Votre culture littéraire

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Vieille chatte

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29 février 2012, 13:14
Izops n'est pas humain, il sait trop de choses, connaît notre culture comme s'il l'avait étudiée pendant trois mille ans avant de descendre parmi nous.
Devant le même effrayant constat que je fais comme toi, je me plait à imaginer une faille ridiculement bête chez lui :huhu:

Ah mais Izops IRL est grand agneau tout gentil, un vrai bipien dirait-on, sa culture est ultra-personnelle, c'est cool =p

Lorsqu'il pleut

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02 mars 2012, 11:38
Kierkegaard
ce type est un des philosophes les plus intéressants qui soit

---> Je commence la conjuration
« Modifié: 02 mars 2012, 12:48 par Lorsqu'il pleut »

faer

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02 mars 2012, 12:38
Mon livre de chevet pendant un temps, et qui me suivra probablement toute ma vie.

Carreaux

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02 mars 2012, 14:39
Kierkegaard
ce type est un des philosophes les plus intéressants qui soit

---> Je commence la conjuration

Je pensais que j'allais jamais te dire ça, mais je t'aime.

La première fois que je l'ai lu c'était il y a un an. J'ai pleuré tellement j'ai aimé. J'en parle depuis le début sur le forum (srsly, tu peux check). C'est même devenu une private Joke entre Thocast et moi. Je sais pas ce que tu as lu, mais perso, j'ai kiffé Maladie A la Mort.

Lorsqu'il pleut

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Izops

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02 mars 2012, 19:30
Mon livre de chevet pendant un temps, et qui me suivra probablement toute ma vie.



Monsieur, je vous exècre, il n'y a rien de pire dans la "Geistesgeschichte" que Deleuze et Guattari, je bifferais bien leurs écrits, ce ne sont que des impostures intellectuelles.


Plus sérieusement, fais-tu de la philo ? T'es un adepte de la French Theory ou seulement snob ? %) 

faer

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02 mars 2012, 20:51
J'fais des études de philo ouais. J'sais pas ce que ça veut dire la French Theory, je suppose qu'aux yeux des gens je suis un adepte, puisque j'aime lire Deleuze ou Foucault. Et si j'suis snob, c'est à l'extrême parce que je suis plus proche du rien que du quelque chose. J'suis banal au possible, je crois.

ps : merci pour le terme allemand, ça pourrait me servir.

Skarm

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03 mars 2012, 00:58
J'sais pas ce que ça veut dire la French Theory.

Bien vu, effectivement ce terme n'a aucune raison d'être, sinon comme généralisation arrangeante du point de vue anglo-saxon ou de pourfendeurs institués type Sokal/Bricmont. Au mieux ça ne peut que désigner l'ambience particulière autour de la production des spéculations post-modernes universitaires (certes assez polémique), il n'existe pas de cohérence sur le plan de la pensée ou même de la qualité des travaux. Comment pourrait-on enfermer la prodigalité doctrinaire récente dans un seul sac ? Structuralisme, déconstructivisme, courants phénomènologiques, sémiotiques, non-philosophie, analytique ne partagent pas grand chose mis à part le style abscon et l'abstraction.

Après Izops je crois comprendre ta réticence envers ce que tu rassembles sous ce mot. Je ne sais pas ce que tu en as exactement lu, mais essaye de ne pas en rester aux relents idéologiques nauséeux, syntaxe qui semble agencée pour ne pas se faire comprendre, ou aux ligatures mathématiques boîteuses, que tu as pu croiser dans l'Anti-oedipe et autres. D'ailleurs cet ouvrage est je pense mal choisi pour représenter un stéréotype "french theory" : double inclusion historique (pensée 68, anti-psychanalyse) et problématique qui font qu'il a mal vieilli. Peut-être qu'avec ça on pourrait se permettre de jeter Guatarri, mais je ferai tout pour réhabiliter Deleuze  ;D (du moins solo). La pensée post-moderne a trop de disparités, entre une bonne masse d'imposteurs de la sociologie "d'Etat", de l'idéalisme bobo post-sartrien, des marxistes normaliens ambigus (Latour, Kristeva, Althusser) ; et des penseurs de grande prestance, que ce soit des critiques efficaces du système : Baudrillard, Foucault dans "surveiller et punir" ou des mastodontes métaphysiques qui renouent avec la meilleure rigueur "scolastique" : Badiou dans le cycle de "L'être et l'évènement", ou le Deleuze de "Différence et répétition" qui sont déléctables conceptuellement. Je dis ça, mais si c'est précisèment le champ d'investigation de ces derniers qui ne t'intéresse pas... La pensée qu'ils déroulent est effectivement très noumènale, opaque aux implications avec le monde/le social que peut-être tu recherches pricnipalement, dans ce cas tu as raison de t'en éloigner mais ne blâme pas totalement un penseur ou les productions en général : toujours pr-trier au cas par cas

