Rom dispo avec mon MSN !
:arrow: Genre : Action-RPG
:arrow: Editeur : Square-Enix
:arrow: Système : Nintendo DS
:arrow: Développeur : Level-5
Description : Entrez dans la peau d’un Célestellien, issu d’un peuple protecteur de l’humanité et ressemblant à des anges avec leurs petites ailes dans le dos. A chacune de leurs missions réussies pour aider les mortels, les Célestelliens sont récompensés avec « des cristaux de bienveillessence » qui nourrissent Yggdrasil, l’arbre sacré. Les Célestelliens attendent depuis longtemps que l’arbre délivre ses fruits, signe que les Célestelliens atteindront un nouvel endroit de plénitude où ils n’auront plus à aider les mortels pour nourrir Yggdrasil. Malheureusement, votre fière forteresse subit une attaque dévastatrice provenant d’une force inconnue. Devenu un Célestellien déchu et échoué sur Terre par la force des choses, votre mission est de récupérer tous les fruits de l’arbre sacré et ainsi sauver votre cité !
Serez-vous assez courageux pour relever ce nouveau défi?
:arrow: Premier épisode numéroté sur portable
:arrow: Un mode de combat beaucoup plus innovant
:arrow: Un gameplay faisant la part belle au multijoueur et à la connectivité
:arrow: Koichi Sugiyama pour des musiques d'une qualité inédite sur portable
:arrow: Akira Toriyama fidèle au poste pour des personnages haut en couleurs
Présentation succinte
Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament ou Dragon Quest IX: Hoshizora no Mamoribito en japonais est sorti au japon le 11 juillet 2009. Tout comme Dragon Quest VIII, on retrouve avec plaisir Level 5 aux commandes pour la partie technique et Square Enix à l’édition. Il aura fallu, tout de même, près de cinq ans après le huitième épisode et de nombreux retards, pour accueillir cette neuvième aventure dans le monde de Dragon Quest. Ceci s’explique par l’orientation prise par cet épisode en totale rupture avec les anciens opus de la saga. Très attendu au japon, il fut acclamé là-bas où il se vendit en deux jours à 2,3 millions de copies, brisant le record de vente dans ce laps de temps. Au 25 septembre 2009, il dépasse les 4 millions d’exemplaire, et devient le jeu Nintendo DS le plus vendu et le plus populaire. Il est aujourd’hui, l’épisode le vendu de la saga avec 4,1 millions d’unités écoulé, brisant au passage le record de Dragon Quest VII.
C’est le 19 Mai 2010 que Square Enix annonça son partenariat avec Nintendo afin de sortir en occident Dragon Quest IX. La sortie US aura lieu exactement un an après celle japonaise, le 11 juillet 2010. Les Européens, quant à eux, auront à attendre le 23 juillet pour mettre les mains sur cet épisode qui révolutionna la saga.
Cet épisode marque un tournant dans la saga à plus d’un titre. Déjà car c’est le premier épisode numéroté à sortir sur une console portable. Ce choix, controversé et regretté par beaucoup de fan, a été justifié par le parc de Nintendo DS installé dans le monde, de bien loin supérieur à celui des consoles de salon. De plus, cet épisode a été conçu dés le départ avec l’idée d’élargir le marché en occident et d’en faire un jeu plus orienté action que les précédentes itérations de la série. C’est pour quoi, dés le début du projet, le gameplay a été essentiellement axé sur le multijoueur. Enfin, il abandonne le système de rencontre aléatoire pour adopter le système, bien plus moderne, d’ennemis visible à l’écran. Il est à noter aussi qu’il n’y a plus de héros prédéfini. C’est vous qui créer votre héro pour lui donner l’apparence que vous souhaiterez.
[size=150]Le test[/size]
Après une superbe scène animée présentant le jeu, on débute par une des nouveautés de cet épisode : la création du personnage principal. Et oui, cet épisode tranche dés le départ avec les précédent opus de la saga car il n’y a plus de héros prédéfini. Yuji Horii souhaitait que le joueur s’identifie encore plus au héros et a donc voulu lui laisser le choix pour le physique du personnage qu’il incarnera. Après avoir choisi le sexe, la taille, la couleur du visage, des yeux et des cheveux et enfin, la coupe du héros, vous commencerez votre aventure comme Gardien de Chérubelle.
Accompagné de votre maître Aquilla, vous protéger le village de Chérubelle afin de vous attirez les bonnes grâces de ses habitant qui se manifesteront par l’apparition de goutte de bienveillessence. Car, protéger le village de Chérubelle, n’est pas votre mission principale, loin de là. En tant que Célestelliens, vous devez rapporter les gouttes de bienvellessence à l’arbre Yggdrassil qui se trouve au sommet de l’Observatoire, très haut dans le ciel. En effet, la légende veut que lorsque l’arbre Yggdrassil aura assez de bienveillessence, les fruits Fyggs pousseront annonçant l’apparition de l’Orion Express. Ce train emmènera alors les Célestelliens auprès du Tout-Puissant les libérérant de leur ingrate tâche.
