Osselait, Ossatueur et Kangourex
Cycle de vie de l'Osselait
I. Arguments adverses et réfutation
a) Dans la première génération, la mère d'Osselait est un Ossatueur, et non un Kangourex. En plus, ils ne vivent même pas au même endroits. Donc Kangourex ne peut être la mère d'Ossatueur !
Argument tellement facile à réfuter que je vais la jouer courte (on commence en douceur). Prenez un Pokémon évolué dans le Pokédex. N'importe lequel. Regardez la liste de ses partenaires de reproduction possible. Regardez bien. Cherchez sa pré-évolution parmi les sprites. Il y a 99% de chances pour que vous la trouviez dans le tas, si ce n'est pas le cas, allez vous faire évaluer la vue. Un Pokémon n'a aucunement besoin d'être au stade final de son évolution pour procréer, tenez-le-vous en pour dit.
b) Le crâne d'Osselait ne provient pas nécessairement de sa mère, mais d'un ancêtre dont les restes reposent dans un lieu précis.
Idée que l’œil non-averti placerait aisément dans la catégorie des "recevables", mais pas l’œil du vrai chercheur. Un million de problèmes peuvent survenir : pénuries de crâne dans un "clan", conditions météorologiques défavorables pour rejoindre le prétendu "cimetière", bébé adopté dès la naissance par un Dresseur n'ayant tout bonnement aucune connaissance dans l'espèce, bébé Osselait naissant directement avec son crâne... bref, on verrait bien souvent des nouveaux-nés têtes-nus.
c) La mère meure pendant l'accouchement et son bébé prends alors ses restes pour se protéger.
D'un point de vue neutre, ce n'est pas complètement stupide. L'accouchement entraîne la mort de la mère, dont les restes pourrissent à côté de l’œuf (ça tient chaud à ce qu'il paraît) pendant que le père veille un peu plus loin. Mais soyons sérieux. Le père il ne dort pas pendant 6 mois ? Il se passe quoi si des charognards s'emparent des dépouilles ? Et surtout, même problème qu'avant: pourquoi un bébé Osselait nait-il directement avec son casque naturel ?
d) Le masque d'Osselait est une mue du crâne de sa génitrice, un peu comme les cerfs.
J'comprends pas cette logique. En gros il attends que sa mère perde ses peaux mortes et ramassent les bouts ? Puis il se les colle sur le visage et ça durcit ? Une grande dextérité pour un être tout juste sorti de la coquille, en plus le crâne et la tête d'Osselait sont bien séparés l'un de l'autre, et j'imagine très mal un Ossatueur s'improviser sculpteur avec les doigts qu'il a, en plus les crânes sont tous pareils.
e) Le crâne d'Osselait est un exosquelette naturel.
En gros, on a un Pokémon à la biologie suffisamment évoluée pour se fabriquer une armure en calcium pendant sa formation dans l’œuf, mais manque de bol, Mère Nature n'a pas jugé utile de le visser à son squelette. C'est tellement plus utile un truc qui peut être retourné pour ne plus rien voir en pleine baston, penses-tu.
f) Il y a trop de différences morphologiques entre Ossatueur et Kangourex.
Si vous avez approuvés ça, pourquoi ne sortirez-vous pas de ce topic pour comparer le nombre de doigts entre Tétarte et Tartard, entre Capumain et Capidextre ? Vous allez peut-être découvrir un nouveau pan de la biologie Pokémon, qui sait. Ça reste un conseil parfaitement amical.
g) Osselait et Kangourex sont très loin l'un de l'autre dans le Pokédex !
Ramoloss: n°79
Flagadoss: n°80
Roigada: n°199
Tsk tsk tsk.
h) Le Pokédex indique qu'il ramasse le crâne à sa naissance.
Je ferais de la pub si je devais vous parler de toutes les incohérences et énormités du Dex.
i) Dès la naissance, il court chercher un crâne de Pokémon à se mettre sur la caboche, par instinct.
Même argument ressassé cent fois, et même si c'était le cas pourquoi tout les crânes d'Osselait sont les mêmes ? Y'a qu'une seule race de Pokémon mortelle dans tout le jeu ? Par le fruit du hasard tout les Osselait que l'on croise dans nos pérégrinations sont dans le même cas que notre orphelin de la tour de Lavanville et arborent le crâne de leur génitrice ?
j) Tout les crânes sont identiques !
Soyons honnêtes et ne nions pas l'évidence. Il est vrai que tout les crânes présentes les mêmes fêlures, ce qui pourrait s'expliquer par le fait qu'à cet endroit-là le casque est moins épais, donc moins solide. L'hypothèse des fontanelles n'est pas non plus à écarter.
II. Théorie personnelle
a) De l'accouplement à la naissance.
Un beau jour, en se baladant dans la forêt / au fond du grotte (whatever) , deux individus se rencontrent, un mâle et une femelle. Il peut s'agir d'Osselait déjà bien matures, d'Ossatueur dans la force de l'âge ou de Kangourex assagis. Un couple inter-espèce n'est pas à écarter ("Libérez votre esprit" comme disait truc). La nature étant ce qu'elle est, les deux espèces accomplissent donc un rituel complexe d'accouplement qui consiste à [La suite de cette phrase a été censuré par Google]. De cette union un œuf est pondu un peu plus tard.
Il se passe quoi dans cet œuf ? Un embryon se forme, naturellement, en position fœtale. A quelques millimètres de son embryon de tête un amalgame de calcium et d'autres trucs apparaît. De semaines en semaine, l'amalgame va grandir, grandir, jusqu'à épouser totalement la forme du haut du crâne du foetus. De toute façon ce dernier s'en fout, il a pas besoin de respirer, et les deux compères vont se développer conjointement, . Au fil du temps, la couche supérieure du futur casque se solidifie tandis que la couche inférieure fusionne avec la caboche du p'tiot. Manque de bol, la composition n'est pas la même et, comme un vieux couple, les deux couches vont de moins en moins s'entendre, et des fragilités au niveau de l'espace entre eux vont apparaître. Au moment de l'éclosion, le fœtus va commencer à avoir plus la bougotte que d'habitude, et ses coups de pattes et de boule vont avoir raison des dernières liaisons nerveuses entre les deux couches osseuses (déjà bien entamés par la peau entre). Le nouveau-né brise sa coquille, c'est le miracle de la vie. le casque étant bien adapté à sa morphologie, il reste en place durant tout le processus, et y'a intérêt, le front du tout-petit étant encore sacrément douillet.
b) Premières armes.