Lorsqu'il pleut

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03 mars 2012, 01:06

une bribe de ma pensée since 1967
lisez

btw j'ai dépassé la moitie de la conjuration mon cher yacine

faer

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03 mars 2012, 09:51

une bribe de ma pensée since 1967
lisez

btw j'ai dépassé la moitie de la conjuration mon cher yacine

Je devrais le lire dans quelques semaines dans le cadre d'une critique de la notion de progrès.

Sinon, à moi, l'Anti-Oedipe paraît très actuel. Mais bon j'sais pas, mon expérience sociale doit vraiment différer de la vôtre. En plus je trouve que Guattari a permis à Deleuze de sauter le pas sur pas mal de points, qui étaient déjà en germe dans Présentation de Sacher Masoch. Après j'peux comprendre que philosophiquement parlant (ou du moins, académiquement parlant), ça ne soit pas très utilisable.

Izops

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03 mars 2012, 19:51
Ahah bien entendu, je n'ai fait preuve d'aucune rigueur intellectuelle sur le coup, je voulais simplement provoquer fear, car son efflorescence m'intriguait.

Pour les lectures hormis l'anti-oedipe il y a la logique du sens mais les 100premieres pages. Je lirais son abécédaire dans un futur proche.

Mes griefs sur le fond et non la forme, sont à l'encontre de l'éloge de l'inconscient que nos compères mettent au cœur de l'analyse institutionnelle, le "tout désirant" "machines désirantes" dire en 68 que le prolétaire réalise ses désires en produisant marque pour moi les premières dérives de la gauche politique.

Cela dit je créerais un topic pour commencer un nouveau débat beaucoup plus large que Deleuze/Guattari d'où ma courte réponse.


faer

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03 mars 2012, 21:58
J'ai hâte de lire ça (sans ironie aucune).
Pour tout avouer, j'ai aussi posté l'anti-oedipe pour provoquer un peu, voir quelles réactions ça allait provoquer. Mais j'aime sincèrement.

Par contre l'Abécédaire ça se regarde, c'est un entretien filmé.

Skarm

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03 mars 2012, 22:05
Je plussoie Debord, un bon élément déclencheur pour passer de l'inertie subversive à la compréhension du monde moderne, qui est le premier stade d'un développement personnel. Je vous conseillerai même les écrits et historiques de la mouvance situationniste en général, le plus constructif groupuscule politique au moins en France depuis 50 ans. Quoiqu'il reste sur une simple critique capitalo-centré, ce qui est suffisant mais moins intéressant quand on a déjà compris le "spectacle". Après vous pouvez essayer de passer au niveau supérieur et attaquer sur du Julius Evola "Révolte contre le monde moderne" voire René Guénon, ce que je tenterai prochainement si y a de la place dans ma liste "à lire".



Sinon à mon chevet en littérature en ce moment - comme j'apprécie beaucoup le mouvement décadent et les marginaux XIXe oubliés des rééditions de poche que seuls les bibliophiles connaissent - je vous présente Francis Poictevin, suranné aristocrate habitué des disettes symbolistes un temps qui n'aurait que peu à envier à l'élégance et l'esthétisme d'un Huysmans et d'Aurevilly, qu'il a d'ailleurs suivi dans leur embrassement mystique du culte catholique.
J'ai eu la chance de tomber sur un exemplaire maroquin et vélin Japon de "Paysages" édité en 1898 par Uzanne chez les bouquinistes, et je crois que les versions poches restent dures à se procurer, de même aucune trace en bibliothèque, et pourtant PERLE :

"La vie est un rêve stupide. L'Art parfois nous guide trop haut; la Misère humaine nous réexpédie trop bas derechef, nous oscillons entre la douleur et l'ennui; à la fin nous devenons fous, idiots, ou crucifiés; entre-temps -parfois nous avons les mots pour tout dire, puis nous sombrons dans l'aphasie, le bleu des lointains introuvés."

