Votre culture littéraire
Castho
- Membre
- 29202 posts
03 octobre 2012, 16:56
La par contre c'est la bible la moins chiante.
Cheb Rallace
- Membre
- 3643 posts
03 octobre 2012, 16:58
Quitte à lire un livre d'enculé, proccurez vous celui ci
clic
Ne vous fiez pas au titre à l'americaine et a la couv a chier. Ce livre decortique les interactions qui fondent notre société. A ne pas mettre entre toutes les mains.
si t'as -16 ans HP est mortel (sauf les 2 derniers)
sinon la bible apres tout, toute façon tkt tu la lira pas en une fois :p
clic
Ne vous fiez pas au titre à l'americaine et a la couv a chier. Ce livre decortique les interactions qui fondent notre société. A ne pas mettre entre toutes les mains.
J'hésites entre La bible et Harry potter 7 ? Des conseils ?
si t'as -16 ans HP est mortel (sauf les 2 derniers)
sinon la bible apres tout, toute façon tkt tu la lira pas en une fois :p
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
03 octobre 2012, 17:02
J'hésites entre La bible et Harry potter 7 ? Des conseils ?tu t'en fous c'est le même genre d'histoire
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
03 octobre 2012, 20:31
Claudel n'est qu'une vaste blague.
Hmm,quelqu'un connaît la petite fille de Mr Linh ?
Claudel n'est qu'une vaste blague.
High Tekk
- Membre
- 4648 posts
04 octobre 2012, 18:07
"There were the face of friends, and foes, and many that had been almost strangers peering intrusively from the crowd ; there were the faces of young and blooming girls that were now old women, there were faces that the grave had changed and closed upon, but which the mind, superior to its power, still dressed in their old freshness and beauty, calling back the lustre of the eyes, the brightness of the smile, the beaming of the soul through its mask of clay, and whispering of beauty beyond the tomb, changed but to be heightened, and taken from earth only to be set up as a light, to shed a soft and gentle glow upon the path of Heaven."
Dickens>>>>>>>>>>>>>>
Dickens>>>>>>>>>>>>>>
Cocktail monotone
- Membre
- 13874 posts
04 octobre 2012, 19:26
Bah j'comprends pas, j'ai commencé Le Rouge et le Noir, je suis rentré dedans plus facile que je ne l'imaginais, c'est pas si chiant que ça
RofilRock
- Membre
- 5092 posts
04 octobre 2012, 20:55
Un truc qui me rebute un peu est surtout les descriptions, pas que j'aime pas, mais parfois avec Stendhal tu attend un gros truc avec toute les descriptions qu'il donne et en fait non...
Cocktail monotone
- Membre
- 13874 posts
06 octobre 2012, 09:35
Par contre quelle grosse tapette ce Julien Sorel, il n'ose même pas lui toucher la main !
High Tekk
- Membre
- 4648 posts
08 octobre 2012, 00:07
si puis-je de toi
t'es sérieux t'as lu la bible ?!
Bah oui.
si puis-je de toi
Carreaux
- Membre
- 5188 posts
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 17:47
vous pensez quoi de mishima je vais sûrement m'acheter le marin rejeté par la mer
Cocktail monotone
- Membre
- 13874 posts
08 octobre 2012, 19:12
Cours de français. A avoir fini dans 3 semaines :
- Le Rouge et le Noir
- Le père Goriot
- Au bonheur des dames
Par contre, je m'avancerai pas trop quant aux gens de ma classe.
- Le Rouge et le Noir
- Le père Goriot
- Au bonheur des dames
Par contre, je m'avancerai pas trop quant aux gens de ma classe.
Cocktail monotone
- Membre
- 13874 posts
08 octobre 2012, 19:12
+ lecture analytique évidemment
Carreaux
- Membre
- 5188 posts
08 octobre 2012, 19:17
Qu'est-ce que c'est chiant Au Bonheur des Dames...
Le pire des 4 Zolas que j'ai lu
Le pire des 4 Zolas que j'ai lu
Castho
- Membre
- 29202 posts
08 octobre 2012, 19:20
Mais le meilleur du seul Zola que j'ai lu.
valentin buck
- Membre
- 20862 posts
08 octobre 2012, 19:32
un des tous les zolas que j'ai pas lu
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 19:33
mais on s'en fout les mecs j'ai posé une question là
vous pensez quoi de mishima je vais sûrement m'acheter le marin rejeté par la mer
Vassily Kandinsgruy
- Membre
- 25438 posts
08 octobre 2012, 20:30
Ui, ça doit être l'un des pires.