Cependant un grand danger plane sur l’Observatoire et l’arbre Yggdrasil et tout ne se passera pas comme prévu. A la suite d’évènements tragiques, vous serez propulsé en tant que simple humain dans le monde, que jusqu’alors, vous protégiez. Désœuvré, vous devrez remplir différentes missions, vous liez avec d’autres aventuriers et combattre un nombre incalculable d’ennemis afin de faire la lumière sur le mal essayant de prendre possession du monde.
Après un interlude dans le petit village de Chérubelle, vous arriverez dans la ville d’Albithia où les choses sérieuses commenceront. En effet, c’est à partir d’ici que vous aurez accès à la taverne de Bérangère qui concentre les principales nouveautés de cet épisode.
Premièrement, vous pourrez recruter trois autres aventuriers pour vous accompagnez. En fait, il s’agira, tout comme dans Dragon Quest III, de choisir parmi des personnages déjà créés ou de définir vous-même les caractéristiques et le physique de vos compagnons.
Deuxièmement, grâce à la connexion WIFI, vous aurez la possibilité de demander à Bérangère de recruter des aventuriers pour vous. Ce mode s’activera lorsque la Nintendo DS est en veille. Il suffira qu’un autre joueur ait activé lui aussi ce mode et qu’il soit à proximité de vous pour que les deux consoles échangent les données du personnage principal ainsi que les cartes à trésors qui lui sont liés. Ensuite, vous pourrez rendre visite au nouveau venu dans votre auberge et soit le laisser dans une chambre ordinaire, soit lui préparer une suite luxueuse pour que vous soyez sur qu'il reste dans votre auberge.
Troisièmement, toujours avec le WIFI et en demandant à Phenicia l’ouverture d’un portail sur un autre monde, un, deux ou trois de vos amis pourront vous rejoindre dans votre partie. Les joueurs invités ont tout loisir de vous aider ou de vaquer à leurs propres occupations. Rien ne les oblige, en fait, à suivre l’aventure avec vous. Il y a tout de même quelques limitations de taille. Seule l’histoire du joueur hôte avancera, pas celle des joueurs invités. De plus, seuls les coffres bleus pourront être ouverts par les joueurs invités, les rouges étant réservés au joueur hôte. Par contre, l’expérience et les objets acquis au court de ces parties seront conservés une fois de retour dans sa propre partie. Ce mode donne un aspect MMORPG pas déplaisant.
Imaginez-vous combattant avec difficulté un Boss et faisant appel à vos amis pour venir vous aider dans ce combat épique. Il n’y rien de plus passionnant. Dernièrement, vous pourrez avoir accès au VPC Dragon Quest tenu par Vanda, qui est à peu près l’équivalent des hôtels de vente pour ceux qui connaissent les MMORPG. Dans ce mode, vous pourrez acquérir des pièces d'équipement contre des pièces d'or durement gagnés. De plus, vous pourrez télécharger des quêtes annexes rallongeant encore plus la durée de vie déjà considérable du titre. Au cours de votre aventure, vous rencontrerez des villageois qui vous demanderont de remplir des petites quêtes en échange d’objets plus ou moins rares, d’aptitude ou servant à faire avancer l’histoire. Ces petites quêtes sans liens apparents revêtent une grande importance. En effet, certaines ne seront accessibles qu’en mode multi-joueur. D’autres nécessiteront d’avoir découvert des cartes aux trésors ou devront être récupérer via le VPC DQ. Mais toutes, même si certaines ne seront pas passionnantes, mettront l’accent sur l’exploration, plus encore que dans les précédents Dragon Quest.
A côté de ce système de jeu pleinement orienté multijoueur, Dragon Quest IX mise aussi sur le grand absent de Dragon Quest VIII, le système de classe. La vocation de base de votre personnage sera le troubadour, mais à partir du premier quart de l’aventure, vous aurez accès à l'abbaye des Vocations. Vous pourrez alors changer la vocation de votre héros avec les autres sept disponibles au départ. Six nouvelles vocations, dites avancé, seront à débloquer au court d’une des innombrables quêtes annexes. Il faut savoir que seuls les aptitudes de chaque classe sont transférable mais pas les sorts appris. A vous de créer une équipe équilibrée pour venir à bout de vos ennemis lors de vos parties solo.
D’abord prévu en temps réels, le système de combats reste en tour par tour, Square Enix reculant devant le tollé des fans japonais. Par contre, cet épisode en fini avec les combats aléatoires jugé, à juste titre, trop archaïque. Les ennemis sont désormais visibles à l’écran et n’hésitent pas à vous poursuivre si vous avez le malheur de passer un peu trop près. De même, si votre niveau est sensiblement supérieur à celui de vos adversaires, vous les verrez détaler comme des lapins apeurés : hilarant. Une fois en combats, ceux-ci ressemblent beaucoup à ceux de Dragon Quest VIII. On reconnait bien là la patte de Level 5. Par contre, vos personnages ne resteront plus en ligne pendant ces combats. Ils occuperont maintenant tout le terrain. Ces combats seront aussi l’occasion de déclencher des coups dévastateurs acquis préalablement grâce aux points de compétences glanés après un passage de niveau. Ces points de compétences sont librement assignables et permettront de débloquer des capacités de plus en plus intéressantes en fonction de votre spécialisation.
