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> Garantie des lois par la garantie des droits de l'Homme.
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> QPC = Contrôle a posteriori de la loi.
> Contrôle a priori de la loi (cf procédure d'élaboration d'une loi)
> Hiérarchie des Normes de Kelsen. Les lois se doivent d'être conformes à la norme suprême.
> En organisant les différents pouvoirs.
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Aide aux devoirs
Maître Renard
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M2K
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04 décembre 2011, 18:00
C'est plus avec la constitution d'un plan original que j'ai du mal mais merci bro
The Miz
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06 décembre 2011, 18:01
Quel rapport y'a t il entre réalité et perception ?
J'ai noté la liste des connectés, vous avez une heure. A vos claviers.
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Maître Renard
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06 décembre 2011, 18:02
Empirisme.
The Miz
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06 décembre 2011, 18:02
Développes stp, il me faut 15 lignes papier je crois.
Castho
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06 décembre 2011, 18:07
Aucun.
Dark-Evoli
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06 décembre 2011, 18:11
Quel rapport y'a t il entre réalité et perception ?
J'ai noté la liste des connectés, vous avez une heure. A vos claviers.
Spoiler
Le concept de « pensée » possède au moins deux acceptions majeures.
Au sens strict, c’est la pensée intellectuelle, passant par les idées, par les concepts, par les mots : c’est le jugement.
Au sens large, la pensée désigne tout phénomène conscient, comme par exemple l’imagination ou encore la perception.
D’un côté, toute pensée semble passer nécessairement par le langage, mais de l’autre, elle semble facilement ne pas toujours emprunter la voie du langage pour se réaliser. Mais doit-on se satisfaire d’une telle dichotomie ?
N’y a-t’il pas tout d’abord des formes d’intellections non conceptuelles, dont l’intuition intellectuelle semble être un parfait exemple ? Le langage n’est-il alors qu’un simple instrument de la pensée (puisqu’ici la langage semble excèder celle-ci) ? Celle-ci serait alors indépendante, antérieure, voire plus large que le langage par lequel elle s’eprime. Le langage n’est-il pas au contraire une condition nécessaire de la pensée, c’est-à-dire ce sans quoi il n’y a de pensée, d’une part communiquée (c’est évident), d’autre part solitaire (semble moins évident). C’est ici entre autre le problème de l’inéffable : existe-t’il de l’indicible néanmoins pensé ? D’autre part, si la pensée comprise comme l’ensemble de la vie consciente, psychique semble bien pouvoir se passer d’un langage, n’est-ce pas une apparence trompeuse ? Des opérations de l’esprit comme l’imagination ou la perception sont-elles vraiment « sans langage » ? Et si ces opérations avaient un langage, ne serait-ce pas en un sens plus large que celui de la pensée conceptuelle ?
Quel est donc le rapport entre la pensée et le langage : est-il extérieur, accidentel, ou au contraire constitutif ? Bref : peut-on penser sans langage ?
I-La pensée indépendante du langage
La thèse selon laquelle il serait possible de penser sans langage revient entre autre à considérer le langage comme un simple instrument de la pensée. La pensée est alors ici une réalité préexistante, antérieure, dont le langage se fait simple médiateur. En ce sens la pensée conceptuelle, passant par des mots ne serait qu’une espèce du genre pensée, ce ne serait qu’une forme, restreinte, qu’elle peut prendre. La pesnée serait du spirituel, de l’immatériel qui peut se matérieliser avec la langage ou bien rester immatérielle. On en arrive alors par exemple au problème de l’adéquation du langage avec la pensée qu’elle doit exprimer : la langage est-il un bon interméiaire ? La pensée ne se fait-elle pas en quelque sorte en dépit du langage, dans le sens où les mots, les concepts, les langues ne seraient que des outils imparfaits pour la matérialisation et la transmission de la pensée ? Le fait que l’on cherche parfois nos mots peut par exemple être intéprèté en faveur de cette thèse, du moins en faveur de la thèse selon laquelle la pensée serait antérieure au langage, celui-ci extérieur à celle-là.
Certains philosophes ont souligné les limites de la pensée conceptuelle, c’est-à-dire les limites du concpet pour exprimer au moins certaines formes de pensée. Bergson a par exemple mis en exergue l’impossibilité de saisir conceptuellement ce qu’est la vie, e tnotamment sa forme la plus élevée qu’est la vie consciente, du fait d’une sorte de raideur des concepts. Notre existence est profondément temporelle. Il s’agit de ressaisir en deça de toute activité consciente la vie de l’esprit comme durée, flux. Saisir ce flux temporel, cest saisir quelque chose de toujours identique en moi, c’est atteindre une vérité. Cette vérité est saisie par une intuition, c’est-à-dire ici une vision de soi par soi : cette intuition intellectuelle peut être comprise comme le contact immédiat entre la pensée et son objet, sans le passage par l’intermédiaire d’un concept. Ce qui signifie que l’accès à cette vérité que notre vie consciente est profondément durée se fait par un mouvement qui va contre l’intellect et s’enracinne dans le vouloir, comme si la volonté se retournait sur elle-même. C’est un acte de l’esprit, donc en ce sens il existerait une pensée non conceptuelle, prenant ici la forme de l’intuition intellectuelle. Tout le problème est alors de dire, de communiquer cette durée, car elle est au-delà du langafe. La pensée conceptuelle montre ici ses limite. En un sens, notre durée est quelque chose d’inéffable, d’indicible : il y a ici une inadéquation entre la pensée intuitive et le langage. Mais on peut tout de même en faire une monstration, une description. C’est ce que ait Bergson, souvent par des formules négatives et limitatives, mais également par des métaphores comme « mélodie », « organisme »… C’est comme s’il tentait d’encercler l’objet de son intuition sans pouvoir le montrer directement. Ainsi, chez Bergson, d’une part, il existe de la pensée non concpetuelle, qui n’est pas médiatisée par le langage, et, d’autre part, la communicationde cette intuition ne peut se faire qu’imparfaitement, comme le prouve l’emploi de métaphores et de descriptions négatives. Il y aurait donc des formes de pensée intellectuelle sans langage.