Quand on y pense, Schwob, mort morphinomane et fou, Huysmans, mort en putréfaction et paranoïaque; Maupassant qui s'est tranché la gorge, fou; Jean Lorrain, septicémie et hémorragie annale due à l'éther & autres pratiques; et lui, mort fou aphasique après cinq interminables années de néant. Ne serait-ce que de la "Littérature", tout ceci ? Cherchaient-ils autre chose ?
--> "Nous avons mal commencé, nous avons mal continué, nous avons mal fini : nous n'avons été que de la poussière dans le sablier de verre de l'ordre de ce monde - nous sommes passés - et nous demeurons cependant : étrange est le vent, qui est sans être, et baigne toutes choses"

Je vous laisse méditer : http://livrenblog.blogspot.com/2011/01/francis-poictevin-par-gustave-kahn.html





« Modifié: 03 mars 2012, 22:39 par Skarm »

Izops

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04 mars 2012, 18:33
ça m’intéresse ton Poictevin, je ne connais pas.


Pour les situationistes bien que je recommande aussi ce bouquin (enfin recensement d'articles, éditos)pour la pluralité des sujets abordés.   

Mais ça reste du Trotski en plus paillette et en moins politique.

(Plaisir de te voir plus souvent sur le forum Skarm)

Mecoptera

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04 mars 2012, 21:48
Pourquoi conseiller de lire Poictevin ? À la même époque, lisez plutôt Gourmont ou les maigres poudres que Francis a fait s'embraser. Ses écrits ne découlent pas d'un flot crème et de miel, on sent les mécaniques rouillées à travers chaque phrase que suinte sa fausse vision des choses (fausse car trop révisée, pas aveugle et impulsive). Ce pauvre fou retravaillait l'usage de ses phrases pour en briser la nature, il partait d'un bon sentiment, celui de nous en faire ressentir d'autres, mais vaporisait toute la spontanéité des émotions par le peaufinage inlassable de son style (peaufiner c'est bien, mais l'abus rend l’œuvre un peu (beaucoup !) kitsch.

Vous pourrez excuser l'amer souvenir que j'ai de ses bouquins en pointant la difficulté à la compréhension qu'impose l'imagerie de son style (c'est un type qui aurait préféré nous montrer ce qu'on lisait plutôt que de l'écrire, un tout petit peu comme Schwob, Huysmans, Maupassant et Lorrain que Skarm a précédemment cité, ce qui pourrait au passage satisfaire ses interrogations auxquelles je réponds de cette façon : ils sont morts par dépit, résignés de n'avoir une vie qu'ils ne pouvaient plus avoir).
On croirait lire un type qui a tout le talent d'un grand maître, mais qui n'a pas l'expérience du vécu; vous reconnaîtrez que ses personnages sont son propre reflet, chacune de ses études sont caduques puisque influencées par une idée seule dont il doute de la véracité, c'est trop hasardeux pour sortir grandit de sa lecture.

Pourquoi il peut être intéressant de le lire ? Pour comprendre la littérature dont il est l'un des pères : si son style est trop pétri, ses études incomplètes ont été considérées comme un challenge, une case manquante de la pensée irréaliste qui a conduit tout un flot de génies et de loques à poursuivre cette œuvre dans la volonté d'y mettre un terme.
Lire Poictevin, c'est comprendre un cinquième de l'évolution de la littérature après le 19e siècle, ce qui représente pas mal; ce mec est plus une ouverture sur la culture générale que l'océan psychologique.

A cela, il faut ajouter que c'est quelqu'un qui a fini par délaisser son œuvre avant de sombrer dans la folie, je vous laisse tirer vos propres conclusions.

tl;dr : Poictevin décrit dans trop de rudesse ce qu'il ne connaît pas, mais nous offre un magnifique tableau de la pitié : imaginez un bourgeois typé du 19e siècle, qui sort d'une école de lettres et essaye sans une once d'humilité de se hisser au niveau des plus grands, il grille des étapes et publie dans un champ lexical en crécelle, un texte profond et honnête mais qui fait mal aux oreilles.
« Modifié: 04 mars 2012, 21:51 par Mecoptera »

Mecoptera

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04 mars 2012, 22:14
Quant à la french theory, c'est de la merde continentale, l'espoir d'un regain de notoriété de la littérature française éteinte dans le monde depuis la fin des années 60; c'est la quintessence du stéréotype français qui déguise un mélange blafard de la littérature underground actuelle sous la couverture de son ancienne élite; le lettré nationaliste pro-patriotique se lancera les yeux fermés dans la french theory pour le souvenir d'honneur audacieux du passé qu'il n'a fait que lire.

...

