Parce que oui, il y a une communauté, et j'sais pas si vous avez par exemple déjà maté la page d'actualité facebook d'un végé (qui a en général essentiellement des amis végé et engagés au bout d'un moment), mais on y voit en gros plus de cadavres d'animaux circuler que dans les assiettes, alors qu'il n'y a personne à convaincre puisque ça circule entre eux. Ça ressemble vaguement à de la flagellation, et faut pas s'étonner si beaucoup de végé sont très facilement sur les nerfs, parce qu'ils vivent vraiment dans un milieu qui démultiplie toutes les violences quotidiennes à travers un partage permanent qui accentue à la fois leur statut de victime face à l'incompréhension des autres, et leur obsession quasi-morbide pour toute la cruauté de ce monde.
C'est de la logique type «identitaire» de victimisation, ça se retrouve chez les vegans mais pas exclusivement.
Mais oui, ça n'est pas «sain» comme cadre idéologique de prise de position pro-végan. Sur ce je rejoins Izops.
Sinon, j'ai toujours été distant des végétaliens - pour des raisons peu rationnelles, je l'avoue, ayant eu les tympans vrillés d'un discours prétendument «anti-sectaire», au sens stricte du terme (même si comme nous le disons, il y a des dogmatiques et fanatiques de façon répandue).
En revanche, mon ex-instit l'était, et elle m'a probablement influencé/marqué, au point que je galère GRAVE avec la viande depuis la maternelle ; j'ai souvent été assimilé au végétarisme sans l'être complètement.
Ce qui jusqu'ici m'a empêché de «basculer» réellement, c'était la question du réalisable ; est-ce juste idéaliste au final de vouloir vivre, manger de la sorte ou faisable? Là encore, je me sens au moins harcelé par un discours pro-protéine depuis longtemps. Mais mis à part ma sur-consommation de kebabs, je mange de moins en moins de viande depuis la fac. Wait and see. :/