Enfin, à côté de ce sens de la restreint de la pensée, il est possible de mettre en avant un sens bien plus large, que l’on retrouve par exemple chez Descartes, pour qui la pensée peut être comprise comme l’ensemble des phénomènes de la vie consciente. Dans les Réponses aux secondes objections, Descartes propose cette définition de la pensée : « Par le nom de pensée, je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous en sommes immédiatement conscients. Ainsi toutes les opérations de la volonté, de l’entendement, de l’imagination et des sens sont des penséees ». La pensée, c’est donc ici ce dont on est immédiatement conscient. L’imagination fonctionne par images, représente des choses par le biai d’images. Il semble douteux qu’en imaginant on pense avec le langage, du moins si l’on considère celui-ci comme la faculté de communiquer la pensée par un système de signes. On peut traduire le contenu de l’imagination par le langage, mais elle n’est pas elle-même un langage. De même la perception semble bel et bien se passer d’un langage.
Par conséquent, la pensée semble bien pouvoir se passer du langage, ce qui revient à considérer celui-ci comme un simple instrument, et la pensée comme antérieure et plus vaste que le langage. L’intuition peut apparaître comme une forme de pensée non conceptuelle dont on ne peut que difficilement rendre compte par langage : il faut par exemple utiliser des descriptions indirectes. La possibilité d’une pensée indépendante du langage apparaît encore plus nettement si l’on adopte un sens large de la pensée. Mais ce rapport instauré entre le langage et la pensée est-il satisfaisant ? Ne faut-il pas, notamment, restreindre le sens de « pensée » et préciser le sens de ce concept ?
II-Pensée intellectuelle et nécessité du langage
Il est possible de limiter le concept de « pensée », de le faire ainsi coïncider avec l’activité conceptuelle. Pour Kant, par exemple, la pensée est une activité de l’entendement, une activité de liaison qui produit l’unité dans des jugements et des concepts, dans des raisonnements. Penser revient alors à déterminer conceptuellement un donné. Comme il le dit dans la première section (De l’usage logique de l’entendement en général) de L’analytique transcendantale de la Critique de la raison pure, l’entendement utilise le concpet pour réunir diverses représentations sous une représentation commune. Par ces concepts, l’entendement pose des jugements, c’est-à-dire a des connaissances médiates d’un objet. Soit le jugement «tous les corps sont divisibles, le concept du divisible se rapporte à divers autres cocnepts ; mais, entre eux, il se rapporte particulièrement à celui de corps, lequel à son tour, se rapporte à certains phénomènes qui se présentent en nous. Ainsices objets sont médiatement représentés par le concept de la divisibilité. Tous les jugements sont donc des fonctions qui consistent à ramener nos représentations à l’unité, en substituant à une représentation immédiate une représentation plus élevée qui contient la première avec beaucoup d’autres, et qui sert à la connaissance de l’objet, de sorte que beaucoup de connaissances possibles se trouvent réunies en une seule ». Penser revient donc à réunir des représentations diverses sous des représentations plus élevées, à unifier le divers de l’intuition sous des concepts de l’entendement. Mais il reste alors le problème de savoir s’il n’existe pas à côté de cette conncaissance concpetuelle une autre forme de connaissance : on en revient au problème de l’intuition intellectuelle. Autrement dit, peut-on admettre l’existence de l’intuition intellectuelle ? Si des philosophes comme Bergson, Platon, Aristote ou encore Descartes en défendent l’existence, on peut soutenir que c’est un processus obscur, mystérieux, que c’est un concept flou. On peut, à l’instar de Kant, en faire la critique.
Nous ne pouvons pas connaître les choses en soi, les noumènes : seule la conaissance des phénomènes est possible. La connaissance huamine, qui est fini, supppose la coopération de deux facultés : la sensibilité (réceptive) et l’entendement (actif). La sensibilité fournit la matière de la connaissance, alors que l’entendement fournit les concepts, c’est-à-dire la forme : « toute connaissance commence par l’intuition mais ne s’y réduit pas », elle doit être subsumée sous des concepts. D’où la célèbre phrase de Kant : « Les idées sans contenu sont vides, les intuitions sans concepts sont aveugles » (introduction de La Logique transcendantale), ou encore : « L’entendement ne peut rien intuitionner, les sens ne peuvent rien penser ». Il n’y a donc pas d’intuition intellectuelle, même pas par rapport au moi : on n’a pas d’intuition de soi (ce qui s’oppose à la thèse de Descartes). Il y a bien chez kant un rôle de l’intuition intellectuelle, mais simplement heuristique : elle s’intègre à l’architechtonique de la raison de l’homme, comme succédané d’une connaissance qui ne nous est pas accessible. C’est l’entendement archétypique, qu’il faut distinguer de l’entendement ectype (qui lui n’a qu’une intuition sensible) : voir la lettre à Markus Herz du 21 fevrier 1772. Autrement dit, l’intuition intellectuelle n’existe pas : ce n’est que l’archétype d’une pensée idéale, d’ordre divin. Puisque l’intuition intellectuelle n’existe pas, il n’y a donc de pensée que conceptuelle, donc passant par le langage. Mais n’y a-t’il pas de l’indicible, de l’inéffable, donc tout de même de la pensée qui dépasserait les limites du langage ?