Du coup c'est quelque chose qui à travers le souvenir d'une belle image de l'ancienne littérature gagne et manipule la pensée, les choix et le goût d'une partie des américains arrivistes et confiants d'une culture qu'ils n'ont pas -n'y voyez pas un pléonasme- (dont a toujours émané une jalousie à cet égard de notre France); je ne jette pas le bébé dans l'eau du bain, il faut reconnaître que des types comme Foucault, Derrida (même si personne ne l'aime, il faut respecter sa pensée) ou Debord (http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Debord - le seul mec qui a su faire de moi un révolutionnaire schizophrène l'espace de sa lecture) ont énormément contribué à l'évolution du terrain (en revanche épargnez-vous Baudrillard, c'est une complaisance arrangée, un art soudoyé par la plèbe, aucune valeur morale).

Après l'Anti-Oedipe est un bouquin sympathique à lire mais clairement pas à prendre au sérieux; Deleuze n'est pas un type foncièrement mauvais (bien meilleur que Guattari) mais c'est de l'overrated philosophy, du post-structuralisme fade tourné à sa sauce, il raconte plus une histoire qu'un enseignement; je ne me suis pas senti changé par sa lecture.

PS : Pour Derrida, vous en direz ce que vous en direz, mais ça nous aura tous fait marrer je pense :
« Modifié: 05 mars 2012, 17:48 par Mecoptera »

Skarm

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06 mars 2012, 01:51
Ahah il semble que Pokémon Trash achève sa mutation en jardin d'Epicure du web, quelle probabilité de tomber sur un lecteur de Poictevin ?
J'essaierai de faire un tour sur le "Livre des masques" de Gourmont, à défaut d'attaquer son grand oeuvre, ça me paraît un bon florilège de toute cette littérature.

J'ai la même impression que toi, il affiche un style parfois poussif qui ne peut que témoigner du harassement causé par la recherche forcenée de la bonne image ou tournure, confinant parfois à la prise de tête ; mais contrairement à toi ça ne me gêne pas outre mesure, je ne prends pas ça comme le signe d'un désagréable pédantisme lettré mal assumé, plutôt comme un gage d'humanité. Michaux ne disait-il pas que "aucun mot ne nous est donné" ? Je dirais même que les falsificateurs sont les spontanéistes. Certes tout artiste a intérêt - dans le maintien de sa réputation d'inaccessible individualité - à ce que le public se représente la création comme inspiration, mais entre nous c'est un consensus nocif pour la destination littéraire en général : chacun sait bien que l'écrivain accouche avec douleur, et non par salves fougueuses ; et ne serions-nous pas dégoûtés face à des pages si honnêtes, que leur auteur impute néanmoins à ce mythe incréé ? L'idéal qu'on a pleinement perçu se voit refuser sa vérité et se défile. La beauté de l'imagerie a finalement a quelque chose de compassionnel, on l'admire en sachant cette mascarade futile, et d'autant plus qu'on la sait (tragique nietzschéen).

Le culte de l'immédiateté dans la sensation n'est pas encore assez noble. On ne s'abandonne pas comme ça à une couche superficielle de l'instant présent, ce qui compte c'est le monument que l'on en érige, peu importe la fidélité au substrat, avec le non-chalant plaisir de considérer la première pierre frelatée. Tu parles d'un "principe" conducteur, de connaissance du sujet d'écriture, de vécu, lorsque tout amène à mettre en doute ces fondations ; ce qui devint le choix conscient des fin-de-siècle, retourner à ce qui donne sens au livre en lui-même : faire supporter quelque chose de trop puissant aperçu dans la vie, et par là le porter au niveau de la sublime distraction essentialisée dans la posture de la lecture.

Il y a en fait un parallèle avec ton avis sur Deleuze "le conteur d'histoires", nous excuserons notre jeunesse de chercher avant tout dans les livres une édification par récupérations/interprétations de maximes, visant notre constitution en propre. On peut trouver un reste de candeur à poser comme critère d'évaluation la progression que nous avons accomplie avec l'oeuvre, tout comme à persister dans une définition de la philosophie comme "investigation ayant pour but de penser la vie". Du reste ce même bonhomme a justement professé la philosophie comme "art de créer des concepts", ce qui explique la divergence des paradigmes. On aspire à inculquer nul savoir existentiel ou absolu, juste à dénicher des parcelles de représentations où déchaîner nos capacités créatives, à esthétiser à fond le réel avec nos constructions ; ce qui ne perd pas de vue la consolation face à une vacuité généralisée des choses.  

Sinon je te suis quant à la French Theory, sauf que ton avis ne concerne que la définition que le client outre-atlantique idéalise souvent, et ça m'étonnerait que ses acteurs (si on veut bien en trouver) écrivent dans le but escompté, l'honnêteté intellectuelle n'est pas encore à ce point baffouée. Il y a plutôt une terrible complaisance de l'esprit dans l'irrigation de la sécheresse conceptuelle. Et puis pour Baudrillard, ahah fait attention de ne pas tomber dans le supra-élitisme, on parle déjà de lectorats assez réduits pour ne pas les dire plèbe.

