Quel sujet voulez-vous traiter parmi ceux-ci ?
Total des votants: 36
Vote clôturé: 05 novembre 2012, 19:18
[Poképrof 2012] Round 1 : Gamind Rachid veut se battre ( choix des sujets )
Vvn Niger
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19 novembre 2012, 22:10
no stress j'vous dit prenez votre temps on s'en fout de respecter ou non les délais tant qu'on a vos articles
Efferalgan
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20 novembre 2012, 19:20
Demain soir pour moi, j'ai eu un programme chargé récemment. Londres, tout ça.
Vvn Niger
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20 novembre 2012, 19:21
D'acc.
Vassily Kandinsgruy
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20 novembre 2012, 21:33
Question : les changements de forme
=> ça traite des changements de forme style Shaimin>Skymin ou du style double look de Tritosor ?
=> ça traite des changements de forme style Shaimin>Skymin ou du style double look de Tritosor ?
Vvn Niger
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20 novembre 2012, 21:36
Tu peux traiter les deux, ou choisir et te concentrer sur un seul type de changement de forme. Dans le premier cas tu parles de plus de choses donc c'est cool mais dans le deuxième tu peux vraiment développer une seule idée, maintenant faut voir à toi de choisir
Vassily Kandinsgruy
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20 novembre 2012, 21:42
MMmhhh
Vous aurez mon blabla demain, peut-être.
Vous aurez mon blabla demain, peut-être.
Sainior
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20 novembre 2012, 22:06
Je rends demain également
Efferalgan
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- 4020 posts
21 novembre 2012, 12:17
Sujet 2 pour moi, au final.
Edit : ou pas, en fait. Jézith.
« Modifié: 22 novembre 2012, 20:39 par Efferalgan »
Edit : ou pas, en fait. Jézith.
Lamelune
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21 novembre 2012, 19:08
A voté, je rendrais ce week end
Vvn Niger
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21 novembre 2012, 20:32
Kay'. Vous avez jusqu'à Lundi comme dit par mp.
Slowpoke
- Membre
- 10921 posts
22 novembre 2012, 19:26
Vous êtes une bande de flemmard.
Mais jvzm quand même si vous rendez avant lundi. Pour mon anniversaire.
Mais jvzm quand même si vous rendez avant lundi. Pour mon anniversaire.
Joey Wheeler
- Membre
- 10304 posts
22 novembre 2012, 20:32
C'est mardi ton anniv' pd.
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
22 novembre 2012, 20:51
Et bien vous avez jusqu'à mardi pour les rendre alors
Vilgrav-Klaus
- Membre
- 1281 posts
24 novembre 2012, 12:50
Quasi terminé. Je m'occupe des finitions, mais en théorie, le texte est prêt.
Vvn Niger
- Membre
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30 novembre 2012, 19:01
Très bien, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, sinon je crois qu'Efferalgan et l'autre allemand vont m'assassiner.
VOICI DONC.
J'ai à présent reçu une belle majorité de théories. Je tiens donc tout d'abord à vous remercier, à vrai dire je pense qu'Answer et moi en espérions moins. De plus je tiens à souligner la remarquable qualité de la plupart des récits qui me sont parvenus, je vous préviens, les votes s'annoncent serrés et je ne vois pour ma part aucun texte vraiment au dessus de tous les autres. Je suis un peu déçu que Lezahna, Jasper et Ace n'aient pas pu rendre par manque de temps ou de moyens, je suis sûr qu'ils auraient fait un carton, mais je comprends tout à fait et ne leur jette pas la pierre, au contraire : JE COMPTE SUR EUX POUR LES PROCHAINS CONCOURS. Car oui il y en aura certainement bien d'autres, autrement dit si vous avez pas eu le temps cette fois, on s'en tape, vous brillerez au tournoi suivant !
Trêve de blabla, rappellons simplement les sujets qui étaient proposés aux participants : les changements de forme, l'influence des pokémon sur le climat, le fonctionnement d'une Pokéball. Je suis ravi de voir qu'ils ont tous été choisis au moins une fois, nous allons donc certainement pouvoir lire des textes vachement différents les uns des autres.
- Organisation des votes
Les votes se feront ici-même, sur ce topic, comme ça aucune chance que j'oublie un vote par inadvertance sans que l'on me le fasse remarquer. Vous attribuerez à chaque texte un nombre, en fonction de votre degré d'appréciation. Ainsi, vous donnerez la note maximum, 12, la théorie que vous avez préféré, et 1 à celle que vous avez le moins aimé. De plus, j'aimerai rappeller que ce n'est qu'un concours, ne VOTEZ PAS en fonction de vos affinités, ça serait vraiment cool. Il y aura 4 éliminés à la fin de ce round, autrement dit, 8 participants auront le droit d'accéder à l'étape suivante. Les 4 inscrits ayant au final le nombre le plus bas seront donc éliminés.
- Rappel des participants :
• Kona
• Phénix
• Zhagsten
• Gold'
• Vilgrav-Klaus
• Lamelune
• Efferalgan
• Torti-Colis
• Wallace
• Groud'
• Sainior
• Ulquiorra
- Liste des théories
• Sainior :
Messieurs-dames, il est temps pour vous de ressortir vos cours de sciences oubliés depuis ce fameux jour où votre Caninos s'est pris d'une envie d'en faire un beau feu de camp. Les changements de forme sont un phénomène de plus en plus présents au fil des générations, et nous savons comment y répondre. Nous n'allons pas tenter d'expériences farfelues ou sortir des hypothèses toutes plus invraisemblables que les autres. Non, ici, Mr. Darwin sera notre joyeux compagnon pour la première partie -toujours utile d'avoir un scientifique avec soi- et il va nous aider à expliquer comment certains Pokémon sont capables de changer de forme, ou de se décliner en plusieurs races. En seconde partie, nous verrons qu'un changement de forme est parfois utilisé en tant que mécanisme de défense.
Préambule et rappels
Mettons à plat vos maigres connaissances, très (trop) rapidement. Vous savez sans doute que tout être vivant est composé de cellules, elles-mêmes enfermant des chromosomes, composés eux-même d'ADN (acide désoxyribonucléique). Cet ADN vous définit en tant qu'individu : c'est grâce à lui que vous possédez des yeux, un nez, et tout ce qui vous compose physiquement. Le nombre de chromosomes varie d'une espèce à une autre ; c'est pourquoi il est possible de différencier d'un coup d'oeil un Rattata d'un Milobellus : ne possédant pas le même nombre de chromosomes, certaines données métaboliques sont présentes chez l'un, alors que l'autre n'en possède qu'une seule partie ou même aucune. Seulement, contrairement à ce qu'on a bien voulu vous faire croire dans l'univers de Pokémon, aucun individu n'est identique, hormis anomalies (ex : les jumeaux) -oui, les restrictions techniques ne permettent pas encore de simuler des différences aléatoires provenant de pseudo-chromosomes dans le jeu vidéo. C'est pourquoi un Pokémon d'une même espèce est le plus souvent différent d'un autre Pokémon de cette même espèce et possède une différence de taille, de poids, etc.
A partir de là, on commence à mieux comprendre d'où peuvent provenir les changements de formes. La génétique possède un rôle primordial, quasiment singulier, dans ce phénomène. Nous allons voir qu'il peut y avoir plusieurs causes à cette principale conséquence : des Pokémon n'ont pas toujours la même forme.
I- Sexe et effet fondateur
a) Influence du sexe : chromosomes sexuels
Vous n'êtes pas sans savoir (nous l'espérons de tout coeur) qu'il existe des différences physiques indéniables entre l'homme et la femme, dans l'espèce humaine. Pour rappels, si c'est nécessaire, le sexe féminin se compose de lèvres intérieures et extérieures, et l'appareil génital est situé en-dedans du corps humain. Les organes reproducteurs sont appelés "ovaires", et renferment des "ovules". L'homme, quant à lui, possède un sexe situé en-dehors de son corps. Composé d'un gland, souvent affublé d'un prépuce, le sexe masculin est très veineux. Conséquence, l'excitation chauffe le sang, qui va dilater les vaisseaux sanguins, faisant grossir le sexe. C'est ce que l'on appelle l'érection, ou dans un langage plus populaire : "bander". Outre le sexe, la femme possède des glandes mamaires bien plus développées que l'homme, qui lui serviront à nourrir sa progéniture. Nous pourrions multiplier les exemples, évidemment, et même vous illustrer nos dires de façon explicite, mais si vous n'avez pas encore compris, alors vous souffrez d'un retard mental que nous ne décrirons pas ici.
Pour en revenir à nos Pokémon, sachez qu'eux aussi possèdent un sexe pour la plupart -si vous vous êtes demandé ce que signifiaient les symboles présents à coté du nom de votre bestiole en combat, ne vous posez plus la question-, et que ce sexe provient d'une différence de chromosomes (eh oui, encore). La femelle ne possède pas de chromosome dit "Y" (pour faire simple, nous excluons les cas rares et anomalies diverses). Ses chromosomes sexuels sont donc XX. Le mâle, en revanche, compte X et Y. Ces chromosomes sexuels sont souvent sources de différenciation physique (pratiquement toujours, en fait).
De là, vous avez sans doute compris à quoi nous vous guidions : certaines espèces de Pokémon possèdent des différences extrêmement marquées, telles qu'on a d'abord cru à l'évolution de deux espèces différentes alors que les seuls chromosomes différenciables étaient sexuels. Exemple(s) flagrant(s) : Cheniti.
b) Effet fondateur
Souvent sous-estimé, l'effet fondateur a souvent eu un rôle menant à une spéciation (l'apparition d'une nouvelle espèce). Il se base sur la migration, le déplacement d'une population. En effet, certains Pokémon éprouvent le besoin de se déplacer et d'aller vivre ailleurs.
On notera surtout que certains Sancoki et autres Bargantua ont décidé d'aller s'installer ailleurs, il y a très longtemps. Au fil des ans, se reproduisant entre eux, l'évolution a joué son rôle : de part la dérive génétique, l'effet climatique ou la sélection naturelle, une nouvelle espèce est apparue : les Sancoki s'étant déplacés devinrent bleus, et les Bargantua ayant colonisé d'autres points d'eau se sont eux aussi développés différement des Pokémon communs de l'espèce. Ne vous y méprenez point : cela a pris plusieurs milliers d'années avant d'arriver au résultat actuel.
II- Influences extérieures
L'environnement extérieur peut jouer un rôle dans le changement de forme d'un Pokémon. L'exemple le plus flagrant est sans doute le climat, qui va grandement influencer l'apparence du Pokémon Morphéo, notamment. Cela provient en fait d'une capacité extrêmement rapide d'adaptation : le Morphéo est un Pokémon très fragile, et à l'instar du mécanisme physique du caméléon, qui est de pouvoir changer de couleur selon son humeur ou d'autres critères, il est capable d'adapter son corps, et donc d'ordonner ses cellules quasi-instantanément. Si le soleil tape trop fort sur lui, un Morphéo va produire une sécretion orangée qui va recouvrir tout son corps. Il ne craint pas la canicule, mais les rayons ultra violets, dangereux voire mortels pour le Pokémon, seront réfléchis par la sécretion, et n'atteindront pas la peau fragile. Au contraire, s'il fait très froid, la grêle se mettant à tomber, il se mettra à produire un très épais pelage, qui tombera facilement par la suite : les poils ne possédent pas de racines, mais étant très chargés en électricité statique, peuvent rester accrochés plutôt solidement au Pokémon le temps que la neige s'estompe. La dernière forme, la forme pluie, s'enclenche lorsque les pluies deviennent trop acides. Morphéo possède une santé si précaire que l'acidité de la pluie peut lui nuire de manière très violente (un pH inférieur à 6.9 ou supérieur à 7.1 entraîne chez lui de graves allergies). Pour se protéger, il produit de l'eau basique, servant à contrer l'acidité parfois trop prononcée de la pluie. Le potentiel hydrogène devient alors neutre (7.0), et Morphéo n'est plus menacé.
Le changement de forme a ici un rôle purement défensif : sans ce phénomène, Morphéo ne pourrait pas survivre aussi efficacement.
Il existe d'autres cas à part de changement de forme, tels que ceux de Metamorph. Nous ne les détaillerons pas ici, ceux-ci devant être traités à part et devant faire l'objet d'une théorie complète. Nous savons désormais que les changements de forme ont deux causes principales : la dérive génétique (effet fondateur, spéciation, différences male/femelle) et la protection de l'espèce. Alors que certains Pokémon utilisent des armes telles que des défenses, des cornes ou d'autres attributs pour se défendre, d'autres craignent les aléas climatiques et sont obligés de développer des mécaniques de défense adaptées.• Ulquiorra :
À mesure que le dex se rallonge, apparaissent de plus en plus d'espèces de pokémon possédant une ou plusieurs formes, comme elles sont nommées.
Bien sûr, certains pokémon sont capables de changer d'apparence à volonté [Métamorph, Zoroark, ...] mais ces formidables talents d'imitation ne nous intéressent pas ici.
Ce qui nous intéressera, ce ne sont pas non plus les différences d'apparence mâle-femelle récemment introduites, au demeurant assez réalistes de la part de Game Freak et dont l'étude se rapporterait à celle du phénomène dans la vie réelle.
Ce ne seront pas non plus les shinies qui nous intéresseront ; ces changements tenant plus de la couleur que d'autre chose sont globalement explicables par des histoires d'allèles récessifs liés à la production de tel ou tel colorant du derme [même si pour les oiseaux par exemple la couleur apparente des plumes n'est pas due forcément qu'aux pigments mais à des choses comme la structure des plumes]. Bref, tout cela fait honte à notre imagination et ne mérite pas notre attention pour le moment.
Attaquons-nous au bon gros morceau : ces changements, plus ou moins spectaculaires, plus ou moins soudains, aux variables diverses, qui frappent tout individu d'une même espèce de façon égale : pourquoi Meloetta arrive à changer de look juste en chantant ? Pourquoi deux frickin' tritosor différents ? Pourquoi Morphéo arrive à habiller ses couilles en 3 secondes flat selon le temps ?
On va voir ça un peu plus en détail dès maintenant.
I – Behold my TRUE FORM
Depuis la troisième génération, avec Deoxys, la proportion de pokémon légendaires/uniques avec plus d'une forme tend à dangereusement augmenter [dangereusement parce que ça sert à Game Freak à remplacer des possibles innovations par un changement de stat et de render m'voyez] ; pour le moment, rentrent dans cette catégorie Deoxys (3G), Shaimin, Giratina, Motisma (4G), Kyurem, Keldeo, Meloetta et les trois génies (5G).
On va faire du cas par cas :
Pokémon capable de modifier son corps à l'envie, cet alien se décline sous 4 formes, auparavant associées chacune à une cartouche, désormais intervertibles par le biais d'un PNJ.
Maintenant, concernant le pourquoi du comment, revenons sur son nom : Deoxys. Il lui a été donné par un scientifique depuis le mot complet pour ADN, acide désoxyribonucléique, à cause justement de ses capacités à le bidouiller [/dixit l'anime].
Même si techniquement, étant décrit comme une espèce de supervirus, il n'a que de l'ARN cela peut nous donner un indice sur ses méthodes de transformation : il exprimerait une partie différente de son code génétique, et ainsi reconstruirait son corps selon ses besoins. Théorie toute convenable qu'elle soit [l'une des "causes" du vieillissement étant le code génétique qui perd des bouts au fur et à mesure dans nos cellules] un problème se pose : la vitesse.
Vous ne vieillissez pas en 5 minutes top chrono [sinon vous seriez mort avant la fin de ce texte ce qui serait dommage avouez-le :O], mais il y a des créatures qui changent de forme radicalement et ce en parfois quelques jours : les chenilles ! En fait, il semblerait que leur corps, au chaud dans leur chrysalide, se liquéfie par zones [rien que ça] avant de prendre les formes du futur papillon.
La métamorphose est donc se qui se rapproche le plus de ce que subit Deoxys : néanmoins restent les problèmes d'énergie consommée [c'est pas pour rien que la chenille passe son temps à bouloter] et de taille ; tout comme l'exosquelette, la liquéfaction du corps se complique dès qu'on passe l'échelle du décimètre.
Peut-être que de là d'où il vient, un mécanisme semblable à la métamorphose, et viable à plus petite échelle, existe. Méditons là-dessus.
Le double maléfique [car eco-warrior !!§] de Sonic dispose en effet de deux formes, une terrestre et une céleste ; le passage de l'une à l'autre se fait en utilisant une Gracidée, une espèce de fleur. Sortie tout droit du cul des devs pour ressembler aux mignonnes fleurettes posées sur la tête de notre lutin-hérisson. Mmmhh-mmmmmhhh.
Bon euh que dire de plus, hein ? Une transformation tenant plus de la magie qu'autre chose, pour un pokémon légendaire, laissons tout cela du côté de la légende, des miracles, et n'y revenons plus. Cela concerne aussi les trois génies, Kyurem, Keldeo et Giratina.
Son cas rejoint celui des légendaires cités juste avant : c'est un fantôme, et à juste titre, il peut posséder les vieux appareils électriques pour prendre la forme d'une machine à laver, d'un four, d'une tondeuse ou d'un frigo. Ça fait un certain temps que le monde scientifique tente d'intégrer les fantômes dans les phénomènes explicables rationnellement et échoue avec une constance qui force le respect. Soyons contrairement à eux malins et laissons le cas Motisma de côté. :]
C'est plus compliqué pour elle : elle change de couleur de cheveux et d'yeux, et de "vêtements", en même temps qu'elle les organise autrement. On sait que les caméléons, selon leur humeur, changent de couleurs ; certaines seiches sont plus fortes et peuvent carrément changer leur texture et couleur à l'envie.
Le fait est que le pouvoir de Meloetta tiendrait peut-être plus du caméléon que de la seiche ; en effet, pour rentrer ou sortir de sa forme Danse, elle doit utiliser une technique tenant en une chanson de sa part. Ce chant semble constituer un rituel, un ensemble d'actes permettant de s'amener à un état second, de transe, d'où changement de couleur et de comportement. L'hypnose permet d'ailleurs aux gens de dépasser les limites que leur impose la douleur et de faire de vraies prouesses physiques, ce qui expliquerait par là-même son soudain gain d'attaque et défense.
Meloetta serait donc une espèce de caméléon humanoïde versée dans l'auto-hypnose, la chanson et la danse.
Mmmh.
II - It's morphin' time !
Nous avons parlé de pokémon capables de changer de forme de façon assez évènementielle pour le moment, et de façon totalement dépendante de la volonté du joueur ; mais depuis un certain temps [la 3g exactement] rodent des pokémon changeant de physique au gré de facteurs aussi variés que la météo, le terrain, la saison in-game, ou le nombre de PVs restant à l'animal.
Penchons nous sur quelques cas de plus près.
Morphéo, dit Le Couillu, est un cas assez étrange : selon le temps, il modifie l'extérieur de son corps pour en tirer le plus de profit. Il lui apparait alors de drôles d'excroissances pour le moins symboliques : une goutte d'eau pour la pluie, un soleil pour le beau temps, et une "bourrasque" pour la grêle. Le tout avec des changements de couleurs appropriés eux aussi.
Forme "soleil" : morphéo s'entoure de grosse boules rouges. Maintenant, réfléchissons ; qu'est-ce qui rétrécit avec la chute des températures, le trop d'humidité et augmente de taille sensiblement sous basse pression ?
Si vous avez répondu "le mercure", arrêtez de lire ceci et retournez à votre vie de geek chimiste pour et innocent.
Sinon, eh bien oui, je parle bien de bite. Ou plutôt, de corps caverneux : capable de se gorger de sang avec la température et le manque de pression, et n'aimant pas être mis dans l'eau froide ["ça a rétrécit"]. Une hypothèse serait donc que Morphéo possède des corps caverneux sphériques autour de la tête : leur couleur rouge viendrait de leur transparence combinée aux afflux de sang les traversant.
Forme "pluie" : morphéo ressemble à une goutte d'eau bleue avec d'encore plus grosses couilles. Vous le savez, les plantes absorbent l'eau, ainsi que certains animaux mis à l'air libre [éponges i see you]. Morphéo pourrait donc posséder des corps spongieux [et bleus paske ça nous arrange], mais pour absorber l'eau il faut qu'elle se déplace peu ou pas [c'pour ça que les averses fortes et très courtes pourrissent pas le bois, au contraire des sempiternelles bruines bretonnes]. D'où finalement, sa forme : d'abord, les gouttes de pluie descendent jusqu'à ses boules, où elles ont perdu de la vitesse et s'absorbent donc bien ; les corps spongieux gonflent, et forment un nouveau ralentisseur qui permet aux corps spongieux au-dessus d'eux aussi absorber de l'eau, etc. Les parties spongieuses au sommet de sa tête seraient alors pressées par en-dessous et donc remonteraient, d'où la forme de goutte d'eau.
Forme "grêle" : dans un raisonnement analogue aux deux autres, on peut supposer la présence de cellules contenant un liquide solidifiant à des températures légèrement basses et pressions légèrement élevées : Morphéo gagnerait donc en volume, solidité, et ne subirait alors plus les dommages de la grêle. Le manque de couleur serait alors dû au peu de sang circulant dans ces parties et à la transparence du solide formé.
Bref, Morphéo est un gros sac plein de conneries prêtes à enfler au moindre courant d'air pour lui permettre un look somme toute avant-garde.
Comment ça, tiré par les cheveux ? Comment ça extrêmement phallique et uniquement inspiré par le physique couillu de Morphéo ?
Autre génération, autre exemple : Cheniti/-selle, capable de changer de manteau selon le lieu où vous êtes.
Le comportement en lui-même n'est pas incongru : dans tous les types d'environnement tempérés on trouve des bestioles capables de créer un simili-vêtement avec ce qui les entoure : des feuilles , des rochers, de la terre ... Notamment les psychés, papillons dont c'est la spécialité.
Cheniselle s'enroulerait donc à la sortie de sa ball de ce qui traîne aux alentours avec une soie de sa préparation. Voilà. Youpi.
Finissons avec un pokémon 5G : Haydaim, et sa capacité à, tel un vrai arbre, arborer les couleurs de la saison sur ses bois.
Là, c'est plus compliqué. Déjà parce qu'il faut comprendre ce qu'est Haydaim ; un être mi-plante mi-animal ? Ou, comme pour Paras et son champignon, un cas de relative symbiose ? Ou bien quelque chose de totalement étranger au règne du vivant que l'on connait ? Le premier cas est farfelu au possible, on a jamais entendu parler de ce genre de choses [à savoir un être vivant qui depuis le même génome arrive à produire une partie animale, une partie végétale, et toutes deux séparées distinctement]. Rabattons-nous sur le deuxième [parce que le troisième impliquerait de toute façon une impasse, et les impasses pour continuer son trajet ça complique la manœuvre c'est bien connu].
Peut-être qu'alors les bois d'Haydaim sont très poreux, et un peu velus, permettant alors aux graines de se coincer dedans pour se développer à partir de la rosée et des intempéries, le tout en se nourrissant dans le sang circulant dans lesdits bois [oui les "bois" ne sont pas des bouts d'os morts rappelons-le].
En fait, la majeure difficulté à expliquer ce phénomène vient du fait que Haydaim soit le seul pokémon plante à le subir : cela reviendrait à ce que toutes les autres plantes du Pokéverse soient soit des petites lutins magiques Célébi-like gorgés de mana, ou des plantes tropicales/persistantes. Ce qui n'est pas le cas par exemple de la famille Roserade.
On peut dire que ces changements saisonniers restent donc un problème épineux. * badumtss *
III – West coast / East coast
Il reste quelques espèces aux changements de formes moins curieux : ceux-ci en effet ne changent pas au fil du temps chez l'individu mais dépendent de sa région d'origine, ou d'autres facteurs. C'est le cas de la famille Tritosor et de Bargantua.
Globalement, c'est un phénomène similaire à celui des races [visible chez les chiens, chats, humains, ...] où une même espèce se décline en plusieurs ''formes'' en réaction [ou plutôt, par survie du plus adapté] à des environnements spécifiques. Pour une fois Game Freak joue donc la carte de la sobriété et du réalisme [heavens !].
Le fait que seulement deux espèces de pokémon connaissent ce phénomène [et ne se déclinent qu'en deux races distinctes] n'est pas si bizarre que cela non plus: c'est aussi et surtout par la domestication que les races se multiplient [tant chez les "animaux" que chez l'Homme, même si ce dernier commence à doucement s'uniformiser].
Parlant ici de deux pokémon vivants dans l'eau, une adaptation pour l'un à la forme et à la couleur des roches sous-marines ou en surface de sa location, et pour l'autre de l'acidité ou de la faune/flore du milieu semblent tout sauf absurdes.
Mais revenons sur Bargantua : son changement de forme semble être seul à la base d'une rivalité intra-espèce fort curieuse : Bargantua serait une espèce profondément raciste ???
Common, Basculine. We have cookies.
Et bien autant on pourrait commenter que la xénophobie n'existe pas en tant que telle chez l'humain [une peur ou un dégoût profond de tout ce qui a l' "air étranger"], autant chez Bargantua la haine et le clivage des races ont peut-être bien même source : une séparation de la population en deux par des évènements géologiques [comme la création d'un isthme] suivie des années plus tard par une nouvelle connexion, toujours existante à l'heure actuelle, des deux "communautés".
Qui entre temps auraient "évolué" différemment chacune de leur côté.
Je ne vois que ça, pas vous ? :<
La morale de cette histoire :
En bref et pour finir, que les changements de forme soient tantôt mystiques, tantôt dûs à des évolutions séparées, tantôt à des mécanismes physiologiques spectaculaires, n'oublions pas qu'ils sont avant tout là pour desservir la longévité du jeu ; entre shasse, complétion du pokédex avec les formes mâles ET femelles ou avec tous les Zarbi, cela rajoute des minutes de jeux à peu de frais pour les gens atteints de collectionite aïgue.
Pour un public normal ce ne serait pas un atout majeur, mais quel pokéfan n'a jamais voulu avoir un pokédex 100% rempli, hein ?
Je vous le demande.
Que ces dernières paroles atop the fourth wall vous fassent méditer. B|
• Gold' :
Dans le monde de Pokémon, le climat est un élément très capricieux. Des petits villages sans cesse submergées par la pluie, ou ces villes qui ne voient pas une goutte d'eau de l'année, tout le monde est servi. Heureusement, Arceus étant bon et juste, il offre la possibilité à ses sujets de changer le climat dans une certaine zone, simplement grâce à l'aide de vos chers compagnons pokémon. VOus voulez de la pluie pour vos récoltes ? Pas de problèmes, votre Maril utilise danse pluie. Vous voulez bronzer immédiatement sans vous déplacer de votre jardin pour être le plus bô du lycée ? Caninos et son attaque Zénith sont là. Vous voulez une tempête de sable pour ... Euh .. pour faire un chateau de sable, l'attaque Tempêtesable de votre Racaillou fera l'affaire.
1) Danse-Pluie
Danse-Pluie est une attaque visant à imiter une ancienne Danse lettonne de la pluie. Cette danse est originaire d'une ancienne tribu qui vénérait Ludicolo comme une divinité.
Après avoir étudié pendant plusieurs heures le déroulement de cette attaque, nous sommes parvenu à la conclusion que la danse proprement dite ne servait à rien, qu'il s'agissait certainement d'un rite Ludicolien pour impressionner les femelles. L'invocation de la pluie se fait simplement grâce à un jet d'eau. Le pokémon lance une attaque Eau très puissante et abondante vers le ciel, et quand l'eau retombe, elle se sépare en petites gouttes donnant l'illusion d'une averse. C'est d'ailleurs pour ça que ça ne dure qu'un certain labs de temps.
C'est tout simple je sais, mais c'est pas parce que c'est pokémon que ça doit être compliqué.
2) Crachin
Et ben oui ça serait trop simple comme ça. Il y a deux pokémon capable d'invoquer la pluie simplement en sortant de leurs pokéball : Kyogre le seigneur des mers et Tarpeau le crapeau. Après avoir étudié le mode de vie d'un Tarpaud pendant plusieurs heures nous en sommes arrivé à la conclusion que tout ceci n'a aucun sens. Les seuls Tarpaud possédant Crachin étant originaire d'un monde onirique, nous nous interrogeons encore sur la réalité de cette capacité spéciale. Quand à Kyogre c'est juste un peu le seigneur des eaux, si il veut qu'il pleuve il pleut, si il veut des trompettes il y aura des putains de trompettes et si il veut être rose et ben il sera rose. Non mais.
Le soleil
1) Zénith
L'attaque Zenith est une attaque très singulière, qui permet d'augmenter l'intensité des rayons du soleil pendant un certain labs de temps. Attention aux UV quand même, c'est dangereux. Même si cette attaque reste très mystérieuse, une hypothèse à été lancée comme quoi le pokémon dégagerait un gaz qui écarterait les nuages. En effet, on a remarqué qu'après qu'un Pokémon ait utilisé l'attaque Zénith, une légère odeur peu agréable se fait sentir. Est-ce que ça a un quelconque rapport ou est-ce juste un relachement sphincteral du pokémon ? Des études restent à faire.
2) Sècheresse
Cette capacité spéciale est un mystère. Les seuls pokémon capablent de posséder cette capacité sont Feunard et Groudon. Les Feunards avec sècheresse venant du monde des rêves, nous nous confrontons à la même problématique que pour Tarpaud. Pour ce qui est de Groudon, il se pourrait qu'il dégage en permanence le gaz sus-cité, mais cela reste hypothétique, nous n'avons jamais eu l'occasion d'examiner un Groudon de près.
La tempête de sable
1) Tempêtesable
Même si il ne s'agit pas d'un climat approprement dit, la tempête de sable est malgré tout omniprésente dans pokémon. L'attaque Tempêtesable permet d'invoquer une tempête de sable, je vous jure que si, pendant un certain délai. Pour créer une tempête de sable, il faut du sable, bien évidemment. Une attaque tempêtesable sera beaucoup moins utile dans une forêt que dans une grotte. Le fonctionnement de cette attaque est bien étrange, on suppose que les pokémons sont capables de soulever quelques petites particules de terres et de les faire voler pour donner l'illusion d'une tempête de sable. Certains affirment que les pokémon détruisent les roches présentes sous la terre en petite particule avant de les laisser s'envoler grâce aux bourrasques. Quoi qu'il en soit, cela reste très farfelu.
2) Sable volant
Hippopotas/docus et Tyranocif sont les deux seuls pokémon capables d'invoquer une tempête de sable à leur moindre apparition. Pour hippodocus, c'est simple. Tout au long de sa vie il accumule du sable en lui. Quand ça lui plait, il peut expulser le sable par les trous sur son dos. Il les expulse tellement fort que ça créée une pseudo tempête de sable.
Pour le cas Tyranocif c'est un peu plus complexe. Ce pokémon géant à une peau spéciale, une peau en pierre. Il a alors des sortes de petites peau mortes, pas plus grandes que du gravier qui se pose sur son corps. Si il veut, rien qu'en se frottant le bras, il peut en envoyer des tonnes, créant ainsi une tempête de sable.
La grêle
La grêle c'est de la merde, ça fait des griffes sur les voitures et ça fait mal. Nique ta race Blizzy.• Wallace : • Zhagsten :
VOICI DONC.
ROUND 1 : SE PARTIENT
J'ai à présent reçu une belle majorité de théories. Je tiens donc tout d'abord à vous remercier, à vrai dire je pense qu'Answer et moi en espérions moins. De plus je tiens à souligner la remarquable qualité de la plupart des récits qui me sont parvenus, je vous préviens, les votes s'annoncent serrés et je ne vois pour ma part aucun texte vraiment au dessus de tous les autres. Je suis un peu déçu que Lezahna, Jasper et Ace n'aient pas pu rendre par manque de temps ou de moyens, je suis sûr qu'ils auraient fait un carton, mais je comprends tout à fait et ne leur jette pas la pierre, au contraire : JE COMPTE SUR EUX POUR LES PROCHAINS CONCOURS. Car oui il y en aura certainement bien d'autres, autrement dit si vous avez pas eu le temps cette fois, on s'en tape, vous brillerez au tournoi suivant !
Trêve de blabla, rappellons simplement les sujets qui étaient proposés aux participants : les changements de forme, l'influence des pokémon sur le climat, le fonctionnement d'une Pokéball. Je suis ravi de voir qu'ils ont tous été choisis au moins une fois, nous allons donc certainement pouvoir lire des textes vachement différents les uns des autres.
- Organisation des votes
Les votes se feront ici-même, sur ce topic, comme ça aucune chance que j'oublie un vote par inadvertance sans que l'on me le fasse remarquer. Vous attribuerez à chaque texte un nombre, en fonction de votre degré d'appréciation. Ainsi, vous donnerez la note maximum, 12, la théorie que vous avez préféré, et 1 à celle que vous avez le moins aimé. De plus, j'aimerai rappeller que ce n'est qu'un concours, ne VOTEZ PAS en fonction de vos affinités, ça serait vraiment cool. Il y aura 4 éliminés à la fin de ce round, autrement dit, 8 participants auront le droit d'accéder à l'étape suivante. Les 4 inscrits ayant au final le nombre le plus bas seront donc éliminés.
- Rappel des participants :
• Kona
• Phénix
• Zhagsten
• Gold'
• Vilgrav-Klaus
• Lamelune
• Efferalgan
• Torti-Colis
• Wallace
• Groud'
• Sainior
• Ulquiorra
- Liste des théories
• Sainior :
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Changements de forme : génétique et évolution
Messieurs-dames, il est temps pour vous de ressortir vos cours de sciences oubliés depuis ce fameux jour où votre Caninos s'est pris d'une envie d'en faire un beau feu de camp. Les changements de forme sont un phénomène de plus en plus présents au fil des générations, et nous savons comment y répondre. Nous n'allons pas tenter d'expériences farfelues ou sortir des hypothèses toutes plus invraisemblables que les autres. Non, ici, Mr. Darwin sera notre joyeux compagnon pour la première partie -toujours utile d'avoir un scientifique avec soi- et il va nous aider à expliquer comment certains Pokémon sont capables de changer de forme, ou de se décliner en plusieurs races. En seconde partie, nous verrons qu'un changement de forme est parfois utilisé en tant que mécanisme de défense.
Préambule et rappels
Mettons à plat vos maigres connaissances, très (trop) rapidement. Vous savez sans doute que tout être vivant est composé de cellules, elles-mêmes enfermant des chromosomes, composés eux-même d'ADN (acide désoxyribonucléique). Cet ADN vous définit en tant qu'individu : c'est grâce à lui que vous possédez des yeux, un nez, et tout ce qui vous compose physiquement. Le nombre de chromosomes varie d'une espèce à une autre ; c'est pourquoi il est possible de différencier d'un coup d'oeil un Rattata d'un Milobellus : ne possédant pas le même nombre de chromosomes, certaines données métaboliques sont présentes chez l'un, alors que l'autre n'en possède qu'une seule partie ou même aucune. Seulement, contrairement à ce qu'on a bien voulu vous faire croire dans l'univers de Pokémon, aucun individu n'est identique, hormis anomalies (ex : les jumeaux) -oui, les restrictions techniques ne permettent pas encore de simuler des différences aléatoires provenant de pseudo-chromosomes dans le jeu vidéo. C'est pourquoi un Pokémon d'une même espèce est le plus souvent différent d'un autre Pokémon de cette même espèce et possède une différence de taille, de poids, etc.