Et l'os qu'il tient à la main dans tout ça ? On y arrive. un Osselait, même bébé, ça prends assez de place dans la coquille comme ça,et il serait un peu serré s'il fallait ajouter un fémur. Mais l'instinct fait des merveilles et, comme les bernard-l’ermite se mettent à la recherche d'une coquille pour y faire leur foyer, un Osselait rampera difficilement à la recherche de quelque chose à serrer. Mais les parents n'ont pas chômé et durant la formation du bébé, ils ont largement eu le temps de tuer un innocent Pokémon, de le bouffer et de jeter les restes bien blanc autour du nid familial. L'Osselait naît donc au milieu d'ossements, et il se saisira du morceau choisi par ses parents, qui veilleront à ce qu'il en ait une bonne. Si le nouveau-né n'a pas de chance et qu'il n'y a pas d'os à côté de lui (période de famine, les parents ont décampés, accouchement dans un laboratoire), il se saisira de la première chose longue et dure qui sera à sa portée et ne voudra plus le lâcher. Même si plusieurs expériences ont démontrés qu'un Osselait pouvait fort bien s’accommoder d'une branche, d'un caillou ou même d'une plante, il a été démontré qu'il délaisse immédiatement son ustensile s'il a l'occasion de s'emparer d'un os. La raison vient probablement de l'odeur particulière que dégage les ossements et qui attirent les spécimens. Retenez qu'un Osselait heureux est un Osselait avec un os.
c) Vie adulte, stade Ossatueur.
Le petit a bien grandi, et, peu à peu, des changements vont se produire dans sa morphologie (soyons scientifiques deux secondes, l'évolution avec son et lumière on raconte ça aux gosses). Le plus notable changement étant sa faim quasi constante, et qu'est-ce qu'il aime bouffer ? Je vous le donne dans le mille, des os. Parallèlement à sa croissance, il va donc commencer à bouffer tout les ossements qui lui passent sous le museau. Sa gourmandise le poussera à manger son propre os chaque fois qu'il en trouve un plus gros (dont il s'emparera ensuite, qu'il boulottera dès qu'il aura à nouveau trouvé un plus gros trésor, ce qui explique pourquoi tout les Ossatueur ont le même type d'os: combinaison optimale de poids, de maniabilité et d'aérodynamisme, y'a des choses à pas bouffer quand même.
Pourquoi une telle dalle ? Pour favoriser le retour de la liaison entre le crâne qu'il porte et sa caboche. Les pores de sa têtes vont secréter petit à petit la même substance qu'il y avait dans son œuf, pour aboutir, après un processus plus ou moins long, à une unique structure soudée à sa tête. Accessoirement, le talent pour la baston d'Ossatueur trouve son explication dans la période pré-formation de l'"exosquelette": quand on a pas de dépouilles sous la main, on a qu'à en faire.
d) Kangourex, le survivant.
Le style de vie quelque peu belliqueux de l'Ossatueur n'est pas sans risque, ainsi peu d'entre eux parviennent à l'âge avancé ou la transformation en Kangourex est possible, la mort cueillant les imprudents ayants voulu s'attaquer à une proie plus grosse qu'eux. La grande majorité de ceux qui arrivent au stade du Kangourex sont d'ailleurs des femelles (on suppose que c'est la prudence accrue des femelles Ossatueur qui favorisent leur évolution). Une longue phase de croissance s'amorce, durant laquelle les prémices de la poche ventrale aperçus sur l'Ossatueur vont finalement se développer en 2 pièces-cuisine. A ce moment-là le spécimen est au sommet de sa puissance, autant physique que mentale,et abandonne donc finalement son os dans quelques lieux secrets. Si une femelle rencontre un autre Ossatueur / Osselait du sexe opposé, la magie de la génétique favorisera les forts gènes de cette dernière et le nouveau-né pourra éventuellement être un Kangourex directement (il restera toutefois moins puissant et surtout plus fragile qu'un Osselait femelle ayant gravi les échelons). Ceci expliquant cela, il est tout à fait possible qu'un Osselait ait une mère Kangourex et vice-versa.
e) It's all about the baby
Et le bébé dans tout ça ? Comme dans tout accouchement en pleine nature, des ratés arrivent et il est fréquent qu'un bébé naisse sans son masque et avec une légère teinte bleutée (une hypothèse étant que ce soit le manque d'oxygène qui en soit la cause, ou un choc qui brise la coquille avant la formation du crâne). Dans ce cas, un Kangourex (bien souvent le parent) recueille le malformé dans sa poche ventrale et ils finiront leur vie ensemble, la mère nourrissant le petit qui souffrira d'une croissance chaotique voire inexistante, on estime qu'un bébé sur 100 parvient à devenir indépendant et à se séparer de sa mère. Un Kangourex refusera tout abandon de l’œuf avant éclosion, et ne s'occupera que d'un voir deux prématurés durant toute sa vie, ceci impliquant que la mère ne prendra pas le risque de s'accoupler sitôt sa poche ventrale occupée, afin d'éviter d'avoir un bébé supplémentaire sur les bras (toutefois, on a observé des Kangourex "avec bébé" offrir leurs œufs à des Kangourex seules. La longévité exceptionnelle de cette espèce la préserve de l'extinction à court terme.
Le Pokérus, le seul virus que vous avez toujours voulu choper pendant les vacances.
POKÉRUS: DOPAGE NATURELLE
I. Les informations connues
a) Introduction
Le Pokérus, c'est un truc que seul les fans de Pokémon connaissent, un truc de nerd que les développeurs ont tenus à ajouter au jeu pour voir combien de types seraient prêts à se lancer dans l'aventure. Bien peu peuvent se vanter de l'avoir vu de leur propres yeux, et pour cause: dans les données mathématiques du jeu, chaque Pokémon sauvage que vous rencontrerez possède 3 chances sur 65536 d'être infecté. La quête des Shynies c'est une chasse aux œufs de Pâques pour gosse de 9 ans à côté. Le virus n'est pas reconnaissable sur le Pokémon sauvage infecté, il vous faudra donc beaucoup de persévérance si vous voulez vous lancer dans la quête.
b) Effets
Si vous rêvez de devenir un pro de stratégie sur DS, et de dominer le Wi-Fi avec une équipe montée à la sueur de votre front, le Pokérus vous plaira. La bebête microscopique est bénéfique pour vos compagnons, puisque les infectés verront leurs gains d'EV (en gros leurs statistiques) doublés. Non ça ne permets pas d'obtenir des Pokémon deux fois plus forts (le nombre d'EV restant fixe), mais vous pourrez monter les statistiques de vos monstres deux fois plus vite. Plutôt pas mal hein ?
c) Reconnaissance et durée de vie.
Les Pokémon infecté verront apparaître à côté de leur pseudo une mention PKRS. Cette mention ne reste que peu de temps et elle indique que votre Pokémon est contagieux (la durée de la contagion étant d'un jour dans les génération 4 et 5 et de trois dans la génération 3). Dans ce cas, pas le temps de lambiner, arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire et aller dégommer quelques Pokémon sauvages. Le virus se répandra à toute votre équipe en un rien de temps. Pour geler le décompte, placez un Pokémon infecté dans votre PC, ça pourra toujours servir. Une fois la période de contagion finie, vos équipiers arboreront un smiley violet, preuve irréfutable que vous avez une équipe que tue.
