"l'Album"
Pages: 1 [2]
Lou
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06 février 2015, 21:56
J'allais avoir 10 ans, ça passait tout le temps sur la tv suisse et ça a été mon premier vrai émoi musical. Ca a été aussi le premier album que j'ai acheté avec mon argent de poche et je l'ai trimballé partout religieusement avec Infest de Papa Roach aussi. Bref j'ai toujours le sourire quand je l'écoute, c bien.
J'allais avoir 10 ans, ça passait tout le temps sur la tv suisse et ça a été mon premier vrai émoi musical. Ca a été aussi le premier album que j'ai acheté avec mon argent de poche et je l'ai trimballé partout religieusement avec Infest de Papa Roach aussi. Bref j'ai toujours le sourire quand je l'écoute, c bien.
faer
- Membre
- 4432 posts
12 mai 2015, 23:46
c'est un oui
excellente idée ce topic pour ceux n'ont pas le temps d'explorer
L'album qui a tout changé : Baths - Cerulean
c'est un oui
excellente idée ce topic pour ceux n'ont pas le temps d'explorer
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
13 mai 2015, 00:29
suce moi faer, j'ai introduit baths à tout le monde ici, suce goulûment stp et ne bave pas sur mes poils
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
13 mai 2015, 00:41
J'ai trois triades d'albums qui ont changé ma vie, à proprement parler, qui sont devenus des classiques tant leurs ensembles sont cohésifs et ont évoqué une émotion pure et éternellement ancrée en moi, cette espèce de nostalgie insondable que vous ressentez lorsque vous découvrez une oeuvre fraîche et que vous savez qu'elle se cicatrisera à votre coeur pour toujours.
Baths - Cerulean
The Knife - Deep Cuts
Solar Bears - She was coloured in
Première vague, énorme claque dans ma gueule, j'ai découvert ces artistes à des intervalles de temps très courts, rendant l'année en question très riche de sens pour moi, transformant mon point de vue quant à la musique, commençant à considérer l'électronique autrement que comme un divertissement sonore pour danser en rave ou compléter un jeu-vidéo.
John Roberts - Glass Eights
The Field - From here we go sublime
Moomin - The story about you
Deuxième vague, encore plus intense. Les paroles s'effacent pour laisser place à la musique pure, la subtilité des boucles et le mélange entre organique et synthétique. Une grosse révélation pour moi, un univers plus mature, plus réfléchi encore qui s'ouvre à mes oreilles.
Holy Other - With U / Held
Holobody - Riverhood
Segue - Pacifica
Dernière vague, avec des expérimentations encore plus poussées, les limites des genres abolies et l'importance de la lenteur dans le travail de l'intensité... Je n'ai par la suite pas connu de telle sensation.
Baths - Cerulean
The Knife - Deep Cuts
Solar Bears - She was coloured in
Première vague, énorme claque dans ma gueule, j'ai découvert ces artistes à des intervalles de temps très courts, rendant l'année en question très riche de sens pour moi, transformant mon point de vue quant à la musique, commençant à considérer l'électronique autrement que comme un divertissement sonore pour danser en rave ou compléter un jeu-vidéo.
John Roberts - Glass Eights
The Field - From here we go sublime
Moomin - The story about you
Deuxième vague, encore plus intense. Les paroles s'effacent pour laisser place à la musique pure, la subtilité des boucles et le mélange entre organique et synthétique. Une grosse révélation pour moi, un univers plus mature, plus réfléchi encore qui s'ouvre à mes oreilles.
Holy Other - With U / Held
Holobody - Riverhood
Segue - Pacifica
Dernière vague, avec des expérimentations encore plus poussées, les limites des genres abolies et l'importance de la lenteur dans le travail de l'intensité... Je n'ai par la suite pas connu de telle sensation.
