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kingsman m'a déçu

j'ai vu dead silence hier gros oui le film est super bien foutu
pour une fois pas déçu qu'un détail soit caché pour permettre un plot twist de plus

oui
le pire c'est regarder de nouveau le début du film juste après la fin mdrr

the mist c'est de la grosse chiasse, on dirait un téléfilm du lundi aprem sur M6

c'est dur à entendre, mais ça n'a pas l'aura d'un grand film on est d'accord
cela dit je trouve l'histoire cool et la fin est quand même vachement bien, avec un super morceau de dead can dance en prime

Je me rappelle il y'a quelques années j'avais montré la director's cut en noir et blanc sur une pause midi à des potes.

Ils ont tous fait les malins, genre les monstres mal faits et tout, les trucs caricaturaux, puis il y a eu la fin…

Ils ont fermé leur gueule toute la journée ces cons

admettez que c'est quand même mieux que Whiplash

Merci

Mmmh
Mais explique nous un minimum en quoi c'est bien dis

Mmmh
Mais explique nous un minimum en quoi c'est bien dis

Ben déjà c'est une thèse assez "dix-neuvièmiste" dont je me sens assez proche idéologiquement. C'est à dire qu'au début du moyen-age les sociétés étaient assez disloquées et modestes ce qui poussait les gens à un certain pragmatisme, incompatible avec le fait de taper sur sa femme sans arrêt. Ce qui fait que certaines femmes ont obtenu pas mal de pouvoir dans les domaines de l'éducation ou de la médecine, et dont elles s'assuraient la gratuité. En fait on pourrait rapprocher un peu ce mode de vie du mode de vie anarchiste ou le service et le troc sont plus important que l'argent. Donc déjà le parallèle moyen-age et mode de vie anarchiste ça me parle grave.

Ensuite le film est très drôle mais ça généralement je m'en fout un peu, mais bon c'est drôle quoi…
Il est entièrement joué par des enfants et conté par Michael Lonsdale. Le film évoque beaucoup Miyazaki dans sa naïveté et sa représentation de la nature. Esthétiquement certains ont parlé de nouvelle vague, peut-etre mais je suis pas assez spécialiste de ce mouvement pour juger, moi j'y ai plutôt vu du Pasolini, un noir et blanc sans concession, en pellicule, avec un beau grain. En tout cas j'ai trouvé que ça nous embarquait bien dans le conte. Le film est assez parfait dans l'ensemble, les enfant s'en sortent très bien (alors que je peux pas blairer les enfants au cinéma), les artistes et techniciens qui ont bossés pour le film sont top, que ce soit le chef-op, le compositeur ou les graphistes…

c'est de la bonne, trouvez un moyen de le voir et montrez le à vos enfants

pk

en fait le concept d'enfance est apparu avec l'expansion de la société occidentale, d'après illich, qui dit qu'autrefois dès les premières aptitudes, l'enfant était forgé, et ne connaissait donc jamais l'insouciance dont jouissent nos bambins aujourd'hui. Cela dit, il définit le concept d'enfance comme une illusion destinée à renforcer le pouvoir de l'école dans sa formation de futurs citoyens républicains.

en cela, l'enfant est toujours très niais, ou naïf, au cinéma, afin que l'image que l'on se donne de cet âge soit exacerbée à son paroxysme : une coquille vide, résidu d'engeance, inapte à être utile, dont on confie le modelage à des détenteurs de vérités républicaines.

c'est pourquoi je n'aime pas les enfants non plus au cinéma, excepté dans de rares films qui les montrent démoniaques, intelligents, ou seulement indépendants, insouciants, débrouillards et remis au niveau de l'adulte. comment peut-on considérer l'enfant comme inférieur juste à cause de son manque de temps passé à développer des expériences, quand ce même enfant est capable de plus d'émotions et de ressentis que nous, et qu'il se pose encore des questions utiles à sa compréhension du monde, et pas des questionnements insolvables ?

bah excuse moi mais se demander pourquoi le ciel est bleu ou comment marche un jouet de l'intérieur, c'est plus utile au développement que de se demander si dieu existe, s'il y a une vie après la mort ou si je suis ce que je pense être
en plus chaque découverte en étant enfant est un choc émotionnel gigantesque, une émotion telle qu'en étant adulte on recherche à ressentir ceci à nouveau, notamment avec le sexe, les sensations fortes, la drogue, ou le voyage... un rien nous ennuie et on devient monotones pour nous-mêmes

fen je t'aime bien ce soir

moi j'aime pas trop l'enfance, t'es toujours frustré vu qu'on te laisse rien faire