Graphiquement parlant, la DS a été poussée dans ses derniers retranchements. Le jeu est magnifique avec des couleurs vives et une 3D assez détaillée au regard des capacités de la console. Le travail de Toriyama est très fidèlement retranscrit. L’animation des monstres est très soignés avec une mention spéciale pour les gluants vraiment gélatineux. Dans cet épisode, Toriyama nous invite à faire connaissance avec ses nouveaux monstres, tous très réussis. J’avoue avoir un petit faible pour les Sangigni Vache. On se surprendra maintes fois à parcourir un monde aussi vivant et détaillé sur cette petite portable que l’on croyait pourtant bien connaitre. Même si lors de la création de son personnage, le choix pouvait sembler limité, les possibilités de customisation de celui-ci sont assez impressionnantes. Chaque changement d’armures, de casques, de pantalons, d’armes, de bouclier, à l’exception des bagues, sera instantanément visible sur son personnage. Ce qui fait qu’il est virtuellement impossible d’avoir deux fois le même personnage.
Les nouvelles musiques de Koichi Sugiyama pour cet épisode, bien que peu nombreuses en quantité, sont de qualité et accompagne magnifiquement votre quête. Je vous promets qu’après trois heures de jeu, vous vous surprendrez à chantonner le thème de Chérubelle ou celui de la Taverne de Bérangère. On appréciera aussi de retrouver des thèmes connu réorchestrés.
D’ailleurs, les fans seront ravis de constater les nombreuses références faites aux précédents opus et plus spécialement à Dragon Quest III dont cet épisode se veut le successeur spirituel. Il sera également possible de grimer notre héros pour le faire ressembler aux personnages principaux des précédents épisodes. Enfin, certains d’entre eux s’inviteront même dans votre équipe pour vous accompagner lors d’une de vos quêtes.
Cependant, cela serait mentir que de dire que cet épisode est le jeu parfait. Il sera, en effet, très difficile de s’attacher à vos compagnons car ils n’auront aucune histoire personnelle ni aucun lien avec le scénario. Le personnage de Stella, la fée qui accompagne le héros, pourra se révéler particulièrement pénible. Elle fut si impopulaire au Japon, que des sites se sont montés pour réclamer sa disparition pur et simple. On pourra aussi déplorer une traduction française légèrement perfectible car présentant des fautes d’accords ou de temps, chose à laquelle Nintendo ne nous avait que rarement habitué.
De plus, les esprits chagrins regretteront la régression des graphismes ou des musiques par rapport à Dragon Quest VIII, portable oblige. De même, la console montera ses limites lorsque trop d’éléments 3D seront affichés à l’écran générant de très rares ralentissements. Ceux-ci semblent moins présents sur DSi que sur les DS Lite. Enfin pour clore ces défauts, le slot unique de sauvegarde pourra paraître mesquin. Mais sachez qu’il existe un deuxième slot de sauvegarde servant à récupérer la sauvegarde initiale en cas d’extinction intempestive de l’enregistrement de sa progression, c’est donc un sécurité contre la corruption de la sauvegarde. Mais cela serait vraiment bouder son plaisir que de trop s’attarder sur ces quelques défauts et louper, par la même occasion, une grande épopée. Dragon Quest IX réussi le pari très risqué de passer la série au mode multijoueur, et ce pari est remporté avec brio. Rien que pour ça, Dragon Quest IX marquera la série de son empreinte.
[size=150]En bref...[/size]
Dragon Quest IX réussi haut la main la transition de la série vers le multijoueur. Cet épisode propose un système de classe faisant la part belle à la stratégie et un système de combats riche et varié. Pour ne pas gâcher ce tableau, les graphismes sont chatoyants et la 3D est fort réussie pour la petite portable de Nintendo. Tout ceci accompagné par les musique entêtantes de Sugiyama, en font un digne successeur du huitième épisode. Malgré ses quelques défauts au niveau de la traduction et ses rares ralentissements, il propose une aventure riche et varié où l’on se sent réellement impliquée. De plus la durée de vie déjà immense est rallongée par les nombreuses quêtes téléchargeables qui seront progressivement disponibles sur le Nintendo WFT. Cet épisode marquera à coup sur un tournant majeur dans la saga Dragon Quest.
- Une durée de vie immense
- Un mode multijoueur très réussi
- Une difficulté parfaitement équilibré
- Le grand retour du système de classe
- Un Dragon Quest inédit dans le creux de la main[/color]
[-] De rares ralentissements
[-] Le slot de sauvegarde unique
[-] Traduction françaises perfectible
[-] Le personnage de Stella horripilant
[-] Des personnages secondaires inexistants [/b]