La quasi-totalité des détenteurs de Pokémon infectés ont découverts la chose par notre infirmière Joelle préférée. Un jour comme un autre, en allant soigner votre équipe, vous constaterez que la bonnasse vous fait cliquer plus souvent sur le bouton "A" que d'habitude. Curieux, vous lui parlerez une seconde fois, et dans la 5G, elle vous tiendra à peu près ce langage: "Ton Pokémon a peut-être attrapé le Pokérus. On sait peu de choses sur les Pokérus, si ce n'est qu'il s'agit d'organismes vivants microscopiques se fixant sur les Pokémon. Il paraît que les Pokémon contaminés se développent incroyablement bien". Je vous jure qu'en lisant ça dans ma 234ème heure de jeu j'ai fais un bond au plafond.
II. Teh biologist time
a) Mode de transmission
Le Pokérus se transmet en combat, et UNIQUEMENT en combat. Un échange, ou le simple fait d'avoir un Pokémon infecté dans votre équipe ne vous permettra pas d'avoir une team de roxxor. On peut hypothèser en énonçant que le virus est un microscopique champignon se fixant aux organismes vivants, se développant très rapidement dans les fluides vitaux et répandant très vite ses spores aux alentours. En effet, dans une baston, ça se bouscule, ça se griffe, ça se mords à tout bout de champ. Il n'est donc pas irréaliste de penser que les spores du micro-champignon sont relâchées par la respiration de l'infecté, et ce tant que la période de reproduction de la p'tite bête reste actif, soit quelques jours au maximum. Une simple bouffée suffit donc à contaminer votre Pokébro' pour toujours et à jamais.
Pour expliquer la transmission avec vos Pokémon dans les Balls c'est un poil plus compliqué. Ma théorie personnelle étant que les Balls possèdent une légère ouverture (pour laisser passer de l'oxygène pour le Pokémon, et puisqu'un objet "à vide" sera beaucoup plus difficile à ouvrir. En se battant tout près du Dresseur, l'infecté lui soufflera donc dans la gueule (et donc dans les Pokéballs) et pourra transmettre le virus à ses collègues.
b) Fonctionnement
Une fois entré dans l'organisme, il se passe quoi ? Les spores foncent vers les poumons en utilisant tout les moyens mis à leurs dispositions: respiration, flux sanguins... une fois arrivés dans la terre sainte, ils se nichent dans une veine proche des alvéoles pulmonaires et commencent à se développer. En se multipliant sur les parois sanguines, les colonies de champignons vont libérer des spores à la fois dans les CO2 rejeté par le Pokémon et dans le système sanguin. Celui-ci jouissant alors d'un accès privilégié au corps tout entier, va tisser un immense réseau au niveau intercellulaire, et ce en évitant de tout démolir au passage (un parasite n'a aucun intérêt à détruire ce qui le nourrit, après tout). Des spores vont donc être présente dans toutes les facettes de l'organisme, si l'on excepte le système génital, parce qu'un intru reste un intru et que l'organisme est toujours plus pointilleux lorsque cela concerne sa descendance. Cette phase dure relativement peu de temps, le parasite ne voulant pas risquer de mourir de faim en épuisant ces ressources.
Une fois le réseau tissé, il se passe quoi ? En grappillant des miettes de molécules inutilisées par notre organisme (et qui tendent à se retrouver évacués par des moyens que je vous laisse imaginer), le champignon s'affaire à utiliser l'hôte comme source de nourriture. Mais contrairement aux parasites suçant le pauvre insecte jusqu'à l'os (true story), le Pokérus est plus malin, et il va donc utiliser ses compétences pour renforcer son hôte, afin de profiter de lui le plus longtemps possible. Pour ce faire, il va recycler patiemment les molécules usées qui lui passe sous la main, en les utilisant à la fois comme source de nourriture et comme dopage naturel pour le Pokémon infecté. Ce dernier va rapidement sentir des changements particuliers dans sa croissance, et pour cause: le champignon s'emploie à renforcer les connexions dans l'organisme. Les muscles améliorés seront plus puissants, le réseau de nerfs transmettra l'information plus rapidement... autant de petit détails favorisant la survie de l'hôte, et donc du parasite. On pourrait comparer cette relation à une symbiose entre deux êtres vivants (comme dans Stargate ouais, et si vous avez aucune idée de quoi je parle vous avez raté votre vie).
c) Spéculation Time: patient Zéro
Comme dans toute les maladies, il faut bien que la contagion démarre quelque part. C'est un peu comme le Sida en faite, si on ne peut l’attraper que par contact / exposition à un infecté, ou donc a démarré l'épidémie ? Là encore, on ne peut que tenter de fournir plusieurs hypothèses. Le premier cas est-il de source naturel, vient-il d'une exposition prolongée d'un certain type de plante à une radiation particulière ? S'agit-il d'un virus extraterrestre, venu d'une météorite comme un célèbre Pokémon ? Un scientifique fou a-t-il voulu créer le Pokémon parfait ?
Les recherches dans ce domaine sont encore balbutiantes et soumises à de nombreuses difficultés de la part de la communauté des chercheurs, qui peinent à trouver des spécimens contagieux pour reproduire le parasite en laboratoire. Des projets de lois visant à rendre disponible pour certains instituts les informations sur les Pokémon contaminés sont actuellement en cours d'écriture, toutefois la communauté des Dresseur s'insurge contre cette violation du secret médical et encourage plutôt l'information comme moyen de recherche de cobaye: aujourd'hui encore, l'écrasante majorité des Dresseurs ayant un beau matin découverts leurs Pokémon infectés ne connaissaient pas le Pokérus avant ce jour, et le champignon avait déjà cessé sa phase de propagation de spores fécondes lors des rares cas étudiés.
Il faut lutter contre l'ignorance et le manque de communication pour pouvoir, un jour, étudier un des plus grands mystères du Pokémonde.
Pyrax, l'histoire d'un tyran méconnu
I. Les faits
a) Pyrax, la mite enflammée
On va commencer par un mise au point avec ce que l'on sait du protagoniste principal de cette affaire, à savoir Pyrax, Pokémon de type Insecte / Feu de la cinquième génération. Il jouit d'un statut très rare dans le jeu, dans la mesure où il n'existe que deux moyens connus de l'avoir:
- Faire monter le Pyronille qu'un PNJ nous remets sous forme d’œuf au niveau 59.
- Aller directement capturer la bestiole au plus profond du désert délaissant, au centre d'Unys.
L'avoir dans son équipe n'est pas une mince affaire, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. Le Pyrax qui nous intéresse est celui que l'on trouve dans les ruine du désert, après avoir défait un Sbire un peu trop aventureux. La mite possède son propre sprite dans le jeu "hors combat", ce qui est assez rare pour être souligné, et elle se trouve dans une ancienne salle manifestement construite pour elle, j'en veux pour preuve la teinture à son effigie que l'on voit derrière elle sur l'image ci-dessous.