Je me suis arrêté en plein milieu en fait. Urf.
Qu'est-ce que c'est chiant Au Bonheur des Dames...
Le pire des 4 Zolas que j'ai lu
Ui, ça doit être l'un des pires.
Je me suis arrêté en plein milieu en fait. Urf.
Izops
- Membre
- 2512 posts
08 octobre 2012, 20:38
Tu devais lire la conjuration des imbéciles.
vous pensez quoi de mishima je vais sûrement m'acheter le marin rejeté par la mer
Tu devais lire la conjuration des imbéciles.
High Tekk
- Membre
- 4648 posts
08 octobre 2012, 20:56
+ lecture analytique évidemmentlol
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
08 octobre 2012, 21:06
Le gars de la foire aux livres de ma fac me l'a conseillé tout à l'heure, karma.
vous pensez quoi de mishima je vais sûrement m'acheter le marin rejeté par la mer
Tu devais lire la conjuration des imbéciles.
Le gars de la foire aux livres de ma fac me l'a conseillé tout à l'heure, karma.
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 21:12
je l'avais commencé mais on m'a arrêté au bout de deux pages et après je suis parti plusieurs jours et j'y ai plus pensé
je suis ok pour m'y mettre mais t'as intérêt à ce que ce soit bon parce que je me lance pas dans de la fiction si je suis pas certain de la qualité (mishima c'est une autre histoire)
je l'ai en plus mecvous pensez quoi de mishima je vais sûrement m'acheter le marin rejeté par la mer
Tu devais lire la conjuration des imbéciles.
je l'avais commencé mais on m'a arrêté au bout de deux pages et après je suis parti plusieurs jours et j'y ai plus pensé
je suis ok pour m'y mettre mais t'as intérêt à ce que ce soit bon parce que je me lance pas dans de la fiction si je suis pas certain de la qualité (mishima c'est une autre histoire)
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
08 octobre 2012, 21:19
Tyel tg La Conjuration des Imbéciles j'en ai lu un tiers chez un pote à peu près, c'est un des meilleurs bouquins que tu auras lu, surtout te connaissant.
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 21:19
ben justement tu me connais pas mec
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 21:20
mais j'ai lu les premières pages et je pense comprendre ce que tu veux dire, et c'est pas drôle
Vieille chatte
- Membre
- 45863 posts
𝑻𝒚𝒆𝒍
- Membre
- 8516 posts
08 octobre 2012, 21:29
victime
Carreaux
- Membre
- 5188 posts
10 octobre 2012, 19:59
Ma mère lit "Le cimetière de Prague". Ca a l'air cool. Surtout que j'vais à Prague vers avril-mai.
J'compte le lui piquer.
J'compte le lui piquer.
Izops
- Membre
- 2512 posts
15 octobre 2012, 20:11
Un essai sympathique de Roland Barthes sur le langage amoureux, comment s'exprime l'amour et comment se dit-il.
L'essai explore aussi bien la philosophie (Nietzsche, Novalis, Descartes) que la littérature (Goethe, Balzac, Verlaine) en passant par le cinéma et arrive à rendre la psychologie intéressante.
L'exemple le plus utilisé reste Werther qui cristallise toutes les souffrances amoureuses à lui seul et joue énormément sur la fureur racinienne (la passion monstrueuse de l'être amoureux et ses résultats)
Le bouquin ressemble à un abécédaire, facile à lire (au grè de vos humeurs), entre exemples et énumérations personnelles sans entrer dans l'analyse de texte chiante et sans but.
Le livre décèle une véritable richesse dans la multiplication des approches, mythe socratique, mythe romantique, mythe orphique, être amoureux veut dire entrer dans une solitude profonde.
Il y en a pour tous les goûts, le dandy élégant, la fille qui attend, la femme qui marche, l'homme confiant, la mystique.
L'amoureux que vous êtes se trouve dans ce bouquin, que je recommande.
Extrait
JALOUSIE. « Sentiment qui naît dans l'amour et qui est produit par la crainte que la personne aimée ne préfère quelque autre » (Littré).
Un essai sympathique de Roland Barthes sur le langage amoureux, comment s'exprime l'amour et comment se dit-il.