L’inéffable n’est en fait rien de plus qu’une illusion. La pensée n’existe que par le concept : en dehors du concept, il n’existe pas de pensée. Il n’y a pas d’inéffable. Nous ne pouvons penser que par les concepts, du moins au travers des mots. C’est la thèse que soutient par exemple Hegel dans le §462 de L’Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé : « Nous n’avons conscience de nos pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et, par suite, nous les marquons d’une forme externe, mais une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute ». Hegel soutient donc que la pensée ne peut se faire que par le mot, par l’union intime de l’interne (la subjectivité) et de l’externe (l’objectivité du mot). Par conséquent, vouloir penser en se passer des mots serait « une tentative insensée ». Autrement dit, l’inéffable n’existe pas. Croire que c’est ce qu’il y a de plus haut, la partie la plus élevée de la pensée est une croyance infondée, superficielle. Car l’inéffable n’est pas autre chose que la pensée obscure, « à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot ». L’inéffable est une absence de pensée, de conceptualisation : c’est un défaut de langage. Le langage n’est donc pas un simple instrument insatisafaisant pour communiquer sa pensée : la véritable pensée ne peut que passer par les mots ou par les concepts.
On se retrouve alors avec une sorte de dichotomie. D’une parte la pensée au sens strict, c’est-à-dire conceptuelle ne peut passer que par le langage. Mais d’autre part, au sens large, n’y a-t-il pas des formes de pensée non conceptuelle ou ne passant pas par des mots : le langage n’apparaît alors que comme un instrument. Il s’agit alors pour conclure notre analyse de faire voler en éclat cette apparente dichotomie.
III- Toute pensée passe par le langage
Le langage n’est pas un simple instrument, c’est au contraire cesans quoi il n’y a pas de pensée. La pensée n’est pas antérieure, plus large que la langage : la pensée est nécessairement de la pensée formée dans et par le langage. Dans le chapitre IV de La Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty défend la thèse selon laquelle la pensée et le mot se font l’un l’autre : « La parole n’est pas le « signe de la pensée », ce n’est pas une gumée annonçant le feu ». La pensée n’existe pas hors du monde, « la pensée n’est rien « d’intérieur » ». Pourquoi alors croyons-nous que les mots ne sont que l’expression matérialisée d’une pensée intérieure sans expression ? C’est le fait que nous pouvons nous rappeler silencieusement des pensées déjà constituées et exprimées, par lesquelle nous nous donnons l’illusion d’une vie intérieure. « Mais en réalité ce silence prétendu est bruissant de paroles, cette vie intérieure esrt un langage intérieur ». La pensée « pure » n’est qu’un vide de la conscience : impossible de penser sans langage. Pensée et expression se constitue simultanément. Pensée et langage sont indissociable l’un de l’autre, même quand nous avons l’impression contraire (l’impression de la pensée muette, pure). Ici, Merleau-Ponty rejoint la position de Hegel. Mais cela ne resoud toujours pas le problème de savoir si l’on peut abandonner la dichotomie esquissée précédemment. Le recours ici à Merleau-Ponty ne fait que renforcer, si cela était nécessaire, la thèse de la nécessité du langage pour l’exercice de la pensée au sens strict. Mais qu’en est-il si de la pensée au sens large ? Ne passe-t-elle pas également par le langage ?
Le langage est un ensemble de signes, c’est-à-dire de symboles. En ce sens, le langage ne se limite pas, bien évidemment, aux mots ou aux concepts mais recouvrent toute forme d’expression symbolique, comme par exemple l’expression artistique (peinture, sculpture, danse…). Ernst Cassirer (« le concept de forme symbolique, in Trois essais sur le symbolique) définit la forme symbolique comme « toute énergie de l’esprit par laquelle un contenu de signification spirituelle est accolé à un signe sensible concret et intrinsèquement adapté à ce signe ». C’est comme si un univers de signes et d’images qui se sont créés d’eux-mêmes s’avançaient au devant de la réalité objective des choses. Les symboles sont ainsi une médiation nécessaire entre nous et le monde. On a alors une étrange antinomie car la cosncience est un flux incessant, elle s’inscrit dans le temps mais pourtant quelque chose doit être stable, doit durer pour qu’il y ait pensée et conscience. Cette stabilité est donnée par la forme symbolique qui est une libre création de l’esprit. C’est la médiation nécessaire entre l’esprit et le monde. Cette médiation peut prendre plusieurs formes. En abordant le monde d’un point de vue artistique l’homme découpe par exemple différemment le monded qu’en l’abordant d’un point de vue scientifique, ou religieux… etc. Cassirer développe notamment cette idée du découpage, de l’in-formation du monde par la forme symbolique dans Essai sur l’homme. Les différentes formes symboliques nous font voir différents aspects de la réalité.
Mais ces formes épuisent-elles le réel, le contenu immédiat le plus profond de la conscience, de la pensée ? Ne peut-on pas franchor la barrière du concept, de la représentation esthétique, de l’image mentale, bref de tout langage pour parvenir à la réalité en soi ? « Même si l’on parvenait vraiement à écarter tout le caractère médait de l’expression langagière et toutes les conditions que celui-ci nous impose, le royaume de l’intuition pure, l’indicible prélude de la vie ne viendraient pas d’eux-même à notre rencontre, mais c’est de nouveau uniquement l’étroitesse et la touffeur de la conscience sensible qui nous enserreraient ». Derrière chaque symbole, chaque signe, qu’ils soient linguistiques, mythiques, artistiques ou intellectuels, il y a des énergies de mise en image. En supprimant les signes, on supprime ces énergies. C’est par la forme et sa médiation que l’immédiateté de la vie prend la forme de l’esprit : on ne peut penser, au sens large, que par et dans le langage. En ce sens, il ne faut pas scinder la pensée en un sens strict et un sens large : toute pensée passe par la forme symbolique (que ce soit le mot, le concept, l’image… etc.). Il n’y a par ailleurs pas d’indicible. Des choses peuvent certes ne pas êtr exprimable dans un langage mais pas dans tous : il peut y avoir de l’indicible dans une forme de symbolisme, mais il n’existe pas de pensée en dehors des différentes expressions symboliques.