A partir de là, on commence à mieux comprendre d'où peuvent provenir les changements de formes. La génétique possède un rôle primordial, quasiment singulier, dans ce phénomène. Nous allons voir qu'il peut y avoir plusieurs causes à cette principale conséquence : des Pokémon n'ont pas toujours la même forme.
I- Sexe et effet fondateur
a) Influence du sexe : chromosomes sexuels
Vous n'êtes pas sans savoir (nous l'espérons de tout coeur) qu'il existe des différences physiques indéniables entre l'homme et la femme, dans l'espèce humaine. Pour rappels, si c'est nécessaire, le sexe féminin se compose de lèvres intérieures et extérieures, et l'appareil génital est situé en-dedans du corps humain. Les organes reproducteurs sont appelés "ovaires", et renferment des "ovules". L'homme, quant à lui, possède un sexe situé en-dehors de son corps. Composé d'un gland, souvent affublé d'un prépuce, le sexe masculin est très veineux. Conséquence, l'excitation chauffe le sang, qui va dilater les vaisseaux sanguins, faisant grossir le sexe. C'est ce que l'on appelle l'érection, ou dans un langage plus populaire : "bander". Outre le sexe, la femme possède des glandes mamaires bien plus développées que l'homme, qui lui serviront à nourrir sa progéniture. Nous pourrions multiplier les exemples, évidemment, et même vous illustrer nos dires de façon explicite, mais si vous n'avez pas encore compris, alors vous souffrez d'un retard mental que nous ne décrirons pas ici.
Pour en revenir à nos Pokémon, sachez qu'eux aussi possèdent un sexe pour la plupart -si vous vous êtes demandé ce que signifiaient les symboles présents à coté du nom de votre bestiole en combat, ne vous posez plus la question-, et que ce sexe provient d'une différence de chromosomes (eh oui, encore). La femelle ne possède pas de chromosome dit "Y" (pour faire simple, nous excluons les cas rares et anomalies diverses). Ses chromosomes sexuels sont donc XX. Le mâle, en revanche, compte X et Y. Ces chromosomes sexuels sont souvent sources de différenciation physique (pratiquement toujours, en fait).
De là, vous avez sans doute compris à quoi nous vous guidions : certaines espèces de Pokémon possèdent des différences extrêmement marquées, telles qu'on a d'abord cru à l'évolution de deux espèces différentes alors que les seuls chromosomes différenciables étaient sexuels. Exemple(s) flagrant(s) : Cheniti.
b) Effet fondateur
Souvent sous-estimé, l'effet fondateur a souvent eu un rôle menant à une spéciation (l'apparition d'une nouvelle espèce). Il se base sur la migration, le déplacement d'une population. En effet, certains Pokémon éprouvent le besoin de se déplacer et d'aller vivre ailleurs.
On notera surtout que certains Sancoki et autres Bargantua ont décidé d'aller s'installer ailleurs, il y a très longtemps. Au fil des ans, se reproduisant entre eux, l'évolution a joué son rôle : de part la dérive génétique, l'effet climatique ou la sélection naturelle, une nouvelle espèce est apparue : les Sancoki s'étant déplacés devinrent bleus, et les Bargantua ayant colonisé d'autres points d'eau se sont eux aussi développés différement des Pokémon communs de l'espèce. Ne vous y méprenez point : cela a pris plusieurs milliers d'années avant d'arriver au résultat actuel.
II- Influences extérieures
L'environnement extérieur peut jouer un rôle dans le changement de forme d'un Pokémon. L'exemple le plus flagrant est sans doute le climat, qui va grandement influencer l'apparence du Pokémon Morphéo, notamment. Cela provient en fait d'une capacité extrêmement rapide d'adaptation : le Morphéo est un Pokémon très fragile, et à l'instar du mécanisme physique du caméléon, qui est de pouvoir changer de couleur selon son humeur ou d'autres critères, il est capable d'adapter son corps, et donc d'ordonner ses cellules quasi-instantanément. Si le soleil tape trop fort sur lui, un Morphéo va produire une sécretion orangée qui va recouvrir tout son corps. Il ne craint pas la canicule, mais les rayons ultra violets, dangereux voire mortels pour le Pokémon, seront réfléchis par la sécretion, et n'atteindront pas la peau fragile. Au contraire, s'il fait très froid, la grêle se mettant à tomber, il se mettra à produire un très épais pelage, qui tombera facilement par la suite : les poils ne possédent pas de racines, mais étant très chargés en électricité statique, peuvent rester accrochés plutôt solidement au Pokémon le temps que la neige s'estompe. La dernière forme, la forme pluie, s'enclenche lorsque les pluies deviennent trop acides. Morphéo possède une santé si précaire que l'acidité de la pluie peut lui nuire de manière très violente (un pH inférieur à 6.9 ou supérieur à 7.1 entraîne chez lui de graves allergies). Pour se protéger, il produit de l'eau basique, servant à contrer l'acidité parfois trop prononcée de la pluie. Le potentiel hydrogène devient alors neutre (7.0), et Morphéo n'est plus menacé.
Le changement de forme a ici un rôle purement défensif : sans ce phénomène, Morphéo ne pourrait pas survivre aussi efficacement.
Il existe d'autres cas à part de changement de forme, tels que ceux de Metamorph. Nous ne les détaillerons pas ici, ceux-ci devant être traités à part et devant faire l'objet d'une théorie complète. Nous savons désormais que les changements de forme ont deux causes principales : la dérive génétique (effet fondateur, spéciation, différences male/femelle) et la protection de l'espèce. Alors que certains Pokémon utilisent des armes telles que des défenses, des cornes ou d'autres attributs pour se défendre, d'autres craignent les aléas climatiques et sont obligés de développer des mécaniques de défense adaptées.
Spoiler
Les changements de formes
À mesure que le dex se rallonge, apparaissent de plus en plus d'espèces de pokémon possédant une ou plusieurs formes, comme elles sont nommées.
Bien sûr, certains pokémon sont capables de changer d'apparence à volonté [Métamorph, Zoroark, ...] mais ces formidables talents d'imitation ne nous intéressent pas ici.
Ce qui nous intéressera, ce ne sont pas non plus les différences d'apparence mâle-femelle récemment introduites, au demeurant assez réalistes de la part de Game Freak et dont l'étude se rapporterait à celle du phénomène dans la vie réelle.
Ce ne seront pas non plus les shinies qui nous intéresseront ; ces changements tenant plus de la couleur que d'autre chose sont globalement explicables par des histoires d'allèles récessifs liés à la production de tel ou tel colorant du derme [même si pour les oiseaux par exemple la couleur apparente des plumes n'est pas due forcément qu'aux pigments mais à des choses comme la structure des plumes]. Bref, tout cela fait honte à notre imagination et ne mérite pas notre attention pour le moment.
Attaquons-nous au bon gros morceau : ces changements, plus ou moins spectaculaires, plus ou moins soudains, aux variables diverses, qui frappent tout individu d'une même espèce de façon égale : pourquoi Meloetta arrive à changer de look juste en chantant ? Pourquoi deux frickin' tritosor différents ? Pourquoi Morphéo arrive à habiller ses couilles en 3 secondes flat selon le temps ?
On va voir ça un peu plus en détail dès maintenant.
I – Behold my TRUE FORM
Depuis la troisième génération, avec Deoxys, la proportion de pokémon légendaires/uniques avec plus d'une forme tend à dangereusement augmenter [dangereusement parce que ça sert à Game Freak à remplacer des possibles innovations par un changement de stat et de render m'voyez] ; pour le moment, rentrent dans cette catégorie Deoxys (3G), Shaimin, Giratina, Motisma (4G), Kyurem, Keldeo, Meloetta et les trois génies (5G).
On va faire du cas par cas :
Deoxys
Pokémon capable de modifier son corps à l'envie, cet alien se décline sous 4 formes, auparavant associées chacune à une cartouche, désormais intervertibles par le biais d'un PNJ.
Maintenant, concernant le pourquoi du comment, revenons sur son nom : Deoxys. Il lui a été donné par un scientifique depuis le mot complet pour ADN, acide désoxyribonucléique, à cause justement de ses capacités à le bidouiller [/dixit l'anime].
Même si techniquement, étant décrit comme une espèce de supervirus, il n'a que de l'ARN cela peut nous donner un indice sur ses méthodes de transformation : il exprimerait une partie différente de son code génétique, et ainsi reconstruirait son corps selon ses besoins. Théorie toute convenable qu'elle soit [l'une des "causes" du vieillissement étant le code génétique qui perd des bouts au fur et à mesure dans nos cellules] un problème se pose : la vitesse.
Vous ne vieillissez pas en 5 minutes top chrono [sinon vous seriez mort avant la fin de ce texte ce qui serait dommage avouez-le :O], mais il y a des créatures qui changent de forme radicalement et ce en parfois quelques jours : les chenilles ! En fait, il semblerait que leur corps, au chaud dans leur chrysalide, se liquéfie par zones [rien que ça] avant de prendre les formes du futur papillon.
La métamorphose est donc se qui se rapproche le plus de ce que subit Deoxys : néanmoins restent les problèmes d'énergie consommée [c'est pas pour rien que la chenille passe son temps à bouloter] et de taille ; tout comme l'exosquelette, la liquéfaction du corps se complique dès qu'on passe l'échelle du décimètre.
Peut-être que de là d'où il vient, un mécanisme semblable à la métamorphose, et viable à plus petite échelle, existe. Méditons là-dessus.
Shaymin
Le double maléfique [car eco-warrior !!§] de Sonic dispose en effet de deux formes, une terrestre et une céleste ; le passage de l'une à l'autre se fait en utilisant une Gracidée, une espèce de fleur. Sortie tout droit du cul des devs pour ressembler aux mignonnes fleurettes posées sur la tête de notre lutin-hérisson. Mmmhh-mmmmmhhh.
Bon euh que dire de plus, hein ? Une transformation tenant plus de la magie qu'autre chose, pour un pokémon légendaire, laissons tout cela du côté de la légende, des miracles, et n'y revenons plus. Cela concerne aussi les trois génies, Kyurem, Keldeo et Giratina.
Motisma
Son cas rejoint celui des légendaires cités juste avant : c'est un fantôme, et à juste titre, il peut posséder les vieux appareils électriques pour prendre la forme d'une machine à laver, d'un four, d'une tondeuse ou d'un frigo. Ça fait un certain temps que le monde scientifique tente d'intégrer les fantômes dans les phénomènes explicables rationnellement et échoue avec une constance qui force le respect. Soyons contrairement à eux malins et laissons le cas Motisma de côté. :]
Meloetta
C'est plus compliqué pour elle : elle change de couleur de cheveux et d'yeux, et de "vêtements", en même temps qu'elle les organise autrement. On sait que les caméléons, selon leur humeur, changent de couleurs ; certaines seiches sont plus fortes et peuvent carrément changer leur texture et couleur à l'envie.
Le fait est que le pouvoir de Meloetta tiendrait peut-être plus du caméléon que de la seiche ; en effet, pour rentrer ou sortir de sa forme Danse, elle doit utiliser une technique tenant en une chanson de sa part. Ce chant semble constituer un rituel, un ensemble d'actes permettant de s'amener à un état second, de transe, d'où changement de couleur et de comportement. L'hypnose permet d'ailleurs aux gens de dépasser les limites que leur impose la douleur et de faire de vraies prouesses physiques, ce qui expliquerait par là-même son soudain gain d'attaque et défense.
Meloetta serait donc une espèce de caméléon humanoïde versée dans l'auto-hypnose, la chanson et la danse.
Mmmh.
II - It's morphin' time !
Nous avons parlé de pokémon capables de changer de forme de façon assez évènementielle pour le moment, et de façon totalement dépendante de la volonté du joueur ; mais depuis un certain temps [la 3g exactement] rodent des pokémon changeant de physique au gré de facteurs aussi variés que la météo, le terrain, la saison in-game, ou le nombre de PVs restant à l'animal.
Penchons nous sur quelques cas de plus près.
Morphéo
Morphéo, dit Le Couillu, est un cas assez étrange : selon le temps, il modifie l'extérieur de son corps pour en tirer le plus de profit. Il lui apparait alors de drôles d'excroissances pour le moins symboliques : une goutte d'eau pour la pluie, un soleil pour le beau temps, et une "bourrasque" pour la grêle. Le tout avec des changements de couleurs appropriés eux aussi.
Forme "soleil" : morphéo s'entoure de grosse boules rouges. Maintenant, réfléchissons ; qu'est-ce qui rétrécit avec la chute des températures, le trop d'humidité et augmente de taille sensiblement sous basse pression ?
Si vous avez répondu "le mercure", arrêtez de lire ceci et retournez à votre vie de geek chimiste pour et innocent.
Sinon, eh bien oui, je parle bien de bite. Ou plutôt, de corps caverneux : capable de se gorger de sang avec la température et le manque de pression, et n'aimant pas être mis dans l'eau froide ["ça a rétrécit"]. Une hypothèse serait donc que Morphéo possède des corps caverneux sphériques autour de la tête : leur couleur rouge viendrait de leur transparence combinée aux afflux de sang les traversant.
Forme "pluie" : morphéo ressemble à une goutte d'eau bleue avec d'encore plus grosses couilles. Vous le savez, les plantes absorbent l'eau, ainsi que certains animaux mis à l'air libre [éponges i see you]. Morphéo pourrait donc posséder des corps spongieux [et bleus paske ça nous arrange], mais pour absorber l'eau il faut qu'elle se déplace peu ou pas [c'pour ça que les averses fortes et très courtes pourrissent pas le bois, au contraire des sempiternelles bruines bretonnes]. D'où finalement, sa forme : d'abord, les gouttes de pluie descendent jusqu'à ses boules, où elles ont perdu de la vitesse et s'absorbent donc bien ; les corps spongieux gonflent, et forment un nouveau ralentisseur qui permet aux corps spongieux au-dessus d'eux aussi absorber de l'eau, etc. Les parties spongieuses au sommet de sa tête seraient alors pressées par en-dessous et donc remonteraient, d'où la forme de goutte d'eau.
Forme "grêle" : dans un raisonnement analogue aux deux autres, on peut supposer la présence de cellules contenant un liquide solidifiant à des températures légèrement basses et pressions légèrement élevées : Morphéo gagnerait donc en volume, solidité, et ne subirait alors plus les dommages de la grêle. Le manque de couleur serait alors dû au peu de sang circulant dans ces parties et à la transparence du solide formé.
Bref, Morphéo est un gros sac plein de conneries prêtes à enfler au moindre courant d'air pour lui permettre un look somme toute avant-garde.
Comment ça, tiré par les cheveux ? Comment ça extrêmement phallique et uniquement inspiré par le physique couillu de Morphéo ?
Autre génération, autre exemple : Cheniti/-selle, capable de changer de manteau selon le lieu où vous êtes.
Le comportement en lui-même n'est pas incongru : dans tous les types d'environnement tempérés on trouve des bestioles capables de créer un simili-vêtement avec ce qui les entoure : des feuilles , des rochers, de la terre ... Notamment les psychés, papillons dont c'est la spécialité.
Cheniselle s'enroulerait donc à la sortie de sa ball de ce qui traîne aux alentours avec une soie de sa préparation. Voilà. Youpi.
Finissons avec un pokémon 5G : Haydaim, et sa capacité à, tel un vrai arbre, arborer les couleurs de la saison sur ses bois.
Là, c'est plus compliqué. Déjà parce qu'il faut comprendre ce qu'est Haydaim ; un être mi-plante mi-animal ? Ou, comme pour Paras et son champignon, un cas de relative symbiose ? Ou bien quelque chose de totalement étranger au règne du vivant que l'on connait ? Le premier cas est farfelu au possible, on a jamais entendu parler de ce genre de choses [à savoir un être vivant qui depuis le même génome arrive à produire une partie animale, une partie végétale, et toutes deux séparées distinctement]. Rabattons-nous sur le deuxième [parce que le troisième impliquerait de toute façon une impasse, et les impasses pour continuer son trajet ça complique la manœuvre c'est bien connu].
Peut-être qu'alors les bois d'Haydaim sont très poreux, et un peu velus, permettant alors aux graines de se coincer dedans pour se développer à partir de la rosée et des intempéries, le tout en se nourrissant dans le sang circulant dans lesdits bois [oui les "bois" ne sont pas des bouts d'os morts rappelons-le].
En fait, la majeure difficulté à expliquer ce phénomène vient du fait que Haydaim soit le seul pokémon plante à le subir : cela reviendrait à ce que toutes les autres plantes du Pokéverse soient soit des petites lutins magiques Célébi-like gorgés de mana, ou des plantes tropicales/persistantes. Ce qui n'est pas le cas par exemple de la famille Roserade.
On peut dire que ces changements saisonniers restent donc un problème épineux. * badumtss *
III – West coast / East coast
Il reste quelques espèces aux changements de formes moins curieux : ceux-ci en effet ne changent pas au fil du temps chez l'individu mais dépendent de sa région d'origine, ou d'autres facteurs. C'est le cas de la famille Tritosor et de Bargantua.
Globalement, c'est un phénomène similaire à celui des races [visible chez les chiens, chats, humains, ...] où une même espèce se décline en plusieurs ''formes'' en réaction [ou plutôt, par survie du plus adapté] à des environnements spécifiques. Pour une fois Game Freak joue donc la carte de la sobriété et du réalisme [heavens !].
Le fait que seulement deux espèces de pokémon connaissent ce phénomène [et ne se déclinent qu'en deux races distinctes] n'est pas si bizarre que cela non plus: c'est aussi et surtout par la domestication que les races se multiplient [tant chez les "animaux" que chez l'Homme, même si ce dernier commence à doucement s'uniformiser].
Parlant ici de deux pokémon vivants dans l'eau, une adaptation pour l'un à la forme et à la couleur des roches sous-marines ou en surface de sa location, et pour l'autre de l'acidité ou de la faune/flore du milieu semblent tout sauf absurdes.
Mais revenons sur Bargantua : son changement de forme semble être seul à la base d'une rivalité intra-espèce fort curieuse : Bargantua serait une espèce profondément raciste ???
Common, Basculine. We have cookies.
Et bien autant on pourrait commenter que la xénophobie n'existe pas en tant que telle chez l'humain [une peur ou un dégoût profond de tout ce qui a l' "air étranger"], autant chez Bargantua la haine et le clivage des races ont peut-être bien même source : une séparation de la population en deux par des évènements géologiques [comme la création d'un isthme] suivie des années plus tard par une nouvelle connexion, toujours existante à l'heure actuelle, des deux "communautés".
Qui entre temps auraient "évolué" différemment chacune de leur côté.
Je ne vois que ça, pas vous ? :<
La morale de cette histoire :
En bref et pour finir, que les changements de forme soient tantôt mystiques, tantôt dûs à des évolutions séparées, tantôt à des mécanismes physiologiques spectaculaires, n'oublions pas qu'ils sont avant tout là pour desservir la longévité du jeu ; entre shasse, complétion du pokédex avec les formes mâles ET femelles ou avec tous les Zarbi, cela rajoute des minutes de jeux à peu de frais pour les gens atteints de collectionite aïgue.
Pour un public normal ce ne serait pas un atout majeur, mais quel pokéfan n'a jamais voulu avoir un pokédex 100% rempli, hein ?
Je vous le demande.
Que ces dernières paroles atop the fourth wall vous fassent méditer. B|
Spoiler
Les changements de climats
Dans le monde de Pokémon, le climat est un élément très capricieux. Des petits villages sans cesse submergées par la pluie, ou ces villes qui ne voient pas une goutte d'eau de l'année, tout le monde est servi. Heureusement, Arceus étant bon et juste, il offre la possibilité à ses sujets de changer le climat dans une certaine zone, simplement grâce à l'aide de vos chers compagnons pokémon. VOus voulez de la pluie pour vos récoltes ? Pas de problèmes, votre Maril utilise danse pluie. Vous voulez bronzer immédiatement sans vous déplacer de votre jardin pour être le plus bô du lycée ? Caninos et son attaque Zénith sont là. Vous voulez une tempête de sable pour ... Euh .. pour faire un chateau de sable, l'attaque Tempêtesable de votre Racaillou fera l'affaire.
La pluie
1) Danse-Pluie
Danse-Pluie est une attaque visant à imiter une ancienne Danse lettonne de la pluie. Cette danse est originaire d'une ancienne tribu qui vénérait Ludicolo comme une divinité.
Après avoir étudié pendant plusieurs heures le déroulement de cette attaque, nous sommes parvenu à la conclusion que la danse proprement dite ne servait à rien, qu'il s'agissait certainement d'un rite Ludicolien pour impressionner les femelles. L'invocation de la pluie se fait simplement grâce à un jet d'eau. Le pokémon lance une attaque Eau très puissante et abondante vers le ciel, et quand l'eau retombe, elle se sépare en petites gouttes donnant l'illusion d'une averse. C'est d'ailleurs pour ça que ça ne dure qu'un certain labs de temps.
C'est tout simple je sais, mais c'est pas parce que c'est pokémon que ça doit être compliqué.
2) Crachin
Et ben oui ça serait trop simple comme ça. Il y a deux pokémon capable d'invoquer la pluie simplement en sortant de leurs pokéball : Kyogre le seigneur des mers et Tarpeau le crapeau. Après avoir étudié le mode de vie d'un Tarpaud pendant plusieurs heures nous en sommes arrivé à la conclusion que tout ceci n'a aucun sens. Les seuls Tarpaud possédant Crachin étant originaire d'un monde onirique, nous nous interrogeons encore sur la réalité de cette capacité spéciale. Quand à Kyogre c'est juste un peu le seigneur des eaux, si il veut qu'il pleuve il pleut, si il veut des trompettes il y aura des putains de trompettes et si il veut être rose et ben il sera rose. Non mais.
Le soleil
1) Zénith
L'attaque Zenith est une attaque très singulière, qui permet d'augmenter l'intensité des rayons du soleil pendant un certain labs de temps. Attention aux UV quand même, c'est dangereux. Même si cette attaque reste très mystérieuse, une hypothèse à été lancée comme quoi le pokémon dégagerait un gaz qui écarterait les nuages. En effet, on a remarqué qu'après qu'un Pokémon ait utilisé l'attaque Zénith, une légère odeur peu agréable se fait sentir. Est-ce que ça a un quelconque rapport ou est-ce juste un relachement sphincteral du pokémon ? Des études restent à faire.
2) Sècheresse
Cette capacité spéciale est un mystère. Les seuls pokémon capablent de posséder cette capacité sont Feunard et Groudon. Les Feunards avec sècheresse venant du monde des rêves, nous nous confrontons à la même problématique que pour Tarpaud. Pour ce qui est de Groudon, il se pourrait qu'il dégage en permanence le gaz sus-cité, mais cela reste hypothétique, nous n'avons jamais eu l'occasion d'examiner un Groudon de près.
La tempête de sable
1) Tempêtesable
Même si il ne s'agit pas d'un climat approprement dit, la tempête de sable est malgré tout omniprésente dans pokémon. L'attaque Tempêtesable permet d'invoquer une tempête de sable, je vous jure que si, pendant un certain délai. Pour créer une tempête de sable, il faut du sable, bien évidemment. Une attaque tempêtesable sera beaucoup moins utile dans une forêt que dans une grotte. Le fonctionnement de cette attaque est bien étrange, on suppose que les pokémons sont capables de soulever quelques petites particules de terres et de les faire voler pour donner l'illusion d'une tempête de sable. Certains affirment que les pokémon détruisent les roches présentes sous la terre en petite particule avant de les laisser s'envoler grâce aux bourrasques. Quoi qu'il en soit, cela reste très farfelu.
2) Sable volant
Hippopotas/docus et Tyranocif sont les deux seuls pokémon capables d'invoquer une tempête de sable à leur moindre apparition. Pour hippodocus, c'est simple. Tout au long de sa vie il accumule du sable en lui. Quand ça lui plait, il peut expulser le sable par les trous sur son dos. Il les expulse tellement fort que ça créée une pseudo tempête de sable.
Pour le cas Tyranocif c'est un peu plus complexe. Ce pokémon géant à une peau spéciale, une peau en pierre. Il a alors des sortes de petites peau mortes, pas plus grandes que du gravier qui se pose sur son corps. Si il veut, rien qu'en se frottant le bras, il peut en envoyer des tonnes, créant ainsi une tempête de sable.
La grêle
La grêle c'est de la merde, ça fait des griffes sur les voitures et ça fait mal. Nique ta race Blizzy.
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POKEBALLS, LA THEORIE VRAIE
En voici un sujet chiant et plus que complexe : c’est vrai quoi, comment expliquer de manière un tant soit peu scientifique qu’un Pokémon fait de chaire et de sang puisse se faire dématérialiser et stocker dans une espèce de clé usb ?
Apres un tour du web, je n’ai trouvé, au final, qu’une seule théorie intéressante, exploitable, qui évite au mieux les approximations et les explications à la louche. Elle ne concerne que la pokéball telle que nous l’avons tous utilisée. Vous pouvez la trouver ICI, je vous conseille fortement de la lire.
Pour les tl;dr, un résumé :
Ce sera ma base de réflexion pour la suite. Je compte simplement compléter quelques points sombres de cette théorie, et donner un nouvel éclairage sur l’ensemble.
QUELQUES PRECISIONS
Certaines choses que je ne développerais pas mais qui me semble évidente.
Chaque pokeball est unique, ne peut servir qu’une fois, possède un id associé à celui son possesseur ET celui du pkmn, est inscrit et reconnu dans le circuit moderne de stockage de Pokémon.
La ball ne lobotomise aucunement le Pokémon, mais le capture par la force. Il s’agit d’une déconstruction de la matière (pour le scan) puis sa conservation sous forme d’énergie et d’information au sein des nano robot.
Dans la ball, le Pokémon vit toujours, mais pas de manière physique : sous forme d’énergie et d’informations.
Il existe différentes sortes de pokeballs, définis par les différents nanorobot qu’elles contiennent. Je reviendrais à la fin sur le mystérieux liens entre pokeball et noigrume.
Ne criez pas au scandale, tout cela vous paraitra beaucoup plus clair à la fin de l’article.
LES NANOROBOT, KEZAKO
Qu’est ce qu’un nanorobot, cette chose magique qui permet de rendre la pokeball possible ? C’est simple : c’est un robot microscopique (plus petit qu’une cellule) fabriqué avec de très petit composants, moléculaires ou a base d’adn. Un robot très, mais alors très très petit.
Ils sont essentiels dans notre théorie car ce sont eux qui vont scanner/reconstruire le pokemon à chaque entrée/ sortie de la ball.
SCANNER UN POKEMON ??
Comment détruire un Pokémon et le reconstruire a l’identique ? Peut-on « scanner » un esprit ?
La théorie sus citée résume le Pokémon à une série de 0 et de 1, langage de base de l’information numérisé. Or soyons sérieux. Il est impossible qu’un corps aussi complexe, et doté d’un esprit, puisse être contenue par deux symbole de codage. Comment alors ? SIMPLE !
N’oublions pas que l’univers de Pokémon possède sa propre évolution technologique parallèle à la notre. Et que c’est un jeu pour enfants. Qu’il était donc inutile pour la team nintendo de s’attarder sur le développement scientifique de ce monde magique.
Or, il existe une explication. Accrochez vous.
La physique quantique, ça vous parle ?
Pour faire simple, c'est un cadre général qui permet de décrire la façon étrange dont se comporte le monde à très petite échelle.
Un bon exemple : Le chat de schrodinger.
Je vous conseil de visionner cette vidéo pour mieux capter. Et de passer quelques heures sur le net à la recherche de plus d’info. Oui, cet article commence à être chiant, et ce n’est pas fini, sinon ce serait trop simple. Mek, on n’est pas des pokescientifique pour enfiler des perles. Bref.
Et alors ? quel rapport ? Why ?
Il est important de comprendre ce qu’est la physique quantique pour percer le mystère des pokeballs, car les nanorobot sont autant d’éléments constituant un CALCULTATEUR QUANTIQUE. Ça y est le mot est lâché. Partez pas, je vais faire simple, vous verrez.
Habituellement, l’information est convertit en BIT, soit en 1 et 0. Voici en un seul dessin l’intérêt des ordi quantique :
Paragraphe relou mais intéressant pour mieux comprendre :
EN GROS et avec un brin d’imagination, les ordinateur quantique nous permettrons de créer virtuellement des univers (cf matrix) ou, dans le cas qui nous intéresse, de scanner l’intégralité d’un Pokémon.
C’est grâce à cette technologie, encore à ses balbutiement chez nous, mais clairement plus avancé dans le monde Pokemon, qu’il est possible, en scannant la totalité de l’agencement de leurs cellules, de capturer ces chères bébêtes.
La capture alors ?
Les nanotech sont propulsé hors de la ball, vers la cible. Pour le moment, il ne sont marqué que par l’ ID du dresseur. Ils scannent et désintègre le pkmn dans son intégralité en une fraction de seconde. C’est l’instant ou le Pokémon est entouré d’un faisceau blanc (ou rouge, dans l’anim il me semble). Je rappel :
Puis les nanotech réintègre la ball, et c’est à ce moment qu’a lieux la lutte, entre la force de volonté du Pokémon et la puissance de cristallisation de l’information des nanotech.
La sortie de la ball, ça se passe comment ?
Les nanorobot sont expulsé de la ball puis prennent dans l’espace la place qu’ils possèdent. Ils synthétise le Pokémon grâce à la formidable énergie qu’ils contiennent, en utilisant comme base des chaines carbonées crée grâce au carbone de l’air (oui, tout les éléments du vivant sont constitué à base de chaine carbonée plus ou moins longue) et en . Chaque nanorobot construit ce pour quoi il est scripté autour de lui, ainsi il se retrouve dans le Pokémon lorsque ce dernier est sorti de sa ball. C’est pas compliqué.
La ball qui est envoyé par magie au pc de léo, wtf ?
La ball est un mécanisme composé de nanorobot, aucun problème pour s’auto-scanner et communiquer via onde avec le serveur de Léo. Apres tout, ce n’est qu’un amas d’information et d’énergie. Notons que le voyage inverse n’est pas possible.
Et la limite a 6 ?
Si on était vraiment dans Pokémon, je peux t’assurer, lecteur, que cette limite aurait sauté depuis bien longtemps grâce aux hackeur de PTRASH. Sisi la famille, représente. Niktou.
Dans la pokeball, ya quoi ?
Les nanorobots ne sont que des millions de fragment d’un gros complexe coincé dans la ball : le pokemon.
EXIT les endroits magiques, pas de canapé et de moquette rouge, pas de poney pour pikachu : dans la pokeball, il n’y a que les mécanismes qui permettent l’utilisation des nanotech.
Cependant, la conscience du Pokémon ne s’en trouve pas éteinte. Il est simplement dans un état végétatif, proche du coma ou de l’hibernation.
Pourquoi les balls échouent parfois à la capture ?
Bonne question. Il est évident que le Pokémon possède une « conscience » un « mental » et ce n’est que lorsque le Pokémon accepte la dominance du dresseur que les nanotech peuvent réussir à contenir les infos scanné. Une situation émotionnelle et mentale stable du Pokémon est nécessaire pour sa capture. Ça, ou alors son extrême faiblesse. Je t’invite à lire cet article pour mieux comprendre pourquoi certain type de ball pour certain Pokémon.
Et cette histoire de NOIGRUME, wtf ??
Maintenant qu’on sait tout des nanotech quantique des pokeball, cette histoire de noigrume parait bien étrange… simple rappel, Les Noigrumes sont des fruits entrant dans la conception de certaines Pokéballs, on les trouve sur de petit arbuste a travers le monde.
Certain hommes peuvent ainsi vous créer, en quelques heures, de jolie pokeball grâce a ces fruits. Des noigrumes, ces ball hériterons certaines capacité spéciale, la lite est consultable ici.
Je parle couramment Jap, mais pas aujourd’hui, la trad est donc indisponible
Rappel express :
La légende voudrait qu’en un temps reculé les noigrumes aient servit de ball. Malgré leur instabilité et leur dangerosité pour les Pokémon, ces balls avaient la capacité de stocker, pour un temps réduit, le Pokémon, et cela sans l’aide des nanotechnologies.
Bien qu’étant une légende sans réelle preuve, on sait aujourd’hui que la seconde partie de la capture aurait pu être possible :
en effet, des chercheurs chinois on déjà mis au point des cellules bactériologique capable de stocker de l’information. Oui oui, vous avez bien lut : stockage et cryptage de données dans des organismes vivants !
La noigrume servait donc de réceptacle à l’information scannée. Cela explique aussi pourquoi le fruit doit être mure : les bactéries utilisé lors de la fabrication de la ball apparaissent avec l’oxydation du noigrume.
Voici à quoi ressemble une bacterie de stockage
Mais un point noir subsiste toujours : de quelle manière le Pokémon pouvait il être scanné ?
Et une question évidente apparait alors : existe-t-il d’autre force, oublié par l’homme, qui permettrais la synthèse du Pokémon ?
Quelque chose qui s’approcherait de ce nous appelons magie ? Peut-être la même énergie utilisée par les Pokémons durant les combats ?
Certain avance que les noigrumes de capture étaient combiné a une attaque Lilliput. C’est une théorie qui pourrait se tenir. Quoi qu’il en soit, il pourrait s’agir d’un dossier de recherche tout à fait indépendant de celui-ci.
Points louches & autre shitstorm
Pour le moment, ce paragraphe reste vide, il me servira à compléter l’article par quelques recherches annexes concernant les bug et autres points louches que vous pourrez soulevez B]
En voici un sujet chiant et plus que complexe : c’est vrai quoi, comment expliquer de manière un tant soit peu scientifique qu’un Pokémon fait de chaire et de sang puisse se faire dématérialiser et stocker dans une espèce de clé usb ?
Apres un tour du web, je n’ai trouvé, au final, qu’une seule théorie intéressante, exploitable, qui évite au mieux les approximations et les explications à la louche. Elle ne concerne que la pokéball telle que nous l’avons tous utilisée. Vous pouvez la trouver ICI, je vous conseille fortement de la lire.
Pour les tl;dr, un résumé :
Citation de: Answer
1/ La pokeball est composé d’un complexe mécanisme renfermant des millier de robot microscopiques( les nanorobots), qui lors de la capture vont scanner le pkmn, le réduire à l’état d’information, le foutre dans la ball.
2/ Si le dresseur possède déjà 6 balls à sa ceinture, cette dernière se « détruira » et surfera jusqu’au pc de léo (oui, pour moi il restera a jamais le pc de léo)
3/ lors de la sortie, les nanomachins sortent furieusement de la ball et reconstruisent le Pokémon, puis attendent aux chaud dans les cellules du pkmn.
Answer, merci pour ce boulot
Ce sera ma base de réflexion pour la suite. Je compte simplement compléter quelques points sombres de cette théorie, et donner un nouvel éclairage sur l’ensemble.
QUELQUES PRECISIONS
Certaines choses que je ne développerais pas mais qui me semble évidente.
Chaque pokeball est unique, ne peut servir qu’une fois, possède un id associé à celui son possesseur ET celui du pkmn, est inscrit et reconnu dans le circuit moderne de stockage de Pokémon.
La ball ne lobotomise aucunement le Pokémon, mais le capture par la force. Il s’agit d’une déconstruction de la matière (pour le scan) puis sa conservation sous forme d’énergie et d’information au sein des nano robot.
Dans la ball, le Pokémon vit toujours, mais pas de manière physique : sous forme d’énergie et d’informations.
Il existe différentes sortes de pokeballs, définis par les différents nanorobot qu’elles contiennent. Je reviendrais à la fin sur le mystérieux liens entre pokeball et noigrume.
Ne criez pas au scandale, tout cela vous paraitra beaucoup plus clair à la fin de l’article.
