Le Jardin d'Epicure

Idem. C'est pas l'envie qui m'en manque mais là c'est pas possible.

j'voulais vous filer un chapitre de Le théâtre et son double d'Artaud, intitulé "Le théâtre et la peste" (un des textes qui m'ont le plus marqué dans ma vie), faites en ce que vous voulez, adieu

Oui exercices de style c'est cool et original et ca se lit très vite

Lis le bouquin complet, les nouvelles comme la trame narrative principale valent le coup

on relance les gros ?

oué allez moi aussi

oui

chaud pour cet hiver.

grrr

oui

fire in the hole

- Jam City - Classical Curves :

J'm'en rappelle vaguement, faut dire que j'écoute pas énormément de musique et je retiens assez mal. J'me rappelle que ça paraissait assez expérimental, pas forcément désagréable mais j'ai pas réussi à m'investir dans le truc. Je retenterai peut-être l'expérience à l'occasion.

- Alpha Directions, par Jens Harder :

Esthétiquement assez bluffant, surtout la première moitié. Le texte gâche un peu tout par contre, parce que c'est intellectuellement beaucoup plus limité. Comme un contraste entre ce que l'intuition peut saisir et qui est retranscrit graphiquement, et ce que l'intellect peut retranscrire avec des mots beaucoup plus pauvres et maladroits.

- Histoire de l'oeil, de Georges Bataille :

Bah voilà, c'était un peu un troll parce que c'est un texte particulièrement cru, qui nécessiterait pour être entièrement compris d'être un minimum rompu à la philosophie de Bataille. Pour lui tout acte contient en puissance son extrême, sa réalisation la plus crue qui est aussi sa vérité qu'il enveloppe. Essayez-donc de transposer votre quotidien en version "Bataille", vous allez voir c'est rigolo. Il y aurait tout une philosophie de l'érotisme à reprendre et à développer mais là du coup j'ai un peu la flemme.

- The Child of Lov - The Child of Lov :

Bon bah, c'est encore de la musique. Ça bouge bien, c'est bien pensé pour ce qu'on a l'habitude d'entendre, et c'est assez convenu. Y a de la qualité mais rien de mémorable.

- Pluto de Naoki Urasawa :

Alors là je dis oui. Ma meilleure expérience du lot. Manga bien mené du début à la fin, réflexions subtiles parsemées ça et là. C'était puissant.

- La jetée, de Chris Marker :

Assez curieux, il y aurait probablement beaucoup de choses à dire. J'ai retenu en particulier la correspondance entre le choix esthétique des images fixes et une conception du temps qui relève du "déjà-là, de toute éternité" tout aussi fixiste. Si l'homme peut remonter le temps ce n'est pas parce qu'il a un souvenir puissant en soi, mais parce que ce souvenir contient précisément la vérité sur le temps, c'est à dire la vision de lui-même en train de mourir.

- Les trois inventeurs, de Michel Ocelot :

Ok, le papier c'est rigolo. Mais c'est tout.

- La Vie de Bohème, d'Aki Kaurismäki :

Expérience ambiguë. J'ai mis du temps à cerner la sincérité du jeu d'acteur. C'est du cinéma qui ne trompe pas, dans une sorte d'anti-jeu qui dissipe l'illusion par un sur-jeu. Mais je n'accroche pas du tout au thème, à cet art au rabais, trop complaisant, tout en étant plus ou moins lucide sur certains points (le tableau qui sert de pub, peuple parole de Dieu)

- Drudkh - Blood In Our Wells :

J'ai rigolé à cause de l'actualité. Sinon, comme d'hab, de la volonté de puissance partout sur les murs. Toutes des brutes.

- Sound City, de Dave Grohl et Mark Monroe :

Alors j'ai complètement débarqué dans ce truc, je connaissais que Nirvana. Ca se laisse regarder comme docu, un peu trop long peut-être quand même, mais j'ai appris des choses.

Moi oci j'm pluto.