On reviendra plus tard sur la signification de tout ceci pour un Pokémon seul.
b) Les Darumachos dans le désert
Souvenez-vous, au gré de vos pérégrinations dans le désert, vous étiez tombés sur cinq statues côte à côte, veillant sur une entrée menant à tout un réseau de galerie souterrain. La prof au nom alambiqué sortait alors et vous expliquait que ces statuts étaient en faite des Darumachos en mode Transe, vieux de plusieurs centaines d'années. Elle vous offrait ensuite un Bonbon Rage pour vous donner la possibilité de capturer un des bestiaux.
Jusque-là, rien ne vous choque ? Des Pokémon centenaires autour d'une entrée en ruine, ça se voit tout les jours au carrefour du coin. Bref.
c) Le décor
Si ma mémoire ne me joue pas des tours, il me semble bien que, pour capturer Pyrax, il vous a fallu vous enfoncer profondément dans tout un labyrinthe de souterrains et de salles. Tout ceci se trouvant évidemment en plein milieu d'un désert paumé entre deux villes, même pas complètement reliées par une route décente, où va le monde, sérieusement. A ce stade-là l'idée que j'essaye de vous insuffler est peut-être en train de titiller votre cortex.
d) La description du Pokédex
Même si le Pokédex n'est pas ma tasse de thé et que je préfère m'en passer lorsqu'il s'agit d'avoir recours à de la science d'interprétation pointue, je me vois quand même obligé de vous citez les définitions que le Pokédex donne de Pyrax:
Citer
On dit que quand le ciel s'est obscurci à cause des cendres d'un volcan, le feu d'un Pyrax aurait remplacé le soleil.
Citer
Quand il se bat, il fait pleuvoir des écailles enflammées de ses six ailes et transforme les alentours en mer de feu.
Y'a pas à dire, la mite n'est pas née de la dernière pluie. Elle aurait carrément remplacée le Soleil et possèderait suffisamment de puissance pour transformer l'écosystème local en barbecue. Ah ça y est, je vois que vous commencez à me suivre, on va pouvoir accélérer.
II. Interprétation historique
Récapitulons : un Pokémon quasi-légendaire, possédant une grande puissance, est tapi dans une salle à sa gloire au plus profond de ruines manifestement gardée par cinq créatures qui ont traversés les siècles, et ce dans un décor pots-apocalyptique. On va tenter une interprétation en recoupant un à un les faits.
a) L'arrivée du Messie à six ailes
Il est dit que Pyrax a remplacé le Soleil durant la période ou les cendres d'un volcan cachait les rayons de l'astre. Au vu de comment se porte Unys à l'époque où se déroule notre aventure, on peut supposer que tout ça se soit passé il y a pas mal de temps. Imaginez un peuple désespéré, agriculteur, sans grand espoir de survie parce que le Soleil est parti en congé. Sur ces entrefaits arrive Pyrax, Pokémon de grande puissance, qui se place bien haut dans le ciel et commence à dispenser sa lumière dans toute la région (par région, je n'entends pas Unys). Que de joie et de félicité, on gâte la bête pour qu'elle ne soit pas tentée d'aller voir si elle trouvera des admirateurs plus fervents dans la vallée d'à côté. On lui bâti un temple à sa gloire, tout le monde est content (à part les 95% du monde restant qui crève de faim dehors).
b) La déchéance
Au bout d'un certain temps, les cendres se dissipent peu à peu, le Soleil revient progressivement, et bientôt on peut tout à fait se passer de Pyrax. Du rang de dieu, l'insecte se voit relégué au grade de simple serviteur des hommes. La vie peut parfois être cruelle, comprenez, la mite a offert prospérité aux gens de la région en leur offrant sa lumière et elle se retrouve congédiée comme une malpropre, ça devait déjà être la Crise à l'époque. Mais c'est jamais très conseillé d'énerver les gens qui peuvent vous cramer un écosystème si vous les mettez de mauvaise humeur, et ça les villageois du temps passé ne l'avait sans doute pas compris. Histoire de retrouver sa position, la mite monte au créneau et commence à brûler tout sur son passage, ne laissant que cendres sur son passage. Entre se faire vénérer parce qu'on apportait des bienfaits et se faire vénérer par peur de représailles, y'a pas grand-chose qui change.
c) L'emprisonnement
C'est bien beau tout ça, mais ça n'explique toujours pas comment la blatte s'est retrouvé 60 pieds sous terre. On peut énoncer plusieurs supposition. Peut-être, par quelques flatteries, les survivants ont attirées Pyrax au fin fond d'un labyrinthe avant de refermer la porte derrière eux, peut-être le bâtiment était-il construit au grand air et qu'il s'agissait du temple de la mite au temps de sa gloire, qui s'est ensuite effondré, peut-être s'agissait-il du plan B des habitants de la vallée, planifié depuis longtemps mais qu n'a pas été mis en œuvre au bon moment. Quoi qu'il en soit, on ne retiens pas un Pokémon d'une telle puissance éternellement avec trois bouts de cailloux, on place donc des gardiens, connus pour leur longévités: lesdits Darumachos du début. Au moins cinq, il faut bien ça pour désorienter Pyrax, pour lui faire perdre son chemin à travers les salles, ou au moins pour l'immobiliser sur son piédestal.
d) De nos jours
Des siècles plus tard, la vallée jadis prospère s'est transformé en désert aride, les cendres des anciennes bâtisses recouvrant tout, un contexte favorable pour la naissance d'un désert. Les Darumachos veillent toujours à ce que la bête ne sorte pas de son antre, mais les archéologues ont peu à peu découverts de nouvelles galerie, et un beau jour, la Team Plasma découvre l'entrée du souterrain le plus profond, menant à la bestiole toujours enchaînée sur son trône. Ils envoient donc un de leur meilleur élément, qui se fera battre peu avant d'atteindre la mite par un gamin aillant débouché par hasard sur le tunnel secret, qui lui va tomber sur l'ancienne divinité, la suite ça dépends de vous, m'voyez.
La Pokéball et les nanorobots, une histoire d'amour et d'amitié
Du mécanisme de la Pokéball
La Pokéball est l'objet qui, dans tout l'univers Pokémon, m'a toujours le plus fasciné. Pourtant j'étais bien incapable de trouver un début d'explication logique à son fonctionnement, jusqu'à ce que j'ai une illumination tout juste assez longue pour que je me jette sur mon clavier pour écrire comme un fou, ce sont les lignes que vous allez lire.
