[Débat] Le charisme

Explique nous comment avoir la classe comme toi alors !

Les fringues c'est un gros atout pour le charisme car le physique est la première chose que véhicule un individu. Tu vois un mec en jogging te parler politique, tu te dis que c'est un gros couillon qui récite un truc entendu à la radio.

Je sais pas ce qui est le plus ridicule : que tu te serves d'un quiproquo filmé comme argument ou que tu déterres de -très- vieille vidéo

Tu voulais à tout prix mettre ta trouvaille sur le site ; quite à passer pour un rageux tendance stalker d'ailleurs.

Triste vie - sherlock holmes - site Pokémon - dont sa seule occupation - coït virtuel.

Fen bla blah Nutz bla

Un homme qui se respecte n'a pas besoin de dénigrer pour parler.

Si tu veux un conseil, fait comme moi : parle culture, musique, films, sortie, relation H/F et même sexe.

Un homme qui se respecte n'a pas besoin de dénigrer pour parler.

Si tu dois modifier les paroles des autres pour pouvoir te foutre de leur gueule, Maxwell, tu dois vraiment être en méforme

Ca sera plus efficace si tu veux coucher avec. En tout cas moi, je te les laisse."

Alors non je ne parle pas de ma vie sur un forum Pokémon

Je crois que suis amoureux.

17h pétante, armé d'un bâton soigneusement caché dans mon sac, je pars en direction des laboratoires des sciences de l'homme régler un "différend" qui m'oppose avec un de mes professeurs. Je vous rassure, l'usage de cet objet est purement décoratif  . Gardé par d'épaisses grilles, le batiment d'allure sévère regroupe ce qui se fait de mieux en terme d'intelligentsia scientifiques : des noms de laboratoires aux noms plus exotiques les un que les autres et des barbus déambulant mollement à travers les couloirs, le tout formant un labytrinthe architectural qui a de quoi décourager les profanes (vous savez comme dans astérix). Perdu malgrè moi, je déambule de couloirs en couloirs jusqu'à arriver dans une intersection qui ouvre sur une grande pièce à battants rouge. Sur le fronton, je lis fugacement "Miyuki" et m'attends à croiser le regard sévère d'une vieille japonaise aux lèvres pincées. La vision qui s'offre à moi me prend d'effroi. De ces pièces à l'allures froides, elle était la seule à illuminer de ses couleurs : du rouge, du jaune, des fleurs, des statues et des morceaux de tissues donnant au tout l'ersatz d'un temple. En son milieu, surmonté par par un bureau au allure d'autel y gisait son lotus : une blonde paisible, des cheveux soigneusement noués en arrière par une barrette, une peau fine et un maquillage qui lui donnait l'allure d'une gaisha. Elle pose ses yeux sur moi : un bleu limpide qui vous prend au coeur, sondé jusqu'aux tréfonds de son âme. Je l'ai regardé, elle me regardé, quelques secondes qui furent des heures. Et finalement j'arrive au bout du couloir, un cul de sac. Je retourne à son bureau où je me tiens devant, silencieux. Elle affiche un sourire qui plus qu'accueillant, semblant satisfait. Je lui demande le bureau de xx, elle se lève flegmatiquement. Elle était pied nu, vêtue d'une robe en soie japonaise en tout point sublime. Elle passe devant moi et reprend son air sévère, m'indiquant la direction. J'avais juste envi de la prendre, là, dans ce couloir vide. Je souris, elle souris, je me dirige vers l'endroit indiqué. Derrière moi, elle m'interpelle avec une voie qui réchauffe le coeur. Je ne comprends pas, je me retourne, elle est sur le bas de sa porte tout sourire.

Mais là un vieux barbu du labo que je cherchais arrive et me dit que le prof que je cherche n'est pas là

Elle ? elle a disparu

Et maintenant je suis amoureux