LES NANOROBOT, KEZAKO
Différentes illustrations de nanorobot
Qu’est ce qu’un nanorobot, cette chose magique qui permet de rendre la pokeball possible ? C’est simple : c’est un robot microscopique (plus petit qu’une cellule) fabriqué avec de très petit composants, moléculaires ou a base d’adn. Un robot très, mais alors très très petit.
Ils sont essentiels dans notre théorie car ce sont eux qui vont scanner/reconstruire le pokemon à chaque entrée/ sortie de la ball.
SCANNER UN POKEMON ??
Comment détruire un Pokémon et le reconstruire a l’identique ? Peut-on « scanner » un esprit ?
La théorie sus citée résume le Pokémon à une série de 0 et de 1, langage de base de l’information numérisé. Or soyons sérieux. Il est impossible qu’un corps aussi complexe, et doté d’un esprit, puisse être contenue par deux symbole de codage. Comment alors ? SIMPLE !
N’oublions pas que l’univers de Pokémon possède sa propre évolution technologique parallèle à la notre. Et que c’est un jeu pour enfants. Qu’il était donc inutile pour la team nintendo de s’attarder sur le développement scientifique de ce monde magique.
Or, il existe une explication. Accrochez vous.
La physique quantique, ça vous parle ?
Pour faire simple, c'est un cadre général qui permet de décrire la façon étrange dont se comporte le monde à très petite échelle.
Un bon exemple : Le chat de schrodinger.
Je vous conseil de visionner cette vidéo pour mieux capter. Et de passer quelques heures sur le net à la recherche de plus d’info. Oui, cet article commence à être chiant, et ce n’est pas fini, sinon ce serait trop simple. Mek, on n’est pas des pokescientifique pour enfiler des perles. Bref.
Et alors ? quel rapport ? Why ?
Il est important de comprendre ce qu’est la physique quantique pour percer le mystère des pokeballs, car les nanorobot sont autant d’éléments constituant un CALCULTATEUR QUANTIQUE. Ça y est le mot est lâché. Partez pas, je vais faire simple, vous verrez.
Habituellement, l’information est convertit en BIT, soit en 1 et 0. Voici en un seul dessin l’intérêt des ordi quantique :
Via futura-sciences.com
Paragraphe relou mais intéressant pour mieux comprendre :
Citer
Nous savons qu'un ordinateur classique traite des informations élémentaires, des bits, qui ne peuvent présenter qu'un état parmi deux possibles : 0 ou 1. C'est le langage binaire. La révolution que propose l'informatique quantique est de remplacer ces bits par des bits quantiques, ou q(u)bits en abrégé, pouvant prendre un ensemble de valeurs beaucoup plus large. En effet, la physique quantique, avec son principe de superposition, permet à un état d'être un "mélange" d'autres états. Ainsi, un qbit peut prendre les valeurs 0 ou 1, mais aussi un état constitue de 10% de 0 et 90% de 1, ou toute autre combinaison. Ceci signifie que quand on mesure la valeur du qbit, on a 10% de chances de trouver 0 et 90% de trouver 1. En gros, le qbit peut être à la fois dans l'état 0 et l'état 1.
Un peu plus concrétement, avec 4 bits, un ordinateur classique peut traiter un état parmi 24 soit 16 états. Dans un ordinateur quantique, les quatre qbits pourraient être dans une supersposition de tous ces états. Dans cette situation, l'avantage de l'ordinateur quantique est de pouvoir traiter simultanément les 16 états.
EN GROS et avec un brin d’imagination, les ordinateur quantique nous permettrons de créer virtuellement des univers (cf matrix) ou, dans le cas qui nous intéresse, de scanner l’intégralité d’un Pokémon.
C’est grâce à cette technologie, encore à ses balbutiement chez nous, mais clairement plus avancé dans le monde Pokemon, qu’il est possible, en scannant la totalité de l’agencement de leurs cellules, de capturer ces chères bébêtes.
La capture alors ?
Les nanotech sont propulsé hors de la ball, vers la cible. Pour le moment, il ne sont marqué que par l’ ID du dresseur. Ils scannent et désintègre le pkmn dans son intégralité en une fraction de seconde. C’est l’instant ou le Pokémon est entouré d’un faisceau blanc (ou rouge, dans l’anim il me semble). Je rappel :
Citation de: prof. Wallace
La ball ne lobotomise aucunement le Pokémon, mais le capture par la force. Il s’agit d’une déconstruction de la matière (pour le scan) puis sa conservation sous forme d’énergie et d’information au sein des nano robot.
Puis les nanotech réintègre la ball, et c’est à ce moment qu’a lieux la lutte, entre la force de volonté du Pokémon et la puissance de cristallisation de l’information des nanotech.
La sortie de la ball, ça se passe comment ?
Les nanorobot sont expulsé de la ball puis prennent dans l’espace la place qu’ils possèdent. Ils synthétise le Pokémon grâce à la formidable énergie qu’ils contiennent, en utilisant comme base des chaines carbonées crée grâce au carbone de l’air (oui, tout les éléments du vivant sont constitué à base de chaine carbonée plus ou moins longue) et en . Chaque nanorobot construit ce pour quoi il est scripté autour de lui, ainsi il se retrouve dans le Pokémon lorsque ce dernier est sorti de sa ball. C’est pas compliqué.
La ball qui est envoyé par magie au pc de léo, wtf ?
La ball est un mécanisme composé de nanorobot, aucun problème pour s’auto-scanner et communiquer via onde avec le serveur de Léo. Apres tout, ce n’est qu’un amas d’information et d’énergie. Notons que le voyage inverse n’est pas possible.
Et la limite a 6 ?
Si on était vraiment dans Pokémon, je peux t’assurer, lecteur, que cette limite aurait sauté depuis bien longtemps grâce aux hackeur de PTRASH. Sisi la famille, représente. Niktou.
Dans la pokeball, ya quoi ?
Les nanorobots ne sont que des millions de fragment d’un gros complexe coincé dans la ball : le pokemon.
EXIT les endroits magiques, pas de canapé et de moquette rouge, pas de poney pour pikachu : dans la pokeball, il n’y a que les mécanismes qui permettent l’utilisation des nanotech.
Cependant, la conscience du Pokémon ne s’en trouve pas éteinte. Il est simplement dans un état végétatif, proche du coma ou de l’hibernation.
Pourquoi les balls échouent parfois à la capture ?
Bonne question. Il est évident que le Pokémon possède une « conscience » un « mental » et ce n’est que lorsque le Pokémon accepte la dominance du dresseur que les nanotech peuvent réussir à contenir les infos scanné. Une situation émotionnelle et mentale stable du Pokémon est nécessaire pour sa capture. Ça, ou alors son extrême faiblesse. Je t’invite à lire cet article pour mieux comprendre pourquoi certain type de ball pour certain Pokémon.
Et cette histoire de NOIGRUME, wtf ??
Salut, c’est nous les casse-couilles
Maintenant qu’on sait tout des nanotech quantique des pokeball, cette histoire de noigrume parait bien étrange… simple rappel, Les Noigrumes sont des fruits entrant dans la conception de certaines Pokéballs, on les trouve sur de petit arbuste a travers le monde.
Certain hommes peuvent ainsi vous créer, en quelques heures, de jolie pokeball grâce a ces fruits. Des noigrumes, ces ball hériterons certaines capacité spéciale, la lite est consultable ici.
Je parle couramment Jap, mais pas aujourd’hui, la trad est donc indisponible
Rappel express :
Citation de: Prof. Wallace
la capture se fait en deux étapes :
1/ la ball désintègre et scanne le Pokémon
2/ Les informations et l’énergie dégagé sont stocker au sein des nanotech qui retourne dans la ball
La légende voudrait qu’en un temps reculé les noigrumes aient servit de ball. Malgré leur instabilité et leur dangerosité pour les Pokémon, ces balls avaient la capacité de stocker, pour un temps réduit, le Pokémon, et cela sans l’aide des nanotechnologies.
Bien qu’étant une légende sans réelle preuve, on sait aujourd’hui que la seconde partie de la capture aurait pu être possible :
en effet, des chercheurs chinois on déjà mis au point des cellules bactériologique capable de stocker de l’information. Oui oui, vous avez bien lut : stockage et cryptage de données dans des organismes vivants !
La noigrume servait donc de réceptacle à l’information scannée. Cela explique aussi pourquoi le fruit doit être mure : les bactéries utilisé lors de la fabrication de la ball apparaissent avec l’oxydation du noigrume.
Voici à quoi ressemble une bacterie de stockage
Mais un point noir subsiste toujours : de quelle manière le Pokémon pouvait il être scanné ?
Et une question évidente apparait alors : existe-t-il d’autre force, oublié par l’homme, qui permettrais la synthèse du Pokémon ?
Quelque chose qui s’approcherait de ce nous appelons magie ? Peut-être la même énergie utilisée par les Pokémons durant les combats ?
Certain avance que les noigrumes de capture étaient combiné a une attaque Lilliput. C’est une théorie qui pourrait se tenir. Quoi qu’il en soit, il pourrait s’agir d’un dossier de recherche tout à fait indépendant de celui-ci.
Points louches & autre shitstorm
Pour le moment, ce paragraphe reste vide, il me servira à compléter l’article par quelques recherches annexes concernant les bug et autres points louches que vous pourrez soulevez B]
Spoiler
La pokétéorologie (ou la météorolomon ?)
Idées fausses
Si j'aborde ici le thème de la météo dans le monde des Pokémon, c'est avant tout car des hypothèses farfelues proposées par des ignares qui depuis longtemps ne connaissent plus la sobriété parsèment les pages de l'Internet. Or l'Internet, c'est quelque chose de sérieux, et on ne peut pas ainsi tromper l'honnête butineur d'informations électroniques par des théories fumeuses et sans source.
Ainsi la théorie voulant que les Pokémon disposent d'une télécommande ou d'un interrupteur pour changer les conditions météorologiques, voire un baromètre magique (avec un bouton qu'on tourne pour choisir le temps), c'est rien que des fadaises.
Ne croyez pas ces explications simplistes inventées par des simplets.
Encore une explication un peu facile.
L'informatique au cœur de l'univers
Afin de comprendre comment les changements météorologiques se font, nous n'allons pas étudier ce que sont vraiment ces conditions météorologiques, non. Parce que... parce que lavabo.
En revanche il est nécessaire de poser une hypothèse importante pour éclairer la théorie principale. Je la poserai donc ici donc faites attention de ne pas marcher dessus merci.
L'univers de Pokémon est en fin de compte un univers électronique. Vous remarquerez qu'avant de pénétrer dans les hautes herbes, vous ne voyez pas de Pokémon y batifolant allègrement. Question de taille ? Non, même les Pokémon bien plus grand que les herbes ne sont pas visibles. Où sont-ils ?
En réalité ils ne sont pas là. Les herbes hautes sont des capteurs qui détectent les dresseurs qui marchent au travers. Un signal est envoyé au programme de l'univers qui détermine si un Pokémon doit apparaître ou pas.
"A wild [Pokémon] has appeared!" Vous ne rêvez pas, le Pokémon est apparu comme de nul part. En réalité, son programme s'est matérialisé devant vous sous la demande du programme de génération des Pokémon régit par le programme de l'univers.
En réponse qu'allez-vous faire ? Vous utilisez votre périphérique de stockage, la Pokéball pour envoyer votre programme de combat, votre Pokémon. Programme qui peut être transféré sur un réseau de PC, et qui reste accessible depuis n'importe quel PC relié.
Oh non pas encore ! Go fork() yourself!
Les caprices du temps
Tout s'éclaire à présent. Vous comprendrez aisément que le ciel est en fait une interface à laquelle les programmes Pokémon envoient des instructions pour changer à leur arrivée, grâce à une attaque, ou pour la réinitialiser (int ciel_gris()).
Vraiment, il n'y avait rien de plus simple, j'espère que le gouvernement m'accordera un budget plus important pour la prochaine étude. Je voudrais pas faire ma Cosette, mais la machine à café était cassée depuis deux semaines, devinez qui a dû aller en racheter une ? Et ça évidemment c'est impossible de le défalquer sur les frais de fonctionnement parce que Michel de la compta j'ai rien contre lui, le gars est charmant, mais il va me demander un justificatif et évidemment les tickets de Carrefour ne sont pas valables parce que la TVA n'y apparaît pas comme il faudrait. Alors moi bonne poire je paie, mais il ne faudra pas s'étonner si un jour ou l'autre le ras-le-bol me gagne et que j'en vienne à taper du poing sur la table et à écrire des notes sur un ton passif-agressif sur le tableau d'affichage du syndicat. J'aurai prévenu.
Conséquences improbables
Bon, vous m'avez mis en pétard, mais réfléchissez un peu à ce que je viens de vous dire. Les Pokémon apparaissent de nul part dans la nature. On les relâche depuis un PC. Où vont-ils ? Nul part, ils sont effacés, diantre !
Et là accrochez-vous parce que c'est de la mise en abîme de catégorie 5, permis de port d'arme nécessaire. Si l'univers est un programme, les Pokémon des programmes... ils peuvent d'ailleurs influer le programme principal, puisqu'on notera l'interaction possible de Palkia, Dialga et Giratina, je vous laisse imaginer ce qu'est le monde distortion... alors oui l'univers entier de Pokémon n'est finalement qu'un jeu vidéo. Vous ne jouez pas à un jeu qui se passe dans un univers avec des animaux fantastiques, mais votre jeu EST l'univers des Pokémon. Preuve en sont les échanges entre joueurs, qui ont des versions parallèles de Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh et Unova qui sont propres à leur cartouche. Ainsi il est possible d'avoir une galerie concorde différente pour chacun malgré le fait qu'elle soit au même endroit pour tous.
En conclusion, les Pokémon existent, ils sont dans votre jeu Pokémon.
Oui c'était un exposé sur le climat mais m'emmerdez pas le chat de mon voisin je sais pas ce qu'il a bouffé mais il a chié sur mes hortensias alors vos histoires de climat moins hein bon.
Idées fausses
Si j'aborde ici le thème de la météo dans le monde des Pokémon, c'est avant tout car des hypothèses farfelues proposées par des ignares qui depuis longtemps ne connaissent plus la sobriété parsèment les pages de l'Internet. Or l'Internet, c'est quelque chose de sérieux, et on ne peut pas ainsi tromper l'honnête butineur d'informations électroniques par des théories fumeuses et sans source.
Ainsi la théorie voulant que les Pokémon disposent d'une télécommande ou d'un interrupteur pour changer les conditions météorologiques, voire un baromètre magique (avec un bouton qu'on tourne pour choisir le temps), c'est rien que des fadaises.
Ne croyez pas ces explications simplistes inventées par des simplets.
Encore une explication un peu facile.
L'informatique au cœur de l'univers
Afin de comprendre comment les changements météorologiques se font, nous n'allons pas étudier ce que sont vraiment ces conditions météorologiques, non. Parce que... parce que lavabo.
En revanche il est nécessaire de poser une hypothèse importante pour éclairer la théorie principale. Je la poserai donc ici donc faites attention de ne pas marcher dessus merci.
L'univers de Pokémon est en fin de compte un univers électronique. Vous remarquerez qu'avant de pénétrer dans les hautes herbes, vous ne voyez pas de Pokémon y batifolant allègrement. Question de taille ? Non, même les Pokémon bien plus grand que les herbes ne sont pas visibles. Où sont-ils ?
En réalité ils ne sont pas là. Les herbes hautes sont des capteurs qui détectent les dresseurs qui marchent au travers. Un signal est envoyé au programme de l'univers qui détermine si un Pokémon doit apparaître ou pas.
"A wild [Pokémon] has appeared!" Vous ne rêvez pas, le Pokémon est apparu comme de nul part. En réalité, son programme s'est matérialisé devant vous sous la demande du programme de génération des Pokémon régit par le programme de l'univers.
En réponse qu'allez-vous faire ? Vous utilisez votre périphérique de stockage, la Pokéball pour envoyer votre programme de combat, votre Pokémon. Programme qui peut être transféré sur un réseau de PC, et qui reste accessible depuis n'importe quel PC relié.
Oh non pas encore ! Go fork() yourself!
Les caprices du temps
Tout s'éclaire à présent. Vous comprendrez aisément que le ciel est en fait une interface à laquelle les programmes Pokémon envoient des instructions pour changer à leur arrivée, grâce à une attaque, ou pour la réinitialiser (int ciel_gris()).
Vraiment, il n'y avait rien de plus simple, j'espère que le gouvernement m'accordera un budget plus important pour la prochaine étude. Je voudrais pas faire ma Cosette, mais la machine à café était cassée depuis deux semaines, devinez qui a dû aller en racheter une ? Et ça évidemment c'est impossible de le défalquer sur les frais de fonctionnement parce que Michel de la compta j'ai rien contre lui, le gars est charmant, mais il va me demander un justificatif et évidemment les tickets de Carrefour ne sont pas valables parce que la TVA n'y apparaît pas comme il faudrait. Alors moi bonne poire je paie, mais il ne faudra pas s'étonner si un jour ou l'autre le ras-le-bol me gagne et que j'en vienne à taper du poing sur la table et à écrire des notes sur un ton passif-agressif sur le tableau d'affichage du syndicat. J'aurai prévenu.
Conséquences improbables
Bon, vous m'avez mis en pétard, mais réfléchissez un peu à ce que je viens de vous dire. Les Pokémon apparaissent de nul part dans la nature. On les relâche depuis un PC. Où vont-ils ? Nul part, ils sont effacés, diantre !
Et là accrochez-vous parce que c'est de la mise en abîme de catégorie 5, permis de port d'arme nécessaire. Si l'univers est un programme, les Pokémon des programmes... ils peuvent d'ailleurs influer le programme principal, puisqu'on notera l'interaction possible de Palkia, Dialga et Giratina, je vous laisse imaginer ce qu'est le monde distortion... alors oui l'univers entier de Pokémon n'est finalement qu'un jeu vidéo. Vous ne jouez pas à un jeu qui se passe dans un univers avec des animaux fantastiques, mais votre jeu EST l'univers des Pokémon. Preuve en sont les échanges entre joueurs, qui ont des versions parallèles de Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh et Unova qui sont propres à leur cartouche. Ainsi il est possible d'avoir une galerie concorde différente pour chacun malgré le fait qu'elle soit au même endroit pour tous.
En conclusion, les Pokémon existent, ils sont dans votre jeu Pokémon.
Oui c'était un exposé sur le climat mais m'emmerdez pas le chat de mon voisin je sais pas ce qu'il a bouffé mais il a chié sur mes hortensias alors vos histoires de climat moins hein bon.
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
30 novembre 2012, 19:12
• Phénix :
« Modifié: 30 novembre 2012, 19:14 par Liger »
Spoiler
"Bonsoir tout le monde, bienvenue sur l'antenne de "La Pokéscience pour les cas sociaux", votre émission parodique consacrée aux dérives de la Pokéscience actuelle, ici Thomas Onteria en direct, ne zappez pas si vous tenez à devenir moins cons."
"Notre invité de ce soir est le professeur Sébastien Keleton du laboratoire Oméga, qui vient de publier il y a quelques jours un mémoire intéressant sur les capacités qu'ont certains Pokémon à influencer le climat."
"Merci de l'invitation et au fait, ceci n'est pas vraiment une preuve de la capacité de manipulation du climat, plutôt un compte-rendu destiné à dissiper nombre d'idées reçues sur le sujet."
"Ah bon? Pourtant, de nombreuses informations tirées des Pokédex abondent en ce sens ..."
"Pokédex qui sont remplis par une bande de gamins prépubères très sensibles aux idées reçues, mais passons ..."
"Bref, revenons au sujet. Tout d'abord, quelle a été votre démarche pour ce projet?"
"J'ai décomposé ma démarche en trois parties. D'abord, je me suis occupé de cataloguer tous les Pokémon disposant de "capacités à influencer", j'ai ensuite recoupé les informations disponibles pour forger ma propre théorie et enfin, je suis allé tout ça sur le terrain."
"Et ça a donné quoi?"
"Ce à quoi je m'attendais, une bonne nouvelle donc."
"Bien, bien ... Donc, vous avez déniché de nombreux sujet à étudier?"
"La liste n'est en réalité pas aussi importante que ce que l'on pourrait croire, elle est en fait assez réduite."
"Il s'agit des Pokémon Kyogre, Groudon, Hippopotas, Hippopotas, Blizzi, Blizzaroi, Feunard, Tarpaud et Tyranocif."
"Inutile de préciser que dans le cas des deux premiers, toute étude scientifique s'est avérée impossible puisque ce sont des Pokémon mythiques que presque personne n'a vu ... Impossible donc de vérifier de manière intelligible les pouvoirs qu'on leur donne."
"Vous ne pouvez pas dire tout simplement que vous avez peur de vous attaquer aux légendes de Hoenn?"
"Oh, mais je serais le premier ravi de pouvoir étudier ces bestioles en chair et en os ..."
"Si vous le dites ... Donc, j'imagine que les Pokémon restants vous ont tout de même donné du fil à retordre?"
"Si vous saviez ... Les deux cas les plus faciles à traiter ont été ceux de Feunard et Tarpaud."
"Ah bon? Pourquoi ça?"
"Déjà, parce que leurs capacités ne se manifestent pas à l'état naturel, ou du moins, aucun Feunard ou Tarpaud de notre monde n'a jamais pu apprendre à accomplir de tels exploits. La réponse se trouvait donc "autre part", dans le Monde des Rêves pour être précis ..."
"Pour les non-initiés, des recherches récentes ont prouvé qu'en endormant des Pokémon, leurs rêves pouvaient se matérialiser dans le Heylink, cette zone mystérieuse au coeur de la région d'Unys ... Le pourquoi du comment est toujours à l'étude, mais toujours est-il que des Pokémon ayant des capacités alors inconnues dans notre monde en surgissent fréquemment ..."
"C'est de là que sont venus ces fameux Tarpaud et Feunard pouvant appeler la pluie ou la sècheresse, et la vérité est venue avec eux ..."
"Expliquez-nous."
"Vous connaissez ce vieux proverbe qui dit que les grenouilles remontent à la surface lorsque l'orage s'annonce et à l'inverse redescendent dans l'eau en cas de beau temps ..."
"Oui, c'est parce qu'elles ont besoin d'hydrater régulièrement et abondamment leur peau de part leur nature amphibie, et ce n'est pas vraiment un proverbe, mais quel rapport?"
"Les Tarpaud, ce sont bien des grenouilles, non?"
"Oui, on a tous remarqué, mais quel est le rapport?"
"Vous devez sans doute faire exprès, je vous la refais ... Les Tarpaud dotés de la capacité d'appeler la pluie sont ceux se matérialisant dans le Heylink, et de l'autre côté, vous avez ces grenouilles qui sont attirées par la pluie, vous voyez le rapprochement?"
"Vous n'allez quand même pas me faire croire qu'ils ont acquis cette capacité juste parce que les Pokémon font un lien entre les Tarpaud et la pluie lorsqu'ils rêvent?"
"Bah si ..."
"Euh ... okay. Et dans le cas de Feunard, c'est quoi l'astuce alors?"
"Toujours le même délire en fait. Des tas de légendes traînent sur ce Pokémon, comme quoi celui qui toucherait l'une de ses queues serait maudit pour mille ans ... Vous avez de l'autre côté la sècheresse qui est considérée comme une véritable malédiction dans les régions où elle s'abat ..."
"Euh ... oui ... mais pourquoi la sècheresse?"
"Feunard est répertorié dans quelle catégorie?"
"Bah, le type Feu, et ... oh merde."
"Voilà, vous avez compris le truc."
"Bon, c'est l'heure de notre pause publicité, nous revenons dans cinq minutes, ne nous quittez pas ..."
Cinq minutes plus tard ...
"Donc, nous sommes de retour, vous êtes toujours sur notre émission "La Pokéscience pour les cas sociaux", où le Professeur Keleton venait d'élucider le mystère des capacités de Tarpaud et Feunard ..."
"Nous allons donc, si vous le voulez bien, passer au cas de Blizzi et Blizzaroi ..."
"... que l'on peut aisément rattacher à celui d'Hippopotas et Hippodocus, il s'agit après tout du même problème."
"Le même problème ?"
"Oui, celui des idées reçues ..."
"Les ... idées reçues?"
"Réfléchissez deux secondes, vous imaginez sincèrement que des Pokémon que l'on peut trouver quasiment de partout sur la planète puissent déclencher à volonté des catastrophes naturelles, parce que disons-le clairement, les tempêtes de sable et de neige, ce n'est jamais de la rigolade pour ceux qui les subissent ..."
"Ben alors, c'est quoi le problème?"
"Une simple association d'idées erronée ..."
"Gné?"
"Quand j'ai dit que l'on pouvait trouver des Blizzaroi, Hippodocus et autres de partout, je soulignais le fait que de tels Pokémon pouvaient se déplacer n'importe où ... Pourtant, aux dernières nouvelles, nous n'avons toujours pas été noyés sous des tempêtes de sable ou autres ... ce qui prouve de facto que ces Pokémon ne sont pas des variables explicatives dans ces phénomènes."
"Alors, d'où viennent toutes ces histoires? Elles trouvent forcément leur origine dans quelque chose de concret ..."
"Oui, j'y viens justement, et ce quelque chose de concret, c'est tout simplement leur habitat naturel ..."
"L'habitat ... naturel?"
"A l'état sauvage, vous n'allez pas trouver des Hippodocus dans les jungles du sud-est mais plutôt dans les zones désertiques. De même pour les Blizzaroi que vous pouvez trouver principalement dans les zones de montagne ..."
"Or, les deux environnements que je viens de citer sont respectivement, et naturellement par-dessus le marché, à des tempêtes de sable et de neige ..."
"De là, deux conclusions s'imposent : 1) que les habitants des dites zones ont eu donc une certaine tendance à faire effectuer un rapprochement entre ces Pokémon caractéristiques de ces régions et le climat, 2) que notre source principale d'informations, qui sont je vous rappelle une bande de gamins, n'a pas été dotée de la moindre forme de discernement et a donc pris les rumeurs locales au pied de la lettre ... Conséquence : les rumeurs se sont vite propagées et au final, tout le monde croit en la véracité de ces histoires, alors qu'elles ne sont qu'aberrations si on y prête un minimum d'attention ..."
"Et vous avez une preuve de ce que vous avancez?"
"Bien sûr. Fred, tu m'amènes le sujet, s'il-te-plaît?"
"A vos ordres, professeur."
"Le ... sujet?"
"Eh bien, j'ai ramené un Hippopotas du Désert Délassant. Si ça peut vous rassurer, votre staff a du lui faire faire un petit brin de toilette avant de finir ..."
"Mais qu'est-ce qui vous prend de ramener un putain d'Hippopotas dans mon studio?"
"Bah, je vous l'amène et on va voir s'il peut réellement déclencher des tempêtes de sable conformément à ce qu'on raconte sur lui ..."
"C'est bon, professeur, je l'ai."
"Merci, Fred."
"C'est quoi cette chose toute sombre? Vous êtes sûrs de l'avoir nettoyé?"
"C'est une caractéristique des femelles de son espèce, donc oui, elle est propre ..."
"Et elle est obligée de gueuler comme ça?"
"Moi aussi, j'aurais eu une réaction similaire à la sienne la première fois que nous nous sommes rencontrés si je ne m'étais pas contrôlé. Elle est juste un peu apeurée par l'environnement, c'est tout ..."
"Vous venez de sous-entendre quoi, là?"
"Mais rien du tout ..."
"Bref, Hippopotas, déclenche une tempête de sable ..."
Dix minutes plus tard ...
"Mais pourquoi elle n'a toujours rien fait?"
"Parce que vous vous attendiez réellement à quelque chose? Bon, je crois qu'on en a fini avec ça, Fred tu peux la ramener ..."
"Comme vous voulez, Sébastien ..."
Deux minutes plus tard ...
"Donc, dernier mystère à élucider, celui de Tyranocif."
"Ah, enfin la partie intéressante ..."
"Ah bon?"
"Oui, c'est le seul Pokémon qui m'ait vraiment donné du fil à retordre, un spécimen très intéressant d'ailleurs ..."
"Nous vous écoutons."
"Donc, avant de parler de la bête qu'est Tyranocif, il est nécessaire de remonter aux étapes précédentes de son existence. Vous commencez ainsi avec un Embrylex, un Pokémon de petite taille mais qui pèse déjà son poids et dont les minéraux sont particulièrement rares ... C'est ce problème qui le pousse à creuser à travers les montagnes pour trouver ces nutriments. D'ailleurs, l'image de "dévorer un montagne" est un peu exagéré, disons plutôt qu'il doit creuser énormément."
"Naturellement, le processus est particulièrement long et il est difficile pour eux de se défendre contre leurs prédateurs, et croyez-moi, ça finit par les endurcir très vite, du moins pour ceux qui survivent, créant déjà un certain capital de frustration à leur actif ..."
"Donc, rares sont les individus qui atteindront le stade de larve, plus communément appelé Ymphect, et c'est là que les vrais ennuis commencent ..."
"Je ne vois pas vraiment en quoi, la carapace des Ymphect est largement plus dure que celle d'un Embrylex ..."
"Oui, mais elle est surtout largement plus lourde, ce qui réduit de manière importante sa mobilité, à tel point qu'il ne peut que se déplacer périodiquement en expulsant les gazs issus de son processus digestif ... C'est là que le cercle vicieux commence : il doit en effet se déplacer pour se nourrir, ce qui lui permettra par la suite de se déplacer et ainsi de suite ... sauf qu'il sera sans cesse attaqué par ses prédateurs qui seront évidemment plus nombreux, ce qui l'affaiblira et l'empêchera de se nourrir ..."
"Ah ouais, quand même ... Mais ce n'est pas un peu la même chose pour tout le monde, ce problème?"
"Non, chez les autres espèces comme chez nous, on peut à la limite compter sur les autres pour obtenir la nourriture, là c'est chacun pour sa peau. Inutile de préciser que la proportion d'individus survivant à cette seconde étape s'amoindrit encore et leur capital de frustration s'amplifie encore plus ..."
"Et une fois le processus terminé, un Tyranocif émerge, et c'est là que les emmerdes commencent : vous avez un Pokémon doté d'une puissance de frappe démesurée et ayant également toutes les raisons possibles de détester le monde et de s'énerver pour pas grand chose ..."
"Je vois ... Et le lien avec les tempêtes de sable?"
"Ben, justement, une fois en combat, c'est-à-dire qu'une fois qu'il sera tombé sur un adversaire assez stupide pour venir l'affronter, le Tyranocif ne va pas du tout se priver de libérer toute sa puissance de feu pour rétamer son ennemi, et vu que c'est un frustré, il va chercher à causer autant de dégâts que possible afin d'affirmer sa supériorité ... Et les ravages causés soulèveront des quantités de poussière très importantes, ce qui peut s'apparenter à des tempêtes de sable ..."
"Donc, en gros, il ne déclenche pas directement de tempête de sable mais cause tellement de dégâts dans les alentours que ça en déclenche une ..."
"Voilà, c'est ça ..."
"C'est vrai que vu comme ça, les choses prennent un aspect différent ..."
"Bref, cette émission touche déjà à sa fin, nous vous remercions de vous être déplacés ce soir, et en guise de conclusion, nous vous rappelons une fois de plus que dans le monde des Pokémon, il est préférable de ne pas prendre les choses au pied de la lettre et de faire fonctionner un peu ses méninges ..."
"C'était Thomas Onteria qui vous présentait "La Pokéscience pour les cas sociaux" en compagnie de Sébastien Keleton du laboratoire Oméga accompagné de son assistant Fred, à la prochaine."
- Retranscription de la vingt-troisième émission de la série "La Pokéscience pour les cas sociaux", archives de Volucité-Radio, tous droits réservés.
"Notre invité de ce soir est le professeur Sébastien Keleton du laboratoire Oméga, qui vient de publier il y a quelques jours un mémoire intéressant sur les capacités qu'ont certains Pokémon à influencer le climat."
"Merci de l'invitation et au fait, ceci n'est pas vraiment une preuve de la capacité de manipulation du climat, plutôt un compte-rendu destiné à dissiper nombre d'idées reçues sur le sujet."
"Ah bon? Pourtant, de nombreuses informations tirées des Pokédex abondent en ce sens ..."
"Pokédex qui sont remplis par une bande de gamins prépubères très sensibles aux idées reçues, mais passons ..."
"Bref, revenons au sujet. Tout d'abord, quelle a été votre démarche pour ce projet?"
"J'ai décomposé ma démarche en trois parties. D'abord, je me suis occupé de cataloguer tous les Pokémon disposant de "capacités à influencer", j'ai ensuite recoupé les informations disponibles pour forger ma propre théorie et enfin, je suis allé tout ça sur le terrain."
"Et ça a donné quoi?"
"Ce à quoi je m'attendais, une bonne nouvelle donc."
"Bien, bien ... Donc, vous avez déniché de nombreux sujet à étudier?"
"La liste n'est en réalité pas aussi importante que ce que l'on pourrait croire, elle est en fait assez réduite."
"Il s'agit des Pokémon Kyogre, Groudon, Hippopotas, Hippopotas, Blizzi, Blizzaroi, Feunard, Tarpaud et Tyranocif."
"Inutile de préciser que dans le cas des deux premiers, toute étude scientifique s'est avérée impossible puisque ce sont des Pokémon mythiques que presque personne n'a vu ... Impossible donc de vérifier de manière intelligible les pouvoirs qu'on leur donne."
"Vous ne pouvez pas dire tout simplement que vous avez peur de vous attaquer aux légendes de Hoenn?"
"Oh, mais je serais le premier ravi de pouvoir étudier ces bestioles en chair et en os ..."
"Si vous le dites ... Donc, j'imagine que les Pokémon restants vous ont tout de même donné du fil à retordre?"
"Si vous saviez ... Les deux cas les plus faciles à traiter ont été ceux de Feunard et Tarpaud."
"Ah bon? Pourquoi ça?"
"Déjà, parce que leurs capacités ne se manifestent pas à l'état naturel, ou du moins, aucun Feunard ou Tarpaud de notre monde n'a jamais pu apprendre à accomplir de tels exploits. La réponse se trouvait donc "autre part", dans le Monde des Rêves pour être précis ..."
"Pour les non-initiés, des recherches récentes ont prouvé qu'en endormant des Pokémon, leurs rêves pouvaient se matérialiser dans le Heylink, cette zone mystérieuse au coeur de la région d'Unys ... Le pourquoi du comment est toujours à l'étude, mais toujours est-il que des Pokémon ayant des capacités alors inconnues dans notre monde en surgissent fréquemment ..."
"C'est de là que sont venus ces fameux Tarpaud et Feunard pouvant appeler la pluie ou la sècheresse, et la vérité est venue avec eux ..."
"Expliquez-nous."
"Vous connaissez ce vieux proverbe qui dit que les grenouilles remontent à la surface lorsque l'orage s'annonce et à l'inverse redescendent dans l'eau en cas de beau temps ..."
"Oui, c'est parce qu'elles ont besoin d'hydrater régulièrement et abondamment leur peau de part leur nature amphibie, et ce n'est pas vraiment un proverbe, mais quel rapport?"
"Les Tarpaud, ce sont bien des grenouilles, non?"
"Oui, on a tous remarqué, mais quel est le rapport?"
"Vous devez sans doute faire exprès, je vous la refais ... Les Tarpaud dotés de la capacité d'appeler la pluie sont ceux se matérialisant dans le Heylink, et de l'autre côté, vous avez ces grenouilles qui sont attirées par la pluie, vous voyez le rapprochement?"