Conclusion
Pour conclure, nous avons donc pu voir qu’il n’y a pas de pensée en dehors de son expression et pas d’expression en dehors du symbole. Le langage symbolique n’est pas un simple instrument de la pensée : c’est la pensée elle-même se faisant. Il n’y a pas d’inéffable, car la pensée est tributaire de la médiation du langage, quel que soit ce langage. Car tout langage, dont la fonction unique est le découpage de la réalité, passe par la forme symbolique. Par conséquent, on ne peut penser les choses que dans et par la multiplicité des langages.
Au sens strict, c’est la pensée intellectuelle, passant par les idées, par les concepts, par les mots : c’est le jugement.
Au sens large, la pensée désigne tout phénomène conscient, comme par exemple l’imagination ou encore la perception.
D’un côté, toute pensée semble passer nécessairement par le langage, mais de l’autre, elle semble facilement ne pas toujours emprunter la voie du langage pour se réaliser. Mais doit-on se satisfaire d’une telle dichotomie ?
N’y a-t’il pas tout d’abord des formes d’intellections non conceptuelles, dont l’intuition intellectuelle semble être un parfait exemple ? Le langage n’est-il alors qu’un simple instrument de la pensée (puisqu’ici la langage semble excèder celle-ci) ? Celle-ci serait alors indépendante, antérieure, voire plus large que le langage par lequel elle s’eprime. Le langage n’est-il pas au contraire une condition nécessaire de la pensée, c’est-à-dire ce sans quoi il n’y a de pensée, d’une part communiquée (c’est évident), d’autre part solitaire (semble moins évident). C’est ici entre autre le problème de l’inéffable : existe-t’il de l’indicible néanmoins pensé ? D’autre part, si la pensée comprise comme l’ensemble de la vie consciente, psychique semble bien pouvoir se passer d’un langage, n’est-ce pas une apparence trompeuse ? Des opérations de l’esprit comme l’imagination ou la perception sont-elles vraiment « sans langage » ? Et si ces opérations avaient un langage, ne serait-ce pas en un sens plus large que celui de la pensée conceptuelle ?
Quel est donc le rapport entre la pensée et le langage : est-il extérieur, accidentel, ou au contraire constitutif ? Bref : peut-on penser sans langage ?
I-La pensée indépendante du langage
La thèse selon laquelle il serait possible de penser sans langage revient entre autre à considérer le langage comme un simple instrument de la pensée. La pensée est alors ici une réalité préexistante, antérieure, dont le langage se fait simple médiateur. En ce sens la pensée conceptuelle, passant par des mots ne serait qu’une espèce du genre pensée, ce ne serait qu’une forme, restreinte, qu’elle peut prendre. La pesnée serait du spirituel, de l’immatériel qui peut se matérieliser avec la langage ou bien rester immatérielle. On en arrive alors par exemple au problème de l’adéquation du langage avec la pensée qu’elle doit exprimer : la langage est-il un bon interméiaire ? La pensée ne se fait-elle pas en quelque sorte en dépit du langage, dans le sens où les mots, les concepts, les langues ne seraient que des outils imparfaits pour la matérialisation et la transmission de la pensée ? Le fait que l’on cherche parfois nos mots peut par exemple être intéprèté en faveur de cette thèse, du moins en faveur de la thèse selon laquelle la pensée serait antérieure au langage, celui-ci extérieur à celle-là.
Certains philosophes ont souligné les limites de la pensée conceptuelle, c’est-à-dire les limites du concpet pour exprimer au moins certaines formes de pensée. Bergson a par exemple mis en exergue l’impossibilité de saisir conceptuellement ce qu’est la vie, e tnotamment sa forme la plus élevée qu’est la vie consciente, du fait d’une sorte de raideur des concepts. Notre existence est profondément temporelle. Il s’agit de ressaisir en deça de toute activité consciente la vie de l’esprit comme durée, flux. Saisir ce flux temporel, cest saisir quelque chose de toujours identique en moi, c’est atteindre une vérité. Cette vérité est saisie par une intuition, c’est-à-dire ici une vision de soi par soi : cette intuition intellectuelle peut être comprise comme le contact immédiat entre la pensée et son objet, sans le passage par l’intermédiaire d’un concept. Ce qui signifie que l’accès à cette vérité que notre vie consciente est profondément durée se fait par un mouvement qui va contre l’intellect et s’enracinne dans le vouloir, comme si la volonté se retournait sur elle-même. C’est un acte de l’esprit, donc en ce sens il existerait une pensée non conceptuelle, prenant ici la forme de l’intuition intellectuelle. Tout le problème est alors de dire, de communiquer cette durée, car elle est au-delà du langafe. La pensée conceptuelle montre ici ses limite. En un sens, notre durée est quelque chose d’inéffable, d’indicible : il y a ici une inadéquation entre la pensée intuitive et le langage. Mais on peut tout de même en faire une monstration, une description. C’est ce que ait Bergson, souvent par des formules négatives et limitatives, mais également par des métaphores comme « mélodie », « organisme »… C’est comme s’il tentait d’encercler l’objet de son intuition sans pouvoir le montrer directement. Ainsi, chez Bergson, d’une part, il existe de la pensée non concpetuelle, qui n’est pas médiatisée par le langage, et, d’autre part, la communicationde cette intuition ne peut se faire qu’imparfaitement, comme le prouve l’emploi de métaphores et de descriptions négatives. Il y aurait donc des formes de pensée intellectuelle sans langage.
