J'ai adoré House Of Cards, j'adorais déjà la version anglaise comme son dérivé avec "The thick of it" et le film In the Loop.
La force est le casting, réussi pour chaque perso, hormis le président puis des rebondissements assez intelligent, Spacey est excellent en monstre d'adaptation (donc d'intelligence) qualité fondamentale de la survie dans le champs capitaliste.
Assez bien de voir que ce n'est pas l'homme qui dirige, mais la sphère, adapte toi ou crève.
La saison 2 tarde, cette série gomme tout les défauts d'une série comme Boss.
J'aime pas trop les séries politiques de base, mais là j'ai voulu me lancer car j'ai vu qu'il y avait Spacey. Alors oui tous les acteurs sont plus ou moins bons, et aucun d'entre eux n'est vraiment médiocre, mais on sent qu'ils se font tous chier, il n'y a que le Russo qui m'a convaincu, et encore c'était peut-être pour contrebalancer la froideur des autres rôles.
L'indifférence de Spacey ne marche pas ici, à mes yeux, on sent le bonhomme qui joue, voire surjoue quand il s'emmerde à simplement jouer ; dans la sphère de l'imprévu, je n'ai constaté qu'un événement marquant et là, oui, Spacey semble un peu redevenir viable, mais ça ne dure qu'un moment. Bref, j'ai quand même dû attendre les derniers épisodes de la saison pour me sentir à mon aise dans le visionnage, autrement j'ai trouvé ça lourd, sans pour autant être lourd de sens. C'est peut-être actuel, mais disons que ça ne m'a rien apporté au niveau de la connaissance, ni au niveau du divertissement.