"Vous n'allez quand même pas me faire croire qu'ils ont acquis cette capacité juste parce que les Pokémon font un lien entre les Tarpaud et la pluie lorsqu'ils rêvent?"
"Bah si ..."
"Euh ... okay. Et dans le cas de Feunard, c'est quoi l'astuce alors?"
"Toujours le même délire en fait. Des tas de légendes traînent sur ce Pokémon, comme quoi celui qui toucherait l'une de ses queues serait maudit pour mille ans ... Vous avez de l'autre côté la sècheresse qui est considérée comme une véritable malédiction dans les régions où elle s'abat ..."
"Euh ... oui ... mais pourquoi la sècheresse?"
"Feunard est répertorié dans quelle catégorie?"
"Bah, le type Feu, et ... oh merde."
"Voilà, vous avez compris le truc."
"Bon, c'est l'heure de notre pause publicité, nous revenons dans cinq minutes, ne nous quittez pas ..."
Cinq minutes plus tard ...
"Donc, nous sommes de retour, vous êtes toujours sur notre émission "La Pokéscience pour les cas sociaux", où le Professeur Keleton venait d'élucider le mystère des capacités de Tarpaud et Feunard ..."
"Nous allons donc, si vous le voulez bien, passer au cas de Blizzi et Blizzaroi ..."
"... que l'on peut aisément rattacher à celui d'Hippopotas et Hippodocus, il s'agit après tout du même problème."
"Le même problème ?"
"Oui, celui des idées reçues ..."
"Les ... idées reçues?"
"Réfléchissez deux secondes, vous imaginez sincèrement que des Pokémon que l'on peut trouver quasiment de partout sur la planète puissent déclencher à volonté des catastrophes naturelles, parce que disons-le clairement, les tempêtes de sable et de neige, ce n'est jamais de la rigolade pour ceux qui les subissent ..."
"Ben alors, c'est quoi le problème?"
"Une simple association d'idées erronée ..."
"Gné?"
"Quand j'ai dit que l'on pouvait trouver des Blizzaroi, Hippodocus et autres de partout, je soulignais le fait que de tels Pokémon pouvaient se déplacer n'importe où ... Pourtant, aux dernières nouvelles, nous n'avons toujours pas été noyés sous des tempêtes de sable ou autres ... ce qui prouve de facto que ces Pokémon ne sont pas des variables explicatives dans ces phénomènes."
"Alors, d'où viennent toutes ces histoires? Elles trouvent forcément leur origine dans quelque chose de concret ..."
"Oui, j'y viens justement, et ce quelque chose de concret, c'est tout simplement leur habitat naturel ..."
"L'habitat ... naturel?"
"A l'état sauvage, vous n'allez pas trouver des Hippodocus dans les jungles du sud-est mais plutôt dans les zones désertiques. De même pour les Blizzaroi que vous pouvez trouver principalement dans les zones de montagne ..."
"Or, les deux environnements que je viens de citer sont respectivement, et naturellement par-dessus le marché, à des tempêtes de sable et de neige ..."
"De là, deux conclusions s'imposent : 1) que les habitants des dites zones ont eu donc une certaine tendance à faire effectuer un rapprochement entre ces Pokémon caractéristiques de ces régions et le climat, 2) que notre source principale d'informations, qui sont je vous rappelle une bande de gamins, n'a pas été dotée de la moindre forme de discernement et a donc pris les rumeurs locales au pied de la lettre ... Conséquence : les rumeurs se sont vite propagées et au final, tout le monde croit en la véracité de ces histoires, alors qu'elles ne sont qu'aberrations si on y prête un minimum d'attention ..."
"Et vous avez une preuve de ce que vous avancez?"
"Bien sûr. Fred, tu m'amènes le sujet, s'il-te-plaît?"
"A vos ordres, professeur."
"Le ... sujet?"
"Eh bien, j'ai ramené un Hippopotas du Désert Délassant. Si ça peut vous rassurer, votre staff a du lui faire faire un petit brin de toilette avant de finir ..."
"Mais qu'est-ce qui vous prend de ramener un putain d'Hippopotas dans mon studio?"
"Bah, je vous l'amène et on va voir s'il peut réellement déclencher des tempêtes de sable conformément à ce qu'on raconte sur lui ..."
"C'est bon, professeur, je l'ai."
"Merci, Fred."
"C'est quoi cette chose toute sombre? Vous êtes sûrs de l'avoir nettoyé?"
"C'est une caractéristique des femelles de son espèce, donc oui, elle est propre ..."
"Et elle est obligée de gueuler comme ça?"
"Moi aussi, j'aurais eu une réaction similaire à la sienne la première fois que nous nous sommes rencontrés si je ne m'étais pas contrôlé. Elle est juste un peu apeurée par l'environnement, c'est tout ..."
"Vous venez de sous-entendre quoi, là?"
"Mais rien du tout ..."
"Bref, Hippopotas, déclenche une tempête de sable ..."
Dix minutes plus tard ...
"Mais pourquoi elle n'a toujours rien fait?"
"Parce que vous vous attendiez réellement à quelque chose? Bon, je crois qu'on en a fini avec ça, Fred tu peux la ramener ..."
"Comme vous voulez, Sébastien ..."
Deux minutes plus tard ...
"Donc, dernier mystère à élucider, celui de Tyranocif."
"Ah, enfin la partie intéressante ..."
"Ah bon?"
"Oui, c'est le seul Pokémon qui m'ait vraiment donné du fil à retordre, un spécimen très intéressant d'ailleurs ..."
"Nous vous écoutons."
"Donc, avant de parler de la bête qu'est Tyranocif, il est nécessaire de remonter aux étapes précédentes de son existence. Vous commencez ainsi avec un Embrylex, un Pokémon de petite taille mais qui pèse déjà son poids et dont les minéraux sont particulièrement rares ... C'est ce problème qui le pousse à creuser à travers les montagnes pour trouver ces nutriments. D'ailleurs, l'image de "dévorer un montagne" est un peu exagéré, disons plutôt qu'il doit creuser énormément."
"Naturellement, le processus est particulièrement long et il est difficile pour eux de se défendre contre leurs prédateurs, et croyez-moi, ça finit par les endurcir très vite, du moins pour ceux qui survivent, créant déjà un certain capital de frustration à leur actif ..."
"Donc, rares sont les individus qui atteindront le stade de larve, plus communément appelé Ymphect, et c'est là que les vrais ennuis commencent ..."
"Je ne vois pas vraiment en quoi, la carapace des Ymphect est largement plus dure que celle d'un Embrylex ..."
"Oui, mais elle est surtout largement plus lourde, ce qui réduit de manière importante sa mobilité, à tel point qu'il ne peut que se déplacer périodiquement en expulsant les gazs issus de son processus digestif ... C'est là que le cercle vicieux commence : il doit en effet se déplacer pour se nourrir, ce qui lui permettra par la suite de se déplacer et ainsi de suite ... sauf qu'il sera sans cesse attaqué par ses prédateurs qui seront évidemment plus nombreux, ce qui l'affaiblira et l'empêchera de se nourrir ..."
"Ah ouais, quand même ... Mais ce n'est pas un peu la même chose pour tout le monde, ce problème?"
"Non, chez les autres espèces comme chez nous, on peut à la limite compter sur les autres pour obtenir la nourriture, là c'est chacun pour sa peau. Inutile de préciser que la proportion d'individus survivant à cette seconde étape s'amoindrit encore et leur capital de frustration s'amplifie encore plus ..."
"Et une fois le processus terminé, un Tyranocif émerge, et c'est là que les emmerdes commencent : vous avez un Pokémon doté d'une puissance de frappe démesurée et ayant également toutes les raisons possibles de détester le monde et de s'énerver pour pas grand chose ..."
"Je vois ... Et le lien avec les tempêtes de sable?"
"Ben, justement, une fois en combat, c'est-à-dire qu'une fois qu'il sera tombé sur un adversaire assez stupide pour venir l'affronter, le Tyranocif ne va pas du tout se priver de libérer toute sa puissance de feu pour rétamer son ennemi, et vu que c'est un frustré, il va chercher à causer autant de dégâts que possible afin d'affirmer sa supériorité ... Et les ravages causés soulèveront des quantités de poussière très importantes, ce qui peut s'apparenter à des tempêtes de sable ..."
"Donc, en gros, il ne déclenche pas directement de tempête de sable mais cause tellement de dégâts dans les alentours que ça en déclenche une ..."
"Voilà, c'est ça ..."
"C'est vrai que vu comme ça, les choses prennent un aspect différent ..."
"Bref, cette émission touche déjà à sa fin, nous vous remercions de vous être déplacés ce soir, et en guise de conclusion, nous vous rappelons une fois de plus que dans le monde des Pokémon, il est préférable de ne pas prendre les choses au pied de la lettre et de faire fonctionner un peu ses méninges ..."
"C'était Thomas Onteria qui vous présentait "La Pokéscience pour les cas sociaux" en compagnie de Sébastien Keleton du laboratoire Oméga accompagné de son assistant Fred, à la prochaine."
- Retranscription de la vingt-troisième émission de la série "La Pokéscience pour les cas sociaux", archives de Volucité-Radio, tous droits réservés.
Vvn Niger
- Membre
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30 novembre 2012, 19:18
• Vilgrav-Klaus :
Prologue : Que savons-nous sur la Pokéball ? Cette révolutionnaire invention de la Sylphe Sarl, aujourd’hui adoptée de Kanto à Unys, en passant par toutes les grottes, les égouts, les montagnes et les profondeurs sous-marines de notre belle planète est encore pour la plupart des individus qui l’utilisent un mystère des plus complets. Comment un objet aussi répandu peut-il être aussi méconnu ? Il faut tout de même rappeler que cette révolution qui a bouleversé le quotidien des dresseurs Pokémon n’est pas à l’origine le premier système de capture de Pokémon, et n’est pas le seul qui plus est. Néanmoins, la sphère rouge et blanche, en vente dans toutes les échoppes au prix international de 200 pd (pokédollar), est très certainement le plus emblématique des objets du monde du dressage de Pokémon.
Dans cet article, nous allons nous pencher tout d’abord sur les anciennes méthodes de capture, qui seront certainement riches en enseignement pour mieux appréhender ce qu’est la Pokéball actuelle, en voyant en quoi elle se distingue de ces anciennes techniques et en quoi elle s’en rapproche. Puis, partant des anciennes techniques, nous nous orienterons vers les méthodes annexes pouvant aussi permettre la capture d’un Pokémon. De telles méthodes, souvent à l’état de prototypes ou de séries limitées, sont rares et peu évoquées. Le peu que l’on sait dessus sera néanmoins utile pour mieux comprendre le produit de la Sylphe Sarl.
Parler de la Pokéball ne peut justement se faire sans évoquer la firme qui en est la mère originelle, la Sylphe Sarl. Mais l’évoquer seule serait également incomplet, si n’étaient pas également abordée l’influence décisive qu’a eu la team Rocket sur l’évolution de cette création. Il sera ici question de la gestation de cette invention, sur les étapes importantes, les expériences ratées, les drames inévitables qui ont ponctué la marche longue et pénible vers un succès proportionnellement immense. De même, le rôle d’une firme particulièrement innovante dans le domaine des Pokéball, à savoir la Devon Sarl, ne saurait être laissé de côté.
Enfin, nous aborderons concrètement la technologie étonnante et imaginative qui a rendu possible ce miracle de la miniaturisation et du stockage qu’est la Pokéball. Comment un dragon ou une baleine peuvent-ils rentrer dans votre poche, ou reposer sur votre ordinateur ad vitam aeternam? Nous allons tenter de vous l’expliquer, d’une manière aussi accessible au néophyte que possible, sans toutefois délaisser l’aspect technique plus complexe mais aussi plus fascinant de la Pokéball.
Nous parlerons de l’histoire de la Pokéball, une histoire étonnement sombre, comme nous parlerons de son succès et de son mécanisme. L’intention n’est pas que d’exposer des rouages d’horloger, mais de remettre dans son contexte cette grande invention.
I) Histoire de la Capture : 1) Du dressage aux Noigrumes.
Malgré la ressemblance troublante, ceci n’est pas une radiographie mammaire de Lippoutou, mais bien un Noigrume rose.
L’histoire commune entre les humains et les Pokémons remonte à des temps immémoriaux. Les mythes anciens des bibliothèques de Joliberges (Le Mythe de Voilaroc comme les Contes Populaires de Sinnoh, notamment) sont pleins de ces histoires de héros d’antan dominant les Pokémons, de luttes parfois brutales, ayant conduit à une coupure entre nous et les créatures dont nous partageons l’Univers. L’évolution des hommes et celles des Pokémons, si elles ne cessèrent jamais de se recouper, furent néanmoins toujours parallèles et distinctes. Quel Pokémon fut pour la première fois capturée par un dresseur ? Il semble extrêmement difficile de donner une réponse précise. Mais parce que la définition elle-même de la capture d’un Pokémon est sujette à de nombreuses définitions, qu’il est d’abord nécessaire de clairement poser à plat.
Si l’on remonte à l’époque lointaine de la préhistoire, et sur une période qui va jusqu’au début de notre ère, les Pokémons furent toujours soit chassés, soit domestiqués. La relation entre homme et Pokémon était celle de prédateur à proie, même si bien souvent, les rôles s’inversaient. Le Magicarpe contraint à se cacher de l’enfant parti à la pèche pouvait le lendemain venir raser le village des hommes sous la forme d’un terrifiant Léviator. Mais pas uniquement. La domestication d’Arcanins pour aider les hommes lors de la chasse, celle des Ecremeuhs pour le lait et des Wattouat pour la laine fut l’une des bases de ce qui était à l’époque la capture de Pokémon. En ces temps lointain, la capture de Pokémons n’était clairement pas comme aujourd’hui une opération aisée que même un enfant en bas âge pourrait accomplir. Il s’agissait d’une lutte de longue haleine, risquée, parfois même fatale pour l’humain qui désirait s’y atteler. Sans aucun doute un rite de passage pour bien des jeunes adultes. Cette capture était affaire de ruses, de pièges, de patience, de force. Et de chance. Souvent, les chasseurs de Pokémon devaient préparer longtemps à l’avance leur expédition, repérer un individu suffisamment faible pour que la chasse ne tourne pas à l’hécatombe, mais suffisamment fort pour que le village puisse profiter de sa capture. De nombreux Pokémons ne pouvaient d’ailleurs pas être capturés, les moyens conventionnels pour les immobiliser sans les tuer n’étant pas toujours fonctionnels. En effet, comment capturer un gazeux Fantominus avec des liens ? Comment piéger au filet un Limagma ? Comment dompter un Tyranocif ? Bien sûr, le vol d’œuf au nid permit aux humains d’élargir un peu leur sphère de domestication. En quelques siècles, certaines espèces de Pokémons sont ainsi devenues presque totalement compatibles avec le mode de vie des humains. Il s’agit bien ici de domestication, et cela est fort différent de la capture au moyen d’une Pokéball. Un Pokémon domestiqué n’est lié à son dresseur que par l’affection qu’il lui porte ou par la qualité de son dressage. Il n’était pas rare à l’époque que des dresseurs meurent ou soient mutilés par les Pokémons qu’ils avaient capturés, ceux-ci restant des bêtes sauvages autonomes et disposant d’un libre arbitre. A cette époque, il était clair pour les humains qu’ils devaient considérer les Pokémons comme leurs égaux dans la nature. Ceci a par contre été particulièrement changé durant l’antiquité.
La découverte des propriétés des Noigrumiers a particulièrement accéléré le développement de l’humanité. Sans cela, il serait probable que celle-ci ait encore à se terrer les nuits où les Nostenfers chassent, à ne pas prendre la mer quand un Hyporoi se réveille, et à déserter les lieux infestés de nuées de Rattata porteuses de maladies. Dans beaucoup de légendes de cette époque, le Noigrumier est identifié à un cadeau fait aux hommes par la divinité suprême, Arceus. Son fruit était la solution pour les hommes à l’incertitude de leur existence, un pas en avant vers une plus grande autonomie et un développement supérieur. Bien des scientifiques et des théologues se sont penchés sur la question, car elle soulève d’innombrables interrogations. Pourquoi l’homme, qui n’était ni le plus fort, ni le plus intelligent des êtres, reçut la possibilité d’asservir les autres espèces du globe ? Il est impossible de capturer un être humain comme un Pokémon, de quelque manière que ce soit. De fait, l’humain est la seule créature macroscopique à ne pas pouvoir être capturée (si l’on fait exception des végétaux non conscients). C’est l’une des premières choses qui vient à l’esprit des scientifiques quand on cherche à distinguer l’homme du Pokémon.
Le Noigrumier est donc un végétal exceptionnel. Il s’agit d’un arbre de petite taille, que l’on ne trouve que dans quelques endroits sur le globe, comme la région de Johto, qui fut pendant longtemps la première productrice de Noigrummes du monde, et le resta jusqu’à l’avènement de la Pokéball. Ses fruits sont sphériques et de couleur variée, et font à peu près la taille d’une grosse baie Oran. Leur chair ne présente aucun intérêt sur le plan de la comestibilité, mais une fois vidés et travaillés, les Noigrumes révèlent leur étonnante capacité, qui laisse encore aujourd’hui nombre de botanistes comme de biologistes totalement perplexes. Le Noigrume est capable de réaliser la capture d’un Pokémon. Ce phénomène est le suivant : un individu utilisant un Noigrume se retrouve physiquement lié à un Pokémon, qui se retrouve alors sous sa domination et contraint de lui obéir si l’individu en question est suffisamment valeureux. En fait, une étude poussée a permis de révéler que la consommation de Noigrumes par un être humain entraine la germination de spores contenue dans la chair de celui-ci. Leur interaction avec l’organisme conduit à la production en grande quantité d’une hormone particulière, spécifique de manière étonnante à chaque fruit. Le fait de vider entièrement le Noigrume de sa chair met à jour une autre couche du fruit, qui contient un lot de spores complémentaire à celui de la première couche. En lançant un Noigrume vidé sur un Pokémon, le flot de spores se libérera et infectera l’organisme du Pokémon. La réaction de ces spores avec l’organisme du Pokémon va conduire dans son organisme à la production d’une autre hormone, qui va elle rendre le Pokémon sensible à la présence de l’hormone complémentaire chez l’humain. L’effet sur l’organisme du Pokémon est assez indépendant de la complexité de son propre métabolisme, et il a longtemps été pensé que ces hormones étaient en fait des organismes microscopiques qui intervenaient pour manipuler le Pokémon. Il est désormais su que le Noigrumme réagit comme un pont chimique entre les deux individus, humains et Pokémon, et qu’il permet dans un seul sens l’exercice de la volonté d’un humain sur un Pokémon. Cependant, ceci n’est possible que si la quantité de spores dans la seconde couche du fruit est suffisante, et si le Pokémon en lui-même n’est pas trop puissant ou complexe. Là encore, la capture de Pokémons puissants ou expérimentés restait risquée ou difficile, et réussissait parfois de manière très imparfaite. Pokémons incontrôlables, complètement fous…(le phénomène équivalent pour la Pokéball sera par la suite évoqué). Contrairement à la Pokéball, et à ce que les vieux charlatans qui proposent encore à l’heure actuelle de la « capture traditionnelle au Noigrume » en se contentant d’incruster une coque de fruit sur une Pokéball bricolée par leurs soins (le cas de Fargas à Écorcia en étant une bonne illustration), il est impossible de réduire le Pokémon capturé au Noigrumme pour le transporter.
Beaucoup l’ont déjà oublié, mais jusqu’à l’invention de la Pokéball, capturer un Léviator signifiait décider de déménager près d’un grand lac (en théorie, la capture d’un Magicarpe également, même si l’obligation morale peut paraître plus faible).
2) Autres méthodes de capture :
Tentative infructueuse d’utilisation d’une chaîne Rouge par une organisation paramilitaire photographiée par un drone Predator.
Il a été question un peu plus haut des anciens mythes à propos de la domestication des Pokémons et des croyances ancestrales. Toujours d’après la même source, à savoir les recherches et l’archéo-littérature faite à Joliberges, la question de la capture de Pokémon est toutefois antérieure à la simple découverte des Noigrummes. En effet, de vieux mythes fondateurs de Sinnoh (Le Mythe de Sinnoh et Un Mythe Terrifiant) évoquaient la possibilité de contrôler la puissance de Pokémons particulier sans l’altérer. Leur haute valeur métaphorique n’est bien entendu pas à négliger, et il serait illusoire de vouloir y voir autre chose qu’une légende, mais ils sont cependant intéressants. Il s’agissait de Pokémons ayant le statut de divinité dans ces croyances d’un autre âge, Dialga le Dieu du Temps, Palkia le Dieu de l’Espace. Pour pouvoir réaliser leur capture, il fallait d’abord réunir trois autres Pokémons Dieux, respectivement symboliques des qualités nécessaires aux hommes pour pouvoir capturer des Pokémons, à savoir la sagesse, la volonté et la sensibilité (bien que ce dernier point fasse encore largement débat dans les communautés expertes). L’homme qui réunirait ces qualités pourrait donc créer une Chaîne Rouge capable de plier le temps et l’espace à sa volonté. Ce mythe propose une double lecture intéressante, et qui est toujours valable actuellement. On peut voir dans la Chaîne Rouge l’équivalent des méthodes contemporaines de capture, dans les Pokémons Dieux du Temps et de l’Espace les simples Pokémons auxquels nous sommes confrontés au quotidien (le rapport de force ayant changé depuis, capturer un Pokémon n’est plus une lutte épique au point d’en faire l’équivalent d’une bataille pour contrôler l’espace et le temps), et les dieux Pokémons à maîtriser pour créer la chaîne les qualités requises au préalable pour pouvoir capturer le Pokémon. Car, quelles que soient les conditions, et ce jusqu’à l’avènement de la Pokéball, la capture ne pouvait réussir que si le dresseur était suffisamment valeureux pour être digne du Pokémon qu’il capturait pour s’en faire obéir. La Chaîne Rouge, tout comme les Noigrummes, n’était pas censée rendre possible la miniaturisation d’un Pokémon, mais seulement de créer un lien de domination entre le dresseur et le Pokémon. Lien qui ne pouvait s’exercer que si le dresseur était digne d’être maître de son Pokémon. Encore une chose que les travaux de la Sylphe Sarl contribuèrent à changer radicalement.
Enfin, de nombreuses autres croyances, qui seront ici simplement évoquées, car bien plus proches du chamanisme que de la véritable capture dans son phénomène physique, ont cependant beaucoup fait parler d’elles. Ainsi, d’anciennes civilisations étaient réputées capables d’enfermer les Pokémons dans divers objets magiques, tels des talismans, runes, scellés ou autres pierres. Le Pokémon Spiritomb, dont l’existence a été attestée récemment, serait une possible illustration de la réalité de ce phénomène. Cependant, sont à garder à l’esprit qu’il ne s’agit en aucun cas de captures telles que l’on peut les envisager en évoquant la Pokéball. Les Pokémons ainsi enfermés ne sont pas liés d’une manière ou d’une autre à un dresseur, de tels scellés n’empêchent pas d’ailleurs la capture du Pokémon qui y est emprisonné (Spiritomb étant une fois de plus l’exemple parfait). La définition de la capture d’un Pokémon telle qu’elle sera utilisée par la suite pour tenter d’expliquer la Pokéball peut être faite ainsi : il s’agit de l’emprisonnement physique mais réversible d’un Pokémon, qui se fait sans que l’opération n’altère l’état général du Pokémon qui s’y trouvera, avec de surcroit la création d’un lien de dresseur à Pokémon conférant au dresseur un ascendant sur le Pokémon (une notion de respect mutuel sera par la suite introduite).
II) Histoire de la découverte de la Pokéball et de son perfectionnement. 1) La Sylphe SARL
Les locaux de la Sylphe Sarl (ou Silph Co pour l’international)
L’une des plus grandes innovations apportées par la Pokéball a donc été de rendre possible la miniaturisation d’un être. Cette innovation fut le résultat d’années de travaux, de recherches innombrables, et d’un considérable investissement en ressources. Ce fut aussi le théâtre de nombreux faits plus ou moins avouables, des financements opaques provenant du crime organisé aux expériences sur des sujets vivants. Un nom est à évoquer en tout premier lieu, celui de la Sylphe Sarl. La célèbre firme de Kanto spécialiste des nouvelles technologies, basée dans la capitale Safrania.
Un court retour sur l’histoire de cette firme est nécessaire. Il s’agit d’une entreprise familiale à l’origine, dont les placements financiers ont permis la diversification dans un premier temps, puis la spécialisation dans un second temps. D’innombrables produits technologiques à haute valeur ajoutée furent développés par les équipes scientifiques affiliées à la Sylphe, de manière officielle dans les bureaux de développement du siège social safran, aussi bien que de manière totalement officieuse dans les locaux de Cramois-île sous financement de la Team Rocket, ou bien même dans la centrale électrique désaffectée à l’est de la ville d’Azuria (la filiale russe de la Sylphe à Tiksi aurait également été impliquée dans le développement spécial d’un des composants clés de la Pokéball, le plasma). Le scope Sylphe comme le Pokégear furent des exemples des autres produits à succès non dédiés à la capture des Pokémons créés par la Sylphe Sarl.
La Sylphe est avant tout détentrice d’un capital considérable, lui ayant permis d’accéder à des moyens de R&D particulièrement importants, en plus de bénéficier de sa position centrale (contrairement à la Devon Sarl, notamment). En outre, le sens visionnaire de son président a placé la Sylphe en amont de la concurrence (un peu à l’image de la firme de Vokit design Leppa, dont le charismatique président est décédé récemment) Ainsi, la division de recherche Safrane fut l’une des premières à faire effectuer les calculs et les prévisions nécessaires à la conception de ses produits par des Alakazam, dressés sur place à Safrania (réputée de tout temps dans l’entrainement de Pokémons de type psy), à une époque où les calculs sur superordinateurs n’étaient pas si courants, et étaient particulièrement onéreux. Une méthode similaire fut par la suite utilisée par le centre de recherche spatiale de Hoenn, ainsi que par la firme concurrente, la Devon, au moyen de Métalosses, de Metang et de Terhal reliés magnétiquement.
L’intuition d’un jeune chercheur de la Sylphe eut un rôle très important dans la découverte du phénomène qui allait rendre possible la miniaturisation d’un Pokémon, qui d’ailleurs ne devrait pas être appelée ainsi. Il s’agit bien plus clairement de la conversion d’un Pokémon. Mais ce phénomène en lui-même sera traité plus bas.
Le scientifique brillant que nous évoquons, et qui par la suite a fait à nouveau parler de lui dans des domaines beaucoup plus obscurs, est l’actuel champion de Cramois-Île, le professeur Auguste. Auguste fut de tout temps spécialiste de la relation existant entre la matière et l’énergie. Son coup de génie fut de supposer qu’il était possible de conserver l’intégrité d’un être en le réduisant à son équivalence énergétique. Repéré rapidement par les cadres de la Sylphe, Auguste fut invité à tester ses théories concrètement à Cramois-île, et reçut des fonds de recherche quasi-illimités (qui ne furent mis à la disposition de la firme qu’après qu’elle ait accepté un marché avec la Team Rocket -alors encore dirigée par la mère de son leader emblématique Giovanni- pour le développement de systèmes de captures incluant une méthode de stockage des pokémons, et d’une exclusivité sur les découvertes concernant l’information génétique des pokémons ; domaine inévitablement lié aux recherches d’Auguste. Ce marché fut par la suite brisé par la Sylphe, ce qui eut pour conséquence l’assaut du siège social de la firme par la Team Rocket lors du développement de la Master Ball.) C’est ici que le développement d’un système permettant la conversion de la matière en énergie prend toute son ampleur, mais s’approche aussi fortement de la clandestinité la plus totale. En effet, dès le départ, il apparut évident que les tests sur des sujets vivants seraient seuls concluants (bien que la première étape, qui consistait à créer un corps matériel donné à partir d’information énergétique fut réussie assez tôt sans être empreinte du même péril moral).
La méthode employée par Auguste et son équipe nécessitait à l’origine une importante impulsion énergétique de départ, qui aurait tout simplement détruit tout être vivant normal. La parade trouvée par l’équipe fut d’avoir recours à des pokémons électriques capables d’endurer de telles quantités d’énergie, et de plus dotés d’un organisme assez sommaire (et donc d’autant plus facile à restituer), à savoir les Magneti. Cependant, contrairement aux découvertes initiales, celle-ci fut particulièrement lente et infructueuse. La station de recherche basée à la centrale désaffectée, où les Magnetis étaient abondants, a tout d’abord réussi à fusionner le réceptacle et la matière à transformer en énergie, conduisant à la naissance d’aberrations et d’abominations. Le Pokémon Voltorbe, et son équivalent instable Electrode, furent les résultats de ces innombrables tentatives, où la conversion du corps du Pokémon en énergie se faisait correctement, mais pas sa restitution (le Pokémon fusionne avec le réceptacle, mais son énergie est libérée à n’importe quel instant entièrement sans être reconduite en matière, conduisant à une explosion plus ou moins violente, dont certaines ont causé de dramatiques accidents).
Voltorbe, résultat malheureux des premières expériences de l’équipe scientifique de la Sylphe Sarl
(A Noter : Si la Sylphe n’a jamais été attaquée par les différentes organisations de défense des Pokémons comme la Plasma, c’est uniquement parce qu’elle a pu rejeter la responsabilité sur la Team Rocket).
D’autres expériences au contraire réussissaient à restituer l’énergie en matière, mais se trouvaient dans l’impossibilité de la restituer telle qu’elle était auparavant, ayant pour conséquence la création de pokémons dotés d’une instabilité informationnelle. Caractérisée d’une part par l’aspect amorphe, mais également par la sensibilité au contact d’information structurée, conduisant à des phénomènes de transformations intéressants, dont l’espèce Métamorph est l’un des exemples les plus surprenants (eux aussi eurent dans la recherche en génétique Pokémon, et une fois de plus avec la participation de la Rocket et d’Auguste sur le projet Mew, un rôle important).
Il fallut de nombreux autres échecs et demi-réussites à l’équipe d’Auguste avant d’aboutir à un premier succès. Pourtant, un jour, un Magneti fut réduit à l’état d’énergie par surcharge électrique, et restitué une seconde après par décharge. Le Magneti ne survit pas longtemps à sa recomposition, la quantité d’énergie nécessaire était trop importante (chaque impulsion nécessitait un apport d’énergie comparable à la consommation d’électricité d’Argenta en un an) la durée de stockage trop faible. Cependant, le plus grand pas était franchi. De nombreuses autres tentatives et expériences permirent à la méthode de se perfectionner, en réduisant l’impulsion nécessaire et en augmentant la stabilité, jusqu’à ce qu’un prototype soit capable, à usage multiple, de transformer un Pokémon en énergie et à le restituer en matière.
A l’origine, la machine n’avait que peu à voir avec l’objet portable et pratique bien connu des dresseurs. Il s’agissait d’un système occupant une salle entière, composé de deux bases hermétiquement closes. Le Pokémon à «énergiser » entrait sur l’une des bases, était réduit, puis recomposé sur l’autre base. Ceci ne fonctionnait que si la distance physique entre les deux bases était faible, ce qui réduit fortement l’utilisation de ce système pour d’autres applications comme le téléport (comme le souligne l’infructueuse tentative d’un pokémaniac, encore récemment, qui a mis la main sur les plans d’origine de l’énergiseur). Le croisement entre les deux technologies, à savoir celle transportable, à usage unique, dont le design laissait déjà présager la célèbre sphère, et la machine gigantesque multi-usage fut progressivement réalisé, après de nombreuses étapes de miniaturisation et l’introduction de nouvelles méthodes facilitant le processus.
Néanmoins, l’invention n’en était qu’à la moitié de son développement : restait à recomposer un système d’asservissement similaire à celui des Noigrumes. Cette nouvelle étape fut accomplie grâce au travail acharné des biologistes et botanistes spécialistes en Noigrumes, pour la plupart originaire de Johto, et par le détournement par la Rocket de zones de culture dans les alentours de Céladopole (les cultures intensives eurent un effet dramatique sur les alentours de la ville, causant des chutes de la biodiversité massives et l’apparition d’une pollution des sols et des eaux considérable).
L’enjeu était de trouver un moyen synthétique de déclencher le lien dresseur-Pokémon, et ce de manière moins invasive et plus pérenne, sans employer les spores (qui pouvaient dans certain cas se révéler nocives pour l’organisme, ou tout simplement finir par être évacuées de celui-ci, mettant fin à la capture). Ceci nécessitait une compréhension aussi fine que possible du phénomène existant, pour pouvoir espérer le reproduire de manière différente. Le décryptage du génome du Noigrume et celui du Magneti furent conduits ainsi de front. Il est inutile de préciser qu’un tel projet intéressait particulièrement la principale source de financement de la Sylphe, dont le projet Mew commençait à émerger lentement. A peu près à cette époque, Auguste fut justement engagé à poursuivre ses recherches dans ce projet parallèle, étant au fait de toutes les découvertes aussi bien sur la génétique que sur la capture et la maîtrise des pokémons, autant de domaines essentiels pour les vues de la Rocket.
La solution au problème du lien de synthèse fut le premier grand point du développement dans lequel la Sylphe prit ses distances avec la Team Rocket, ne voulant pas que ce lien se résume à l’asservissement des pokémons, mais souhaitant qu’il soit basé sur une entente réciproque entre le dresseur et le Pokémon. Pour la première fois dans le développement de la Pokéball, le bien-être des pokémons entrait en ligne de compte. Ceci est à imputer en grande partie au président de la Sylphe, même si il est encore difficile de dire que c’est par empathie pour les créatures que cette décision fut prise, ou parce qu’un produit dénué de tout scrupule risquait de choquer la clientèle. Ici, il est important de noter l’extrême secret qui entourait le travail de la Sylphe, ayant enfreint un nombre colossal de règles éthiques et lois concrètes lors de ce développement. L’illégalité fut le socle de la création de la Pokéball au moins autant qu’elle ne fut le socle de la naissance de Mewtwo (il est d’ailleurs désormais assez clair que ces deux évènements sont intimement liés).
Ces considérations éthiques eurent, comme toute contrainte, un effet stimulant sur le développement, forçant les scientifiques à reconsidérer leur approche.
La solution fut finalement apportée par une expérience d’Auguste lui-même, l’expérience Porygon. Cette expérience visait à traduire en code l’information énergétique d’un Pokémon, afin de pouvoir l’analyser par ordinateur. Comme souvent en sciences expérimentales, un hasard inattendu a changé la donne et conduit à d’improbables résultats. Alors que la traduction d’un résultat d’énergisation d’un Pokémon était en train d’être effectuée, le système subi une coupure de courant imprévue, interrompant du même coup l’énergisation du Magneti (qui ne survit pas à cette expérience, il faut le préciser) et la lecture énergétique en cours. Quand le courant fut rétabli, Auguste constata que d’importantes interférences avaient complètement changé l’aspect de l’information énergétique en train d’être lue. Plutôt que de jeter les données corrompues, Auguste décida de tenter de convertir cette énergie en matière. Le résultat fut le Pokémon nommé d’après le projet, Porygon, extrêmement stable à l’énergisation.