Enfin, à côté de ce sens de la restreint de la pensée, il est possible de mettre en avant un sens bien plus large, que l’on retrouve par exemple chez Descartes, pour qui la pensée peut être comprise comme l’ensemble des phénomènes de la vie consciente. Dans les Réponses aux secondes objections, Descartes propose cette définition de la pensée : « Par le nom de pensée, je comprends tout ce qui est tellement en nous que nous en sommes immédiatement conscients. Ainsi toutes les opérations de la volonté, de l’entendement, de l’imagination et des sens sont des penséees ». La pensée, c’est donc ici ce dont on est immédiatement conscient. L’imagination fonctionne par images, représente des choses par le biai d’images. Il semble douteux qu’en imaginant on pense avec le langage, du moins si l’on considère celui-ci comme la faculté de communiquer la pensée par un système de signes. On peut traduire le contenu de l’imagination par le langage, mais elle n’est pas elle-même un langage. De même la perception semble bel et bien se passer d’un langage.
Par conséquent, la pensée semble bien pouvoir se passer du langage, ce qui revient à considérer celui-ci comme un simple instrument, et la pensée comme antérieure et plus vaste que le langage. L’intuition peut apparaître comme une forme de pensée non conceptuelle dont on ne peut que difficilement rendre compte par langage : il faut par exemple utiliser des descriptions indirectes. La possibilité d’une pensée indépendante du langage apparaît encore plus nettement si l’on adopte un sens large de la pensée. Mais ce rapport instauré entre le langage et la pensée est-il satisfaisant ? Ne faut-il pas, notamment, restreindre le sens de « pensée » et préciser le sens de ce concept ?
II-Pensée intellectuelle et nécessité du langage
Il est possible de limiter le concept de « pensée », de le faire ainsi coïncider avec l’activité conceptuelle. Pour Kant, par exemple, la pensée est une activité de l’entendement, une activité de liaison qui produit l’unité dans des jugements et des concepts, dans des raisonnements. Penser revient alors à déterminer conceptuellement un donné. Comme il le dit dans la première section (De l’usage logique de l’entendement en général) de L’analytique transcendantale de la Critique de la raison pure, l’entendement utilise le concpet pour réunir diverses représentations sous une représentation commune. Par ces concepts, l’entendement pose des jugements, c’est-à-dire a des connaissances médiates d’un objet. Soit le jugement «tous les corps sont divisibles, le concept du divisible se rapporte à divers autres cocnepts ; mais, entre eux, il se rapporte particulièrement à celui de corps, lequel à son tour, se rapporte à certains phénomènes qui se présentent en nous. Ainsices objets sont médiatement représentés par le concept de la divisibilité. Tous les jugements sont donc des fonctions qui consistent à ramener nos représentations à l’unité, en substituant à une représentation immédiate une représentation plus élevée qui contient la première avec beaucoup d’autres, et qui sert à la connaissance de l’objet, de sorte que beaucoup de connaissances possibles se trouvent réunies en une seule ». Penser revient donc à réunir des représentations diverses sous des représentations plus élevées, à unifier le divers de l’intuition sous des concepts de l’entendement. Mais il reste alors le problème de savoir s’il n’existe pas à côté de cette conncaissance concpetuelle une autre forme de connaissance : on en revient au problème de l’intuition intellectuelle. Autrement dit, peut-on admettre l’existence de l’intuition intellectuelle ? Si des philosophes comme Bergson, Platon, Aristote ou encore Descartes en défendent l’existence, on peut soutenir que c’est un processus obscur, mystérieux, que c’est un concept flou. On peut, à l’instar de Kant, en faire la critique.
Nous ne pouvons pas connaître les choses en soi, les noumènes : seule la conaissance des phénomènes est possible. La connaissance huamine, qui est fini, supppose la coopération de deux facultés : la sensibilité (réceptive) et l’entendement (actif). La sensibilité fournit la matière de la connaissance, alors que l’entendement fournit les concepts, c’est-à-dire la forme : « toute connaissance commence par l’intuition mais ne s’y réduit pas », elle doit être subsumée sous des concepts. D’où la célèbre phrase de Kant : « Les idées sans contenu sont vides, les intuitions sans concepts sont aveugles » (introduction de La Logique transcendantale), ou encore : « L’entendement ne peut rien intuitionner, les sens ne peuvent rien penser ». Il n’y a donc pas d’intuition intellectuelle, même pas par rapport au moi : on n’a pas d’intuition de soi (ce qui s’oppose à la thèse de Descartes). Il y a bien chez kant un rôle de l’intuition intellectuelle, mais simplement heuristique : elle s’intègre à l’architechtonique de la raison de l’homme, comme succédané d’une connaissance qui ne nous est pas accessible. C’est l’entendement archétypique, qu’il faut distinguer de l’entendement ectype (qui lui n’a qu’une intuition sensible) : voir la lettre à Markus Herz du 21 fevrier 1772. Autrement dit, l’intuition intellectuelle n’existe pas : ce n’est que l’archétype d’une pensée idéale, d’ordre divin. Puisque l’intuition intellectuelle n’existe pas, il n’y a donc de pensée que conceptuelle, donc passant par le langage. Mais n’y a-t’il pas de l’indicible, de l’inéffable, donc tout de même de la pensée qui dépasserait les limites du langage ?