I. L'assimilation du Pokémon
a) Les nanorobots
Dans le dessin animé, une Pokéball émets un rayon rouge en s'ouvrant, qui aspire le Pokémon à l'intérieur d'elle pour une durée allant de 3 secondes à tout une vie. Sous l'effet de ce rayon, le Pokémon est compressé en ce qui semble être de l'énergie pure et est conservée sous cette forme jusqu'à ce que la Ball s'ouvre. Ça, c'est la théorie communément admise, mais ça pose quand même beaucoup de question : comment ce rayon fonctionne-t-il ? Comment la Pokéball produit-elle l'énergie pour l'activer ? Comment le Pokémon peut-il rester conscient sous cette forme ? Ça fait quand même beaucoup de zones d'ombres tout ça.
Maintenant concentrez-vous et imaginez. Imaginez un essaim. Un essaim de machines plus petites qu'un grain de poussière, lévitant grâce à un savant jeu d'aimant au centre dune sphère. Tout d'un coup ladite sphère se fend en deux, et chaque robot (puisqu'il s'agit bien de ça) va recevoir l'ordre de se déplacer et de se fixer sur l'objet ayant rompu l'équilibre (une série de capteur sur la paroi extérieure de la bouboule ayant déjà défini la cible). En quelques secondes, toute la surface de l'objet est recouvert par cet colonie dopée au Volt.
Ce que je viens de vous décrire n'est ni plus ni moins que la capture d'un malheureux Pokémon par une des dernières prouesses technologiques. Pas mal hein ?
b) Traitement des données
Une fois le Pokémon réduit en l'état de molécules compressées dans les estomacs des bêbêtes métallique, la deuxième phase commence : via une liaison satellite de ouf assurée par l'antenne-mère (alias la Pokéball), la machine va commencer la traite de ces informations. Elle envoie donc un rapport détaillé sur chaque atome qu'elle a absorbé, et ceci conjointement avec ses compères. En utilisant sa mémoire numérique, elle va pouvoir indiquer la position de chaque noyau par rapport à un autre, et ceci presque instantanément. Il existe toutefois un moyen pour la cible de faire capoter le dispositif : en produisant certaines hormones liées au stress ou à l'excitation, au moment de l'absorption, il est possible que les machines soient parasitées et libèrent automatiquement leur proies. Ce système permets de réguler la capture intensive de Pokémon sauvages et de favoriser la capture consentante : un Pokémon volontaire pour se faire capturer sera bien plus calme et donc facile à assimiler. Le "niveau" de la Pokéball est déterminée par le perfectionnement des robots, le stade ultime étant atteint lorsque les machines s'adaptent d'elle-même au changement d'humeur de la proie, rendant toute extraction impossible lors de la capture.
Les informations condensées par les machines sont directement envoyées à un des nombreux satellites couvrants la région, et stocké dans un réseau Wi-Fi comparable à Internet : il est impossible de perdre les données, puisqu’elles se trouvent partout à la fois !
c) S'il y a plus de six Pokéballs ?
Lorsqu'un Pokémon est capturé avec succès, la Pokéball procède à une inspection des alentours. Toujours grâce à ses capteurs spaciaux, elle est capable de retrouver son lanceur et de sonder son sac. Si elle trouve six signaux de Balls "active", elle en conclura que le Dresseur à déjà 6 Pokémon et enverra une requête au satellite. Celui-ci, après avoir vérifié que toutes les informations sur le Pokémon auront bien étés transmises, activera les nanorobots contenus dans une couche supérieur de la Ball pour qu'ils réduisent ledit objet en miette. Encore une fois, aucun risque n'est pris avec le Pokémon capturé puisque celui-ci dort paisiblement dans le réseau, sous forme de bits.
II. L'utilisation dans la vie de tout les jours
a) Récupération dans un centre Pokémon
Lorsqu'un Dresseur veut récupérer un Pokémon dormant dans ses Boîtes, il doit se rendre au PC le plus proche pour le sélectionner et demander son retour. Plusieurs choses vont alors se produire en même temps.
- Un satellite va se charger de relayer les informations sur le Pokémon, l'objet qu'il tient et la Ball utilisée pour sa capture au PC concerné.
- Ces informations vont être utilisées pour synthétiser une nouvelle Ball, identique à celle recherchée.
- Cette Ball va alors atterrir au milieu d'un réservoir de nanorobots pleins de molécules. En émettant des fréquences magnétiques, elle va attirer ceux qui possèdent les atomes recherchés et repousser les indésirables.
- En suivant le plan envoyé par les satellites, les machines vont s'agencer de manière optimale (on verra pourquoi).
- La Ball va finalement atterrir dans un petit compartiment, où le Dresseur pourra récupérer ce qui n'est ni plus ni moins qu'un fax de son compagnon.
b) La sortie
Si un aventurier téméraire veut convoquer son Pokémon, il saisira la Ball accrochée à sa ceinture et appuiera sur le bouton en la lançant devant lui. Il est prouvé que le Pokémon est conscient de ce qui se passe dans un certain rayon autour de sa "maison", tout simplement parce que les nanorobots se sont agencés de manière à reproduire certains circuits primaires permettant la circulation d'informations telles que l'ouïe, la sensation de mouvement, la faim (les nutriments étant utilisés comme carburant par les machines)...
A ce moment-là, la Ball va s'ouvrir. Toutefois, chaque nanorobot sera grossièrement agencé à son prochain pour conserver un "plan" du Pokémon. En expulsant tous en même temps et tous à la bonne place les molécules contenues en leur seins, les machines vont reproduire à l'exact identique le Pokémon tel qu'il était en entrant pour la dernière fois dans sa Ball. Elles vont ensuite se rouler en boule dans l'organisme du Pokémon, solidement accroché à ses cellules, en attente d'un signal quelconque.
c) La rentrée
En cliquant sur le bouton de sa Ball, le Dresseur va envoyer un signal aux nanorobots contenus dans les cellules de son compagnon. Ceux-ci vont donc s'ouvrir et recommencer leur travail de pompe à atome, avant d'être rappelé par une onde magnétique. L'envoi d'une masse d'information au satellite n'a pas lieu d'être, puisque presque rien ne change durant le laps de temps où le Pokémon est au grand air. Les données cérébrales (principalement les souvenirs) seront patiemment dupliquées et envoyées en l'air.
Il existe plusieurs cas particuliers au sujet des Pokémon qui ont étés capturés mais ne reviennent pas dans leur Ball :
- La Ball a un rayon d'action de quelques mètres, en s'éloignant suffisamment le Pokémon peut s'enfuir hors de portée. Cela permets du même coup à veiller à ce que la plupart des Pokémon restent avec leur Dresseur par envie.