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
13 mai 2015, 09:02
>"l'album"
>en poster neuf
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
13 mai 2015, 10:32
j'sais pas, on n'est pas tous limités à un groupe duquel on est une groupie
ma vie n'est pas le théâtre d'une seule péripétie, j'en ai apprécié la sinuosité et je me vois mal me définir par une seule oeuvre
ma vie n'est pas le théâtre d'une seule péripétie, j'en ai apprécié la sinuosité et je me vois mal me définir par une seule oeuvre
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
13 mai 2015, 10:37
ur such a special snowflake sweetie
« Modifié: 13 mai 2015, 10:38 par Hypogruy-sémite »
Gencives suintantes
- Membre
- 14107 posts
15 mai 2015, 03:37
désolé ulquiorra mais : pourquoi bitch ? c'est pas grave, il a cheaté, moi aussi, l'essentiel c'est qu'il réponde à la question ! en plus son truc est compréhensible et "structuré", il a eu trois courants principaux dans sa vie, il explique lesquels et pourquoi au niveau sonique et tout :/
nul nul
nul nul
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
15 mai 2015, 11:41
olala vraiment
Shining
- Membre
- 7792 posts
16 mai 2015, 00:54
J'ai hésité un moment à me lancer, allez se partie
Concept album sur un mec qui s'auto-détruit, dans tous les sens du terme ; le gus du groupe (Trent Reznor) allait pas trop trop bien à l'époque et à développé une grosse addiction bien morbide à la droge. Et une cover pleine de crasses et de saletés.
Bien que le groupe et cet album soit classés en tant que metal industriel, je trouve que c'est limite une insulte à l'oeuvre en elle-même qui est over variée. Y'a bien des moments biens violents et/ou indus (mr. selfdestruct, reptile, march of the pigs, heresy, big man with a gun), mais le personnage qu'on suit passe par plusieurs phases, et entre ces moments de violence pure on a le droit au spleen limite amoureux (piggy), au repos (a warm place, le final déprimant hurt), aux envies glauques (closer, vieux malaise ce morceau) et au pur désespoir (ruiner, qui m'a hanté toute mon adolescence).
Le personnage est désespéré, on ne sait pas pourquoi et on ne le sait jamais. Il bute des gens, les viole, perds tous ses potes jusqu'au dernier sur le final à qui il s'adresse avant son suicide. Tout du long, il se convainc sur plusieurs morceaux qu'il ne peut plus revenir en arrière en répétant MASSE de fois "nothing can stop me now", et avec en fond le même air, comme un fil rouge. Prisonnier de sa spirale, il se libère aussi de toute contrainte sociale avant d'en finir. Et pourtant, sur les dernières paroles, un regret, l'envie de tout reprendre à zéro et de rédemption.
Cet album et groupe ont été longtemps mes préférés et on marqué la fin de mes années collèges et une bonne moitié du lycée, mon adolescence. Et pour cause, plus qu'un album de "metal indus" ou que sais-je dans la forme, c'est surtout dans le fond un album d'emo, et un parfait dans sa construction.
Cet album est probablement le dernier authentiquement metalloïde de NIN, on trouvera encore des traces dans les suivants, mais plus des réminiscences du passé qu'autre chose, Reznor décidant de tourner la page après cette période (et ça lui prendra du temps, puisqu'il prendra plus de 5 ans en désintox). Moi-même, j'ai découvert masse de choses musicalement parlant et mon état d'esprit à changé, et donc mon rapport à cet album que je n'idolâtre plus comme avant. Et pourtant, même en le réécoutant aujourd'hui, toujours ce malaise, toujours cette furie.
Bonus
https://youtube.com/devicesupport
« Modifié: 16 mai 2015, 02:25 par Shining »
Concept album sur un mec qui s'auto-détruit, dans tous les sens du terme ; le gus du groupe (Trent Reznor) allait pas trop trop bien à l'époque et à développé une grosse addiction bien morbide à la droge. Et une cover pleine de crasses et de saletés.
Bien que le groupe et cet album soit classés en tant que metal industriel, je trouve que c'est limite une insulte à l'oeuvre en elle-même qui est over variée. Y'a bien des moments biens violents et/ou indus (mr. selfdestruct, reptile, march of the pigs, heresy, big man with a gun), mais le personnage qu'on suit passe par plusieurs phases, et entre ces moments de violence pure on a le droit au spleen limite amoureux (piggy), au repos (a warm place, le final déprimant hurt), aux envies glauques (closer, vieux malaise ce morceau) et au pur désespoir (ruiner, qui m'a hanté toute mon adolescence).
Le personnage est désespéré, on ne sait pas pourquoi et on ne le sait jamais. Il bute des gens, les viole, perds tous ses potes jusqu'au dernier sur le final à qui il s'adresse avant son suicide. Tout du long, il se convainc sur plusieurs morceaux qu'il ne peut plus revenir en arrière en répétant MASSE de fois "nothing can stop me now", et avec en fond le même air, comme un fil rouge. Prisonnier de sa spirale, il se libère aussi de toute contrainte sociale avant d'en finir. Et pourtant, sur les dernières paroles, un regret, l'envie de tout reprendre à zéro et de rédemption.