Par la suite, Auguste constata qu’il pouvait manipuler l’information de Porygon depuis le lecteur, en recréant les conditions des interférences qui en étaient à l’origine (ce qui fut bientôt fait sans sacrifier inutilement des Magnetis). Le pas avec le lien de capture fut rapidement franchi : si l’on pouvait altérer l’information énergétique de manière à ce que le Pokémon soit cependant viable, il était peut-être possible de modifier très légèrement son comportement psychologique par d’infimes influences sur son cerveau ou son réseau neuronal, sous la forme de très légères impulsions énergétiques. Auguste et son équipe (aidé par les puissants calculateurs Alakazam, une fois de plus, sans lesquels la création d’algorithmes aussi complexes et aussi volumineux n’aurait clairement pas été possible) mirent alors au point un logiciel basique, universel pour tous les pokémons, qui créait un lien de sympathie dépendant du temps du Pokémon vers le dresseur. « Vers le dresseur » était encore une expression exagérée, la cible de sympathie fut dans un premier temps le système de test. La capture devait ainsi se passer comme suit : quand le Pokémon était énergisé, son information était complétée avec la traduction énergétique du logiciel, qui, si l’opération se passait correctement, conduisait à la capture du Pokémon telle que nous la connaissons actuellement.
Mais ceci ne fut une fois de plus pas atteint sans peine. Il n’était pas rare que le processus ne fonctionne pas, l’application universelle du code étant cependant imparfaite, variant d’un Pokémon à l’autre. Plus le Pokémon était complexe (ou exmpérimenté), plus il était difficile de lui imposer sans risque de dommage sévères le nouveau code. Tenter de forcer la capture pouvait même être fatale au Pokémon cible. Le test sur des pokémons particulièrement complexes, et donc souvent particulièrement rares et compliqués à se fournir- même avec les ressources conjuguées de la Sylphe et de la Rocket- conduisirent celles-ci à demander à leurs équipes de trouver un moyen pour éviter le gaspillage de pokémons de valeur, à savoir un verrou de sécurité.
Ce verrou était ainsi conçu : la procédure d’introduction du code dans l’information énergétique du Pokémon était graduellement augmentée, tout en étant continuellement analysée et sauvegardée. Si la procédure ne réussissait pas normalement, ou atteignait un risque d’échec trop important, le Pokémon était alors relâché automatiquement, rematérialisé à partir de ses données initiales pour ne pas être altéré. La procédure de capture pouvait donc être à nouveau initiée. A terme, ce fut l’introduction de la soupape de sécurité bien connue des dresseurs : pour des raisons de coût, une Pokéball ne peut contenir qu’un exemplaire de données énergétiques d’un Pokémon, et ne doit pas risquer de blesser le Pokémon à capturer. Si la procédure de codage échoue, la Ball devient non fonctionnelle, et se contente de rematérialiser le Pokémon.
Il fut ensuite nécessaire de créer un système permettant de réintégrer à distance le Pokémon dans sa Pokéball, et ce sans avoir à dépenser à nouveau la même énergie pour le dématérialiser. La solution à ce problème fut trouvée par une nouvelle manipulation de l’information énergétique, et est peut-être la plus impressionnante scientifiquement. Les différentes expériences conduites dès le départ sur la conversion entre matière et énergie montrèrent que certains matériaux étaient plus sensibles que d’autres, plus susceptibles de se désintégrer en leur équivalent énergétique que d’autres, tandis que certains ne pouvaient se désintégrer qu’en la présence d’un stimulus énergétique (collision, échauffement…). La recherche des équipes scientifiques permit de créer un matériau intermédiaire, nécessitant une très faible impulsion pour être réduit en énergie, mais nécessitant une impulsion très précise et spécifique. Une autre de leur propriété étant de suivre le chemin énergétique inverse de celui emprunté par l’impulsion désintégratrice. L’étape suivante fut d’intégrer au code de capture une portion supplémentaire, qui affectait cette fois-ci l’ensemble de la structure matérielle du Pokémon. Une fois la capture effectuée, il serait « marqué » par le matériau de synthèse, et en adopterait les propriétés. L’impulsion choisie par la Sylphe fut un rayonnement lumineux d’une longueur d’onde faible, rendu visible au dresseur par l’adjonction d’un rayon neutre (sans effet sur le matériau) de longueur d’onde plus élevée (couleur rouge). Ainsi, en pointant le rayon de la longueur d’onde exacte associée à la Pokéball sur le Pokémon capturé, celui-ci serait immédiatement dématérialisé, et réintégré à la Ball (sous forme énergétique) en suivant le chemin inverse de l’impulsion lumineuse spécifique. Le risque qu’un Pokémon soit dématérialisé par un rayonnement accidentel de l’environnement est très faible, du fait de la haute spécificité nécessaire, mais n’est cependant pas nul. Il est donc déconseillé de transporter des Pokémons capturés dans des zones dotées d’une forte émission de rayons X ou Gamma, et il est également à éviter une exposition à une trop grande quantité de rayons ultraviolets (une fois dans la Ball, le risque est bien entendu nullifié). Par ailleurs, chaque Ball officiellement produite par la Sylphe ou la Devon est certifiée et testée, et doit posséder sa propre longueur d’onde, unique (chaque Ball désactivée remet cependant sa longueur d’onde à disposition, limitant ainsi le risque de dilapidation des possibilités).
Une fois cette dernière innovation de taille apportée au prototype, le reste n’était plus qu’une question d’affinement des techniques, et de transposition vers un produit consommable par le grand public. La dernière difficulté était d’anticiper le fonctionnement des balls sur l’intégralité des Pokémons, des problèmes inattendus faisant de temps en temps leur apparition lors de la capture.
La production de la Pokéball fut à terme lancée par la Sylphe sous la forme telle que nous la connaissons, réunissant les différentes technologies citées plus haut de manière peu coûteuse dans un produit jetable à usage unique avec un design proche des premiers réceptacles évoqués plus haut. A sa sortie, le premier modèle de Pokéball ne devait être utilisé théoriquement que sur certaines espèces de Pokémons pour lesquels les tests avaient été concluants, et il était fortement conseillé de ne pas tenter à nouveau une capture en cas d’échec ou d’anomalie sur un Pokémon. Le mode d’emploi de la Ball était alors particulièrement épais, et celle -ci nécessitait une programmation considérable avant de pouvoir être utilisée (à l’époque, le système de cartes de dresseurs regroupant les données génétiques n’étaient pas encore en circulation).Il fallait en premier passer rendez-vous avec l’une des filiales de la Sylphe pour que les données génétiques soient associées à la Pokéball, de manière à créer le code fonctionnel qui permettrait le lien dresseur-Pokémon spécifique. Mais d’emblée, malgré les imperfections encore flagrantes du produit, celui-ci connut un grand succès. Sans doute grâce au récent rachat des échoppes de proximité par la Sylphe Sarl dans les régions riches en dresseurs de Kanto et de Johto, qui permit une diffusion sans précédent d’un tel objet depuis l’invention de la potion. Cependant, la Sylphe fit aussi tout son possible pour amoindrir l’impact publicitaire gigantesque qui menaçait de la mettre sous les feux de la rampe, de manière à ce que les étapes sombres du développement ne vienne pas aux yeux des autorités. C’est ainsi que malgré sa contribution essentielle au projet, le scientifique Auguste fut licencié, et avec lui une grande partie de l’équipe scientifique d’origine (dont certains, moins chanceux que d’autres, finirent leur existences en ermites au fond du Mont Sélénite). Auguste retrouva rapidement un emploi en tant que chercheur principal sur le projet Mew dans sa ville d’origine de Cramois-île, et allait rester en contact étroit avec les améliorations et perfectionnements de la Pokéball, en particulier sur le projet de Master Ball conduit par la Sylphe (le prototype était voué à une série très limitée de grand luxe).
Le scientifique Remy Might, peu avant son licenciement et son exil loin de la société au Mont Sélénite, où il n’emporta qu’un sujet d’expérience raté (un Voltorbe) et un Magneti.
2) La Devon SARL :
Le siège social de la Devon Sarl à Mérouville, Hoenn, et son président, Pierre Rochard Senior
L’étape suivante de la création de la Pokéball telle que nous la connaissons est moins intrinsèquement liée à l’histoire de la Sylphe, et gravite autour de sa concurrente de Hoenn, La Devon Sarl. Après avoir reconnu l’utilité et la suprématie de la nouvelle invention de sa concurrente de Kanto, la firme c’est empressée de développer des systèmes alternatifs basés sur les produits de base pour en augmenter l’efficacité où en changer le fonctionnement. La première étape fut de construire des Ball customisées de bonne facture pour les dresseurs désireux de se distinguer. L’intuition était sur les marchés particulièrement bonne, et amena la création notamment de la série d’Honor Balls, mais surtout la naissance d’un contrat entre la Sylphe et la Devon, assurant à cette dernière l’exclusivité du développement de Ball alternatives dont l’efficacité ne serait pas liée à un perfectionnement d’ordre technologique(ce domaine-là était réservé à la seule Sylphe du fait de son brevet, qui produisit rapidement les séries à prix médian et à prix haut de la Pokéball, la Super Ball et l’Hyper Ball- la Master Ball est bien évidemment à part). La firme Devon, menée par la famille Rochard, fit créer par ses équipes de recherche et développement de nouveaux codes de capture pour la Pokéball, dont le fonctionnement différait légèrement du code originel. Pour un prix en magasin cinq fois plus important, et une exclusivité de longue durée pour les échoppes dépendant de la Devon à Hoenn. Le premier prototype fonctionnel à être créé fut la très appréciée Chrono-Ball, qui pouvait modifier l’information génétique d’un Pokémon partiellement sans le mettre en danger, permettant d’augmenter à chaque tentative les chances de capture (chaque Chrono-Ball est munie d’un logiciel lui permettant d’analyser le taux de réussite du code précédent pour reprendre là où il avait dû s’interrompre ; par ailleurs, ce code fut créé pour ne pas impacter le Pokémon s’il était incomplet, mais également pour ne pas avoir d’effet sur les codes d’autres Ball, et ne pas créer d’interférences).
Un autre modèle à succès fut la Rapide-Ball, produite plus récemment, fonctionnant avec un code « choc » périssable en cas d’incomplétude, forçant l’information énergétique du Pokémon à se modifier, et augmentant donc les chances de capture. Comme les risques étaient grands de blesser la cible de la capture, le système fut conçu pour qu’en cas d’échec, l’usage du même code brutal ne puisse pas être fait avant une période de temps correspondant à son désagrègement. Par ailleurs, la réactivité de ce code le rendant menaçant s’il était utilisé en plus d’un autre code d’une autre Ball, la Rapide Ball fut munie d’un code secondaire semblable en tous points à celui d’une Pokéball et s’activant si une autre information était détectée lors de la capture. Il est donc nécessaire pour profiter pleinement des avantages de ce produit de l’utiliser avant toute autre Ball.
Suivirent par la suite de multiples autres produits alternatifs dérivés de la Pokéball d’origine, tels que la Bis-Ball, la Scuba-Ball, la Filet-Ball, etc… Comme le but n’est pas dans cette partie de s’appesantir sur les particularités de ces différentes variantes (ce qui sera cependant fait en fin de propos), nous ne nous pencherons pas ici sur leur fonctionnement propre. Il était uniquement important de noter le rôle non négligeable joué par la Devon Sarl en tant que principale firme innovante dans le domaine de la capture de Pokémon, tout en en profitant également pour essayer de rendre plus clair et accessible le fonctionnement du code énergétique de capture.
3) Perfectionnement des techniques :
Pour conclure avec l’implication des firmes dans le développement des systèmes de capture contemporain, il est nécessaire une ultime fois de se rapporter aux travaux de la Sylphe Sarl sur les projets Super Ball et Hyper Ball. Ces deux projets, qui ne sont à tout prendre que les évolutions successives et perfectionnement de l’invention de départ, intègrent cependant de nouveaux systèmes absents des versions d’origine. L’expérience et les retours des utilisateurs ont permis à la Sylphe d’affiner l’étape la plus délicate de la capture, à savoir l’introduction du code de capture dans l’information énergétique du Pokémon. La principale différence des Super-Ball et Hyper-Ball tient en fait dans la base de donnée considérablement accrue qu’elles contiennent, leur permettant un effet plus affiné sur un nombre plus important de Pokémons, à partir d’information énergétique type. Concrètement, ces Ball plus récentes et mieux conçues sont capables d’introduire de manière plus efficace le code énergétique dans l’information du Pokémon. Ceci est réussi par une analyse plus complète et précise de l’information énergétique du Pokémon, ceci évitant- ou plutôt réduisant- les inscriptions malheureuses et donc l’annulation de la capture.
III) La Pokéball : dissection :
Apparence extérieure et intérieure de la Pokéball. Les OLED, miroirs, plaques de quartz et plateforme de l’impulseur sont bien visibles (voir explications).
Maintenant que cette partie axée sur l’implication des firmes et sur l’histoire du développement tumultueux de la Pokéball est terminée, il est enfin temps de se consacrer au fonctionnement actuel et effectif d’une Pokéball, en décomposant les différentes étapes de la Capture d’un Pokémon, en revenant sur les phénomènes et mécanismes intervenant.
Mais avant tout, il est bien évidemment nécessaire de revenir sur la base absolue : qu’est-ce qu’une Pokéball ? C’est donc la toute première chose qui va nous intéresser dans cette ultime partie. Puis nous continuerons des différents composants vers les étapes de la capture du Pokémon.
Une Pokéball est un objet de forme sphérique (diamètre 7.6 cm, poids environ 150g), constitué de deux hémisphères. La majorité des Pokéball sont bicolores, de manières à ce distinguer le pôle Nord et le pôle Sud de l’objet, ceux-ci étant importants (le centre de gravité de la Ball est située dans le pôle Sud de celle-ci). La couleur originale de la Pokéball est comme-ci : rouge pour l’hémisphère Nord, blanche pour l’hémisphère Sud. Les deux hémisphères sont reliées l’une et l’autre en deux points de l’équateur de la sphère. Un point est une charnière magnétique intérieure (repérable à l’extérieur par la présence d’un discret point d’attache de ceinture, l’autre est le bouton d’ouverture central. L’hémisphère Nord contient la batterie longue durée de la Pokéball, constituée de matériaux organiques permettant à celle-ci de suivre la forme sphérique de la Ball en minimisant l’encombrement. La batterie est connectée à la charnière magnétique de la Ball quand celle-ci est ouverte, et transmet la tension nécessaire à l’hémisphère Sud par induction. Quand celle-ci est fermée (c’est-à-dire avant son premier usage sur un Pokémon), l’alimentation est assurée par le plasma conducteur dont la Ball est remplie. A la surface de la batterie organique sont placés de manière alternative des plaques de quartz raffiné extrêmement isolant, partant de l’équateur ( partie sombre) et finissant au pôle Nord. Au niveau du tropique, la Ball présente des miroirs convergents couplés à un système OLED, dont le but est de focaliser vers le centre de la Ball le flux d’énergie sous forme lumineuse. Sous la surface ultrafine du miroir est placé un réseau magnétique produisant un champ mouvant faisant le tour de la Ball, dont le but est lui de focaliser vers le centre l’énergie magnétique. Un dispositif analogue, mais de direction opposée se trouve à la surface de l’hémisphère Sud. Ce dispositif empêche l’énergie de se diffuser ou de se dissiper, en la maintenant dans un état d’équilibre à l’intérieur de la Sphère. Dans l’hémisphère Sud de l’intérieur de la Ball, sous l’isolant de quartz, se trouve le microprocesseur et le disque dur contenant la version informatique du code énergétique et l’identité génétique du dresseur. Au pôle Sud se trouve une plaque hautement conductrice, reliée à un générateur d’impulsions électriques (impulseur) disposant de sa propre pile, servant d’amorce à la Pokéball. Enfin, sous le générateur, dans la partie la plus proche de la surface extérieure se trouve la base de connexion avec l’ordinateur ou la carte de dresseur (fonctionne également par induction).
Le bouton d’ouverture est également muni du senseur miniaturisé permettant d’analyser le Pokémon cible, et de cibler l’impulsion d’énergie (tout en adaptant le code de capture). Le senseur doit pouvoir identifier le Pokémon clairement et sans interférences, il est donc impossible de capturer un Pokémon quand il est trop proche d’un autre Pokémon. Le dernier dispositif est le pointeur lumineux, chargé de déclencher le retour du Pokémon dans sa Ball en excitant le matériau codé intégré au Pokémon, comme expliqué plus haut. Celui-ci est alimenté par la batterie de l’hémisphère Nord, et ne peut donc être utilisé qu’une fois la Ball fermée. Le dernier élément, et pas des moindres, est le plasma circulant à l’intérieur de la Ball. Celui-ci est intégré à chaque Ball dans les laboratoires de la Sylphe dans des conditions hermétiques. Une fois en contact de l’atmosphère extérieure, il se dissipe quasi-instantanément, en produisant un flash lumineux et une émission magnétique (le développement de ce plasma, même s’il est particulièrement intéressant, ne sera pas abordé ici. Il est juste à noter que sa première particularité est de ne pas émettre l’énergie sous forme de chaleur). Cette émission, nommée le « flash de capture » est bien connue des dresseurs : il s’agit de l’aveuglante lumière blanche qui frappe le Pokémon lorsque la capture est entamée et que la Pokéball s’ouvre. L’énergie produite par le flash est largement excédentaire, de manière à ce qu’elle soit suffisante pour n’importe quelle quantité de matière du Tournegrain au Wailord, mais également pour que l’énergie propre du Pokémon soit isolée du milieu extérieur dans l’espace le séparant de l’intérieur de la Ball (c’est le plasma qui se dissipe, pas l’énergie du Pokémon). Le Pokémon est donc converti sous forme d’énergie lumineuse et magnétique, et cette énergie sera stabilisée par les miroirs et réseaux magnétiques à l’intérieur de la Ball, pour être ensuite lue.
Le processus d’inscription du code de capture peut ainsi commencer. Cette opération, la plus délicate de toute, est réalisée en trois étapes : préparation, transcription, finalisation. Les trois étapes doivent être à 100% réussies, condition sine qua non pour que la capture ne soit pas annulée. L’échec de la capture vient donc systématiquement de problèmes de transcription du code.
La première étape est la sauvegarde : le générateur ou Impulseur émet une décharge d’énergie pour « éclairer » l’information énergétique du Pokémon, sous la forme d’un flash lumineux et magnétique généré par les OLED. Ainsi, celle-ci sera enregistrée pour restituer le Pokémon sous sa forme d’origine en cas d’échec. La sauvegarde est ensuite analysée par le microprocesseur, qui confirme ou infirme l’estimation du scanner, et l’adapte si nécessaire. En cas de trop grande divergence, la capture est annulée et le Pokémon relâché (le scanner plus précis et le microprocesseur plus perfectionné de la Super Ball et de l’Hyper Ball permettent donc aussi d’augmenter les chances de capture).
Cette première impulsion doit cependant être ensuite dissipée, de manière à ce que le Pokémon ne se retrouve pas avec un excédent d’énergie. Ceci est fait par mouvement inverse de l’impulseur, qui provoque une secousse de la Ball (mouvement mécanique causé par l’énergie).
La seconde étape est la plus sensible et susceptible d’échouer. De front, l’impulseur situé dans l’hémisphère Sud génère les décharges d’énergie modifiant la structure de la matière du Pokémon pour y introduire les propriétés du matériau de retour, et en même temps structure l’énergie de manière à isoler la zone précise correspondant à l’équivalent énergétique du cerveau matériel (ou ce qui y tient lieu) du Pokémon. Cette seconde impulsion sera dissipée par une seconde secousse, de manière analogue.
La dernière impulsion vise à introduire le code dans l’information énergétique du Pokémon. L’impulsion concrète à effectuer étant trop minime pour être réalisée précisément par l’impulseur lui-même, est émise une impulsion plus importante, correspondant au reste du flash plasmique de départ (qui ne fait pas partie du Pokémon et doit donc être aussi évacuée), plus la différence d’énergie minime. Puis, comme lors des étapes précédentes, l’énergie excédentaire est évacuée par une troisième secousse (à cet instant, l’énergie du Pokémon est donc correctement traitée).
Si les trois étapes fonctionnent correctement, une fois la troisième secousse terminée, le Pokémon est capturé. Les dresseurs utilisent ce point de repère pour déterminer l’avancée de la capture en comptant les secousses de leur Ball.
On comprend ainsi un peu mieux la grande complexité derrière un geste si simple pour tous les dresseurs : lancer la Ball vers le Pokémon désiré !
Le fonctionnement des dérivés de la Pokéball est foncièrement semblable, et suit toujours ces trois étapes, quelles que soient les variations introduites dans le code.
La dernière chose qu’il est encore nécessaire d’éclairer est le stockage des pokémons, et leur affiliation à un dresseur. Nous nous pencherons d’abord sur le second. Une Pokéball est associée à un dresseur quand la carte de dresseur contenant ses données génétiques est lue par la Pokéball. Cette opération est effectuée en posant la Ball sur une base en contact avec la plaque inductrice de l’hémisphère Sud, et en introduisant la carte dans le lecteur adapté de l’ordinateur spécialisé. En général, ceci est fait au moment de l’achat des Ball lors du paiement par la carte de dresseur dans les échoppes autorisées à vendre des Pokéball. L’enregistrement des données génétiques du dresseur permet d’associer individuellement le Pokémon qui sera capturé au dresseur dont l’identité est entrée dans la Pokéball. L’échange de Pokémon est donc fait en reprogrammant l’identité génétique associée à la Pokéball. De la sorte, il est possible relativement aisément, sans intervention trop invasive sur le Pokémon, de changer le maître. Il est aussi important de noter que malgré tout, le dresseur dont l’identité génétique est à l’origine rentrée dans la Pokéball (et donc qui va influencer le code de capture original) sera toujours particulièrement relié avec le Pokémon, malgré le changement de dresseur. Ce phénomène, qui reste cependant assez anecdotique, est appelé « préférence du DO ».
Le stockage de Pokémon sur ordinateur fut développé par la suite, quand il devint nécessaire aux dresseurs ayant capturé un grand nombre de Pokémon de les entreposer sans risquer que la batterie interne de la Pokéball ne fasse défaut. L’information contenue dans le disque dur de la Ball est transmise à l’ordinateur spécialisé, et stockée sous une forme informatique. La Ball est ensuite mise en stand-by pour ne pas user inutilement sa batterie. En cas de destruction ultérieure de la Ball d’origine, il reste néanmoins possible de programmer une Ball vierge pour accueillir un Pokémon stocké, qui sera donc restitué à partir du plasma contenue dans la Ball et non à partir de son énergie originale. Cependant, il n’a jusqu’à maintenant pas été observé de différence entre un Pokémon recréé à partir de son énergie d’origine ou non.
L’ordinateur nécessaire était un modèle spécifique, doté des plaques support pour les Pokéball. La version universelle pour les ordinateurs standards fut créée bien après par des hackers et pokémaniacs indépendants, un peu partout sur le globe. Quand ces logiciels devinrent incontournables, la station PC ne fut plus utilisée que pour le soin des pokémons (ce qui représentait déjà une innovation de très grande ampleur : il était désormais possible de soigner instantanément un Pokémon blessé, sans avoir à l’expédier à l’hôpital, établir un diagnostic et un traitement. L’invention fut gracieusement cédée au domaine public par la Sylphe Sarl, et équipe l’intégralité des centres Pokémon), opération plus lourde qui nécessitait de rétablir l’état énergétique de stabilité chez le Pokémon (à nouveau par impulsions magnétiques et lumineuses). Mais cette partie de la technologie Pokémon n’étant pas le cœur de notre sujet, nous ne nous appesantirons pas dessus.
Nous sommes donc arrivés au terme de cette présentation concernant la technologie de la Pokéball, et nous avons tenté d’en faire une explication aussi précise mais cependant aussi compréhensible et claire que possible. Nous avons résumé les différentes étapes principales du développement, en en voyant l’aspect scientifique comme l’aspect plus « historique », dirons-nous, en nous penchant sur certains des individus et organisations qui y étaient le plus liés. Nous avons aussi évoqué les anciennes méthodes de capture et la mythologie qui y est liée, comme un contraste intéressant avec l’invention révolutionnaire de la Sylphe Sarl. Ainsi, peut-être que cette invention vous est désormais plus proche, nous espérons que vous avez ainsi pu vous l’approprier plus personnellement.
Lancer une Pokéball, capturer un Pokémon n’a jamais été un geste dénué de sens. Désormais, il apparait que ce geste n’est aujourd’hui possible que grâce au travail acharné de longue durée d’innombrables scientifiques, grâce au sacrifice d’innombrables Pokémons sujets de tests, le fruit de succès comme d’échecs multiples et variés. Il apparaît que cet objet utilisé dans le monde entier fut à l’origine conçu dans la plus grande clandestinité, de la manière la plus opaque. Un monde scientifique entier a dû être découvert pour transformer le rêve du président de la firme, celui d’Auguste, mais également celui de la dirigeante de la Team Rocket en réalité. Les retombées sur toutes les disciplines de ces recherches à marche forcée furent également au-delà de l’imagination.
La société scientifique de Sinnoh, que je préside, c’est fait une joie de vous proposer cet article de vulgarisation sur la Pokéball, et espère que votre joie sera comparable à sa lecture. Avec tout mon enthousiasme,
Prof. Dr. Sorbier pour le Féli-Cité Scientific Times.
Honor Ball : Cette Ball est un custom de luxe proposé par la Devon Sarl. Elle ne diffère pas dans sa technologie d’une Pokéball standard. D’autres Ball customisées sont également connues, comme les Parc Ball, Safari Ball, Compét Ball ou encore Mémoire Ball, plus ou moins luxueuses ou encore commandés par des organismes à titre privés à la Sylphe Sarl. Elles ne présentent pas de différences autres qu’esthétiques avec les Pokéball ou Super Ball normales.
Filet Ball : l’abondance des informations concernant les pokémons insectes et eau, du fait du nombre considérable de pêcheurs-dresseurs et d’entomologistes-dresseurs ont permis à la Devon Sarl d’affiner le code de base universel, et d’en créer une version plus spécifiquement tournée vers la capture de ces pokémons-ci, avec un taux d’échec plus faible. La première étape, celle de sauvegarde, pouvant pratiquement s’effectuer à coup sûr pour les espèces déjà répertoriées. D’autres Balls non officielle créée par des artisans de Ball de Johto (prétendument maîtres Noigrummiers), telles la Lune Ball, la Speed Ball, l’Appât Ball – une version primitive de la Filet Ball dédiée aux seuls pêcheurs- ou la Masse Ball utilisent elles aussi les bases de données rassemblées par les dresseurs pour créer un code affiné en se focalisant sur des espèces de Pokémon largement répertoriées. La Masse Ball se distingue seule par le choix d’un plasma légèrement différent, permettant une décharge d’énergie plus adaptée à des pokémons disposant de beaucoup de matière à convertir.
Bis Ball : Le logiciel développé par la Devon pour cette Ball utilise les données rassemblées par le dresseur sur son PC, et permet d’affiner le code de capture de manière à présenter un schéma type connu pour un Pokémon d’une espèce déjà capturée. La Ball devient ainsi plus spécialisée, à l’image de la Filet Ball.
Scuba Ball : Cette Ball amphibie dispose d’un logiciel de traitement de l’énergie tirant parti des capacités conductrices du milieu aquatique pour accélérer le processus de stabilisation de l’information énergétique, et permet donc d’augmenter les chances de capture sous l’eau. Cette Ball fut à l’origine créée en petite série pour les plongeurs de Hoenn, et c’est assez peu répandu ailleurs sur le globe. Le Plasma contenu dans cette Ball est également différent, conçu de manière à ne pas être entièrement dissipé lors du contact avec l’eau. Il s’agit d’une des Balls les plus différentes du modèle d’origine, ne se basant pas uniquement sur une altération du code de capture.
Luxe Ball : Le code de capture a été modifié pour que le lien avec le dresseur soit renforcé. L’altération énergétique nécessaire est donc plus importante, ce qui limite fortement l’efficacité de cette Ball, et a donc forcé la Sylphe à l’équiper des technologies supérieures de l’Hyper Ball pour qu’elle reste utilisable. Son coût est donc élevé, et sa chance de capture comparable à celle d’une Ball normale. A noter : la Copain Ball, balle non officielle, utilise une technologie très similaire basée elle aussi sur un changement de la partie consacrée au lien du code de capture.
Love Ball : Le fonctionnement de cette Ball non officielle n’a pas à cette heure été attesté, et semble tenir de la légende urbaine, ou encore de l’escroquerie la plus éhontée.
Faiblo Ball : Cette dernière Ball développée par la Devon Sarl dispose d’un code adapté à la complexité du Pokémon, mais contournant les limites liées à la complexité de l’espèce si le Pokémon ne dispose pas d’un avancement important (qui augmente sa complexité). La Niveau Ball, autre Ball artisanale de Johto, utilise une technologie analogue, mais avec en addition une exploitation des données du PC du dresseur pour en extraire les données concernant les captures non complexes déjà réussies.
Soin Ball : ce produit est une co-production entre la Sylphe Sarl et les laboratoires de recherche médicale de Sinnoh. Grâce à une base de données quasi-exhaustive des différentes variétés de Pokémon, cette Ball peut rétablir au moment de la capture l’état de stabilité énergétique du Pokémon (soignant de fait ses blessures comme si il était rétabli sur une station de PC spécifique). Il est intéressant de noter que la conception de cette Ball encore toute récente n’a été possible que grâce à la contribution des encyclopédistes réputés dans le domaine des pokémons et de leurs assistants, tels le prof. Chen, le prof. Orme ou encore le prof. Seko.
Sombre Ball : cette Ball fonctionne sur un principe assez différent des autres Ball, ce qui explique son développement plus long. Là où les autre Ball émettent une impulsion magnétique et lumineuse par le biais du plasma pour transformer le Pokémon en énergie, la Sombre Ball prend le parti de générer une unique impulsion magnétique. Le pokémon sera donc converti en énergie par ce seul moyen, et produira un rayonnement dont il sera la seule source, qui sera ensuite capté et absorbé par la Sombre Ball. Ce système n’est cependant efficace que si les capteurs de la Bal,très sensibles, ne sont pas perturbés par des interférences, comme d’autres sources de lumière. Cette Ball n’est donc efficace que la nuit ou dans les endroits sombres. Le jour, les interférences lumineuses trop importantes surchargent le microprocesseur de la Ball d’information inutile, ce qui rend la capture plus difficile.
Master Ball :
La Ball ultime, capable de capturer systématiquement n’importe quel pokémon sauvage. Le projet le plus douteux de la Sylphe Sarl, conçu à la demande de la Team Rocket pour son usage, puis finalement détourné de cette première intention quand le président de la firme décida de rompre le contact avec son financeur occulte. La technologie cachée derrière est une fois de plus le résultat d’un développement long et coûteux, auquel Auguste participa également, lié au projet Mew. Le fonctionnement de la Master Ball diffère beaucoup de celui d’une Ball normale. En premier lieu, elle ne dispose pas d’un code de capture préétabli. Lui est substitué un système d’analyse extrêmement poussé et autocorrectif. Lors de la conversion du Pokémon en énergie, le système déterminera en temps réel le code le plus susceptible de fonctionner, et se rectifiera à chaque instant pour correspondre le plus précisément possible. Contrairement aux autres Ball, celle-ci n’est pas munie d’un système de sécurité, étant donné que l’inscription du code ne se fait pas en un bloc de manière invasive, mais par parties de manière virale et adaptive. L’espèce et la complexité du Pokémon ne rentrent ainsi plus en ligne de compte lors de sa capture, le code n’étant pas fixe.
Par ailleurs, tous les autres instruments de la Master-Ball ont été améliorés au maximum, réduisant à une probabilité infinitésimale le risque d’échec de la capture dus aux facteurs extérieurs (meilleurs scanners, plasma prototype, impulseur ultra-précis, réseaux, miroirs, OLED et quartz nano-conçus…). Il est facile de s’imaginer que le coût de ce bijou de la technologie est astronomique, et de comprendre pourquoi sa production en série n’a jamais été faite (et la convoitise incessante d’un nombre considérable de groupes et d’individus plus ou moins légaux).
Spoiler
La Pokéball : histoire et fonctionnement.
Prologue : Que savons-nous sur la Pokéball ? Cette révolutionnaire invention de la Sylphe Sarl, aujourd’hui adoptée de Kanto à Unys, en passant par toutes les grottes, les égouts, les montagnes et les profondeurs sous-marines de notre belle planète est encore pour la plupart des individus qui l’utilisent un mystère des plus complets. Comment un objet aussi répandu peut-il être aussi méconnu ? Il faut tout de même rappeler que cette révolution qui a bouleversé le quotidien des dresseurs Pokémon n’est pas à l’origine le premier système de capture de Pokémon, et n’est pas le seul qui plus est. Néanmoins, la sphère rouge et blanche, en vente dans toutes les échoppes au prix international de 200 pd (pokédollar), est très certainement le plus emblématique des objets du monde du dressage de Pokémon.
Dans cet article, nous allons nous pencher tout d’abord sur les anciennes méthodes de capture, qui seront certainement riches en enseignement pour mieux appréhender ce qu’est la Pokéball actuelle, en voyant en quoi elle se distingue de ces anciennes techniques et en quoi elle s’en rapproche. Puis, partant des anciennes techniques, nous nous orienterons vers les méthodes annexes pouvant aussi permettre la capture d’un Pokémon. De telles méthodes, souvent à l’état de prototypes ou de séries limitées, sont rares et peu évoquées. Le peu que l’on sait dessus sera néanmoins utile pour mieux comprendre le produit de la Sylphe Sarl.
Parler de la Pokéball ne peut justement se faire sans évoquer la firme qui en est la mère originelle, la Sylphe Sarl. Mais l’évoquer seule serait également incomplet, si n’étaient pas également abordée l’influence décisive qu’a eu la team Rocket sur l’évolution de cette création. Il sera ici question de la gestation de cette invention, sur les étapes importantes, les expériences ratées, les drames inévitables qui ont ponctué la marche longue et pénible vers un succès proportionnellement immense. De même, le rôle d’une firme particulièrement innovante dans le domaine des Pokéball, à savoir la Devon Sarl, ne saurait être laissé de côté.
Enfin, nous aborderons concrètement la technologie étonnante et imaginative qui a rendu possible ce miracle de la miniaturisation et du stockage qu’est la Pokéball. Comment un dragon ou une baleine peuvent-ils rentrer dans votre poche, ou reposer sur votre ordinateur ad vitam aeternam? Nous allons tenter de vous l’expliquer, d’une manière aussi accessible au néophyte que possible, sans toutefois délaisser l’aspect technique plus complexe mais aussi plus fascinant de la Pokéball.
Nous parlerons de l’histoire de la Pokéball, une histoire étonnement sombre, comme nous parlerons de son succès et de son mécanisme. L’intention n’est pas que d’exposer des rouages d’horloger, mais de remettre dans son contexte cette grande invention.
I) Histoire de la Capture : 1) Du dressage aux Noigrumes.
Malgré la ressemblance troublante, ceci n’est pas une radiographie mammaire de Lippoutou, mais bien un Noigrume rose.
L’histoire commune entre les humains et les Pokémons remonte à des temps immémoriaux. Les mythes anciens des bibliothèques de Joliberges (Le Mythe de Voilaroc comme les Contes Populaires de Sinnoh, notamment) sont pleins de ces histoires de héros d’antan dominant les Pokémons, de luttes parfois brutales, ayant conduit à une coupure entre nous et les créatures dont nous partageons l’Univers. L’évolution des hommes et celles des Pokémons, si elles ne cessèrent jamais de se recouper, furent néanmoins toujours parallèles et distinctes. Quel Pokémon fut pour la première fois capturée par un dresseur ? Il semble extrêmement difficile de donner une réponse précise. Mais parce que la définition elle-même de la capture d’un Pokémon est sujette à de nombreuses définitions, qu’il est d’abord nécessaire de clairement poser à plat.