Mais t'as l'air vachement cool mec t'as mérité ton Derrida-meme


« Modifié: 07 mars 2012, 21:54 par Skarm »

L'index du patron

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06 mars 2012, 02:19
Je suis en train de lire Le Club des Incorrigibles Optimistes et c'est bien.

Et le Cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates c'était super aussi.

J'aime beaucoup en ce moment les récits sur fond historique, je me comprends si personne comprend.  ;D

High Tekk

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06 mars 2012, 13:15
Et le Cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates c'était super aussi.
c'est le bouquin qu'on étudie en anglais spé....
je le HAIS JE LE HAIS JE LE HAIS
putain de livre de fille
JAI LSEUM
 :skin:

Mecoptera

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07 mars 2012, 21:11

Après avoir rapidement scruté le parcours des deux éminences du débat ci-dessus, j'ai moi-même envie de provoquer Izops en imaginant combien il méprise cet homme. ;D
« Modifié: 07 mars 2012, 21:12 par Mecoptera »

Carreaux

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07 mars 2012, 22:51
C'est normal que je ne trouve NUL PART dans tout Bruxelles "Du zen et de l'entretien d'une motocyclette" de Pirsing??

Vieille chatte

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07 mars 2012, 23:46
C'est normal que je ne trouve NUL PART dans tout Bruxelles "Du zen et de l'entretien d'une motocyclette" de Pirsing??

D'où l'existence d'Internet.

Carreaux

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07 mars 2012, 23:52
C'est normal que je ne trouve NUL PART dans tout Bruxelles "Du zen et de l'entretien d'une motocyclette" de Pirsing??

D'où l'existence d'Internet.

takru que j'achettais des trucs sur internet olol t 1 ouf

Vieille chatte

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07 mars 2012, 23:56
C'est normal que je ne trouve NUL PART dans tout Bruxelles "Du zen et de l'entretien d'une motocyclette" de Pirsing??

D'où l'existence d'Internet.

takru que j'achettais des trucs sur internet olol t 1 ouf

Internet est ma meilleure librairie.

Cocktail monotone

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High Tekk

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13 mars 2012, 19:09
j'attends ta critique des fleurs bleues mec :)

Cocktail monotone

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13 mars 2012, 19:11
Quand je l'aurai fini :)

Vieille chatte

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13 mars 2012, 20:13
mdrrrrrrrr t'es affiché dans la critique négative en page principale du bouquin, la chonce !

Dorchadas

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13 mars 2012, 22:43
Je remarque qu'un mec dit apprécier Dostoyevsky, j'aimais bien aussi mais c'est devenu "la litté ru pour la plèbe" que l'acculture ambitieuse s'arrache avec fatuité, c'est maintenant avec beaucoup d'ironie que je me rappelle de "notes from underground". Lisez Goncharov, Turgenev, Saltykov, Leskov, Chekhov, Pushkin et à la limite les autres mecs bien classiques genre Tolstoy, Gogol.
Grossman, Solzhenitsyn, Bulgakov, Pasternak, Petrov, Bunin, Zamyatin, Bely, Olesha, Platonov, Sokolov, Nabokov, Babel, Aleshkovsky, Shalamov, Krzhizhanovsky, Kharms, Strugatsky, Sologub ...
Lermontov ? ........ à part a hero of our time euh ..? je vois pas.

Carreaux

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13 mars 2012, 22:50
Je remarque qu'un mec dit apprécier Dostoyevsky, j'aimais bien aussi mais c'est devenu "la litté ru pour la plèbe" que l'acculture ambitieuse s'arrache avec fatuité, c'est maintenant avec beaucoup d'ironie que je me rappelle de "notes from underground". Lisez Goncharov, Turgenev, Saltykov, Leskov, Chekhov, Pushkin et à la limite les autres mecs bien classiques genre Tolstoy, Gogol.
Grossman, Solzhenitsyn, Bulgakov, Pasternak, Petrov, Bunin, Zamyatin, Bely, Olesha, Platonov, Sokolov, Nabokov, Babel, Aleshkovsky, Shalamov, Krzhizhanovsky, Kharms, Strugatsky, Sologub ...
Lermontov ? ........ à part a hero of our time euh ..? je vois pas.



T'as parlé de Babel, mothefucker  :'(
Mon auteur russe préféré, grand génie. <3

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