L’inéffable n’est en fait rien de plus qu’une illusion. La pensée n’existe que par le concept : en dehors du concept, il n’existe pas de pensée. Il n’y a pas d’inéffable. Nous ne pouvons penser que par les concepts, du moins au travers des mots. C’est la thèse que soutient par exemple Hegel dans le §462 de L’Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé : « Nous n’avons conscience de nos pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et, par suite, nous les marquons d’une forme externe, mais une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute ». Hegel soutient donc que la pensée ne peut se faire que par le mot, par l’union intime de l’interne (la subjectivité) et de l’externe (l’objectivité du mot). Par conséquent, vouloir penser en se passer des mots serait « une tentative insensée ». Autrement dit, l’inéffable n’existe pas. Croire que c’est ce qu’il y a de plus haut, la partie la plus élevée de la pensée est une croyance infondée, superficielle. Car l’inéffable n’est pas autre chose que la pensée obscure, « à l’état de fermentation, et qui ne devient claire que lorsqu’elle trouve le mot ». L’inéffable est une absence de pensée, de conceptualisation : c’est un défaut de langage. Le langage n’est donc pas un simple instrument insatisafaisant pour communiquer sa pensée : la véritable pensée ne peut que passer par les mots ou par les concepts.
On se retrouve alors avec une sorte de dichotomie. D’une parte la pensée au sens strict, c’est-à-dire conceptuelle ne peut passer que par le langage. Mais d’autre part, au sens large, n’y a-t-il pas des formes de pensée non conceptuelle ou ne passant pas par des mots : le langage n’apparaît alors que comme un instrument. Il s’agit alors pour conclure notre analyse de faire voler en éclat cette apparente dichotomie.
III- Toute pensée passe par le langage
Le langage n’est pas un simple instrument, c’est au contraire cesans quoi il n’y a pas de pensée. La pensée n’est pas antérieure, plus large que la langage : la pensée est nécessairement de la pensée formée dans et par le langage. Dans le chapitre IV de La Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty défend la thèse selon laquelle la pensée et le mot se font l’un l’autre : « La parole n’est pas le « signe de la pensée », ce n’est pas une gumée annonçant le feu ». La pensée n’existe pas hors du monde, « la pensée n’est rien « d’intérieur » ». Pourquoi alors croyons-nous que les mots ne sont que l’expression matérialisée d’une pensée intérieure sans expression ? C’est le fait que nous pouvons nous rappeler silencieusement des pensées déjà constituées et exprimées, par lesquelle nous nous donnons l’illusion d’une vie intérieure. « Mais en réalité ce silence prétendu est bruissant de paroles, cette vie intérieure esrt un langage intérieur ». La pensée « pure » n’est qu’un vide de la conscience : impossible de penser sans langage. Pensée et expression se constitue simultanément. Pensée et langage sont indissociable l’un de l’autre, même quand nous avons l’impression contraire (l’impression de la pensée muette, pure). Ici, Merleau-Ponty rejoint la position de Hegel. Mais cela ne resoud toujours pas le problème de savoir si l’on peut abandonner la dichotomie esquissée précédemment. Le recours ici à Merleau-Ponty ne fait que renforcer, si cela était nécessaire, la thèse de la nécessité du langage pour l’exercice de la pensée au sens strict. Mais qu’en est-il si de la pensée au sens large ? Ne passe-t-elle pas également par le langage ?
Le langage est un ensemble de signes, c’est-à-dire de symboles. En ce sens, le langage ne se limite pas, bien évidemment, aux mots ou aux concepts mais recouvrent toute forme d’expression symbolique, comme par exemple l’expression artistique (peinture, sculpture, danse…). Ernst Cassirer (« le concept de forme symbolique, in Trois essais sur le symbolique) définit la forme symbolique comme « toute énergie de l’esprit par laquelle un contenu de signification spirituelle est accolé à un signe sensible concret et intrinsèquement adapté à ce signe ». C’est comme si un univers de signes et d’images qui se sont créés d’eux-mêmes s’avançaient au devant de la réalité objective des choses. Les symboles sont ainsi une médiation nécessaire entre nous et le monde. On a alors une étrange antinomie car la cosncience est un flux incessant, elle s’inscrit dans le temps mais pourtant quelque chose doit être stable, doit durer pour qu’il y ait pensée et conscience. Cette stabilité est donnée par la forme symbolique qui est une libre création de l’esprit. C’est la médiation nécessaire entre l’esprit et le monde. Cette médiation peut prendre plusieurs formes. En abordant le monde d’un point de vue artistique l’homme découpe par exemple différemment le monded qu’en l’abordant d’un point de vue scientifique, ou religieux… etc. Cassirer développe notamment cette idée du découpage, de l’in-formation du monde par la forme symbolique dans Essai sur l’homme. Les différentes formes symboliques nous font voir différents aspects de la réalité.
Mais ces formes épuisent-elles le réel, le contenu immédiat le plus profond de la conscience, de la pensée ? Ne peut-on pas franchor la barrière du concept, de la représentation esthétique, de l’image mentale, bref de tout langage pour parvenir à la réalité en soi ? « Même si l’on parvenait vraiement à écarter tout le caractère médait de l’expression langagière et toutes les conditions que celui-ci nous impose, le royaume de l’intuition pure, l’indicible prélude de la vie ne viendraient pas d’eux-même à notre rencontre, mais c’est de nouveau uniquement l’étroitesse et la touffeur de la conscience sensible qui nous enserreraient ». Derrière chaque symbole, chaque signe, qu’ils soient linguistiques, mythiques, artistiques ou intellectuels, il y a des énergies de mise en image. En supprimant les signes, on supprime ces énergies. C’est par la forme et sa médiation que l’immédiateté de la vie prend la forme de l’esprit : on ne peut penser, au sens large, que par et dans le langage. En ce sens, il ne faut pas scinder la pensée en un sens strict et un sens large : toute pensée passe par la forme symbolique (que ce soit le mot, le concept, l’image… etc.). Il n’y a par ailleurs pas d’indicible. Des choses peuvent certes ne pas êtr exprimable dans un langage mais pas dans tous : il peut y avoir de l’indicible dans une forme de symbolisme, mais il n’existe pas de pensée en dehors des différentes expressions symboliques.