Si l’on remonte à l’époque lointaine de la préhistoire, et sur une période qui va jusqu’au début de notre ère, les Pokémons furent toujours soit chassés, soit domestiqués. La relation entre homme et Pokémon était celle de prédateur à proie, même si bien souvent, les rôles s’inversaient. Le Magicarpe contraint à se cacher de l’enfant parti à la pèche pouvait le lendemain venir raser le village des hommes sous la forme d’un terrifiant Léviator. Mais pas uniquement. La domestication d’Arcanins pour aider les hommes lors de la chasse, celle des Ecremeuhs pour le lait et des Wattouat pour la laine fut l’une des bases de ce qui était à l’époque la capture de Pokémon. En ces temps lointain, la capture de Pokémons n’était clairement pas comme aujourd’hui une opération aisée que même un enfant en bas âge pourrait accomplir. Il s’agissait d’une lutte de longue haleine, risquée, parfois même fatale pour l’humain qui désirait s’y atteler. Sans aucun doute un rite de passage pour bien des jeunes adultes. Cette capture était affaire de ruses, de pièges, de patience, de force. Et de chance. Souvent, les chasseurs de Pokémon devaient préparer longtemps à l’avance leur expédition, repérer un individu suffisamment faible pour que la chasse ne tourne pas à l’hécatombe, mais suffisamment fort pour que le village puisse profiter de sa capture. De nombreux Pokémons ne pouvaient d’ailleurs pas être capturés, les moyens conventionnels pour les immobiliser sans les tuer n’étant pas toujours fonctionnels. En effet, comment capturer un gazeux Fantominus avec des liens ? Comment piéger au filet un Limagma ? Comment dompter un Tyranocif ? Bien sûr, le vol d’œuf au nid permit aux humains d’élargir un peu leur sphère de domestication. En quelques siècles, certaines espèces de Pokémons sont ainsi devenues presque totalement compatibles avec le mode de vie des humains. Il s’agit bien ici de domestication, et cela est fort différent de la capture au moyen d’une Pokéball. Un Pokémon domestiqué n’est lié à son dresseur que par l’affection qu’il lui porte ou par la qualité de son dressage. Il n’était pas rare à l’époque que des dresseurs meurent ou soient mutilés par les Pokémons qu’ils avaient capturés, ceux-ci restant des bêtes sauvages autonomes et disposant d’un libre arbitre. A cette époque, il était clair pour les humains qu’ils devaient considérer les Pokémons comme leurs égaux dans la nature. Ceci a par contre été particulièrement changé durant l’antiquité.
La découverte des propriétés des Noigrumiers a particulièrement accéléré le développement de l’humanité. Sans cela, il serait probable que celle-ci ait encore à se terrer les nuits où les Nostenfers chassent, à ne pas prendre la mer quand un Hyporoi se réveille, et à déserter les lieux infestés de nuées de Rattata porteuses de maladies. Dans beaucoup de légendes de cette époque, le Noigrumier est identifié à un cadeau fait aux hommes par la divinité suprême, Arceus. Son fruit était la solution pour les hommes à l’incertitude de leur existence, un pas en avant vers une plus grande autonomie et un développement supérieur. Bien des scientifiques et des théologues se sont penchés sur la question, car elle soulève d’innombrables interrogations. Pourquoi l’homme, qui n’était ni le plus fort, ni le plus intelligent des êtres, reçut la possibilité d’asservir les autres espèces du globe ? Il est impossible de capturer un être humain comme un Pokémon, de quelque manière que ce soit. De fait, l’humain est la seule créature macroscopique à ne pas pouvoir être capturée (si l’on fait exception des végétaux non conscients). C’est l’une des premières choses qui vient à l’esprit des scientifiques quand on cherche à distinguer l’homme du Pokémon.
Le Noigrumier est donc un végétal exceptionnel. Il s’agit d’un arbre de petite taille, que l’on ne trouve que dans quelques endroits sur le globe, comme la région de Johto, qui fut pendant longtemps la première productrice de Noigrummes du monde, et le resta jusqu’à l’avènement de la Pokéball. Ses fruits sont sphériques et de couleur variée, et font à peu près la taille d’une grosse baie Oran. Leur chair ne présente aucun intérêt sur le plan de la comestibilité, mais une fois vidés et travaillés, les Noigrumes révèlent leur étonnante capacité, qui laisse encore aujourd’hui nombre de botanistes comme de biologistes totalement perplexes. Le Noigrume est capable de réaliser la capture d’un Pokémon. Ce phénomène est le suivant : un individu utilisant un Noigrume se retrouve physiquement lié à un Pokémon, qui se retrouve alors sous sa domination et contraint de lui obéir si l’individu en question est suffisamment valeureux. En fait, une étude poussée a permis de révéler que la consommation de Noigrumes par un être humain entraine la germination de spores contenue dans la chair de celui-ci. Leur interaction avec l’organisme conduit à la production en grande quantité d’une hormone particulière, spécifique de manière étonnante à chaque fruit. Le fait de vider entièrement le Noigrume de sa chair met à jour une autre couche du fruit, qui contient un lot de spores complémentaire à celui de la première couche. En lançant un Noigrume vidé sur un Pokémon, le flot de spores se libérera et infectera l’organisme du Pokémon. La réaction de ces spores avec l’organisme du Pokémon va conduire dans son organisme à la production d’une autre hormone, qui va elle rendre le Pokémon sensible à la présence de l’hormone complémentaire chez l’humain. L’effet sur l’organisme du Pokémon est assez indépendant de la complexité de son propre métabolisme, et il a longtemps été pensé que ces hormones étaient en fait des organismes microscopiques qui intervenaient pour manipuler le Pokémon. Il est désormais su que le Noigrumme réagit comme un pont chimique entre les deux individus, humains et Pokémon, et qu’il permet dans un seul sens l’exercice de la volonté d’un humain sur un Pokémon. Cependant, ceci n’est possible que si la quantité de spores dans la seconde couche du fruit est suffisante, et si le Pokémon en lui-même n’est pas trop puissant ou complexe. Là encore, la capture de Pokémons puissants ou expérimentés restait risquée ou difficile, et réussissait parfois de manière très imparfaite. Pokémons incontrôlables, complètement fous…(le phénomène équivalent pour la Pokéball sera par la suite évoqué). Contrairement à la Pokéball, et à ce que les vieux charlatans qui proposent encore à l’heure actuelle de la « capture traditionnelle au Noigrume » en se contentant d’incruster une coque de fruit sur une Pokéball bricolée par leurs soins (le cas de Fargas à Écorcia en étant une bonne illustration), il est impossible de réduire le Pokémon capturé au Noigrumme pour le transporter.
Beaucoup l’ont déjà oublié, mais jusqu’à l’invention de la Pokéball, capturer un Léviator signifiait décider de déménager près d’un grand lac (en théorie, la capture d’un Magicarpe également, même si l’obligation morale peut paraître plus faible).
2) Autres méthodes de capture :
Tentative infructueuse d’utilisation d’une chaîne Rouge par une organisation paramilitaire photographiée par un drone Predator.
Il a été question un peu plus haut des anciens mythes à propos de la domestication des Pokémons et des croyances ancestrales. Toujours d’après la même source, à savoir les recherches et l’archéo-littérature faite à Joliberges, la question de la capture de Pokémon est toutefois antérieure à la simple découverte des Noigrummes. En effet, de vieux mythes fondateurs de Sinnoh (Le Mythe de Sinnoh et Un Mythe Terrifiant) évoquaient la possibilité de contrôler la puissance de Pokémons particulier sans l’altérer. Leur haute valeur métaphorique n’est bien entendu pas à négliger, et il serait illusoire de vouloir y voir autre chose qu’une légende, mais ils sont cependant intéressants. Il s’agissait de Pokémons ayant le statut de divinité dans ces croyances d’un autre âge, Dialga le Dieu du Temps, Palkia le Dieu de l’Espace. Pour pouvoir réaliser leur capture, il fallait d’abord réunir trois autres Pokémons Dieux, respectivement symboliques des qualités nécessaires aux hommes pour pouvoir capturer des Pokémons, à savoir la sagesse, la volonté et la sensibilité (bien que ce dernier point fasse encore largement débat dans les communautés expertes). L’homme qui réunirait ces qualités pourrait donc créer une Chaîne Rouge capable de plier le temps et l’espace à sa volonté. Ce mythe propose une double lecture intéressante, et qui est toujours valable actuellement. On peut voir dans la Chaîne Rouge l’équivalent des méthodes contemporaines de capture, dans les Pokémons Dieux du Temps et de l’Espace les simples Pokémons auxquels nous sommes confrontés au quotidien (le rapport de force ayant changé depuis, capturer un Pokémon n’est plus une lutte épique au point d’en faire l’équivalent d’une bataille pour contrôler l’espace et le temps), et les dieux Pokémons à maîtriser pour créer la chaîne les qualités requises au préalable pour pouvoir capturer le Pokémon. Car, quelles que soient les conditions, et ce jusqu’à l’avènement de la Pokéball, la capture ne pouvait réussir que si le dresseur était suffisamment valeureux pour être digne du Pokémon qu’il capturait pour s’en faire obéir. La Chaîne Rouge, tout comme les Noigrummes, n’était pas censée rendre possible la miniaturisation d’un Pokémon, mais seulement de créer un lien de domination entre le dresseur et le Pokémon. Lien qui ne pouvait s’exercer que si le dresseur était digne d’être maître de son Pokémon. Encore une chose que les travaux de la Sylphe Sarl contribuèrent à changer radicalement.
Enfin, de nombreuses autres croyances, qui seront ici simplement évoquées, car bien plus proches du chamanisme que de la véritable capture dans son phénomène physique, ont cependant beaucoup fait parler d’elles. Ainsi, d’anciennes civilisations étaient réputées capables d’enfermer les Pokémons dans divers objets magiques, tels des talismans, runes, scellés ou autres pierres. Le Pokémon Spiritomb, dont l’existence a été attestée récemment, serait une possible illustration de la réalité de ce phénomène. Cependant, sont à garder à l’esprit qu’il ne s’agit en aucun cas de captures telles que l’on peut les envisager en évoquant la Pokéball. Les Pokémons ainsi enfermés ne sont pas liés d’une manière ou d’une autre à un dresseur, de tels scellés n’empêchent pas d’ailleurs la capture du Pokémon qui y est emprisonné (Spiritomb étant une fois de plus l’exemple parfait). La définition de la capture d’un Pokémon telle qu’elle sera utilisée par la suite pour tenter d’expliquer la Pokéball peut être faite ainsi : il s’agit de l’emprisonnement physique mais réversible d’un Pokémon, qui se fait sans que l’opération n’altère l’état général du Pokémon qui s’y trouvera, avec de surcroit la création d’un lien de dresseur à Pokémon conférant au dresseur un ascendant sur le Pokémon (une notion de respect mutuel sera par la suite introduite).
II) Histoire de la découverte de la Pokéball et de son perfectionnement. 1) La Sylphe SARL
Les locaux de la Sylphe Sarl (ou Silph Co pour l’international)
L’une des plus grandes innovations apportées par la Pokéball a donc été de rendre possible la miniaturisation d’un être. Cette innovation fut le résultat d’années de travaux, de recherches innombrables, et d’un considérable investissement en ressources. Ce fut aussi le théâtre de nombreux faits plus ou moins avouables, des financements opaques provenant du crime organisé aux expériences sur des sujets vivants. Un nom est à évoquer en tout premier lieu, celui de la Sylphe Sarl. La célèbre firme de Kanto spécialiste des nouvelles technologies, basée dans la capitale Safrania.
Un court retour sur l’histoire de cette firme est nécessaire. Il s’agit d’une entreprise familiale à l’origine, dont les placements financiers ont permis la diversification dans un premier temps, puis la spécialisation dans un second temps. D’innombrables produits technologiques à haute valeur ajoutée furent développés par les équipes scientifiques affiliées à la Sylphe, de manière officielle dans les bureaux de développement du siège social safran, aussi bien que de manière totalement officieuse dans les locaux de Cramois-île sous financement de la Team Rocket, ou bien même dans la centrale électrique désaffectée à l’est de la ville d’Azuria (la filiale russe de la Sylphe à Tiksi aurait également été impliquée dans le développement spécial d’un des composants clés de la Pokéball, le plasma). Le scope Sylphe comme le Pokégear furent des exemples des autres produits à succès non dédiés à la capture des Pokémons créés par la Sylphe Sarl.
La Sylphe est avant tout détentrice d’un capital considérable, lui ayant permis d’accéder à des moyens de R&D particulièrement importants, en plus de bénéficier de sa position centrale (contrairement à la Devon Sarl, notamment). En outre, le sens visionnaire de son président a placé la Sylphe en amont de la concurrence (un peu à l’image de la firme de Vokit design Leppa, dont le charismatique président est décédé récemment) Ainsi, la division de recherche Safrane fut l’une des premières à faire effectuer les calculs et les prévisions nécessaires à la conception de ses produits par des Alakazam, dressés sur place à Safrania (réputée de tout temps dans l’entrainement de Pokémons de type psy), à une époque où les calculs sur superordinateurs n’étaient pas si courants, et étaient particulièrement onéreux. Une méthode similaire fut par la suite utilisée par le centre de recherche spatiale de Hoenn, ainsi que par la firme concurrente, la Devon, au moyen de Métalosses, de Metang et de Terhal reliés magnétiquement.
L’intuition d’un jeune chercheur de la Sylphe eut un rôle très important dans la découverte du phénomène qui allait rendre possible la miniaturisation d’un Pokémon, qui d’ailleurs ne devrait pas être appelée ainsi. Il s’agit bien plus clairement de la conversion d’un Pokémon. Mais ce phénomène en lui-même sera traité plus bas.
Le scientifique brillant que nous évoquons, et qui par la suite a fait à nouveau parler de lui dans des domaines beaucoup plus obscurs, est l’actuel champion de Cramois-Île, le professeur Auguste. Auguste fut de tout temps spécialiste de la relation existant entre la matière et l’énergie. Son coup de génie fut de supposer qu’il était possible de conserver l’intégrité d’un être en le réduisant à son équivalence énergétique. Repéré rapidement par les cadres de la Sylphe, Auguste fut invité à tester ses théories concrètement à Cramois-île, et reçut des fonds de recherche quasi-illimités (qui ne furent mis à la disposition de la firme qu’après qu’elle ait accepté un marché avec la Team Rocket -alors encore dirigée par la mère de son leader emblématique Giovanni- pour le développement de systèmes de captures incluant une méthode de stockage des pokémons, et d’une exclusivité sur les découvertes concernant l’information génétique des pokémons ; domaine inévitablement lié aux recherches d’Auguste. Ce marché fut par la suite brisé par la Sylphe, ce qui eut pour conséquence l’assaut du siège social de la firme par la Team Rocket lors du développement de la Master Ball.) C’est ici que le développement d’un système permettant la conversion de la matière en énergie prend toute son ampleur, mais s’approche aussi fortement de la clandestinité la plus totale. En effet, dès le départ, il apparut évident que les tests sur des sujets vivants seraient seuls concluants (bien que la première étape, qui consistait à créer un corps matériel donné à partir d’information énergétique fut réussie assez tôt sans être empreinte du même péril moral).
La méthode employée par Auguste et son équipe nécessitait à l’origine une importante impulsion énergétique de départ, qui aurait tout simplement détruit tout être vivant normal. La parade trouvée par l’équipe fut d’avoir recours à des pokémons électriques capables d’endurer de telles quantités d’énergie, et de plus dotés d’un organisme assez sommaire (et donc d’autant plus facile à restituer), à savoir les Magneti. Cependant, contrairement aux découvertes initiales, celle-ci fut particulièrement lente et infructueuse. La station de recherche basée à la centrale désaffectée, où les Magnetis étaient abondants, a tout d’abord réussi à fusionner le réceptacle et la matière à transformer en énergie, conduisant à la naissance d’aberrations et d’abominations. Le Pokémon Voltorbe, et son équivalent instable Electrode, furent les résultats de ces innombrables tentatives, où la conversion du corps du Pokémon en énergie se faisait correctement, mais pas sa restitution (le Pokémon fusionne avec le réceptacle, mais son énergie est libérée à n’importe quel instant entièrement sans être reconduite en matière, conduisant à une explosion plus ou moins violente, dont certaines ont causé de dramatiques accidents).
Voltorbe, résultat malheureux des premières expériences de l’équipe scientifique de la Sylphe Sarl
(A Noter : Si la Sylphe n’a jamais été attaquée par les différentes organisations de défense des Pokémons comme la Plasma, c’est uniquement parce qu’elle a pu rejeter la responsabilité sur la Team Rocket).
D’autres expériences au contraire réussissaient à restituer l’énergie en matière, mais se trouvaient dans l’impossibilité de la restituer telle qu’elle était auparavant, ayant pour conséquence la création de pokémons dotés d’une instabilité informationnelle. Caractérisée d’une part par l’aspect amorphe, mais également par la sensibilité au contact d’information structurée, conduisant à des phénomènes de transformations intéressants, dont l’espèce Métamorph est l’un des exemples les plus surprenants (eux aussi eurent dans la recherche en génétique Pokémon, et une fois de plus avec la participation de la Rocket et d’Auguste sur le projet Mew, un rôle important).
Il fallut de nombreux autres échecs et demi-réussites à l’équipe d’Auguste avant d’aboutir à un premier succès. Pourtant, un jour, un Magneti fut réduit à l’état d’énergie par surcharge électrique, et restitué une seconde après par décharge. Le Magneti ne survit pas longtemps à sa recomposition, la quantité d’énergie nécessaire était trop importante (chaque impulsion nécessitait un apport d’énergie comparable à la consommation d’électricité d’Argenta en un an) la durée de stockage trop faible. Cependant, le plus grand pas était franchi. De nombreuses autres tentatives et expériences permirent à la méthode de se perfectionner, en réduisant l’impulsion nécessaire et en augmentant la stabilité, jusqu’à ce qu’un prototype soit capable, à usage multiple, de transformer un Pokémon en énergie et à le restituer en matière.
A l’origine, la machine n’avait que peu à voir avec l’objet portable et pratique bien connu des dresseurs. Il s’agissait d’un système occupant une salle entière, composé de deux bases hermétiquement closes. Le Pokémon à «énergiser » entrait sur l’une des bases, était réduit, puis recomposé sur l’autre base. Ceci ne fonctionnait que si la distance physique entre les deux bases était faible, ce qui réduit fortement l’utilisation de ce système pour d’autres applications comme le téléport (comme le souligne l’infructueuse tentative d’un pokémaniac, encore récemment, qui a mis la main sur les plans d’origine de l’énergiseur). Le croisement entre les deux technologies, à savoir celle transportable, à usage unique, dont le design laissait déjà présager la célèbre sphère, et la machine gigantesque multi-usage fut progressivement réalisé, après de nombreuses étapes de miniaturisation et l’introduction de nouvelles méthodes facilitant le processus.
Néanmoins, l’invention n’en était qu’à la moitié de son développement : restait à recomposer un système d’asservissement similaire à celui des Noigrumes. Cette nouvelle étape fut accomplie grâce au travail acharné des biologistes et botanistes spécialistes en Noigrumes, pour la plupart originaire de Johto, et par le détournement par la Rocket de zones de culture dans les alentours de Céladopole (les cultures intensives eurent un effet dramatique sur les alentours de la ville, causant des chutes de la biodiversité massives et l’apparition d’une pollution des sols et des eaux considérable).
L’enjeu était de trouver un moyen synthétique de déclencher le lien dresseur-Pokémon, et ce de manière moins invasive et plus pérenne, sans employer les spores (qui pouvaient dans certain cas se révéler nocives pour l’organisme, ou tout simplement finir par être évacuées de celui-ci, mettant fin à la capture). Ceci nécessitait une compréhension aussi fine que possible du phénomène existant, pour pouvoir espérer le reproduire de manière différente. Le décryptage du génome du Noigrume et celui du Magneti furent conduits ainsi de front. Il est inutile de préciser qu’un tel projet intéressait particulièrement la principale source de financement de la Sylphe, dont le projet Mew commençait à émerger lentement. A peu près à cette époque, Auguste fut justement engagé à poursuivre ses recherches dans ce projet parallèle, étant au fait de toutes les découvertes aussi bien sur la génétique que sur la capture et la maîtrise des pokémons, autant de domaines essentiels pour les vues de la Rocket.
La solution au problème du lien de synthèse fut le premier grand point du développement dans lequel la Sylphe prit ses distances avec la Team Rocket, ne voulant pas que ce lien se résume à l’asservissement des pokémons, mais souhaitant qu’il soit basé sur une entente réciproque entre le dresseur et le Pokémon. Pour la première fois dans le développement de la Pokéball, le bien-être des pokémons entrait en ligne de compte. Ceci est à imputer en grande partie au président de la Sylphe, même si il est encore difficile de dire que c’est par empathie pour les créatures que cette décision fut prise, ou parce qu’un produit dénué de tout scrupule risquait de choquer la clientèle. Ici, il est important de noter l’extrême secret qui entourait le travail de la Sylphe, ayant enfreint un nombre colossal de règles éthiques et lois concrètes lors de ce développement. L’illégalité fut le socle de la création de la Pokéball au moins autant qu’elle ne fut le socle de la naissance de Mewtwo (il est d’ailleurs désormais assez clair que ces deux évènements sont intimement liés).
Ces considérations éthiques eurent, comme toute contrainte, un effet stimulant sur le développement, forçant les scientifiques à reconsidérer leur approche.
La solution fut finalement apportée par une expérience d’Auguste lui-même, l’expérience Porygon. Cette expérience visait à traduire en code l’information énergétique d’un Pokémon, afin de pouvoir l’analyser par ordinateur. Comme souvent en sciences expérimentales, un hasard inattendu a changé la donne et conduit à d’improbables résultats. Alors que la traduction d’un résultat d’énergisation d’un Pokémon était en train d’être effectuée, le système subi une coupure de courant imprévue, interrompant du même coup l’énergisation du Magneti (qui ne survit pas à cette expérience, il faut le préciser) et la lecture énergétique en cours. Quand le courant fut rétabli, Auguste constata que d’importantes interférences avaient complètement changé l’aspect de l’information énergétique en train d’être lue. Plutôt que de jeter les données corrompues, Auguste décida de tenter de convertir cette énergie en matière. Le résultat fut le Pokémon nommé d’après le projet, Porygon, extrêmement stable à l’énergisation.
Par la suite, Auguste constata qu’il pouvait manipuler l’information de Porygon depuis le lecteur, en recréant les conditions des interférences qui en étaient à l’origine (ce qui fut bientôt fait sans sacrifier inutilement des Magnetis). Le pas avec le lien de capture fut rapidement franchi : si l’on pouvait altérer l’information énergétique de manière à ce que le Pokémon soit cependant viable, il était peut-être possible de modifier très légèrement son comportement psychologique par d’infimes influences sur son cerveau ou son réseau neuronal, sous la forme de très légères impulsions énergétiques. Auguste et son équipe (aidé par les puissants calculateurs Alakazam, une fois de plus, sans lesquels la création d’algorithmes aussi complexes et aussi volumineux n’aurait clairement pas été possible) mirent alors au point un logiciel basique, universel pour tous les pokémons, qui créait un lien de sympathie dépendant du temps du Pokémon vers le dresseur. « Vers le dresseur » était encore une expression exagérée, la cible de sympathie fut dans un premier temps le système de test. La capture devait ainsi se passer comme suit : quand le Pokémon était énergisé, son information était complétée avec la traduction énergétique du logiciel, qui, si l’opération se passait correctement, conduisait à la capture du Pokémon telle que nous la connaissons actuellement.
Mais ceci ne fut une fois de plus pas atteint sans peine. Il n’était pas rare que le processus ne fonctionne pas, l’application universelle du code étant cependant imparfaite, variant d’un Pokémon à l’autre. Plus le Pokémon était complexe (ou exmpérimenté), plus il était difficile de lui imposer sans risque de dommage sévères le nouveau code. Tenter de forcer la capture pouvait même être fatale au Pokémon cible. Le test sur des pokémons particulièrement complexes, et donc souvent particulièrement rares et compliqués à se fournir- même avec les ressources conjuguées de la Sylphe et de la Rocket- conduisirent celles-ci à demander à leurs équipes de trouver un moyen pour éviter le gaspillage de pokémons de valeur, à savoir un verrou de sécurité.
Ce verrou était ainsi conçu : la procédure d’introduction du code dans l’information énergétique du Pokémon était graduellement augmentée, tout en étant continuellement analysée et sauvegardée. Si la procédure ne réussissait pas normalement, ou atteignait un risque d’échec trop important, le Pokémon était alors relâché automatiquement, rematérialisé à partir de ses données initiales pour ne pas être altéré. La procédure de capture pouvait donc être à nouveau initiée. A terme, ce fut l’introduction de la soupape de sécurité bien connue des dresseurs : pour des raisons de coût, une Pokéball ne peut contenir qu’un exemplaire de données énergétiques d’un Pokémon, et ne doit pas risquer de blesser le Pokémon à capturer. Si la procédure de codage échoue, la Ball devient non fonctionnelle, et se contente de rematérialiser le Pokémon.
Il fut ensuite nécessaire de créer un système permettant de réintégrer à distance le Pokémon dans sa Pokéball, et ce sans avoir à dépenser à nouveau la même énergie pour le dématérialiser. La solution à ce problème fut trouvée par une nouvelle manipulation de l’information énergétique, et est peut-être la plus impressionnante scientifiquement. Les différentes expériences conduites dès le départ sur la conversion entre matière et énergie montrèrent que certains matériaux étaient plus sensibles que d’autres, plus susceptibles de se désintégrer en leur équivalent énergétique que d’autres, tandis que certains ne pouvaient se désintégrer qu’en la présence d’un stimulus énergétique (collision, échauffement…). La recherche des équipes scientifiques permit de créer un matériau intermédiaire, nécessitant une très faible impulsion pour être réduit en énergie, mais nécessitant une impulsion très précise et spécifique. Une autre de leur propriété étant de suivre le chemin énergétique inverse de celui emprunté par l’impulsion désintégratrice. L’étape suivante fut d’intégrer au code de capture une portion supplémentaire, qui affectait cette fois-ci l’ensemble de la structure matérielle du Pokémon. Une fois la capture effectuée, il serait « marqué » par le matériau de synthèse, et en adopterait les propriétés. L’impulsion choisie par la Sylphe fut un rayonnement lumineux d’une longueur d’onde faible, rendu visible au dresseur par l’adjonction d’un rayon neutre (sans effet sur le matériau) de longueur d’onde plus élevée (couleur rouge). Ainsi, en pointant le rayon de la longueur d’onde exacte associée à la Pokéball sur le Pokémon capturé, celui-ci serait immédiatement dématérialisé, et réintégré à la Ball (sous forme énergétique) en suivant le chemin inverse de l’impulsion lumineuse spécifique. Le risque qu’un Pokémon soit dématérialisé par un rayonnement accidentel de l’environnement est très faible, du fait de la haute spécificité nécessaire, mais n’est cependant pas nul. Il est donc déconseillé de transporter des Pokémons capturés dans des zones dotées d’une forte émission de rayons X ou Gamma, et il est également à éviter une exposition à une trop grande quantité de rayons ultraviolets (une fois dans la Ball, le risque est bien entendu nullifié). Par ailleurs, chaque Ball officiellement produite par la Sylphe ou la Devon est certifiée et testée, et doit posséder sa propre longueur d’onde, unique (chaque Ball désactivée remet cependant sa longueur d’onde à disposition, limitant ainsi le risque de dilapidation des possibilités).
Une fois cette dernière innovation de taille apportée au prototype, le reste n’était plus qu’une question d’affinement des techniques, et de transposition vers un produit consommable par le grand public. La dernière difficulté était d’anticiper le fonctionnement des balls sur l’intégralité des Pokémons, des problèmes inattendus faisant de temps en temps leur apparition lors de la capture.
La production de la Pokéball fut à terme lancée par la Sylphe sous la forme telle que nous la connaissons, réunissant les différentes technologies citées plus haut de manière peu coûteuse dans un produit jetable à usage unique avec un design proche des premiers réceptacles évoqués plus haut. A sa sortie, le premier modèle de Pokéball ne devait être utilisé théoriquement que sur certaines espèces de Pokémons pour lesquels les tests avaient été concluants, et il était fortement conseillé de ne pas tenter à nouveau une capture en cas d’échec ou d’anomalie sur un Pokémon. Le mode d’emploi de la Ball était alors particulièrement épais, et celle -ci nécessitait une programmation considérable avant de pouvoir être utilisée (à l’époque, le système de cartes de dresseurs regroupant les données génétiques n’étaient pas encore en circulation).Il fallait en premier passer rendez-vous avec l’une des filiales de la Sylphe pour que les données génétiques soient associées à la Pokéball, de manière à créer le code fonctionnel qui permettrait le lien dresseur-Pokémon spécifique. Mais d’emblée, malgré les imperfections encore flagrantes du produit, celui-ci connut un grand succès. Sans doute grâce au récent rachat des échoppes de proximité par la Sylphe Sarl dans les régions riches en dresseurs de Kanto et de Johto, qui permit une diffusion sans précédent d’un tel objet depuis l’invention de la potion. Cependant, la Sylphe fit aussi tout son possible pour amoindrir l’impact publicitaire gigantesque qui menaçait de la mettre sous les feux de la rampe, de manière à ce que les étapes sombres du développement ne vienne pas aux yeux des autorités. C’est ainsi que malgré sa contribution essentielle au projet, le scientifique Auguste fut licencié, et avec lui une grande partie de l’équipe scientifique d’origine (dont certains, moins chanceux que d’autres, finirent leur existences en ermites au fond du Mont Sélénite). Auguste retrouva rapidement un emploi en tant que chercheur principal sur le projet Mew dans sa ville d’origine de Cramois-île, et allait rester en contact étroit avec les améliorations et perfectionnements de la Pokéball, en particulier sur le projet de Master Ball conduit par la Sylphe (le prototype était voué à une série très limitée de grand luxe).
Le scientifique Remy Might, peu avant son licenciement et son exil loin de la société au Mont Sélénite, où il n’emporta qu’un sujet d’expérience raté (un Voltorbe) et un Magneti.
2) La Devon SARL :
Le siège social de la Devon Sarl à Mérouville, Hoenn, et son président, Pierre Rochard Senior
L’étape suivante de la création de la Pokéball telle que nous la connaissons est moins intrinsèquement liée à l’histoire de la Sylphe, et gravite autour de sa concurrente de Hoenn, La Devon Sarl. Après avoir reconnu l’utilité et la suprématie de la nouvelle invention de sa concurrente de Kanto, la firme c’est empressée de développer des systèmes alternatifs basés sur les produits de base pour en augmenter l’efficacité où en changer le fonctionnement. La première étape fut de construire des Ball customisées de bonne facture pour les dresseurs désireux de se distinguer. L’intuition était sur les marchés particulièrement bonne, et amena la création notamment de la série d’Honor Balls, mais surtout la naissance d’un contrat entre la Sylphe et la Devon, assurant à cette dernière l’exclusivité du développement de Ball alternatives dont l’efficacité ne serait pas liée à un perfectionnement d’ordre technologique(ce domaine-là était réservé à la seule Sylphe du fait de son brevet, qui produisit rapidement les séries à prix médian et à prix haut de la Pokéball, la Super Ball et l’Hyper Ball- la Master Ball est bien évidemment à part). La firme Devon, menée par la famille Rochard, fit créer par ses équipes de recherche et développement de nouveaux codes de capture pour la Pokéball, dont le fonctionnement différait légèrement du code originel. Pour un prix en magasin cinq fois plus important, et une exclusivité de longue durée pour les échoppes dépendant de la Devon à Hoenn. Le premier prototype fonctionnel à être créé fut la très appréciée Chrono-Ball, qui pouvait modifier l’information génétique d’un Pokémon partiellement sans le mettre en danger, permettant d’augmenter à chaque tentative les chances de capture (chaque Chrono-Ball est munie d’un logiciel lui permettant d’analyser le taux de réussite du code précédent pour reprendre là où il avait dû s’interrompre ; par ailleurs, ce code fut créé pour ne pas impacter le Pokémon s’il était incomplet, mais également pour ne pas avoir d’effet sur les codes d’autres Ball, et ne pas créer d’interférences).
Un autre modèle à succès fut la Rapide-Ball, produite plus récemment, fonctionnant avec un code « choc » périssable en cas d’incomplétude, forçant l’information énergétique du Pokémon à se modifier, et augmentant donc les chances de capture. Comme les risques étaient grands de blesser la cible de la capture, le système fut conçu pour qu’en cas d’échec, l’usage du même code brutal ne puisse pas être fait avant une période de temps correspondant à son désagrègement. Par ailleurs, la réactivité de ce code le rendant menaçant s’il était utilisé en plus d’un autre code d’une autre Ball, la Rapide Ball fut munie d’un code secondaire semblable en tous points à celui d’une Pokéball et s’activant si une autre information était détectée lors de la capture. Il est donc nécessaire pour profiter pleinement des avantages de ce produit de l’utiliser avant toute autre Ball.
Suivirent par la suite de multiples autres produits alternatifs dérivés de la Pokéball d’origine, tels que la Bis-Ball, la Scuba-Ball, la Filet-Ball, etc… Comme le but n’est pas dans cette partie de s’appesantir sur les particularités de ces différentes variantes (ce qui sera cependant fait en fin de propos), nous ne nous pencherons pas ici sur leur fonctionnement propre. Il était uniquement important de noter le rôle non négligeable joué par la Devon Sarl en tant que principale firme innovante dans le domaine de la capture de Pokémon, tout en en profitant également pour essayer de rendre plus clair et accessible le fonctionnement du code énergétique de capture.
3) Perfectionnement des techniques :
Pour conclure avec l’implication des firmes dans le développement des systèmes de capture contemporain, il est nécessaire une ultime fois de se rapporter aux travaux de la Sylphe Sarl sur les projets Super Ball et Hyper Ball. Ces deux projets, qui ne sont à tout prendre que les évolutions successives et perfectionnement de l’invention de départ, intègrent cependant de nouveaux systèmes absents des versions d’origine. L’expérience et les retours des utilisateurs ont permis à la Sylphe d’affiner l’étape la plus délicate de la capture, à savoir l’introduction du code de capture dans l’information énergétique du Pokémon. La principale différence des Super-Ball et Hyper-Ball tient en fait dans la base de donnée considérablement accrue qu’elles contiennent, leur permettant un effet plus affiné sur un nombre plus important de Pokémons, à partir d’information énergétique type. Concrètement, ces Ball plus récentes et mieux conçues sont capables d’introduire de manière plus efficace le code énergétique dans l’information du Pokémon. Ceci est réussi par une analyse plus complète et précise de l’information énergétique du Pokémon, ceci évitant- ou plutôt réduisant- les inscriptions malheureuses et donc l’annulation de la capture.
III) La Pokéball : dissection :
Apparence extérieure et intérieure de la Pokéball. Les OLED, miroirs, plaques de quartz et plateforme de l’impulseur sont bien visibles (voir explications).
Maintenant que cette partie axée sur l’implication des firmes et sur l’histoire du développement tumultueux de la Pokéball est terminée, il est enfin temps de se consacrer au fonctionnement actuel et effectif d’une Pokéball, en décomposant les différentes étapes de la Capture d’un Pokémon, en revenant sur les phénomènes et mécanismes intervenant.