L'essai explore aussi bien la philosophie (Nietzsche, Novalis, Descartes) que la littérature (Goethe, Balzac, Verlaine) en passant par le cinéma et arrive à rendre la psychologie intéressante.
L'exemple le plus utilisé reste Werther qui cristallise toutes les souffrances amoureuses à lui seul et joue énormément sur la fureur racinienne (la passion monstrueuse de l'être amoureux et ses résultats)
Le bouquin ressemble à un abécédaire, facile à lire (au grè de vos humeurs), entre exemples et énumérations personnelles sans entrer dans l'analyse de texte chiante et sans but.
Le livre décèle une véritable richesse dans la multiplication des approches, mythe socratique, mythe romantique, mythe orphique, être amoureux veut dire entrer dans une solitude profonde.
Il y en a pour tous les goûts, le dandy élégant, la fille qui attend, la femme qui marche, l'homme confiant, la mystique.
L'amoureux que vous êtes se trouve dans ce bouquin, que je recommande.
Extrait
JALOUSIE. « Sentiment qui naît dans l'amour et qui est produit par la crainte que la personne aimée ne préfère quelque autre » (Littré).
Spoiler
1. Le jaloux du roman n'est pas Werther1 ; c'est M. Schmidt, le fiancé de Frédérique, l'homme à la mauvaise humeur.
La jalousie de Werther vient par les images (voir Albert entourer de son bras la taille de Charlotte), non par la pensée. C'est qu'il s'agit (et c'est là une beauté du livre) d'une disposition tragique, et non psychologique. Werther ne hait pas Albert ; simplement, Albert occupe une place désirée : c'est un adversaire (un concurrent, au sens propre), non un ennemi : il n'est pas « odieux » . Dans ses lettres à Wilhelm, Werther se montre peu jaloux. C'est seulement lorsque l'on quitte la confidence pour passer au récit final que la rivalité devient aiguë, âcre, comme si la jalousie advenait par ce simple passage du je au il, d'un discours imaginaire (saturé de l'autre) à un discours de l'Autre - dont le Récit est la voix statutaire.
Le narrateur proustien2 a peu de rapport avec Werther. Est-il seulement amoureux ? Il n'est que jaloux ; en lui, rien de « lunaire »3 - sinon lorsqu'il aime, amoureusement, la mère (la grand-mère).
2. Werther est capturé par cette image : Charlotte coupe des tartines et les distribue à ses frères et soeurs. Charlotte est un gâteau, et ce gâteau se partage : à chacun sa tranche : je ne suis pas le seul - en rien je ne suis le seul, j'ai des frères, des sœurs, je dois partager, je dois m'incliner devant le partage : les déesses du Destin ne sont-elles pas aussi les déesses du Partage, les Moires - dont la dernière est la Muette, la Mort ? De plus, si je n'accepte pas le partage de l'être aimé, je nie sa perfection, car il appartient à la perfection de se partager : Mélite se partage parce qu'elle est parfaite, et Hypérion en souffre : « Ma tristesse était véritablement sans limites. Il fallut que je m'éloigne. »4 Ainsi, je souffre deux fois : du partage lui-même, et de mon impuissance à en supporter la noblesse.
3. « Quand j'aime, je suis très exclusif », dit Freud5 (qu'on prendra ici pour le parangon de la normalité). Être jaloux est conforme. Refuser la jalousie (« être parfait »), c'est donc transgresser une loi. Zulayha6 a essayé de séduire Joseph et le mari ne s'en est pas indigné ; il faut à ce scandale une explication : la scène se passe en Égypte et l'Égypte est sous un signe zodiacal qui exclut la jalousie : les Gémeaux.
(Conformisme inversé : on n'est plus jaloux, on condamne les exclusives, on vit à plusieurs, etc. - Voire ! -, voir ce qu'il en est réellement : et si je me forçais à n'être plus jaloux, par honte de l'être ? C'est laid, c'est bourgeois, la jalousie : c'est un affairement indigne, un zèle7 - et c'est ce zèle que nous refusons.)
4. Comme jaloux, je souffre quatre fois : parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité : je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun.