Conclusion
Pour conclure, nous avons donc pu voir qu’il n’y a pas de pensée en dehors de son expression et pas d’expression en dehors du symbole. Le langage symbolique n’est pas un simple instrument de la pensée : c’est la pensée elle-même se faisant. Il n’y a pas d’inéffable, car la pensée est tributaire de la médiation du langage, quel que soit ce langage. Car tout langage, dont la fonction unique est le découpage de la réalité, passe par la forme symbolique. Par conséquent, on ne peut penser les choses que dans et par la multiplicité des langages.
The Miz
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06 décembre 2011, 18:15
Ha ouais merci, mais la du coup c'est trop long et j'ai même pas le temps de tout lire
M2K
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06 décembre 2011, 18:16
Dans mon cas y a aucune différence
Dark-Evoli
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06 décembre 2011, 18:18
Prélève le nécessaire.
Ha ouais merci, mais la du coup c'est trop long et j'ai même pas le temps de tout lire
Prélève le nécessaire.
The Miz
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06 décembre 2011, 18:18
Tu sais percevoir la réalité universelle ?
Maître Renard
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06 décembre 2011, 18:22
Tu peux pas Googler, catcheur de mes deux ?
Ainsi, il y a l'empirisme scientifique :
- Par exemple, la gravité.
Cette propriété des objets a été constaté par de nombreux philosophes de l'antiquité (Coucou Hypathie) par exemple, par la simple observation du fait qu'un objet lourd tombe, et que sa chute est en rapport avec son poids, etc.
L'empirisme peut conduire à des aberrations : Le Soleil tourne autour de la Terre, chose communément admise jusqu'à Galillée il me semble, établie comme vérité générale par l'Eglise, ne résulte que de l'observation du ciel car l'on a l'impression que le soleil tourne autour de la Terre.
+ Allégorie de la caverne de Platon :
-
Platon réfutera d'ailleurs l'empirisme en soutenant que le concept par exemple du triangle n'est pas le résultat de nos perceptions car il n'existe aucun triangle dans le monde.
Il developpe la théorie des Idées, comme quoi y'a l'idée du Juste, du Bon, etc
Des concepts quoi.
Blah.
Blah
Blah.
Pour la tarification, on voit ça en mp.
« Modifié: 06 décembre 2011, 18:24 par Lastar »
Citation de: Wikipedia
L'empirisme désigne un ensemble de théories philosophiques (avec des applications logiques, psychologiques ou linguistiques) qui font de l'expérience sensible l'origine de toute connaissance valide et de tout plaisir esthétique. L'empirisme s'oppose en particulier à l'innéisme des idées et à l'idée d'une connaissance a priori. Il va souvent de pair avec une théorie associationniste des idées qui explique leur formation par la conjonction d'idées simples.En gros la thèse de l'empirisme soutient que la connaissance, étant en rapport direct avec le concept de ce qui est réel pour l'homme, n'est que résultat de l'expérience, c'est-à-dire de l'ensemble de nos perceptions et déductions de ces dites perceptions. En comparant nos perceptions du monde, il survient la découverte de lois, règles, etc
Défendu principalement par les philosophes Francis Bacon, John Locke, George Berkeley, David Hume et d'autres après eux, l'empirisme considère que la connaissance se fonde sur l'accumulation d'observations et de faits mesurables, dont on peut extraire des lois générales par un raisonnement inductif, allant par conséquent du concret à l'abstrait.
Ainsi, il y a l'empirisme scientifique :
- Par exemple, la gravité.
Cette propriété des objets a été constaté par de nombreux philosophes de l'antiquité (Coucou Hypathie) par exemple, par la simple observation du fait qu'un objet lourd tombe, et que sa chute est en rapport avec son poids, etc.
L'empirisme peut conduire à des aberrations : Le Soleil tourne autour de la Terre, chose communément admise jusqu'à Galillée il me semble, établie comme vérité générale par l'Eglise, ne résulte que de l'observation du ciel car l'on a l'impression que le soleil tourne autour de la Terre.
+ Allégorie de la caverne de Platon :
-
Citation de: un site de peder
l'allégorie de la Caverne de Platon réprésente l'idée que l'homme tend à comprendre le monde comme il le perçoit et non tel qu'il est véritablement. C'est une problématique de toute première importance puisqu'elle débouche sur la nécessité de l'interprétation des perceptions par la pensée, le raisonnement, pour tendre vers une véritable compréhension des choses.Qui rajoute un couche à l'empirisme.
Platon réfutera d'ailleurs l'empirisme en soutenant que le concept par exemple du triangle n'est pas le résultat de nos perceptions car il n'existe aucun triangle dans le monde.
Il developpe la théorie des Idées, comme quoi y'a l'idée du Juste, du Bon, etc
Des concepts quoi.
Blah.
Blah
Blah.
Pour la tarification, on voit ça en mp.
The Miz
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06 décembre 2011, 18:23
Non mais en fait je squatte Trash tout en apprenant le cycle de Krebbs, donc j'ai carrement pas le temps de m'occuper d'un sujet d'ECC à la con.
The Miz
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06 décembre 2011, 18:24
Ha et je sais ce qu'est l'empirisme au passage, je voulais juste que tu répondes à la question en plus de un mot
Maître Renard
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06 décembre 2011, 18:25
Je te prierais de ne pas faire preuve d'autant de condescendance freluquet, et de me remercier comme il se doit.
Slowpoke
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06 décembre 2011, 21:09
Hey, y'a des mecs calés en équations différentielles dans le coin? Je planche sur un problème depuis des jours:
Soit v solution de l'équation différentielle (E): y'=g(1-(y²/25))
On pose z = 1/(v-5)
Montrer que z est solution de l'équation différentielle (E'): y' = (g/25)(10y+1)
Avec v = vitesse et g=9.81 ms^-2 (constante de gravitation)
« Modifié: 06 décembre 2011, 21:12 par Answer »
Soit v solution de l'équation différentielle (E): y'=g(1-(y²/25))
On pose z = 1/(v-5)
Montrer que z est solution de l'équation différentielle (E'): y' = (g/25)(10y+1)
Avec v = vitesse et g=9.81 ms^-2 (constante de gravitation)
Efferalgan
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06 décembre 2011, 21:19
On part de la 2ème.