Mais avant tout, il est bien évidemment nécessaire de revenir sur la base absolue : qu’est-ce qu’une Pokéball ? C’est donc la toute première chose qui va nous intéresser dans cette ultime partie. Puis nous continuerons des différents composants vers les étapes de la capture du Pokémon.
Une Pokéball est un objet de forme sphérique (diamètre 7.6 cm, poids environ 150g), constitué de deux hémisphères. La majorité des Pokéball sont bicolores, de manières à ce distinguer le pôle Nord et le pôle Sud de l’objet, ceux-ci étant importants (le centre de gravité de la Ball est située dans le pôle Sud de celle-ci). La couleur originale de la Pokéball est comme-ci : rouge pour l’hémisphère Nord, blanche pour l’hémisphère Sud. Les deux hémisphères sont reliées l’une et l’autre en deux points de l’équateur de la sphère. Un point est une charnière magnétique intérieure (repérable à l’extérieur par la présence d’un discret point d’attache de ceinture, l’autre est le bouton d’ouverture central. L’hémisphère Nord contient la batterie longue durée de la Pokéball, constituée de matériaux organiques permettant à celle-ci de suivre la forme sphérique de la Ball en minimisant l’encombrement. La batterie est connectée à la charnière magnétique de la Ball quand celle-ci est ouverte, et transmet la tension nécessaire à l’hémisphère Sud par induction. Quand celle-ci est fermée (c’est-à-dire avant son premier usage sur un Pokémon), l’alimentation est assurée par le plasma conducteur dont la Ball est remplie. A la surface de la batterie organique sont placés de manière alternative des plaques de quartz raffiné extrêmement isolant, partant de l’équateur ( partie sombre) et finissant au pôle Nord. Au niveau du tropique, la Ball présente des miroirs convergents couplés à un système OLED, dont le but est de focaliser vers le centre de la Ball le flux d’énergie sous forme lumineuse. Sous la surface ultrafine du miroir est placé un réseau magnétique produisant un champ mouvant faisant le tour de la Ball, dont le but est lui de focaliser vers le centre l’énergie magnétique. Un dispositif analogue, mais de direction opposée se trouve à la surface de l’hémisphère Sud. Ce dispositif empêche l’énergie de se diffuser ou de se dissiper, en la maintenant dans un état d’équilibre à l’intérieur de la Sphère. Dans l’hémisphère Sud de l’intérieur de la Ball, sous l’isolant de quartz, se trouve le microprocesseur et le disque dur contenant la version informatique du code énergétique et l’identité génétique du dresseur. Au pôle Sud se trouve une plaque hautement conductrice, reliée à un générateur d’impulsions électriques (impulseur) disposant de sa propre pile, servant d’amorce à la Pokéball. Enfin, sous le générateur, dans la partie la plus proche de la surface extérieure se trouve la base de connexion avec l’ordinateur ou la carte de dresseur (fonctionne également par induction).
Le bouton d’ouverture est également muni du senseur miniaturisé permettant d’analyser le Pokémon cible, et de cibler l’impulsion d’énergie (tout en adaptant le code de capture). Le senseur doit pouvoir identifier le Pokémon clairement et sans interférences, il est donc impossible de capturer un Pokémon quand il est trop proche d’un autre Pokémon. Le dernier dispositif est le pointeur lumineux, chargé de déclencher le retour du Pokémon dans sa Ball en excitant le matériau codé intégré au Pokémon, comme expliqué plus haut. Celui-ci est alimenté par la batterie de l’hémisphère Nord, et ne peut donc être utilisé qu’une fois la Ball fermée. Le dernier élément, et pas des moindres, est le plasma circulant à l’intérieur de la Ball. Celui-ci est intégré à chaque Ball dans les laboratoires de la Sylphe dans des conditions hermétiques. Une fois en contact de l’atmosphère extérieure, il se dissipe quasi-instantanément, en produisant un flash lumineux et une émission magnétique (le développement de ce plasma, même s’il est particulièrement intéressant, ne sera pas abordé ici. Il est juste à noter que sa première particularité est de ne pas émettre l’énergie sous forme de chaleur). Cette émission, nommée le « flash de capture » est bien connue des dresseurs : il s’agit de l’aveuglante lumière blanche qui frappe le Pokémon lorsque la capture est entamée et que la Pokéball s’ouvre. L’énergie produite par le flash est largement excédentaire, de manière à ce qu’elle soit suffisante pour n’importe quelle quantité de matière du Tournegrain au Wailord, mais également pour que l’énergie propre du Pokémon soit isolée du milieu extérieur dans l’espace le séparant de l’intérieur de la Ball (c’est le plasma qui se dissipe, pas l’énergie du Pokémon). Le Pokémon est donc converti sous forme d’énergie lumineuse et magnétique, et cette énergie sera stabilisée par les miroirs et réseaux magnétiques à l’intérieur de la Ball, pour être ensuite lue.
Le processus d’inscription du code de capture peut ainsi commencer. Cette opération, la plus délicate de toute, est réalisée en trois étapes : préparation, transcription, finalisation. Les trois étapes doivent être à 100% réussies, condition sine qua non pour que la capture ne soit pas annulée. L’échec de la capture vient donc systématiquement de problèmes de transcription du code.
La première étape est la sauvegarde : le générateur ou Impulseur émet une décharge d’énergie pour « éclairer » l’information énergétique du Pokémon, sous la forme d’un flash lumineux et magnétique généré par les OLED. Ainsi, celle-ci sera enregistrée pour restituer le Pokémon sous sa forme d’origine en cas d’échec. La sauvegarde est ensuite analysée par le microprocesseur, qui confirme ou infirme l’estimation du scanner, et l’adapte si nécessaire. En cas de trop grande divergence, la capture est annulée et le Pokémon relâché (le scanner plus précis et le microprocesseur plus perfectionné de la Super Ball et de l’Hyper Ball permettent donc aussi d’augmenter les chances de capture).
Cette première impulsion doit cependant être ensuite dissipée, de manière à ce que le Pokémon ne se retrouve pas avec un excédent d’énergie. Ceci est fait par mouvement inverse de l’impulseur, qui provoque une secousse de la Ball (mouvement mécanique causé par l’énergie).
La seconde étape est la plus sensible et susceptible d’échouer. De front, l’impulseur situé dans l’hémisphère Sud génère les décharges d’énergie modifiant la structure de la matière du Pokémon pour y introduire les propriétés du matériau de retour, et en même temps structure l’énergie de manière à isoler la zone précise correspondant à l’équivalent énergétique du cerveau matériel (ou ce qui y tient lieu) du Pokémon. Cette seconde impulsion sera dissipée par une seconde secousse, de manière analogue.
La dernière impulsion vise à introduire le code dans l’information énergétique du Pokémon. L’impulsion concrète à effectuer étant trop minime pour être réalisée précisément par l’impulseur lui-même, est émise une impulsion plus importante, correspondant au reste du flash plasmique de départ (qui ne fait pas partie du Pokémon et doit donc être aussi évacuée), plus la différence d’énergie minime. Puis, comme lors des étapes précédentes, l’énergie excédentaire est évacuée par une troisième secousse (à cet instant, l’énergie du Pokémon est donc correctement traitée).
Si les trois étapes fonctionnent correctement, une fois la troisième secousse terminée, le Pokémon est capturé. Les dresseurs utilisent ce point de repère pour déterminer l’avancée de la capture en comptant les secousses de leur Ball.
On comprend ainsi un peu mieux la grande complexité derrière un geste si simple pour tous les dresseurs : lancer la Ball vers le Pokémon désiré !
Le fonctionnement des dérivés de la Pokéball est foncièrement semblable, et suit toujours ces trois étapes, quelles que soient les variations introduites dans le code.
La dernière chose qu’il est encore nécessaire d’éclairer est le stockage des pokémons, et leur affiliation à un dresseur. Nous nous pencherons d’abord sur le second. Une Pokéball est associée à un dresseur quand la carte de dresseur contenant ses données génétiques est lue par la Pokéball. Cette opération est effectuée en posant la Ball sur une base en contact avec la plaque inductrice de l’hémisphère Sud, et en introduisant la carte dans le lecteur adapté de l’ordinateur spécialisé. En général, ceci est fait au moment de l’achat des Ball lors du paiement par la carte de dresseur dans les échoppes autorisées à vendre des Pokéball. L’enregistrement des données génétiques du dresseur permet d’associer individuellement le Pokémon qui sera capturé au dresseur dont l’identité est entrée dans la Pokéball. L’échange de Pokémon est donc fait en reprogrammant l’identité génétique associée à la Pokéball. De la sorte, il est possible relativement aisément, sans intervention trop invasive sur le Pokémon, de changer le maître. Il est aussi important de noter que malgré tout, le dresseur dont l’identité génétique est à l’origine rentrée dans la Pokéball (et donc qui va influencer le code de capture original) sera toujours particulièrement relié avec le Pokémon, malgré le changement de dresseur. Ce phénomène, qui reste cependant assez anecdotique, est appelé « préférence du DO ».
Le stockage de Pokémon sur ordinateur fut développé par la suite, quand il devint nécessaire aux dresseurs ayant capturé un grand nombre de Pokémon de les entreposer sans risquer que la batterie interne de la Pokéball ne fasse défaut. L’information contenue dans le disque dur de la Ball est transmise à l’ordinateur spécialisé, et stockée sous une forme informatique. La Ball est ensuite mise en stand-by pour ne pas user inutilement sa batterie. En cas de destruction ultérieure de la Ball d’origine, il reste néanmoins possible de programmer une Ball vierge pour accueillir un Pokémon stocké, qui sera donc restitué à partir du plasma contenue dans la Ball et non à partir de son énergie originale. Cependant, il n’a jusqu’à maintenant pas été observé de différence entre un Pokémon recréé à partir de son énergie d’origine ou non.
L’ordinateur nécessaire était un modèle spécifique, doté des plaques support pour les Pokéball. La version universelle pour les ordinateurs standards fut créée bien après par des hackers et pokémaniacs indépendants, un peu partout sur le globe. Quand ces logiciels devinrent incontournables, la station PC ne fut plus utilisée que pour le soin des pokémons (ce qui représentait déjà une innovation de très grande ampleur : il était désormais possible de soigner instantanément un Pokémon blessé, sans avoir à l’expédier à l’hôpital, établir un diagnostic et un traitement. L’invention fut gracieusement cédée au domaine public par la Sylphe Sarl, et équipe l’intégralité des centres Pokémon), opération plus lourde qui nécessitait de rétablir l’état énergétique de stabilité chez le Pokémon (à nouveau par impulsions magnétiques et lumineuses). Mais cette partie de la technologie Pokémon n’étant pas le cœur de notre sujet, nous ne nous appesantirons pas dessus.
Nous sommes donc arrivés au terme de cette présentation concernant la technologie de la Pokéball, et nous avons tenté d’en faire une explication aussi précise mais cependant aussi compréhensible et claire que possible. Nous avons résumé les différentes étapes principales du développement, en en voyant l’aspect scientifique comme l’aspect plus « historique », dirons-nous, en nous penchant sur certains des individus et organisations qui y étaient le plus liés. Nous avons aussi évoqué les anciennes méthodes de capture et la mythologie qui y est liée, comme un contraste intéressant avec l’invention révolutionnaire de la Sylphe Sarl. Ainsi, peut-être que cette invention vous est désormais plus proche, nous espérons que vous avez ainsi pu vous l’approprier plus personnellement.
Lancer une Pokéball, capturer un Pokémon n’a jamais été un geste dénué de sens. Désormais, il apparait que ce geste n’est aujourd’hui possible que grâce au travail acharné de longue durée d’innombrables scientifiques, grâce au sacrifice d’innombrables Pokémons sujets de tests, le fruit de succès comme d’échecs multiples et variés. Il apparaît que cet objet utilisé dans le monde entier fut à l’origine conçu dans la plus grande clandestinité, de la manière la plus opaque. Un monde scientifique entier a dû être découvert pour transformer le rêve du président de la firme, celui d’Auguste, mais également celui de la dirigeante de la Team Rocket en réalité. Les retombées sur toutes les disciplines de ces recherches à marche forcée furent également au-delà de l’imagination.
La société scientifique de Sinnoh, que je préside, c’est fait une joie de vous proposer cet article de vulgarisation sur la Pokéball, et espère que votre joie sera comparable à sa lecture. Avec tout mon enthousiasme,
Prof. Dr. Sorbier pour le Féli-Cité Scientific Times.
Annexe : Comme promis, nous allons désormais conclure cette présentation par des explications portant sur les autres modèles de Ball, en évoquant rapidement leurs particularités.
Honor Ball : Cette Ball est un custom de luxe proposé par la Devon Sarl. Elle ne diffère pas dans sa technologie d’une Pokéball standard. D’autres Ball customisées sont également connues, comme les Parc Ball, Safari Ball, Compét Ball ou encore Mémoire Ball, plus ou moins luxueuses ou encore commandés par des organismes à titre privés à la Sylphe Sarl. Elles ne présentent pas de différences autres qu’esthétiques avec les Pokéball ou Super Ball normales.
Filet Ball : l’abondance des informations concernant les pokémons insectes et eau, du fait du nombre considérable de pêcheurs-dresseurs et d’entomologistes-dresseurs ont permis à la Devon Sarl d’affiner le code de base universel, et d’en créer une version plus spécifiquement tournée vers la capture de ces pokémons-ci, avec un taux d’échec plus faible. La première étape, celle de sauvegarde, pouvant pratiquement s’effectuer à coup sûr pour les espèces déjà répertoriées. D’autres Balls non officielle créée par des artisans de Ball de Johto (prétendument maîtres Noigrummiers), telles la Lune Ball, la Speed Ball, l’Appât Ball – une version primitive de la Filet Ball dédiée aux seuls pêcheurs- ou la Masse Ball utilisent elles aussi les bases de données rassemblées par les dresseurs pour créer un code affiné en se focalisant sur des espèces de Pokémon largement répertoriées. La Masse Ball se distingue seule par le choix d’un plasma légèrement différent, permettant une décharge d’énergie plus adaptée à des pokémons disposant de beaucoup de matière à convertir.
Bis Ball : Le logiciel développé par la Devon pour cette Ball utilise les données rassemblées par le dresseur sur son PC, et permet d’affiner le code de capture de manière à présenter un schéma type connu pour un Pokémon d’une espèce déjà capturée. La Ball devient ainsi plus spécialisée, à l’image de la Filet Ball.
Scuba Ball : Cette Ball amphibie dispose d’un logiciel de traitement de l’énergie tirant parti des capacités conductrices du milieu aquatique pour accélérer le processus de stabilisation de l’information énergétique, et permet donc d’augmenter les chances de capture sous l’eau. Cette Ball fut à l’origine créée en petite série pour les plongeurs de Hoenn, et c’est assez peu répandu ailleurs sur le globe. Le Plasma contenu dans cette Ball est également différent, conçu de manière à ne pas être entièrement dissipé lors du contact avec l’eau. Il s’agit d’une des Balls les plus différentes du modèle d’origine, ne se basant pas uniquement sur une altération du code de capture.
Luxe Ball : Le code de capture a été modifié pour que le lien avec le dresseur soit renforcé. L’altération énergétique nécessaire est donc plus importante, ce qui limite fortement l’efficacité de cette Ball, et a donc forcé la Sylphe à l’équiper des technologies supérieures de l’Hyper Ball pour qu’elle reste utilisable. Son coût est donc élevé, et sa chance de capture comparable à celle d’une Ball normale. A noter : la Copain Ball, balle non officielle, utilise une technologie très similaire basée elle aussi sur un changement de la partie consacrée au lien du code de capture.
Love Ball : Le fonctionnement de cette Ball non officielle n’a pas à cette heure été attesté, et semble tenir de la légende urbaine, ou encore de l’escroquerie la plus éhontée.
Faiblo Ball : Cette dernière Ball développée par la Devon Sarl dispose d’un code adapté à la complexité du Pokémon, mais contournant les limites liées à la complexité de l’espèce si le Pokémon ne dispose pas d’un avancement important (qui augmente sa complexité). La Niveau Ball, autre Ball artisanale de Johto, utilise une technologie analogue, mais avec en addition une exploitation des données du PC du dresseur pour en extraire les données concernant les captures non complexes déjà réussies.
Soin Ball : ce produit est une co-production entre la Sylphe Sarl et les laboratoires de recherche médicale de Sinnoh. Grâce à une base de données quasi-exhaustive des différentes variétés de Pokémon, cette Ball peut rétablir au moment de la capture l’état de stabilité énergétique du Pokémon (soignant de fait ses blessures comme si il était rétabli sur une station de PC spécifique). Il est intéressant de noter que la conception de cette Ball encore toute récente n’a été possible que grâce à la contribution des encyclopédistes réputés dans le domaine des pokémons et de leurs assistants, tels le prof. Chen, le prof. Orme ou encore le prof. Seko.
Sombre Ball : cette Ball fonctionne sur un principe assez différent des autres Ball, ce qui explique son développement plus long. Là où les autre Ball émettent une impulsion magnétique et lumineuse par le biais du plasma pour transformer le Pokémon en énergie, la Sombre Ball prend le parti de générer une unique impulsion magnétique. Le pokémon sera donc converti en énergie par ce seul moyen, et produira un rayonnement dont il sera la seule source, qui sera ensuite capté et absorbé par la Sombre Ball. Ce système n’est cependant efficace que si les capteurs de la Bal,très sensibles, ne sont pas perturbés par des interférences, comme d’autres sources de lumière. Cette Ball n’est donc efficace que la nuit ou dans les endroits sombres. Le jour, les interférences lumineuses trop importantes surchargent le microprocesseur de la Ball d’information inutile, ce qui rend la capture plus difficile.
Master Ball :
Portrait du Professeur Auguste avec l’une de ses plus grandes créations (et sans doute la plus convoitée), la Master Ball
La Ball ultime, capable de capturer systématiquement n’importe quel pokémon sauvage. Le projet le plus douteux de la Sylphe Sarl, conçu à la demande de la Team Rocket pour son usage, puis finalement détourné de cette première intention quand le président de la firme décida de rompre le contact avec son financeur occulte. La technologie cachée derrière est une fois de plus le résultat d’un développement long et coûteux, auquel Auguste participa également, lié au projet Mew. Le fonctionnement de la Master Ball diffère beaucoup de celui d’une Ball normale. En premier lieu, elle ne dispose pas d’un code de capture préétabli. Lui est substitué un système d’analyse extrêmement poussé et autocorrectif. Lors de la conversion du Pokémon en énergie, le système déterminera en temps réel le code le plus susceptible de fonctionner, et se rectifiera à chaque instant pour correspondre le plus précisément possible. Contrairement aux autres Ball, celle-ci n’est pas munie d’un système de sécurité, étant donné que l’inscription du code ne se fait pas en un bloc de manière invasive, mais par parties de manière virale et adaptive. L’espèce et la complexité du Pokémon ne rentrent ainsi plus en ligne de compte lors de sa capture, le code n’étant pas fixe.
Par ailleurs, tous les autres instruments de la Master-Ball ont été améliorés au maximum, réduisant à une probabilité infinitésimale le risque d’échec de la capture dus aux facteurs extérieurs (meilleurs scanners, plasma prototype, impulseur ultra-précis, réseaux, miroirs, OLED et quartz nano-conçus…). Il est facile de s’imaginer que le coût de ce bijou de la technologie est astronomique, et de comprendre pourquoi sa production en série n’a jamais été faite (et la convoitise incessante d’un nombre considérable de groupes et d’individus plus ou moins légaux).
Vvn Niger
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30 novembre 2012, 19:20
• Efferalgan :
Bien le bonjour ! Bienvenue dans le monde magique des POKéMON ! Mon nom est EFFERALGAN ! Les gens souvent m'appellent le PROF POKéMON ! Ce monde est peuplé de créatures du nom de POKéMON ! Pour certains, les POKéMON sont des animaux domestiques, pour d'autres, ils sont un moyen de combattre. Pour ma part... L'étude des POKéMON est ma profession. Tout d'abord, quel est ton nom ? OK, ton nom est donc RED ! Voici mon petit-fils. Il est ton rival depuis sa toute jeunesse. ...Heu... C'est quoi donc son nom déjà ? Ah oui ! Je me souviens ! Son nom est REGIS ! RED ! Ta quête des POKéMON est sur le point de commencer ! Un tout nouveau monde de rêves, d'aventures et de POKéMON t'attend ! Dingue !
De nombreux mystères entourent, aujourd'hui encore, le monde merveilleux des POKéMON. Cependant, les progrès fulgurants de la science et des techniques ces dernières années ont permis d'en élucider un très grand nombre. Parmi ceux-ci, le fonctionnement des POKéBALLs, autrefois un secret jalousement gardé par la Sylphe SARL, a enfin été mis au jour par équipe de recherche en POKéMON, dont j'ai l'honneur de faire partie. Avant de nous plonger dans des études technologiques, il est nécessaire de faire un point sur la biologie de ces fascinantes créatures.
I- De la composition chimique des POKéMON.
Certains POKéMON sont d'apparence extrêmement imposante, d'autres sont plus petits que notre main. Malgré leurs extérieurs dissemblables, ils partagent tous une incroyable caractéristique : ils sont quasiment invulnérables. Ils ne peuvent, à quelques exceptions près, pas mourir. Comment expliquer que la plus puissante des DEFLAGRATIONs d'un HEATRAN ne fasse que mettre K.O. le PARAS qui la reçoit ? Par quel miracle MANZAÏ résiste-t-il à l'HYDROCANON Stabbé d'un STAROSS Specs sous la pluie ? C'est ce que nous allons expliquer dans cette première partie.
Pour peu que vous vous soyez déjà penché sur votre POKéDEX, vous n'avez pas pu ne pas remarquer (double négation, attention) les poids affichés des POKéMON, qui semblent incroyablement sous-estimés. Et je le prouve :
Et la liste est encore longue.
Il semble donc que les POKéMON soient creux à l'intérieur, qu'ils soient faits de mousse aérée, qu'ils aient recours à des subterfuges pour se faire paraître plus gros qu'ils ne le sont en réalité, ou les trois à la fois. Ce qui explique qu'ils ne se blessent que rarement, qu'ils soient capables de survivre aux SEISMEs les plus violents, et que RHINOFÉROS puisse apprendre SURF.
Mais ceci nous amène à nous interroger sur le volume minimal dans lequel on peut les faire rentrer, en forçant un peu, éventuellement.
Un exemple de POKéMON compressible
II- De leur étonnante capacité de se contracter, et de la pertinence de l'élément susmentionné dans le mécanisme de fonctionnement des POKéBALLs.
En exploitant cette incroyable structuration de leur organisme, les POKéMON ont mis au point un mécanisme de défense original et quasiment inédit : en cas de danger extrême, quand plus aucun autre choix n'est envisageable, ils sont capables d'expulser violemment de leur corps la quasi-totalité des gaz qui les composent ainsi que la plupart de leurs fluides corporels, ce qui réduit considérablement leur taille. Une sorte de processus d'auto-lyophilisation, en quelque sorte. Ce phénomène est heureusement réversible et leur organisme ne tarde pas à se recharger en gaz, et à capter l'eau contenue dans l'air pour se regonfler.
Le même phénomène existe dans notre monde chez les tardigrades, capables d'expulser plus de 99% de l'eau contenue dans leur corps et de se mettre en cryptobiose.
Des tardigrades. Tremblez, pauvres mortels.
C'est cette réaction que les POKéBALLs exploitent pour capturer les POKéMON : dans une première approximation, et dans une volonté de vulgarisation, on considérera qu'elles viennent heurter le POKéMON déjà affaibli par son combat contre le dresseur, en espérant provoquer la cryptobiose dudit POKéMON. (Plus de détails sur les spécificités des différentes BALLs en partie IV.) Ce mécanisme défensif ne peut évidemment pas s'activer chez des POKéMON ayant sombré dans le coma, et il est donc essentiel de ne pas mettre le POKéMON K.O. si l'on veut pouvoir le capturer.
Si la cryptobiose a lieu, la POKéBALL se referme sur le POKéMON miniaturisé, et se verrouille. Il sera désormais impossible au POKéMON de sortir de lui-même de sa BALL, ainsi que de retrouver sa taille originelle, confiné qu'il est dans une étroite boule de métal.
Dans certains cas cependant, le verrou de la POKéBALL peut se fragiliser, voire être victime d'un défaut de conception, et laisser passer un peu d'air, que le POKéMON prisonnier peut mettre à profit pour s'étendre autant que la POKéBALL le lui permet et d'exercer une telle pression sur les parois internes de la POKéBALL qu'elle s'ouvre et libère le POKéMON en question. Le PSYKOKWAK d'ONDINE, le QULBUTOKÉ de JESSIE, le MOUSTILLON de SACHA ou encore le CRADOPAUD de PIERRE en sont des exemples.
Quuuulbutoké
Il est cependant possible pour un POKéMON d'éviter la capture : la cryptobiose est un phénomène plus ou moins long suivant les espèces, et il leur est possible d'aspirer énormément d'air d'un coup pour retrouver une taille avoisinant celle d'origine. De cette façon, si un POKéMON se regonfle avant que la POKéBALL ne se soit verrouillée, il en ressort, simplement.
III- Des détails de fonctionnement.
A- Du conditionnement opérant.
Une fois le POKéMON capturé, le dresseur voudra bien évidemment l'utiliser au cours de combats, au terme desquels le POKéMON, affaibli ou non, sera rappelé dans sa POKéBALL. Mais comment est-il possible de forcer le POKéMON à rentrer dans la POKéBALL, s'il n'est pas affaibli ?
Un système simple existe. Chaque personne souhaitant capturer des POKéMON se voit attribuer, lors de l'obtention de son permis de chasse électronique, une certaine plage de fréquence. Chaque POKéBALL qu'il achète communique via BlueTooth avec son permis, et sélectionne une fréquence aléatoire dans la plage. Comme nous le verrons, ce système rend beaucoup plus difficile la possession de POKéMON pour les dresseurs sans permis.
Dès la capture du POKéMON, et pendant 20mn toutes les heures pendant les 50 premières heures qu'il passe dans sa POKéBALL, un signal sonore de la fréquence de la POKéBALL sera diffusé à l'intérieur de cette même POKéBALL (fort bien insonorisée, au demeurant), pendant que des décharges électriques seront émises. Le POKéMON associera alors instinctivement le son à la douleur, et donc à la cryptobiose. Il suffira à la POKéBALL d'émettre ce son pour que le POKéMON se rétracte de lui-même.
Bien entendu, pour les POKéMON ELECTRIK ou SOL, d'autres dispositions existent : un système de pics rétractables, une élévation de la température à la limite du supportable (les POKéBALLs bénéficient aussi d'une excellente isolation thermique), des pulvérisations d'eau glacée, etc.
Pour empêcher le POKéMON capturé de trop comprendre ce qui lui arrive, un vide d'air partiel est effectué à l'intérieur de la POKéBALL à l'aide de pompes miniaturisées, ce qui le maintient dans une sorte d'hibernation forcée.
Un POKéMON appartenant à un autre dresseur aura toujours la possibilité de retourner dans sa POKéBALL, et ne sera donc pas enclin à entrer en cryptobiose s'il n'est pas stimulé par la vibration adéquate. Ce système a donc aussi un rôle d'antivol.
B- De considérations techniques.
Comme vous l'avez certainement remarqué, les POKéBALLs sont petites quand elles sont accrochées à la ceinture, mais grandissent quand le dresseur appuie sur le bouton. Ceci par pur souci d'ergonomie. Elles ont la taille idéale pour être rangées et retrouvées rapidement, puis la taille parfaite pour le lancer. Mais quelle est cette magie ?
C'est somme toute assez simple. Les POKéBALLs sont faites d'une matière relativement souple, mais suffisamment robuste pour résister aux assauts des POKéMON (en mousse, rappelons-le) contenus à l'intérieur. Le fait d'appuyer sur le bouton va permettre de relâcher légèrement, pendant un bref instant, les vérins qui maintiennent la POKéBALL fermée, et donc d'y faire entrer un peu d'air (ou d'eau, si vous êtes en PLONGEE), ce qui aura pour effet non seulement de gonfler la POKéBALL mais aussi de réveiller le POKéMON contenu pour qu'il ne sorte pas de sa POKéBALL hagard au milieu d'une bataille.
Pour la rétrécir, on vide simplement un peu d'air contenu dans la POKéBALL.
Autre phénomène intéressant, la POKéBALL lancée ne se fracasse jamais au sol, mais s'ouvre à quelques dizaines de centimètres au-dessus avant de revenir à son lanceur.
Parmi les nombreuses merveilles technologiques dont la POKéBALL est dotée figure un LIDAR, activé par pression du bouton central de la POKéBALL. À chaque instant du lancer, l’altitude de la POKéBALL est donc connue. Arrivée au point critique de 50cm au-dessus du sol (ou après un délai de 6 secondes, si jamais la POKéBALL venait à être lancée dans les airs ou, à l'inverse, dans un trou), elle est programmée pour s'ouvrir, et libérer le POKéMON qu'elle contient. L'expulsion de matière, ainsi que l'appel d'air engendré par son ouverture (rappelons que le vide avait été fait à l'intérieur) lui fournissent suffisamment d'énergie pour qu'elle soit propulsée en sens inverse, dans la main de son propriétaire.
C- Au sujet du fonctionnement du stockage dans le PC.
Le système de stockage du PC, qu'il soit de Léo, d'Annette, d'Amelle, de Boletta ou de qui que ce soit d'autre, repose sur une base simple : des circuits hydrauliques qui parcourent la région. Les POKéBALLs à déposer sont placés dans des cartouches qui disposent de 6 emplacements, et sont envoyées à haute vitesse vers le centre de stockage correspondant à la boîte du PC sélectionnée, grâce à des projections d'air comprimé dans les tuyaux. De la même manière, les POKéMON stockés sont renvoyés automatiquement vers le dresseur qui le demande, sous réserve que sa carte de dresseur corresponde à celle enregistrée par le système, et pour un maximum de sécurité un code secret à 7 chiffres est également demandé.
Les cartouches sont propulsées à environ 600km/h dans les tuyaux, et plusieurs cartouches peuvent circuler simultanément. Les centres de stockage sont ordinairement situés au centre de la région, de façon à ce que de n'importe quelle ville, les POKéMON demandés soient acheminés en moins d'une heure.
Une méthode de rangement plus archaïque.
IV- Du syndrome de Stockholm, et de la spécificité de certaines BALLs.
A- Dudit syndrome de Stockholm.
On l'a vu tout à l'heure, les POKéMON stockés sont torturés à intervalles réguliers pour les conditionner à rentrer dans leur POKéBALL sur commande. Pourquoi ne se rebellent-ils pas contre leur dresseur, dans ce cas ? L'intérieur des POKéBALLs est somme toute assez confortable, les POKéMON ne sont de toute façon pas vraiment conscients lors de leur torture, ils sont généralement bien nourris par le dresseur, et le syndrome de Stockholm, qui veut que les prisonniers viennent à éprouver de la compassion pour leurs ravisseurs, joue un grand rôle dans cette affaire, en cela qu'il va faire tendre les POKéMON à pardonner les sévices qu'ils subissent.
B- Du fonctionnement particulier de certaines POKéBALLS, et de la capture critique.
La capture critique est une sorte de capture « coup de chance », où le POKéMON rentre dans la POKéBALL indépendamment de son état de fatigue, et de tous les facteurs extérieurs. En fait, au moment où elle est lancée, la POKéBALL émet un son à la fréquence sélectionnée aléatoirement. Si le POKéMON visé avait déjà été capturé par un dresseur, puis relâché, et que cette fréquence correspond à celle à laquelle il était conditionné, il rentrera de lui-même, instinctivement, dans la POKéBALL.
Au fur et à mesure que des POKéMON sont capturés de cette manière, les fréquences gagnantes sont enregistrées et analysées, de façon à reconstituer les plages de fréquences des dresseurs ayant tendance à en relâcher beaucoup, et à sélectionner les fréquences à essayer dans ces plages. Ainsi, plus on capture de POKéMON de cette façon, plus il est facile d'en capturer.
Passons à la revue des différents types de POKéBALLs :
NB : tous les systèmes électroniques dont les différentes POKéBALLs sont munies sont alimentés par l'énergie mécanique fournie à la ceinture au moindre mouvement du dresseur, convertie en énergie électrique par un dispositif dans cette même ceinture. Au-delà de 6 POKéBALL, la ceinture ne peut plus gérer convenablement les POKéBALLs et leur fournir suffisamment d'énergie. Et, même si le dresseur fournit de l'énergie sans discontinuer, en courant sans s'arrêter par exemple, il finira par se fatiguer, ce qui conduira à un déchargement progressif des POKéBALLs, qui finiront par ne plus pouvoir s'ouvrir.
Spoiler
De la densité des POKéMON et de leurs surprenants mécanismes de défense, du fonctionnement des POKéBALLs, et de quelques autres éléments amusants.
Bien le bonjour ! Bienvenue dans le monde magique des POKéMON ! Mon nom est EFFERALGAN ! Les gens souvent m'appellent le PROF POKéMON ! Ce monde est peuplé de créatures du nom de POKéMON ! Pour certains, les POKéMON sont des animaux domestiques, pour d'autres, ils sont un moyen de combattre. Pour ma part... L'étude des POKéMON est ma profession. Tout d'abord, quel est ton nom ? OK, ton nom est donc RED ! Voici mon petit-fils. Il est ton rival depuis sa toute jeunesse. ...Heu... C'est quoi donc son nom déjà ? Ah oui ! Je me souviens ! Son nom est REGIS ! RED ! Ta quête des POKéMON est sur le point de commencer ! Un tout nouveau monde de rêves, d'aventures et de POKéMON t'attend ! Dingue !
De nombreux mystères entourent, aujourd'hui encore, le monde merveilleux des POKéMON. Cependant, les progrès fulgurants de la science et des techniques ces dernières années ont permis d'en élucider un très grand nombre. Parmi ceux-ci, le fonctionnement des POKéBALLs, autrefois un secret jalousement gardé par la Sylphe SARL, a enfin été mis au jour par équipe de recherche en POKéMON, dont j'ai l'honneur de faire partie. Avant de nous plonger dans des études technologiques, il est nécessaire de faire un point sur la biologie de ces fascinantes créatures.
I- De la composition chimique des POKéMON.
Certains POKéMON sont d'apparence extrêmement imposante, d'autres sont plus petits que notre main. Malgré leurs extérieurs dissemblables, ils partagent tous une incroyable caractéristique : ils sont quasiment invulnérables. Ils ne peuvent, à quelques exceptions près, pas mourir. Comment expliquer que la plus puissante des DEFLAGRATIONs d'un HEATRAN ne fasse que mettre K.O. le PARAS qui la reçoit ? Par quel miracle MANZAÏ résiste-t-il à l'HYDROCANON Stabbé d'un STAROSS Specs sous la pluie ? C'est ce que nous allons expliquer dans cette première partie.
Pour peu que vous vous soyez déjà penché sur votre POKéDEX, vous n'avez pas pu ne pas remarquer (double négation, attention) les poids affichés des POKéMON, qui semblent incroyablement sous-estimés. Et je le prouve :
- FANTOMINUS, boule de 1,3m de diamètre, ne pèse que 0,1kg. Ce qui correspond à une masse volumique un poil supérieure à 0,087kg/m3, ce qui nous fait quelque chose de plus de 2 fois inférieur à celle de l'hélium, l'élément le plus léger existant dans l'univers, rappelons-le.