Cet album et groupe ont été longtemps mes préférés et on marqué la fin de mes années collèges et une bonne moitié du lycée, mon adolescence. Et pour cause, plus qu'un album de "metal indus" ou que sais-je dans la forme, c'est surtout dans le fond un album d'emo, et un parfait dans sa construction.
Cet album est probablement le dernier authentiquement metalloïde de NIN, on trouvera encore des traces dans les suivants, mais plus des réminiscences du passé qu'autre chose, Reznor décidant de tourner la page après cette période (et ça lui prendra du temps, puisqu'il prendra plus de 5 ans en désintox). Moi-même, j'ai découvert masse de choses musicalement parlant et mon état d'esprit à changé, et donc mon rapport à cet album que je n'idolâtre plus comme avant. Et pourtant, même en le réécoutant aujourd'hui, toujours ce malaise, toujours cette furie.
Bonus
https://youtube.com/devicesupport
Gencives suintantes
- Membre
- 14107 posts
16 mai 2015, 02:05
oui !!!
Shining
- Membre
- 7792 posts
16 mai 2015, 15:55
j'espère que vous comptez tous écouter chaque album posté icinouvel objectif
Madikan
- Membre
- 2738 posts
18 octobre 2017, 20:56
up, postez d'autres trucs cools svp
j'aimerais remercier certaines personnes pour m'avoir fait découvrir des albums qui me tiennent maintenant à coeur personnellement aussi, notamment enema of the state (un des premiers albums dont tous les morceaux sans exception m'ont plu), the golden year (méga souvenirs de celui-ci, je l'ai écouté presque tout le temps quand je suis parti quelques mois à l'étranger il y a qq années, c'est resté depuis), cerulean pcq c'est vrmt stylé, j'avais jamais entendu un truc du genre, et the year of hibernation pour la vague de chill qui m'emporte quand je l'écoute
nujabes classico mais je connaissais déjà avant (<33) et tycho j'ai approfondi mon écoute, c'est vraiment du bon son pour se calmer, réfléchir
pour ma part, j'ai trois albums qui auxquels je tiens particulièrement, vous allez peut-être les trouver médiocres par rapport à ce qu'on peut trouver d'autre sur ce topic, et peut-être est-ce parce que j'ai beaucoup de souvenirs associés à ceux-ci, mais ballec moi j'aime
(aaron - artificial animals riding on neverland)
j'ai toujours trouvé que l'esprit de l'album était très particulier, je l'ai écouté des dizaines de fois, et il m'étonne à chaque fois. on croit que le gars qui chante est au bord du suicide à chaque chanson, au bord de cette falaise morose qu'on voit sur la pochette de l'album. le message qu'ils ont essayé de faire passer est comme un longue plainte mélancolique
c à pleurer
(another lonely soul - novastar)
gros coup de coeur pour le coup, c'est beaucoup plus vivant que l'album du dessus, c'est vibrant, ça chante haut et fort, ça me rappelle mes voyages en provence quand j'étais petit, les balades dans les champs, l'époque où la vie était pleine d'insouciance. je me rappelle riant en jouant aux cartes quand il pleuvait dehors, en écoutant cette musique avec mes cousins
c bien
(coldplay - a rush of blood to the head)
un de leurs meilleurs albums je trouve, je l'ai écouté énormément de fois en roulant à travers la campagne ardennaise, et honnêtement les feels just don't stop coming man, the scientist bestest, les paroles sont vraiment belles, c'était encore à leurs débuts et je me rappelle que c'était le premier album que j'avais acheté avec mon argent de poche étant petit, ça m'avait vraiment fait plaisir de pouvoir l'écouter dans ma chambre et le partager avec mes potes
ct la bonne époque
j'aimerais remercier certaines personnes pour m'avoir fait découvrir des albums qui me tiennent maintenant à coeur personnellement aussi, notamment enema of the state (un des premiers albums dont tous les morceaux sans exception m'ont plu), the golden year (méga souvenirs de celui-ci, je l'ai écouté presque tout le temps quand je suis parti quelques mois à l'étranger il y a qq années, c'est resté depuis), cerulean pcq c'est vrmt stylé, j'avais jamais entendu un truc du genre, et the year of hibernation pour la vague de chill qui m'emporte quand je l'écoute
