défaut du joint. Une décadence dont je me rendrai compte grâce à un pote, & grâce à la découverte des raves & des teufs. Un univers paradisiaque pour moi. J'y découvre un son que j'adule encore aujourd'hui, une mentalité solidaire & libre qui me plait plus que tout, & surtout le monde de la nuit : les gens que tu ne vois jamais sauf aux teufs. C'est aussi un moyen pour moi de me lâcher, de découvrir autre chose que les fêtes esthétiques & purement banales. Je me redécouvre moi-même, en testant le speed, la MD, l'absinthe, les dérivés puissants du cannabis, etc. : se foutre devant le mur de son avec ces substances donne une érection mentale, une sensation de bien-être inégalable.. J'ai ensuite essayé les champis de toutes sortes, la LSD, la LSA, le PCP, la mescaline, & tout autre dérivé hallucinogène. J'étais dans mon monde, ne me souciant pas de la vie. Un déchet pour la société, mais un déchet qui ne souciait pas de ce que la société pensait de lui.

17 ans : je prends conscience de mon état d'âme. Je suis tout, sauf humain. Je rejette toute approche sociale de personnes au lycée. Mes vieux potes m'aident à me sortir de la merde. Un remède s'impose à moi : trouver une nana. Je me sentais bien trop seul. Pendant 6 mois je me restreins à une teuf tous les weekends, & à une prise de drogue dure maximum par semaine. Je rencontre des filles, en vain. Les faux-espoirs se multiplient. Jusqu'à ce que je rencontre ma copine actuelle : grâce à elle, je parviens à en rester au joint & à l'alcool. Elle a substitué toute drogue imaginable par son seul amour :' ) ! Comme quoi, les cures intensives sont limite inutiles.

Tout ça pour dire que la drogue m'a été autant bénéfique pour l'expérience & les sensations que maléfique pour les effets sur mon mental & mes sentiments.
Cependant, je conseille à quiconque de ne jamais toucher au delà du cannabis. Les champis sont acceptables dans la mesure où ça ne reste qu'une expérience unique, encadrée par diverses personnes sobres. Il ne faut pas oublier que toute drogue, de la clope à l'héroïne, est dangereuse pour soi, voire pour les autres.
Beaucoup diront que "je peux parler, car j'ai tout testé, etc", mais justement, c'est par expérience que je ne conseille à personne d'ingérer des substances chimiques.

kthxbye

J'aime bien l'histoire,ça fait comme un conte de fée fumeuse

J'ai jamais vraiment été accro, sauf à la clope. En fait j'aimais prendre ces substances, mais je pouvais très bien m'en passer pendant des mois sans en ressentir le manque. Simplement, ça me faisait du bien parfois..

J'avoue que là, t'as fais fort. Même si je suis assez contre tous ce qui est drogue ou clope (l'alcool, j'aime bien, tant qu'on est raisonnable), je dois dire que ta petite histoire, surtout le passage de ta "cure" grâce à ta copine, m'a impressionnée =)

D'où l'importance d'en rester au jus de mangue et aux petit gâteau à la cerise <('~'<)

up

C'était la bonne époque :'/ exemple de débat entre Maxwell & ', aussi infantile soit-il =p

NEED !