- WAILORD, que nous assimilerons ici à un cylindre de 14,5m de longueur et de 2m de diamètre (cette approximation est volontairement plus faible que la valeur réelle), ne pèse que 398kg. On en déduit une masse volumique de 2,18kg/m3, ce qui est quelque chose de 487 fois inférieur à la masse volumique du sang humain, 457 fois inférieur à celle de l'eau, et 422 fois inférieur à celle de l'huile d'olive.
- TAUPIQUEUR, même en considérant son corps comme limité à la partie hors de terre, et en l'assimilant à un cylindre de 10cm de rayon pour 20cm de haut, aurait une masse volumique de 127,3kg/m3, presque 10 fois inférieure à celle de la terre. Plutôt gênant pour un POKéMON censé se déplacer en creusant.
- ELECTRODE, boule de 1,2m, pèse 66,6kg. D'où une masse volumique de 229936,85 grosses/verges3. Ce qui fait en gros un tiers de celle du liège. Soit environ rien.
- FORETRESS, 1,2m de diamètre, 125,8kg. Masse volumique de 139kg/m3, un tiers de celle du pin. Pour un truc censé être en acier, c'est pas terrible.
Et la liste est encore longue.
Il semble donc que les POKéMON soient creux à l'intérieur, qu'ils soient faits de mousse aérée, qu'ils aient recours à des subterfuges pour se faire paraître plus gros qu'ils ne le sont en réalité, ou les trois à la fois. Ce qui explique qu'ils ne se blessent que rarement, qu'ils soient capables de survivre aux SEISMEs les plus violents, et que RHINOFÉROS puisse apprendre SURF.
Mais ceci nous amène à nous interroger sur le volume minimal dans lequel on peut les faire rentrer, en forçant un peu, éventuellement.
Un exemple de POKéMON compressible
II- De leur étonnante capacité de se contracter, et de la pertinence de l'élément susmentionné dans le mécanisme de fonctionnement des POKéBALLs.
En exploitant cette incroyable structuration de leur organisme, les POKéMON ont mis au point un mécanisme de défense original et quasiment inédit : en cas de danger extrême, quand plus aucun autre choix n'est envisageable, ils sont capables d'expulser violemment de leur corps la quasi-totalité des gaz qui les composent ainsi que la plupart de leurs fluides corporels, ce qui réduit considérablement leur taille. Une sorte de processus d'auto-lyophilisation, en quelque sorte. Ce phénomène est heureusement réversible et leur organisme ne tarde pas à se recharger en gaz, et à capter l'eau contenue dans l'air pour se regonfler.
Le même phénomène existe dans notre monde chez les tardigrades, capables d'expulser plus de 99% de l'eau contenue dans leur corps et de se mettre en cryptobiose.
Des tardigrades. Tremblez, pauvres mortels.
C'est cette réaction que les POKéBALLs exploitent pour capturer les POKéMON : dans une première approximation, et dans une volonté de vulgarisation, on considérera qu'elles viennent heurter le POKéMON déjà affaibli par son combat contre le dresseur, en espérant provoquer la cryptobiose dudit POKéMON. (Plus de détails sur les spécificités des différentes BALLs en partie IV.) Ce mécanisme défensif ne peut évidemment pas s'activer chez des POKéMON ayant sombré dans le coma, et il est donc essentiel de ne pas mettre le POKéMON K.O. si l'on veut pouvoir le capturer.
Si la cryptobiose a lieu, la POKéBALL se referme sur le POKéMON miniaturisé, et se verrouille. Il sera désormais impossible au POKéMON de sortir de lui-même de sa BALL, ainsi que de retrouver sa taille originelle, confiné qu'il est dans une étroite boule de métal.
Dans certains cas cependant, le verrou de la POKéBALL peut se fragiliser, voire être victime d'un défaut de conception, et laisser passer un peu d'air, que le POKéMON prisonnier peut mettre à profit pour s'étendre autant que la POKéBALL le lui permet et d'exercer une telle pression sur les parois internes de la POKéBALL qu'elle s'ouvre et libère le POKéMON en question. Le PSYKOKWAK d'ONDINE, le QULBUTOKÉ de JESSIE, le MOUSTILLON de SACHA ou encore le CRADOPAUD de PIERRE en sont des exemples.
Quuuulbutoké
Il est cependant possible pour un POKéMON d'éviter la capture : la cryptobiose est un phénomène plus ou moins long suivant les espèces, et il leur est possible d'aspirer énormément d'air d'un coup pour retrouver une taille avoisinant celle d'origine. De cette façon, si un POKéMON se regonfle avant que la POKéBALL ne se soit verrouillée, il en ressort, simplement.
III- Des détails de fonctionnement.
A- Du conditionnement opérant.
Une fois le POKéMON capturé, le dresseur voudra bien évidemment l'utiliser au cours de combats, au terme desquels le POKéMON, affaibli ou non, sera rappelé dans sa POKéBALL. Mais comment est-il possible de forcer le POKéMON à rentrer dans la POKéBALL, s'il n'est pas affaibli ?
Un système simple existe. Chaque personne souhaitant capturer des POKéMON se voit attribuer, lors de l'obtention de son permis de chasse électronique, une certaine plage de fréquence. Chaque POKéBALL qu'il achète communique via BlueTooth avec son permis, et sélectionne une fréquence aléatoire dans la plage. Comme nous le verrons, ce système rend beaucoup plus difficile la possession de POKéMON pour les dresseurs sans permis.
Dès la capture du POKéMON, et pendant 20mn toutes les heures pendant les 50 premières heures qu'il passe dans sa POKéBALL, un signal sonore de la fréquence de la POKéBALL sera diffusé à l'intérieur de cette même POKéBALL (fort bien insonorisée, au demeurant), pendant que des décharges électriques seront émises. Le POKéMON associera alors instinctivement le son à la douleur, et donc à la cryptobiose. Il suffira à la POKéBALL d'émettre ce son pour que le POKéMON se rétracte de lui-même.
Bien entendu, pour les POKéMON ELECTRIK ou SOL, d'autres dispositions existent : un système de pics rétractables, une élévation de la température à la limite du supportable (les POKéBALLs bénéficient aussi d'une excellente isolation thermique), des pulvérisations d'eau glacée, etc.
Pour empêcher le POKéMON capturé de trop comprendre ce qui lui arrive, un vide d'air partiel est effectué à l'intérieur de la POKéBALL à l'aide de pompes miniaturisées, ce qui le maintient dans une sorte d'hibernation forcée.
Un POKéMON appartenant à un autre dresseur aura toujours la possibilité de retourner dans sa POKéBALL, et ne sera donc pas enclin à entrer en cryptobiose s'il n'est pas stimulé par la vibration adéquate. Ce système a donc aussi un rôle d'antivol.
B- De considérations techniques.
Comme vous l'avez certainement remarqué, les POKéBALLs sont petites quand elles sont accrochées à la ceinture, mais grandissent quand le dresseur appuie sur le bouton. Ceci par pur souci d'ergonomie. Elles ont la taille idéale pour être rangées et retrouvées rapidement, puis la taille parfaite pour le lancer. Mais quelle est cette magie ?
C'est somme toute assez simple. Les POKéBALLs sont faites d'une matière relativement souple, mais suffisamment robuste pour résister aux assauts des POKéMON (en mousse, rappelons-le) contenus à l'intérieur. Le fait d'appuyer sur le bouton va permettre de relâcher légèrement, pendant un bref instant, les vérins qui maintiennent la POKéBALL fermée, et donc d'y faire entrer un peu d'air (ou d'eau, si vous êtes en PLONGEE), ce qui aura pour effet non seulement de gonfler la POKéBALL mais aussi de réveiller le POKéMON contenu pour qu'il ne sorte pas de sa POKéBALL hagard au milieu d'une bataille.
Pour la rétrécir, on vide simplement un peu d'air contenu dans la POKéBALL.
Autre phénomène intéressant, la POKéBALL lancée ne se fracasse jamais au sol, mais s'ouvre à quelques dizaines de centimètres au-dessus avant de revenir à son lanceur.
Parmi les nombreuses merveilles technologiques dont la POKéBALL est dotée figure un LIDAR, activé par pression du bouton central de la POKéBALL. À chaque instant du lancer, l’altitude de la POKéBALL est donc connue. Arrivée au point critique de 50cm au-dessus du sol (ou après un délai de 6 secondes, si jamais la POKéBALL venait à être lancée dans les airs ou, à l'inverse, dans un trou), elle est programmée pour s'ouvrir, et libérer le POKéMON qu'elle contient. L'expulsion de matière, ainsi que l'appel d'air engendré par son ouverture (rappelons que le vide avait été fait à l'intérieur) lui fournissent suffisamment d'énergie pour qu'elle soit propulsée en sens inverse, dans la main de son propriétaire.
C- Au sujet du fonctionnement du stockage dans le PC.
Le système de stockage du PC, qu'il soit de Léo, d'Annette, d'Amelle, de Boletta ou de qui que ce soit d'autre, repose sur une base simple : des circuits hydrauliques qui parcourent la région. Les POKéBALLs à déposer sont placés dans des cartouches qui disposent de 6 emplacements, et sont envoyées à haute vitesse vers le centre de stockage correspondant à la boîte du PC sélectionnée, grâce à des projections d'air comprimé dans les tuyaux. De la même manière, les POKéMON stockés sont renvoyés automatiquement vers le dresseur qui le demande, sous réserve que sa carte de dresseur corresponde à celle enregistrée par le système, et pour un maximum de sécurité un code secret à 7 chiffres est également demandé.
Les cartouches sont propulsées à environ 600km/h dans les tuyaux, et plusieurs cartouches peuvent circuler simultanément. Les centres de stockage sont ordinairement situés au centre de la région, de façon à ce que de n'importe quelle ville, les POKéMON demandés soient acheminés en moins d'une heure.
Une méthode de rangement plus archaïque.
IV- Du syndrome de Stockholm, et de la spécificité de certaines BALLs.
A- Dudit syndrome de Stockholm.
On l'a vu tout à l'heure, les POKéMON stockés sont torturés à intervalles réguliers pour les conditionner à rentrer dans leur POKéBALL sur commande. Pourquoi ne se rebellent-ils pas contre leur dresseur, dans ce cas ? L'intérieur des POKéBALLs est somme toute assez confortable, les POKéMON ne sont de toute façon pas vraiment conscients lors de leur torture, ils sont généralement bien nourris par le dresseur, et le syndrome de Stockholm, qui veut que les prisonniers viennent à éprouver de la compassion pour leurs ravisseurs, joue un grand rôle dans cette affaire, en cela qu'il va faire tendre les POKéMON à pardonner les sévices qu'ils subissent.
B- Du fonctionnement particulier de certaines POKéBALLS, et de la capture critique.
La capture critique est une sorte de capture « coup de chance », où le POKéMON rentre dans la POKéBALL indépendamment de son état de fatigue, et de tous les facteurs extérieurs. En fait, au moment où elle est lancée, la POKéBALL émet un son à la fréquence sélectionnée aléatoirement. Si le POKéMON visé avait déjà été capturé par un dresseur, puis relâché, et que cette fréquence correspond à celle à laquelle il était conditionné, il rentrera de lui-même, instinctivement, dans la POKéBALL.
Au fur et à mesure que des POKéMON sont capturés de cette manière, les fréquences gagnantes sont enregistrées et analysées, de façon à reconstituer les plages de fréquences des dresseurs ayant tendance à en relâcher beaucoup, et à sélectionner les fréquences à essayer dans ces plages. Ainsi, plus on capture de POKéMON de cette façon, plus il est facile d'en capturer.
Passons à la revue des différents types de POKéBALLs :
- POKé /HONOR / SUPER / HYPER BALL
Ces POKéBALLs sont très basiques, et l'amélioration des chances de capture n'est due qu'au poids croissant des ces POKéBALLs, qui frappent donc le POKéMON combattu avec plus ou moins de violence.
Pikachu, je te choisis. - SAFARI / COMPÉT / PARC BALL
Ces POKéBALLs ne servent qu'un but purement mercantile. Ils peuvent vous forcer à acheter LEURS POKéBALLs pour entrer dans LEUR parc, et ils ne s'en privent pas. - SPEED BALL
Cette POKéBALL est destinée aux POKéMON rapides, comme son nom le laisse supposer. Elle est d'une forme légèrement aplatie et aérodynamiquement étudiée pour se mettre à tournoyer quand son altitude devient trop faible, grâce à l'effet de sol. Ne sachant que faire en présence d'un objet plus rapide que lui, et lui coupant toute fuite, le POKéMON aura d'autant plus tendance à rentrer en cryptobiose qu'il est rapide. En effet, alors que le POKéMON lents auront développé des stratagèmes et des techniques pour résister aux prédateurs plus rapides et n'auront qu'à les mettre en pratique, les POKéMON rapides ne se basent souvent que sur leur vitesse, et sont complètement déboussolés quand leur seul atout devient inutile. - NIVEAU / FAILO BALL
Cette POKéBALL est plus résistante que les autres. Elle est destinée à être frappée par le POKéMON attaquant, qui la propulsera à haute vitesse sur le défenseur, à la manière d'une balle de base-ball. Bien évidemment, plus la différence de niveau entre attaquant et défenseur est élevée, plus violent sera l'impact. - MASSE BALL
Certains POKéMON parmi les plus gros et les plus lourds dépassent la taille maximale pour entrer dans une POKéBALL, même en état de cryptobiose. La MASSE BALL est simplement une POKéBALL un peu plus grosse que les autres, qui capture même les POKéMON les plus gros. - SOIN BALL
Cette POKéBALL dispose de poches de liquide médicamenteux pour panser les plaies et résorber les hématomes du POKéMON fraîchement capturé. Ces poches, à usage unique, se vident dans la POKéBALL une fois qu'elle est refermée, afin que le POKéMON capturé en soit enduit. - COPAIN / LUXE BALL
Similaire à la SOIN BALL, en remplaçant le sérum par de l'alcool. - LOVE BALL
Similaire à la SOIN BALL, en remplaçant le sérum par du LSD, qui sera projeté sur le POKéMON au combat. - LUNE BALL
Similaire à la LOVE BALL, en modifiant la drogue utilisée. - FILET / SCUBA /APPÂT BALL
Éjecte un filet qui emprisonne le POKéMON avec de rétrécir et de le comprimer, ce qui réveille ses instincts primaires de bête traquée. Dans l'impossibilité de fuir, il passe en cryptobiose pour tenter de passer à travers les mailles. - BIS BALL
Même principe que la capture critique. Analyse les réactions des POKéMON de la même espèce déjà capturés à différents stimulis sonores, sélectionne la fréquence qui semble la plus désagréable à l'espèce du POKéMON à capturer, et la diffuse. - CHRONO BALL
POKéBALL lâchant une brève mais puissante décharge électrique sur le POKéMON visé. Se charge avec une dynamo au moyen d'une manivelle. C'est long. - RAPIDE BALL
POKéBALL munie de puissants haut-parleurs et lampes. Amplifie l'effet de surprise sur le POKéMON qui vient juste de sortir des hautes-herbes. - SOMBRE BALL
Émet des flashs stroboscopiques répétés et aveuglants qui déstabilisent totalement le POKéMON sauvage. Fonctionne évidemment beaucoup mieux dans les endroits sombres. - MASTER BALL
Fonctionnement inconnu. Nous avons 3 équipes de recherche sur le sujet, et certaines découvertes récentes laissent à espérer que l'on en décrypte bientôt les mécanismes.
NB : tous les systèmes électroniques dont les différentes POKéBALLs sont munies sont alimentés par l'énergie mécanique fournie à la ceinture au moindre mouvement du dresseur, convertie en énergie électrique par un dispositif dans cette même ceinture. Au-delà de 6 POKéBALL, la ceinture ne peut plus gérer convenablement les POKéBALLs et leur fournir suffisamment d'énergie. Et, même si le dresseur fournit de l'énergie sans discontinuer, en courant sans s'arrêter par exemple, il finira par se fatiguer, ce qui conduira à un déchargement progressif des POKéBALLs, qui finiront par ne plus pouvoir s'ouvrir.
Vvn Niger
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30 novembre 2012, 19:24
• Kona :
Spoiler
Le changement de forme
Premièrement on peut constater qu'il y a deux type de changement de forme.
L'évolution qui survient quand un pokemon est devenu assez fort, assez proche,a en sa possession un objet précis, est échangé ou est dans un endroit précis.
L'évolution elle est permanente mais peut être stopper.
Puis un changement de forme basique que l'on va appeler le mode de survie.
Le changement de forme peut subvenir selon les conditions climatique, comme Morphéo par exemple.
Il peut aussi se faire selon l'objet équipé, mais dans ce cas la c'est souvent volontaire.
Si un pokemon a pris trop de dégât il peut aussi changer de forme.
Et pour finir il y a un mode de survie unique qui est celui de Giratina, qui peut se faire selon le lieu (monde inversé).
Le changement de forme lui n'est pas stopable en cours de route mais est réversible.
L'on peut voir ca comme une évolution améliorer mais temporaire.
Maintenant allons a peu plus dans les détails.
Somaire.
L'evolution.
I Les effet de l'évolution
II Evoli, pourquoi autant de forme évolutive ?
Le mode de survie
I Les effet du mode de survie.
II Morpheo et les climats.
L'EVOLUTION
I Les effet de l'évolution.
L'évolution est premièrement un gain de puissance au yeux des chercheurs, elle n'a généralement pas lieu pour les pokemon qualifier de « légendaire ».
L'évolution se déroule selon certaine conditions comme dit plus haut, elle est souvent bénéfique, et permet parfois au pokemon d'obtenir un nouveau type.
Mais le nouveau type peut parfois engendré des faiblesses plus que gênante pour le pokemon.
Lorsque qu'un pokemon n'évolue pas, ses capacité d'apprentissage sont au dessus de la moyenne.
L'on peut constater la même chose chez les être humain, les enfant apprenne plus vite que les adultes, un pokemon non évoluer doit se reposer sur son intelligence, alors que pour son évolution la force brute suffit.
On pourra donc retenir que l'évolution est globalement passer de petit tout mignon et tout faible, a geant qui t'eclate la tronche en un coup de poing.
II Evoli pourquoi tant de forme évolutive ?
Procédont par étapes.
I/Les différentes pokeballs.
On connait tout la pokeball classique, rouge et blanche... Mais des formes alternatives de celle ci existent (sisi)
Prenons la super ball, elle a les mêmes effets que la pokeball, sauf qu'elle à un taux de capture plus grande.
La hyper ball, est aussi utile, mais elle est encore plus puissante...
C'était les pokeballs de bases. Mais certaines ont été crées pour des types spéciaux :
L'appât ball, qui permet d'avoir plus de chances de capturer un pokemon peché, le pokémon péché s'y sent mieux, comme un poisson dans l'eau *okjesors*,
La Filet ball, qui permet d'avoir plus de chances de capturer un pokemon eau ou insecte, le pokemon est pris dans un filet et ne peut s'enfuir de sa ball.
D'autres balls ont été crées pour des raisons spécifiques :
La master ball, qui permet de capturer un pokemon automatiquement,
La speed ball, la niveau ball... Il y en a tellement que je ne pourrais pas toutes les citer...
Bref, pour conclure, toutes les balls ont été crées pour des raisons qui leurs sont propres.
II/Capture d'un pokemon.
"Un keunotor sauvage apparaît !"
Que faire ? L'affaiblir. Ceci fait, le dresseur s'apprête à le capturer...
Dans un élan, il prend sa pokeball, tend son bras en arrière, et la lance sur la cible !
LA pokeball rebondit, s'ouvre et y rejette une lumière rouge, qui l'entraîne à l'interieur. Le pokemon se désintègre et se réintègre à l'interieur de la capsule.
Le pokemon devient en quelque sorte, des petites particules qui sont collées à la lumière puis entre avec elle. Ce pokemon se reforme à l'interieur.
A l’intérieur, le pokemon se démaine pour se libérer, il se secoue, saute, attaque, mais si la lumière rouge est trop forte, le pokemon y reste. Si il réussis à se libérer, il sort !
Après, cela dépend de la nature de la ball (voir I). Si il s'agit d'une filet ball, et que le pokemon concerné est un coconfort, il essaiera moins de se libérer et se sentira déjà comme chez lui !
III/Intérieur de la ball
L’intérieur de la ball dépend de son type. Chaque ball a ses particularités certaines sont aquatiques, certaines sont classiques...
Si nous observons les balls, elles sont toutes différentes...
Chaque pokemon capturés y laisse son empreinte et aucun autre pokemon ne peut y être capturé... Et c'est la même chose avec le pokemon, c'est un PACTE !
Un pokemon eau dans une pokeball se sentira moins bien que dans une scuba ball, car dans la dernière, de l'eau il y a ! %)
Une pokeball contient son type.
IV/Création de pokeball
On peut créer des pokeballs à l'aide de noigrumes. Comment en créer ? Je ne sais pas ... Mais fargas lui le sait !
Premièrement on peut constater qu'il y a deux type de changement de forme.
L'évolution qui survient quand un pokemon est devenu assez fort, assez proche,a en sa possession un objet précis, est échangé ou est dans un endroit précis.
L'évolution elle est permanente mais peut être stopper.
Puis un changement de forme basique que l'on va appeler le mode de survie.
Le changement de forme peut subvenir selon les conditions climatique, comme Morphéo par exemple.
Il peut aussi se faire selon l'objet équipé, mais dans ce cas la c'est souvent volontaire.
Si un pokemon a pris trop de dégât il peut aussi changer de forme.
Et pour finir il y a un mode de survie unique qui est celui de Giratina, qui peut se faire selon le lieu (monde inversé).
Le changement de forme lui n'est pas stopable en cours de route mais est réversible.
L'on peut voir ca comme une évolution améliorer mais temporaire.
Maintenant allons a peu plus dans les détails.
Somaire.
L'evolution.
I Les effet de l'évolution
II Evoli, pourquoi autant de forme évolutive ?
Le mode de survie
I Les effet du mode de survie.
II Morpheo et les climats.
L'EVOLUTION
I Les effet de l'évolution.
L'évolution est premièrement un gain de puissance au yeux des chercheurs, elle n'a généralement pas lieu pour les pokemon qualifier de « légendaire ».
L'évolution se déroule selon certaine conditions comme dit plus haut, elle est souvent bénéfique, et permet parfois au pokemon d'obtenir un nouveau type.
Mais le nouveau type peut parfois engendré des faiblesses plus que gênante pour le pokemon.
Lorsque qu'un pokemon n'évolue pas, ses capacité d'apprentissage sont au dessus de la moyenne.
L'on peut constater la même chose chez les être humain, les enfant apprenne plus vite que les adultes, un pokemon non évoluer doit se reposer sur son intelligence, alors que pour son évolution la force brute suffit.
On pourra donc retenir que l'évolution est globalement passer de petit tout mignon et tout faible, a geant qui t'eclate la tronche en un coup de poing.
II Evoli pourquoi tant de forme évolutive ?
Procédont par étapes.
I/Les différentes pokeballs.
On connait tout la pokeball classique, rouge et blanche... Mais des formes alternatives de celle ci existent (sisi)
Prenons la super ball, elle a les mêmes effets que la pokeball, sauf qu'elle à un taux de capture plus grande.
La hyper ball, est aussi utile, mais elle est encore plus puissante...
C'était les pokeballs de bases. Mais certaines ont été crées pour des types spéciaux :
L'appât ball, qui permet d'avoir plus de chances de capturer un pokemon peché, le pokémon péché s'y sent mieux, comme un poisson dans l'eau *okjesors*,
La Filet ball, qui permet d'avoir plus de chances de capturer un pokemon eau ou insecte, le pokemon est pris dans un filet et ne peut s'enfuir de sa ball.
D'autres balls ont été crées pour des raisons spécifiques :
La master ball, qui permet de capturer un pokemon automatiquement,
La speed ball, la niveau ball... Il y en a tellement que je ne pourrais pas toutes les citer...
Bref, pour conclure, toutes les balls ont été crées pour des raisons qui leurs sont propres.
II/Capture d'un pokemon.
"Un keunotor sauvage apparaît !"
Que faire ? L'affaiblir. Ceci fait, le dresseur s'apprête à le capturer...
Dans un élan, il prend sa pokeball, tend son bras en arrière, et la lance sur la cible !
LA pokeball rebondit, s'ouvre et y rejette une lumière rouge, qui l'entraîne à l'interieur. Le pokemon se désintègre et se réintègre à l'interieur de la capsule.
Le pokemon devient en quelque sorte, des petites particules qui sont collées à la lumière puis entre avec elle. Ce pokemon se reforme à l'interieur.
A l’intérieur, le pokemon se démaine pour se libérer, il se secoue, saute, attaque, mais si la lumière rouge est trop forte, le pokemon y reste. Si il réussis à se libérer, il sort !
Après, cela dépend de la nature de la ball (voir I). Si il s'agit d'une filet ball, et que le pokemon concerné est un coconfort, il essaiera moins de se libérer et se sentira déjà comme chez lui !
III/Intérieur de la ball
L’intérieur de la ball dépend de son type. Chaque ball a ses particularités certaines sont aquatiques, certaines sont classiques...
Si nous observons les balls, elles sont toutes différentes...
Chaque pokemon capturés y laisse son empreinte et aucun autre pokemon ne peut y être capturé... Et c'est la même chose avec le pokemon, c'est un PACTE !
Un pokemon eau dans une pokeball se sentira moins bien que dans une scuba ball, car dans la dernière, de l'eau il y a ! %)
Une pokeball contient son type.
IV/Création de pokeball
On peut créer des pokeballs à l'aide de noigrumes. Comment en créer ? Je ne sais pas ... Mais fargas lui le sait !
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
30 novembre 2012, 19:26
Groud' : • Lamelune :
« Modifié: 30 novembre 2012, 19:27 par Liger »
Spoiler
Bon, voilà ma petite théorie sur • Le fonctionnement d'une Pokéball •
Étape 1 : comment un fucking gros machin genre palkia peu rentrer dedant.
Au vu de comment un pokémon apparais/disparais sur le terrein lors du lancement de la pokémon, on pourrais penser que la pokeball dématérialise le pokémon, ne gardant qu'une série de 1 et de 0 dans un système électronique invisible.
Mais cependant la théorie la plus plausible serais que chaque pokéball est associé a un pokémon lors de la capture, et qu'une dimention parralèle se crée en fonction du pokémon et du type de la pokéball :
Par exemple, vous savez qu'il existe différentes pokéball, généralement pour faciliter la capture d'un pokémon en fonction de sa force (hyper ball/super ball & co) ou en fonction de son type (scuba ball & cie), mais qu'en est-t-il de la luxe ball?
Cette mystérieuse balle, apparue a la 3eme génération, en "remplacement" de la fiasco-ball qu'a été la copain ball (divers bug's, innefficassité réelle sur l'amitiée & etc.)dont la description est
"Une Ball confortable qui rend les Pokémon amicaux. "
C'est cette balle qui m'a mis sur la voie, sachant que comment un palkia haut de plusieurs mètre pourrais être heureux dans un espèce d'abitacle de 3 cm sur 4?
Au début je pensais a la dématérialisation, mais bon soyont sérieux, il aurais été capable de faire ça?
Étape 2 : c'est bien beau tout ça, mais comment il vit l'autre?
La théorie de la dimmension parralèle créé en fontion du pokémon/ball est plus plausible, mettont que la ball est fabriqué a partir d'un matériaux incconus.
Chaque ball correspond a un réglage de dimension (luxe ball = confort, pokebal = minimum vital, etc.)et le pokémon aussi (type eau= grande étendue d'eau + terre si pkmn eau est terrestre (axoloto par exemple).
Ce qui fait que chaque univers fonctionne POUR le pokémon le contenant (nourriture, amis (pokemon) et compagnie).
Étape 3 : whatisit le rayon rouge ?
Ce qui (3eme partie) expliquerais mieux le rayon rouge pour faire rentrer le pokémon dans la pokeball.
En fait le pokemon ne rentre pas dans la pokeball, la pokeball ne serais qu'une interface de liaison reliant la dimension parralèle contenant son pokémon au monde dit "réel".
Le dernier mystère : pourquoi certains pokémons préfère ne pas rentrer dans la pokeball ?
Nous prendront comme exemple le pikachu (celui de sacha ou celui que l'on te donne dans pokemon jaune comme tu veut ), il refuse de rentrer dans la pokeball, et cela pourrais avoir plusieurs explications :
1) un bète défaut de la ball qui oblige le pikachu a sortir, mais ce serais trop simple comme ça x)
2)le pikachu a déjà connus l'univert de la pokeball, et il est réaliste et refuse d'y retourner (déjà plus plausible)
3) tout simplement parce que le pikachu appartenais a un dresseur, mais que la ball de ce dresseur a déconné a un moment et au lieux d'être envoyé dans sa dimention parralèle, il aurais été envoyé dans un autre monde (je parle de pays là )
Étape 1 : comment un fucking gros machin genre palkia peu rentrer dedant.
Au vu de comment un pokémon apparais/disparais sur le terrein lors du lancement de la pokémon, on pourrais penser que la pokeball dématérialise le pokémon, ne gardant qu'une série de 1 et de 0 dans un système électronique invisible.
Mais cependant la théorie la plus plausible serais que chaque pokéball est associé a un pokémon lors de la capture, et qu'une dimention parralèle se crée en fonction du pokémon et du type de la pokéball :
Par exemple, vous savez qu'il existe différentes pokéball, généralement pour faciliter la capture d'un pokémon en fonction de sa force (hyper ball/super ball & co) ou en fonction de son type (scuba ball & cie), mais qu'en est-t-il de la luxe ball?
Cette mystérieuse balle, apparue a la 3eme génération, en "remplacement" de la fiasco-ball qu'a été la copain ball (divers bug's, innefficassité réelle sur l'amitiée & etc.)dont la description est
"Une Ball confortable qui rend les Pokémon amicaux. "
C'est cette balle qui m'a mis sur la voie, sachant que comment un palkia haut de plusieurs mètre pourrais être heureux dans un espèce d'abitacle de 3 cm sur 4?
Au début je pensais a la dématérialisation, mais bon soyont sérieux, il aurais été capable de faire ça?
Étape 2 : c'est bien beau tout ça, mais comment il vit l'autre?
La théorie de la dimmension parralèle créé en fontion du pokémon/ball est plus plausible, mettont que la ball est fabriqué a partir d'un matériaux incconus.
Chaque ball correspond a un réglage de dimension (luxe ball = confort, pokebal = minimum vital, etc.)et le pokémon aussi (type eau= grande étendue d'eau + terre si pkmn eau est terrestre (axoloto par exemple).
Ce qui fait que chaque univers fonctionne POUR le pokémon le contenant (nourriture, amis (pokemon) et compagnie).
Étape 3 : whatisit le rayon rouge ?
Ce qui (3eme partie) expliquerais mieux le rayon rouge pour faire rentrer le pokémon dans la pokeball.
En fait le pokemon ne rentre pas dans la pokeball, la pokeball ne serais qu'une interface de liaison reliant la dimension parralèle contenant son pokémon au monde dit "réel".
Le dernier mystère : pourquoi certains pokémons préfère ne pas rentrer dans la pokeball ?
Nous prendront comme exemple le pikachu (celui de sacha ou celui que l'on te donne dans pokemon jaune comme tu veut ), il refuse de rentrer dans la pokeball, et cela pourrais avoir plusieurs explications :
1) un bète défaut de la ball qui oblige le pikachu a sortir, mais ce serais trop simple comme ça x)
2)le pikachu a déjà connus l'univert de la pokeball, et il est réaliste et refuse d'y retourner (déjà plus plausible)
3) tout simplement parce que le pikachu appartenais a un dresseur, mais que la ball de ce dresseur a déconné a un moment et au lieux d'être envoyé dans sa dimention parralèle, il aurais été envoyé dans un autre monde (je parle de pays là )
Spoiler
Alors pour le fonctionnement d'une Pokéball voilà ce que je propose.
Tout d'abord la grande question que l'on peut se poser, c'est pourquoi le pokémon devient rouge quand il est rappelé et blanc quand il sort ?
Selon moi, la Pokéball a en quelques sortes exactement le même pouvoir que la machine à rétrécir dans le film Chéri, j'ai rétréci les gosses ! Le rayon rouge rétrécit le pokémon à l'état de microbe puis la pokéball l'aspire à l'intérieur.
Après comment fait il pour se nourrir là-dedans ? Selon moi il n'en a pas besoin car il n'est plus vraiment un être vivant à l'intérieur, mais une sorte de fantôme.
Tout d'abord la grande question que l'on peut se poser, c'est pourquoi le pokémon devient rouge quand il est rappelé et blanc quand il sort ?
Selon moi, la Pokéball a en quelques sortes exactement le même pouvoir que la machine à rétrécir dans le film Chéri, j'ai rétréci les gosses ! Le rayon rouge rétrécit le pokémon à l'état de microbe puis la pokéball l'aspire à l'intérieur.
Après comment fait il pour se nourrir là-dedans ? Selon moi il n'en a pas besoin car il n'est plus vraiment un être vivant à l'intérieur, mais une sorte de fantôme.
Shining
- Membre
- 7792 posts
30 novembre 2012, 19:33
tl;dr
Chanman
- Membre
- 8817 posts
30 novembre 2012, 19:41
• Lamelune :10/10SpoilerAlors pour le fonctionnement d'une Pokéball voilà ce que je propose.
Tout d'abord la grande question que l'on peut se poser, c'est pourquoi le pokémon devient rouge quand il est rappelé et blanc quand il sort ?
Selon moi, la Pokéball a en quelques sortes exactement le même pouvoir que la machine à rétrécir dans le film Chéri, j'ai rétréci les gosses ! Le rayon rouge rétrécit le pokémon à l'état de microbe puis la pokéball l'aspire à l'intérieur.
Après comment fait il pour se nourrir là-dedans ? Selon moi il n'en a pas besoin car il n'est plus vraiment un être vivant à l'intérieur, mais une sorte de fantôme.
Gencives suintantes
- Membre
- 14107 posts
30 novembre 2012, 20:15
mdrrrrrrrrrrrrr lamelune
Sinon Ulquiorra, j'me souviens en 2009 sur Deoxys j'avais fait une théorie similaire et on en avait discuté :'D
Sinon Ulquiorra, j'me souviens en 2009 sur Deoxys j'avais fait une théorie similaire et on en avait discuté :'D
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
30 novembre 2012, 20:28
Ahah ptêtre faut dire que ce genre de trucs on en parlait plus ya 3 ans que maintenant :']
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
30 novembre 2012, 20:36
lamelune ben je lui avais dit que je trouvais ça un tout ptit peu court mais il m'a répondu qu'il vallait mieux faire un texte concis
mimich`
- Invité
30 novembre 2012, 21:21
Je suis désolé pour les fautes, j'ai oublié de passer au correcteur orthographique
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
30 novembre 2012, 22:02
I say
Nous aussi on peut voter ?
*-*
Nous aussi on peut voter ?
*-*
Vvn Niger
- Membre
- 17725 posts
zhagsten
- Membre
- 1000 posts
01 décembre 2012, 01:05
Je ne voudrais pas influencer le vote mais ce Zhagsten est tout simplement un génie et mérite 12 (honnêtement) et on pourrait même lui envoyer quelques filles faciles en remerciement.
Cheb Rallace
- Membre
- 3643 posts
01 décembre 2012, 01:08
mmmmmmh j’hésite
j'avoue que ta théorie à la matrix m'a bien plue
j'avoue que ta théorie à la matrix m'a bien plue