- Les nanorobots sont programmés pour se dissoudre après plusieurs jours passés dans l'organisme. Ainsi les Pokémon capturés dans leurs jeunesse ne sont pas marquées à vie s'ils retournent à la nature. De plus, ces derniers empêchement les machines "envahisseuses" de capturer le Pokémon tant qu'ils sont actifs.
d) Source d'énergie
Plusieurs sources d'énergies sont utilisées pour permettre au bon fonctionnement de la Pokéball et des nanorobots à l'intérieur. L’énergie cinétique en premier lieu, pusiqu'un Dresseur a tendance ) se déplacer et donc à faire bouger ses boules (sans mauvais jeu de mot). La surface de la ball et également recouverte de petits panneaux solaires qui, à long termes, peuvent permettre d'économiser sur la batterie. Pour finir, une pile existe aussi à l'intérieur de la machine, mais sa durée de vie exceptionnelle permets de ne pas souvent s'en inquiéter.
Si une Pokéball entre dans une phase où elle n'a presque plus d'énergie, elle libérera automatiquement le Pokémon contenu en elle avant d'entrer en veille prolongée jusqu'à ce qu'on la "branche" à une source de courant. Une Ball utilise constamment son courant pour maintenir son champ magnétique, émettre un signal particulier, ou entretenir ses nanorobots. C'est pourquoi il est déconseillé de dormir avec ses Pokémon sous forme "compressée", sous peine d'avoir quelques frayeurs en plein milieu de la nuit...
III. Annexes
a) Et avant ?
Les Pokéballs utilisant des nanorobots sont toutes récentes, mais les anciens savaient se débrouiller avec ce qu'ils avaient sous la main. Ainsi, en injectant du sang de Pokémon maîtrisant Lilliput dans un Noirgrume et avec un conditionnement rigoureux, on pouvait maintenir l'effet de l'attaque Lilliput pendant un temps. Toutefois, les fruits étaient plutôt instables et explosaient au bout de plusieurs jours d'utilisation, ce qui nécessitait de transporter tout un panier de Noirgrume pour renouvleer son stock, il fallait donc appartenir à une classe relativement aisée.
Plus sophistiquées mais aujourd’hui dépassées, on trouvait il y a quelques décennies de Pokéball mécaniques nécessitant d'actionner une manivelle pour l'ouvrir. Il s'agissait d'un outil dangereux, nécessitant que ce soit le Pokémon qui fournisse lui-même l'énergie afin de se miniaturiser, au risque de mourir s'il restait enfermé trop longtemps...
b) Bugs connus
Une Pokéball peut se révéler défectueuse et, malheureusement, certaiens ont des défauts pouvant se révéler gênants. Ainsi, une faiblesse du champ magnétique pourra entraîner une libération du Pokémon au moment le plus inopportun. Il existe également des cas très rare d'un Pokémon faxé plusieurs fois, et se retrouvant donc avec un clone parfait. Toutefois, ces cas-là restent isolés et le gouvernement ne tiens pas à ce qu'ils se produisent en masse, d'où un contrôle stricte de tout le système régulièrement.
c) Autres utilisations
Une Pokéball est réglée, comme son nom l'indique, pour contenir un Pokémon. L'ADN humain détracte complètement son système, et dans la majorité des cas, un objet sera renvoyé automatiquement, sauf dans le cas où cette Ball a été spécialement conçue pour conserver un type d'objet bien précis, mais cela reste relativement couteux et est principalement utilisé par les marchands souhaitant posséder le maximum de marchandise dans un minimum d'espace.
Voilà qui conclut cette brève analyse d'un objet qui nous a tous fais saliver dans notre enfance. Au point où en est l'expansion technologique, on peut se demander si les Pokéballs telles qu'on les connaît maintenant seront les mêmes que dans 10 ans...
Tropius il a des bananes ahahah
TROPIUS
DA DINOSAURRR
DA DINOSAURRR
Tropius, c’est un peu le Pokémon qu’on a tous rêvé d’avoir. Au milieu des Posipi, des Kecleons et d’autres bestioles qui t’arrivaient à l’entre-jambe, un jour tu tombais fatalement sur CA. UN DINOSAURE, UN VRAI DE VRAI, DE DEUX METRES DE HAUT MÊME. Je sais pas vous, mais cette bêbête s’inscrit facile dans mon top 10 des Pokémon Plantes. Mais ce n’est pas le sujet, ici on est entre scientifiques, notre dada c’est d’expliquer les trucs les plus irrationnels que l’on trouve dans le Pokémonde avec une démonstration à faire pâlir d’envie Andrew Wiles. On va se concentrer sur deux particularités du bestiau :
1- Des fruits qui poussent sur un animal, DAFUQ IZ THAT ?
2- Le fait que 100 kilos de graisse arrive à apprendre la sacro-sainte CS Vol.
I. Oh look, a banana !
La description de Tropius dans le Pokédex est sans appel : «A force de manger son fruit préféré, il a fini par pousser autour de son cou.». Lesdits fruits sont d’ailleurs visibles sur la bestiole et ressemblent aux bananes de chez nous. Ainsi donc un être fait de chair et de sang serait capable d’absorber les gènes d’une plante pour se l’approprier et faire naturellement pousser sur son menton une grappe de fruits de cette même plante ? Force nous est de reconnaître que oui, mais ne vous en faite pas, il y a une explication à tout et je vais vous le prouver en trois points.
a) Un organisme mi-végétal, mi-animal
Oui vous avez bien lu le titre. A l’instar de la Mesodinium chamaeleon, un protozoaire aquatique, Tropius possède un génome à la fois animal et végétal. Ainsi donc, la formation de l’embryon dans l’œuvre se divise en trois parties, distinctes :
- La formation de l’animal en lui-même : à savoir les parties organiques où le sang coule, soit près de 95 % du volume de la bête.
- La « pousse » préliminaire de minuscules feuilles sur le dos, le collet et la tête du spécimen. Pour permettre cela, la mère du petit a du utiliser un autre mécanisme particulier de son métabolisme que l’on va voir dans deux minutes.
- La liaison des deux parties par un bricolage au niveau des couches supérieures de l’animal, permettant aux réseaux de cellules végétales et aux veines de se livrer à un commerce d’énergie sur lequel on reviendra.
Ainsi donc le décor est planté, le fruit ingéré par Tropius peut trouver chaussure à son pied dans les différentes « zones vertes » de l’animal.
b) Un double-estomac sélectif
Évidemment, une plante a besoin des nutriments naturels contenus dans la terre pour pousser, voilà pourquoi le bidon du dinosaure imite celui de la vache en se séparant en deux compartiments bien distincts. L’un sert à digérer les plantes et les petits insectes dont notre ami fait sa pitance quotidienne, en bon omnivore. L’autre à un rôle plus atypique : il ne peut traiter que le terreau que Tropius lui envoie (on suppose que, par instinct, la bête contracte sa gorge pour rediriger la terre qu’elle avale). Ce concentré de nutriment va se dissoudre dans des sucs gastriques prévus à cet effet et envoyés dans le sang. Comme le concept de circuit fermé n’existe pas dans le monde animal, les nutriments vont finir par se retrouver dans les zones « de contact » avec la partie végétale de Tropius. Ils vont ensuite y être attirés pour être équitablement consommé par toute la feuille. Une bonne métaphore serait de considérer le bestiau comme une racine mobile. Notez que cette relation est à double-sens, l’énergie solaire accumulée par la chlorophylle des plantes passant dans l’organisme du Pokémon.