nujabes classico mais je connaissais déjà avant (<33) et tycho j'ai approfondi mon écoute, c'est vraiment du bon son pour se calmer, réfléchir
pour ma part, j'ai trois albums qui auxquels je tiens particulièrement, vous allez peut-être les trouver médiocres par rapport à ce qu'on peut trouver d'autre sur ce topic, et peut-être est-ce parce que j'ai beaucoup de souvenirs associés à ceux-ci, mais ballec moi j'aime
(aaron - artificial animals riding on neverland)
j'ai toujours trouvé que l'esprit de l'album était très particulier, je l'ai écouté des dizaines de fois, et il m'étonne à chaque fois. on croit que le gars qui chante est au bord du suicide à chaque chanson, au bord de cette falaise morose qu'on voit sur la pochette de l'album. le message qu'ils ont essayé de faire passer est comme un longue plainte mélancolique
c à pleurer
(another lonely soul - novastar)
gros coup de coeur pour le coup, c'est beaucoup plus vivant que l'album du dessus, c'est vibrant, ça chante haut et fort, ça me rappelle mes voyages en provence quand j'étais petit, les balades dans les champs, l'époque où la vie était pleine d'insouciance. je me rappelle riant en jouant aux cartes quand il pleuvait dehors, en écoutant cette musique avec mes cousins
c bien
(coldplay - a rush of blood to the head)
un de leurs meilleurs albums je trouve, je l'ai écouté énormément de fois en roulant à travers la campagne ardennaise, et honnêtement les feels just don't stop coming man, the scientist bestest, les paroles sont vraiment belles, c'était encore à leurs débuts et je me rappelle que c'était le premier album que j'avais acheté avec mon argent de poche étant petit, ça m'avait vraiment fait plaisir de pouvoir l'écouter dans ma chambre et le partager avec mes potes
ct la bonne époque
Tolliug
- Membre
- 106 posts
18 octobre 2017, 21:52
Iron Maiden - Seventh Son of a Seventh Son
Je vais pas passer pour un original vu que c'est un des piliers du metal prog et de la new wave of British heavy metal, mais bon, c'est juste l"Album" comme dit le titre du topic. Je devais avoir 14 ans, et je connaissais rien d'autre dans la musique que green day, linkin park, fall out boy, et consorts. Le genre de Linkin Park me plaît, mais j'ai envie de découvrir des trucs plus poussés, plus travaillés, plus recherchés. Un pote me conseille Iron Maiden en me disant très exactement "écoute n'importe quel album". Du coup, je regarde dans la bibliothéque de bordel musical que mes parents ont et je trouve un album du groupe que je cherche, Seventh Son of a Seventh Son. Ni une ni deux, je fonce dans ma chambre brancher mon casque, et je découvre ce bijou. La voix puissante du chanteur, la basse galopante, les guitares aux riffs et solos endiablés, une batterie parfaite,des paroles magnifiquement bien écrites. Depuis, c'est juste mon album. J'ai beau m'être étendu musicalement au blues, au jazz, à l'électro, au reggae, et au rap, je reviens toujours vers cet album à l'architecture mieux ficelée que l'opéra de Sydney.
Je vais pas passer pour un original vu que c'est un des piliers du metal prog et de la new wave of British heavy metal, mais bon, c'est juste l"Album" comme dit le titre du topic. Je devais avoir 14 ans, et je connaissais rien d'autre dans la musique que green day, linkin park, fall out boy, et consorts. Le genre de Linkin Park me plaît, mais j'ai envie de découvrir des trucs plus poussés, plus travaillés, plus recherchés. Un pote me conseille Iron Maiden en me disant très exactement "écoute n'importe quel album". Du coup, je regarde dans la bibliothéque de bordel musical que mes parents ont et je trouve un album du groupe que je cherche, Seventh Son of a Seventh Son. Ni une ni deux, je fonce dans ma chambre brancher mon casque, et je découvre ce bijou. La voix puissante du chanteur, la basse galopante, les guitares aux riffs et solos endiablés, une batterie parfaite,des paroles magnifiquement bien écrites. Depuis, c'est juste mon album. J'ai beau m'être étendu musicalement au blues, au jazz, à l'électro, au reggae, et au rap, je reviens toujours vers cet album à l'architecture mieux ficelée que l'opéra de Sydney.