Les ~ sont des équivalences.
Z sol de (2) ~ Z' = (g/25)(10Z + 1) ~ (1/(v-5))' = (g/25)(10/(v-5) + 1) ~ -v' / (v-5)^2 = (g/25)(10/(v-5) + 1) ~ v' = (-g/25) (10(v-5) + (v-5)^2)
Tu développes, tu réduis, et tu trouve que ça équivaut à v' = g(1-v^2/25), càd Z sol de (2) ~ V sol de (1)
Les ~ sont des équivalences.
Z sol de (2) ~ Z' = (g/25)(10Z + 1) ~ (1/(v-5))' = (g/25)(10/(v-5) + 1) ~ -v' / (v-5)^2 = (g/25)(10/(v-5) + 1) ~ v' = (-g/25) (10(v-5) + (v-5)^2)
Tu développes, tu réduis, et tu trouve que ça équivaut à v' = g(1-v^2/25), càd Z sol de (2) ~ V sol de (1)
Slowpoke
- Membre
- 10921 posts
06 décembre 2011, 21:26
Tu roxxes, tu gères, tu as le droit de coller n'importe quel adjectif à côté de ton nom, il sera pleinement mérité.
Efferalgan
- Membre
- 4020 posts
06 décembre 2011, 21:28
Je sais. Moi aussi, je m'aime.
Maître Renard
- Membre
- 230771 posts
08 décembre 2011, 19:26
Je cherche un badass de l'éco', c'est la seule matière qui me rebute à un point où la moindre compréhension/assimilation de connaissance est relativement limitée.
The Miz
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08 décembre 2011, 19:44
Quand tu l'auras trouvé, tu me le presenteras stp.
Ze Torres
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08 décembre 2011, 19:46
Bon, même si je suis totalement ridicule après les questions pertinentes précédentes, je pose ma petite question.
En Chimie, je dois expliquer pourquoi l'eau est un solvant polaire, représenter l'eau comme étant polaire ainsi qu'expliquer la formation de ponts hydrogène.
Je comprends plus ou moins le dernier point mais je serais ravi que l'on m'explique tout ça. Ayant pris le train en route dans cette nouvelle école, je galère un peu.
Dans mon cours, je vois que pour démontrer la polarité de l'eau, elle a branlé une sorte de long tube avec du papier de verre.
Ensuite qu'est-ce qu'un électrolyte et un non-électrolyte? En quelques mots, juste pour assurer la compréhension globale de ce que j'étudie.
Je suis en cinquième secondaire en belgique soit en 2eme en France (enfin je pense).
Je remercie d'avance l'âme charitable qui me répondra.
« Modifié: 08 décembre 2011, 19:54 par Ze Torres »
En Chimie, je dois expliquer pourquoi l'eau est un solvant polaire, représenter l'eau comme étant polaire ainsi qu'expliquer la formation de ponts hydrogène.
Je comprends plus ou moins le dernier point mais je serais ravi que l'on m'explique tout ça. Ayant pris le train en route dans cette nouvelle école, je galère un peu.
Dans mon cours, je vois que pour démontrer la polarité de l'eau, elle a branlé une sorte de long tube avec du papier de verre.
Ensuite qu'est-ce qu'un électrolyte et un non-électrolyte? En quelques mots, juste pour assurer la compréhension globale de ce que j'étudie.
Je suis en cinquième secondaire en belgique soit en 2eme en France (enfin je pense).
Je remercie d'avance l'âme charitable qui me répondra.
Maître Renard
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08 décembre 2011, 20:15
Quand tu l'auras trouvé, tu me le presenteras stp.Ouais, idem pour toi, tkt.
Ze Torres
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- 1560 posts
08 décembre 2011, 21:24
Crevez tous.
The Miz
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08 décembre 2011, 22:47
Un électrolyte c'est une solution chargée, aka qui contient des ions.
Pour la polarité de l'eau je le sais mais la flemme de me remémorer et d'expliquer.
Pour la polarité de l'eau je le sais mais la flemme de me remémorer et d'expliquer.
Ivy Maital
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The Miz
- Membre
- 19276 posts
08 décembre 2011, 22:54
Voilà et les liaisons hydrogènes c'est les liaisons faibles entre les h electro+ et les O electro- de deux molécules d'eau.
Elles s'apparient entre elles comme ça.
« Modifié: 08 décembre 2011, 22:55 par The Miz »
Elles s'apparient entre elles comme ça.
The Miz
- Membre
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23 décembre 2011, 16:24
Salut.
Je dois lire la nouvelle Catgut de je sais même plus qui, et après créer un objet censé symboliser cette nouvelle avec des matériaux a l'arrache.
Ma première reaction fut : LOL.
La seconde est de venir demander de l'aide a mes amis sur PkmTrash.
Merci.
Je dois lire la nouvelle Catgut de je sais même plus qui, et après créer un objet censé symboliser cette nouvelle avec des matériaux a l'arrache.
Ma première reaction fut : LOL.
La seconde est de venir demander de l'aide a mes amis sur PkmTrash.
Merci.
Two-Wan
- Membre
- 12149 posts
26 décembre 2011, 17:30
Et pour l'eau, c'est polaire car le centre des delta + (les H) et delta - (le O) ne sont pas confondu; cf le dessin d'Ivy
Cocktail monotone
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- 13874 posts
07 janvier 2012, 15:54
Qui peut m'expliquer grossièrement comment faire un retour en arrière en français?