Petit rappel philosophique - sociologique - arnaque-en-ique.
Spoiler
En philosophie le concept de Nature s'oppose à celui de Culture. l'inné s'oppose à l'acquis.
La nature pure n'existe pas, elle reste une chimère abstraite de philosophe, le Graal du barbu. Très tôt, nous nous trouvons en contact avec une atmosphère culturelle propre cheminant notre conduite.
De ce fait chaque communauté humaine, défini dans le temps et l'espace, conçoit une manière d'être homme, l'ensemble d'habitudes qui en découle transforme ainsi la donnée initiale changeant la nature.
En tant qu'homo-sapiens, nous demeurons une subjectivité et chacun de nous ne peut connaître qu'en tant que conscience et par rapport à sa propre conscience.
De plus les rapports économiques et géopolitiques jouent sur les spécificités culturelles, la façon de voir le sexe, les tabous, le goût culinaire, les sonorités, bref notre conception du tout environnant.
De par ce fait, l'ethnocentrisme devient désuet, juger par sa propre culture est une pratique courante et instinctif qu'il faut prendre en compte.
Bien entendu cela ne veut pas dire succomber à la tentation idéologique du "tout se vaut" toutes les opinions ne se valent pas, donc nous passerons le relativisme culturel, le dogmatisme est de mise dans cette conception de la culture.
La nature pure n'existe pas, elle reste une chimère abstraite de philosophe, le Graal du barbu. Très tôt, nous nous trouvons en contact avec une atmosphère culturelle propre cheminant notre conduite.
De ce fait chaque communauté humaine, défini dans le temps et l'espace, conçoit une manière d'être homme, l'ensemble d'habitudes qui en découle transforme ainsi la donnée initiale changeant la nature.
En tant qu'homo-sapiens, nous demeurons une subjectivité et chacun de nous ne peut connaître qu'en tant que conscience et par rapport à sa propre conscience.
De plus les rapports économiques et géopolitiques jouent sur les spécificités culturelles, la façon de voir le sexe, les tabous, le goût culinaire, les sonorités, bref notre conception du tout environnant.
De par ce fait, l'ethnocentrisme devient désuet, juger par sa propre culture est une pratique courante et instinctif qu'il faut prendre en compte.
Bien entendu cela ne veut pas dire succomber à la tentation idéologique du "tout se vaut" toutes les opinions ne se valent pas, donc nous passerons le relativisme culturel, le dogmatisme est de mise dans cette conception de la culture.
Bon, ce petit rappel me paraissait indispensable pour une meilleure compréhension du sujet.
Épicure avait son école philosophique ouverte à tous, les riches, pauvres, hommes, femmes, métèques, citoyens, tout le monde.
Créant de ce fait une communauté nourrie d'êtres individuels, subjectifs ayant des spécificités propres, produisant ainsi une collectivité enrichie par les différences.
En ce temps-là l'art, la philosophie, la musique, ce qui forme la culture d'une communauté n’était pas réservée à une élite sociale.
Maintenant, la plupart des gens ont une certaine pudeur, voir gène quand il faut parler d'art, parce qu'ils ne s'estiment pas connaisseur. C'est la résultante d'une appropriation de l'art par des snobs qui décident ce qui est de l'art et ce qui n'en est pas sous prétexte que la culture populaire ne peut être abandonné à la populace, alors que les peintres de différents mouvements prétendaient s'exprimer dans un langage universel au-delà des références culturelles, se faire comprendre de la même manière du tourneur-fraiseur que du nanti rentier flânant à Saint germain des Pres..
La culture a acquis une valeur de snobisme et est devenu une affaire de position sociale,(être assez éduqué pour apprécier l'art) ce qui est trop abordable irrite, il faut ne rien comprendre pour devenir un artiste.
Ce terrorisme culturel conditionne l'approche de l'art, la majorité à peur de ne pas comprendre, de passer pour des crétins et au final s'en cogne le slibard.
Et à cause de se savant stratège, l'art n'a plus d'importance dans la société actuelle, c'est important l'art, le peuple doit récupérer son opinion particulière et ne plus le laisser aux hordes pédantes qui nous dominent.
Il est facile de reconnaitre le snobinard imposteur, petit tyran à la solde de maîtres qui le méprisent. Son tour de force? Nous faire croire que le savoir pédant était une connaissance, alors que sur l'échelle des connaissances, il est égal à l'ignorance plate.
Ces mecs ne vivent que par le psittacisme, on rabâche comme eux le vocabulaire en vigueur, on pille des concepts abstraits, car incapable d'avoir des idées propres créant ainsi des sociétés ou chacun détrousse ou blablate et vole les idées des autres dans l'espoir de passer pour un penseur original.
Rien à battre de ces fortes têtes, ne pas jouer la comédie du jeu verbal, ne pensez jamais en savoir moins qu'un homme qui use le langage des mots pour séduire et tromper, ces mecs sont plus craints par la terreur qu'ils imposent que respecté par l'élévation d'esprit qu'ils proposent.
Ils suivent en général le même parcours intellectuel, en France il est facilement devinable, l'escroquerie des années 60's par exemple, sera le sujet d'un prochain article, car l'idéologie qui en découle arnaque encore des générations d'étudiants.
Donc l'art ne s'adresse plus à l'ouvrier, aux prolétaires, aux paysans, mais aux pros de la surenchère technique et de la joute verbale, castrons les théoriciens arnaqueurs, dépositaire du bon gout et commençons notre révolution culturelle !
Je commence!
La nouvelle vague : une bande de pote qui s'est dit que cité du Bergson c'est quand même plus classe que d'écrire des dialogues à la Audiard.
Freud a dû se dire que si Mesmer faisait des thunes avec le magnétisme animal alors pourquoi pas lui avec la psychanalyse.
Dali aurait dû faire architecte plutôt que peintre, sur une planète déserte de préférence.
Modigliani c'est laid, Buren c'est trop petit pour jouer à saute mouton, Pollock est une invention de la CIA, Basquiat est devenu peintre, car Terence Trent D'Arby occupait déjà le rayon musique et pourquoi payer pour voir du Soulages, il vous suffit de fermer les yeux.
Flaubert c'est mièvre, ça confine à l'onanisme cérébrale, encore un rentier qui a pour but de faire parler dans les salons mondains, Balzac tape des dissertations philosophiques toutes les dix pages, Maupassant est bon qu'à remplir les étagères d'Emaus en compétition avec Mary Higgins Clark, Joyce fait encore plus incompréhensible, long et ennuyeux qu’Homère.
Alors, oui vous avez compris cet état de fait et vous l'utilisez à votre avantage, parfois pour vous faire une jolie suédoise, crée un réseau, pour voler au riche et se donner à soi-même (et à sa bande de pote), mais vous pouvez regretter que les théories, la pensée, la rhétorique, l'analyse, la confrontation, l'approfondissement conceptuel et intellectuel dans le but de transfigurer la vie soit désormais des armes pour briller en société ou gagner de l'argent.
Bref, le savoir est une arme donc quand vous entendez le mot culture, sortez-le !