1. Goethe (1749-1832) ; Les souffrances du jeune Werther, 1774
2. Proust (1871-1922)
3. Tallemant des Réaux (1619-1692) : Louis XIII : « ses amours étaient d'estranges amours : il n'avait rien d'amoureuxxx, que la jalousie » (Historiettes, I, 338)
4. Hölderlin (1770-1843), Hypérion, 127
5. Freud (1856-1939) ; Correspondance, 19
6. Djedidi, 27. Zulaya y réussit « un petit peu ». Joseph céda « dans la mesure d'une aile de moustique » pour que la légende ne pût mettre en doute sa virilité.
7. Étymologie : zêlos – zelosus – jaloux (mot français repris aux troubadours)
La jalousie de Werther vient par les images (voir Albert entourer de son bras la taille de Charlotte), non par la pensée. C'est qu'il s'agit (et c'est là une beauté du livre) d'une disposition tragique, et non psychologique. Werther ne hait pas Albert ; simplement, Albert occupe une place désirée : c'est un adversaire (un concurrent, au sens propre), non un ennemi : il n'est pas « odieux » . Dans ses lettres à Wilhelm, Werther se montre peu jaloux. C'est seulement lorsque l'on quitte la confidence pour passer au récit final que la rivalité devient aiguë, âcre, comme si la jalousie advenait par ce simple passage du je au il, d'un discours imaginaire (saturé de l'autre) à un discours de l'Autre - dont le Récit est la voix statutaire.
Le narrateur proustien2 a peu de rapport avec Werther. Est-il seulement amoureux ? Il n'est que jaloux ; en lui, rien de « lunaire »3 - sinon lorsqu'il aime, amoureusement, la mère (la grand-mère).
2. Werther est capturé par cette image : Charlotte coupe des tartines et les distribue à ses frères et soeurs. Charlotte est un gâteau, et ce gâteau se partage : à chacun sa tranche : je ne suis pas le seul - en rien je ne suis le seul, j'ai des frères, des sœurs, je dois partager, je dois m'incliner devant le partage : les déesses du Destin ne sont-elles pas aussi les déesses du Partage, les Moires - dont la dernière est la Muette, la Mort ? De plus, si je n'accepte pas le partage de l'être aimé, je nie sa perfection, car il appartient à la perfection de se partager : Mélite se partage parce qu'elle est parfaite, et Hypérion en souffre : « Ma tristesse était véritablement sans limites. Il fallut que je m'éloigne. »4 Ainsi, je souffre deux fois : du partage lui-même, et de mon impuissance à en supporter la noblesse.
3. « Quand j'aime, je suis très exclusif », dit Freud5 (qu'on prendra ici pour le parangon de la normalité). Être jaloux est conforme. Refuser la jalousie (« être parfait »), c'est donc transgresser une loi. Zulayha6 a essayé de séduire Joseph et le mari ne s'en est pas indigné ; il faut à ce scandale une explication : la scène se passe en Égypte et l'Égypte est sous un signe zodiacal qui exclut la jalousie : les Gémeaux.
(Conformisme inversé : on n'est plus jaloux, on condamne les exclusives, on vit à plusieurs, etc. - Voire ! -, voir ce qu'il en est réellement : et si je me forçais à n'être plus jaloux, par honte de l'être ? C'est laid, c'est bourgeois, la jalousie : c'est un affairement indigne, un zèle7 - et c'est ce zèle que nous refusons.)
4. Comme jaloux, je souffre quatre fois : parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l'être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l'autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité : je souffre d'être exclu, d'être agressif, d'être fou et d'être commun.
1. Goethe (1749-1832) ; Les souffrances du jeune Werther, 1774
2. Proust (1871-1922)
3. Tallemant des Réaux (1619-1692) : Louis XIII : « ses amours étaient d'estranges amours : il n'avait rien d'amoureuxxx, que la jalousie » (Historiettes, I, 338)
4. Hölderlin (1770-1843), Hypérion, 127
5. Freud (1856-1939) ; Correspondance, 19
6. Djedidi, 27. Zulaya y réussit « un petit peu ». Joseph céda « dans la mesure d'une aile de moustique » pour que la légende ne pût mettre en doute sa virilité.
7. Étymologie : zêlos – zelosus – jaloux (mot français repris aux troubadours)
Carreaux
- Membre
- 5188 posts
15 octobre 2012, 20:13
sinon moi je lis Edmée de la Rochefoucauld.
Nom de bg.
Pluralité de l'être.
Nom de bg.
Pluralité de l'être.