Avant de concevoir, la femelle Tropius (la Tropiette ?) ingère de grandes quantités de terreau qu’elle intégrera dans son œuf, afin de permettre à son petit de développer sa partie végétale. Le développement des plantes et des futurs fruits de l’organisme est donc assuré.
c) Une assimilation progressive des aliments ingérés
« Tu es ce que tu manges » dit le proverbe. Il a été récemment démontré que l’ADN d’aliments tels que le grain de riz passait dans notre organisme lors de la digestion. Pour Tropius, ce phénomène se retrouve grandement amélioré. Pendant les premières années de sa vie, l’enfant va se nourrir quotidiennement de fruit, et très généralement de bananes. Pourquoi ce fruit en particulier ? Tout simplement parce qu’il se retrouve en grande quantité dans les régions tropicales où des troupeaux de Tropius vivent, et qu’il est de tradition pour un parent de faire goûter sa banane à son gosse. Toutefois, des cas d’animaux ayant assimilés d’autres fruits tels que les pommes, ou les raisins ont déjà étés observés.
Ainsi donc, à force de manger le même type de fruit, l’organisme va complètement mémoriser l’ADN et va donc envoyer ces informations dans une zone bien précise du corps : la base du menton. Cette zone facilite la garde des fruits par le Pokémon et protège donc ce dernier des vols des Insectes trop aventureux. Là, l’ADN va lentement s’installer dans des cellules sans noyau, va peu à peu se dupliquer, grandir… pour finalement donner une petite grappe de fruit grandeur nature !
d) Résumé pour les feignasses
Comme je sais que les histoires les plus courtes sont les meilleurs et que la moitié d’entre vous auront abandonnés au bout du deuxième paragraphe, voici un rapide bilan en quelques points de ce qui a été dit pour expliquer les bananes scotchés à notre Pokémon préférés :
- Un organisme mi-végétal, mi-animal
- Un double-estomac permettant la venue de nutriments naturels dans les cellules végétales, et un don d’énergie solaire dans l’autre sens.
- Une assimilation de l’ADN d’un fruit particulier en raison d’un régime quotidien de ce dernier ingéré.
Pas le temps de souffler, on passe direct à la deuxième partie.
II. I believe I can fly
L’une des particularités qui font de Tropius un dinosaure kick-ass c’est que, en plus de servir de bananier mobile pour les fêtes à thème tropical, il puisse également soulever sa centaine de kilos pour s’envoler gracieusement. Nul besoin de démonstration scientifique dans ce cas-là, on préféra le récit d’un membre de La T.S.T. (Tropius Secourism Troup), spécialisé dans le vol à dos de Tropius dans le cas d’intervention rapides en milieu hostile.
Citer
On vient de recevoir un appel de niveau 2 : un petit groupe de Dresseur se voit dans l’incapacité de rallier le gîte le plus proche dans la forêt de Cimetronelle pour cause de destruction de leurs bicyclettes par un troupeau de Zigzaton en migration. Il s’agit de leur apporter couvertures et vivres afin de leur permettre de passer la nuit sans encombre. J’embarque un kit de survie et je me dirige vers les enclos pour voir les bêtes à disposition, et je tombe sur un spécimen en pleine possession de ses moyens, parfait pour une mission d’intervention rapide. Je l’emmène avec moi vers la piste.
Je checke la direction du vent, sud-sud-ouest, c’est plutôt bon. Ca évitera d’utiliser le matériel artificiel de propulsion pour décoller. J’accroche la selle sur le dos du Tropius sélectionné et je grimpe dessus. Devant moi, 500 mètres de pistes dégagées. Je fais une rapide vérification des capacités de ma monture en lui pinçant les tendons reliés à ses « ailes ». Il réagit en pliant légèrement le bout de ses feuilles, tout semble OK, je suis prêt à décoller. D’une petite tape sur l’encolure, je lui fais savoir qu’il peut foncer, le vent souffle toujours. Il commence à trottiner.
Plus les mètres défilent, plus je sens que notre vitesse accélère. Du coin de l’œil j’aperçois les feuilles dorsales bombées afin d’obtenir plus d’aspiration. Je regarde le compteur de vitesse intégré dans la selle : le Tropius est prêt de sa vitesse de pointe, 75 km/heure. Son cou se tend pour faciliter l’aérodynamisme, et je me colle à son dos pour ne pas le ralentir. Les vibrations engendrées par chacun de ses pas se répercutent dans mon corps, jusqu’à ce que je ne les sente plus. Je me penche pour vérifier ma pensée, et je constate que l’on a quitté le sol et que l’on plane à 3 mètres du sol. La phase la plus difficile est passée. Ma monture détecte les courants ascendants avec ses cinq sens et s’incline légèrement pour gagner de l’altitude. En moins de deux minutes, on plane à près de 500 mètres du sol.
C’est à mon tour d’entrer en scène. J’exerce une pression sur les rênes pour signaler à mon partenaire de virer vers la gauche, et je déclenche mon GPS afin de détecter les Pokédex passés en mode « détresse ». Trois points rouges s’affichent sur la mini-carte, à quelques kilomètres d’ici. J’y serais en quelques minutes en m’abaissant à une hauteur de 50 mètres afin de leur lancer le matériel de survie, j’ai été entraîné à cette manœuvre que je réussis maintenant à chaque fois.
L’objectif est rempli, je fais savoir au Tropius qu’il peut regagner de l’altitude et se remettre en direction du QG, mon service est terminé. »
Il serait barbare de dénaturer ce témoignage en le réduisant à quelques lignes froides écrites dans une optique de science pure, ainsi je vous invite à le lire au complet afin de vous mettre dans la peau d’un de ces secouristes de la T.S.T. qui ont fait de leur passion pour ces glorieuses créatures leur métier.
Il est de bon goût de finir sur une note humoristique, ainsi je vous invite à lire ce condensé d’information qui vous expliquera pourquoi Tropius et un Pokémon incontournable dans cet univers :
Dr Melodelfe et Mr Ectoplasma
L'ETRANGE HISTOIRE DE DR CLEFABLE ET DE MR GENGAR
Stevenson aurait probablement fait mieux
Stevenson aurait probablement fait mieux
Si vous avez un peu bourlingué or des chemins pavés du jeu vidéo, vous avez probablement déjà lu une version de cette théorie quelque part. Pour les novices purs et innocents qui en suivent pas, voilà en une image le sujet de cette théorie :
Vous êtes pas anglophones ? Tant pis, de toute façon je suis un homme bon alors je vais vous faire un très rapide résumé.
I. Théories déjà existantes
De part leur évidente ressemblance physique, leur poids similaire, leur taille quasiment identiques, le type et le nom anglophone d'Ectoplasma ( Gengar, que vous pouvez vaguement retrouver dans les définitions données par l'image ci-dessus), la communauté Pokéscientifique a accouché de deux hypothèses :
a) Hypothèse de la réincarnation
La première idée, qui suppose qu'Ectoplasma n'est autre que le fantôme d'un Melodelfe décédé qui reviendrait hanter cette Terre incapable de trouver le repos éternel blablabla. Cette hypothèse a l'avantage de donner une justification au type Spectre du Pokémon violet, toutefois elle pêche lorsqu'il s'agit d'inclure Spectrum dans l'équation, ce petit gars doit avoir un rôle à jouer.
b) Hypothèse du jumeau maléfique
Deuxième hypothèse, elle nie l'existence de la mort du Melodelfe, mais s'appuie sur les descriptions d'Ectoplasma, très souvent assimilé à une ombre. Ectoplasma ne serait donc qu'un fragment de l'âme du Pokémon Fée qui se serait détachée et aurait filée à l'anglaise en se servant de l'ombre comme support, vous ne regarderez plus jamais Peter Pan comme avant. Encore une fois, on déplore l'absence de Spectrum qui reste un Pokémon sacrément cool qu'il faudrait inclure dans cette théorie à n'importe quel prix.
Challenge accepted.
II. Théorie personnelle : join the dark side
Les ombres qui se cassent pour partir à l'aventure, les âmes qui redescendent sur Terre pour vivre une nouvelle vie à se faire rétamer en duel, c'est bien joli tout ça, mais niveau scientifique c'est pas encore ça. Soyons pragmatiques, abandonnons la vie après l'amour, le subconscient tout-puissant et plongeons dans le domaine de la psychologie. Pour ceux qui ont vu le film The Dark Knight retenez qu'Harvey Dent c'est Melodelfe et que le Joker c'est Spectrum, ça sera plus imagé et ça m'évitera d'aller chercher des images.
a) Mode de vie du Melodelfe sauvage
Melodelfe est, à première vue, un Pokémon habitués aux endroits calme et déserts. Sa pré-évolution Melofee se trouve principalement au Mont Sélénite / Mont Couronné, donc on peut parier sur un mode de vie champêtre, loin de toute source de stress, ce que semble confirmer sa définition dans le Pokédex :
Citer
On dit qu'il vit dans de lointaines montagnes. Il déteste être vu.
Citer
Il joue au bord des lacs déserts les soirs de pleine lune. Rares sont ceux qui l'ont aperçu.Bref, un plouc rose bonbon quoi, rien de bien méchant. Maintenant mettons tout ça en relation avec Spectrum :
b) Spectrum, un Pokémon urbain
Spectrum peut généralement se trouver dans les Tours Pokémon propre à chaque région, ce qui est assez logique vu qu'il s'agit de cimetière. Il peut aussi se retrouver dans des grottes, habitat qu'affectionne particulièrement Melodelfe (ça commence à venir). On a donc ici affaire à un Pokémon qui ne renie pas le fait de s'installer en périphérie des villes, là où y'a de la bouffe et des péquenots à effrayer, on ne renie pas sa nature. Jetons maintenant un oeil du côté de son movepool : Spectrum apprends Hypnose, Regard Noir, Onde Folie, Devoreve et Cauchemar (entre autre). Et il apprends aussi Léchouille mais ça on s'en fout.
c) La rencontre fatale
A un certain moment de sa mort, le Spectrum va chercher à évoluer, ce qui est naturel, c'est son cycle de vie après tout. Évidemment il ne va pas chercher un dresseur populaire pour se faire capturer dans une boule et se faire échanger, on ne vois ça que dans les jeux vidéos pour gosses. Sa méthode est plus naturelle, il vas se contenter de sortir de son habitat naturel pour chercher une victime à faire sombrer dans la folie (on reviendra sur le pourquoi), remarquez qu'à une lettre près le nom anglais de Spectrum, Haunter, donne Hunter, le chasseur. Le bougre à ses préférences, à quoi bon s'acharner contre un trop gros poisson pour lui ? Il va donc chercher un Pokémon facilement apeuré, de préférence vivant dans un lieu isolé et réceptif à ses mauvais tours, vous voyez de qui je veux parler ?
d) Un très joli couple
Une fois la proie ferré (le ferrage n'est connu que par l'un des deux Pokémon, je vous laisse deviner lequel), la préparation commence. Le Spectrum va donc commencer à stalker sa victime pendant une période pouvant varier de plusieurs mois à quelques années (pour les plus cruels). Évidemment il va y aller à petite dose, et ne révélera jamais sa présence au grand jour. Toutefois l'ouïe sur-développée du Melodelfe ne manquera pas de capter sa présence, aucune créature n'est complètement silencieuse ni invisible. Se sentant observé, le Melodelfe va donc peu à peu s'éloigner de son habitat naturel pour errer un peu partout, dans le but d'échapper à la présence qui le suit. Malheureusement, son voyage sera de plus en plus difficile, ses rêves ayant tendance à rapidement devenir des mauvais remakes des classiques films d'horreurs. Sans sommeil réparateur ni relative intimité, le Pokémon va peu à peu sombrer dans la folie et la paranoïa (remarque, il l'aura bien cherché).
e) FUUUUUSIIOOOOON
Lorsque le Melodelfe aura atteint le fond du trou et fait quelques tentatives de suicide (qui ratent toutes mystérieusement, ce truc est vraiment une tapette), le Spectrum se révélera devant lui d'un seul coup, dans le but avoué de causer un choc psychologique à sa victime, qui s'évanouira et / ou fera une crise cardiaque (une tapette je vous dit). Et c'est là que les mois de tortures psychologiques payeront, puisque le cerveau du Pokémon ne sera plus réduite qu'à une immense page blanche ravagée par l'insomnie et les longues fuites. Le Spectrum a alors le champ libre pour mêler son esprit immatériel aux organes matériels de son réceptacle. Le corps solide n'aura qu'une durée de vie de quelques heures, la transition entre l'état solide du Melodelfe et quasi-gazeux de l'Ectoplasma requérant une quantité d'énergie conséquente, énergie que le Spectrum en cours d'évolution trouvera dans les cellules du Melodelfe. D'un point de vue extérieur, le corps du malheureux Pokémon se décompose à vitesse grand V, et la créature qui se redresse parmi les os blancs comme neige n'a plus rien de la gambadante fée à l'ouïe ultrafine. Un nouvel Ectoplasma vient d'arriver dans ce monde, et pour cela il aura fallu qu'une innocente victime subisse des mois de descente dans la folie afin que le Spectrum complète son cycle, c'est la dure histoire de la vie.
Be afraid, be very afraid