Cette fanfic parle de Charline, championne extrême 3g. Mais j'utilise son nom anglais, Lucy, qui a notamment été utilisé dans l'animé. Bonne lecture.
Partie 1: Pike
Pike était menacé. Depuis plusieurs mois, la guerre ravageait Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh, Unys et Kalos et Pike. Le monde se déchirait. La plupart des dresseurs étaient partis de chez eux, laissant chez eux enfants et épouse, partant pour ne plus revenir. L'invasion avait commencé à Sinnoh. La frontière entre Sinnoh et le pays voisin, Pike, avait été brisée, et les combats avaient commencés. Au début grièvement menacés, les habitants des îles s'étaient tenu tranquilles, la perte de la majorité des hommes adultes les avaient anesthésies. Pike avait ensuite commis l'erreurs d'envahir Kalos, et de prendre en otage une jeune Vaurienne, qui s'avéra être une cousine de Watson, un éminent habitant d'Unys. A partir de ce moment, Unys entra dans la guerre. Un grand nombre de soldats débarquèrent à Kalos. Kalos comme Unys perdirent beaucoup d'hommes lors des combats, mais ils réussirent à renverser la vapeur et à prendre Pike d'assaut. Les habitants des îles de Sinnoh, Johto, Hoenn et Kanto tentèrent à leur tour leur chance et, sous les ordres de Sandra, une jeune rebelle membre d'un réseau de dresseurs, chassèrent les soldats qui les oppressaient. Après s'être repliés de Sinnoh, les habitants de Pike étaient pris entre deux feux. Des soldats ennemis, venant de déferlaient, tel une vague fantôme sur Pike, et depuis, le chaos régnait en maître. Des patrouilles venues d'Unys et de Kanto, tentaient de maîtriser les forces ennemies, quand, tout à coups, elles se replièrent précipitamment.
« Vivi ! Viens ici tout de suite ! »
Vilavanh, dite Vivi, dévala les marches l'échelle, et arriva face à sa mère. C'était une petite fille d'environ huit ans, qui comme tout les habitants de Pike, avait des yeux en amande, des cheveux noirs soyeux et une silhouette fine. Elle regarda sa mère avec inquiétude, et cette dernière lui dit : « Les bombardements recommencent. Ne monte plus à l'étage, surtout.
-Et cette dame, c'est qui ?
-Une dresseuse de Kanto. Elle a échappé de peu à une balle perdue. Par contre... »
La femme tenait dans ses bras un petit enfant, en très mauvais état, contre son corps.
« Eh...El...Elle s'est pris une ba-balle pendant u-ne des émeutes, dit-elle en sanglotant, je-je lu-i avais dit rester au camp pen-dant ma pa-patrouille, mais el-le ve-venait de se faire offrir un p-pokémon, alors elle a voulu-lu m'aider.
-Vous pouvez rester ici jusqu'à ce que vos collègues viennent vous chercher. « Vivi avais toujours été étonnée par la gentilesse de sa mère vis-à-vis de ceux qui mettait son pays à feu et à sang.
« Merci. Un bombardement s'annonce, alors on devait rentrer à Kanto dès ce soir. »
Au loin, un bruit de bombe, de mort leur déchira les typans. Une sirène d'alarme retentit presque en même temps que la sonnette. Les deux femmes se regardèrent « Je t'ai sauvée, sauve ma fille ». La dresseuse prit Vivi sous son aile, et sortit, sous la protection du commando. Ce dernier ne devina rien, il était venu chercher une femme et une petite fille, il repartait avec une femme et une petite fille. Cependant, un œil avisé aurait remarqué que pour une mère et sa fille venant d'échapper à la mort, elles étaient bien lugubres. Durant tout le voyage, elles ne dirent pas un mot.
Une fois arrivée à Rivamar, la dresseuse de Kanto prit la parole :
« Ecoute, je sais que c'est dur pour toi, la perte de ta mère, et tout. Mais comme elle m'a sauvé la vie, je vais t'aider. Tu prendra la place de ma fille, Lucy.
-Flash info, dit l'animateur, à la radio, Pike n'est plus. Pour éviter que nos soldats y périsse, l'alliance a prit la décision de bombarder le pays. Pour votre sécurité, ne vous approchez pas des côtes Pikiennes ».
Morte. Maman morte. Longtemps après ces mots, Vivi, ou désormais Lucy, resta tétanisée, dans le brouillard. Elle agissait comme un automate, faisait ce qu'on lui demandait, œuvrait sans but, sans espoir. Sa mère adoptive faisait tout son possible, mais Lucy restait dans le brouillard. Son cœur était comme anesthésié, et elle ne faisait même plus attention à son environnement : « Pike, Kanto, ou ailleurs, m'en fous, je suis seule. Maman m'a sauvée, mais elle m'a abandonnée, ici. Je suis toute seule, et les gens me jugent, me posent des questions que je comprend pas ce qu'elles veulent dire. Ya des gens gentils ici ? » pensait-elle.
Partie 2: Premiers pas
Trois ans. Au bout de trois ans, elle finit par sortir de son état comateux, et à s'ouvrir au monde et, profitant du fait que son état ne soit plus critique, sa mère adoptive décida de s'en débarrasser : elle avait du mal à faire son deuil avec cette petite, si semblable à l'autre, sous le nez : elle choisit de l'inscrire à l'école des dresseurs.
L'école des dresseur était un grand bâtiments, qui fourmillait d'élève en tout genre. Elle était dirigée par Agatha, une vielle dame qui avait récemment accéder au grade de membre du conseil des quatre, à la succession de son fils, mort pendant la guerre ; Sur demande du prof. Chen, le poste lui avait été attribué, mais rares étaient les femmes qui parvenait à ce grade, et sa domination avait fait jaser, ce qui l'avait profondément humiliée. Depuis, elle avait la réputation d'un être acariâtre, sévère, strict, et surtout exigent. Les chances qu'une petite n'ayant pas vraiment une « tête du coin », et n'étant jamais été en cours soit prise étaient minces. Au début,, Agatha lui dit clairement que c'était non, mais Agatha se dit « Cette petite m'a l'air acharnée, manipulable, douée, et surtout, si je réussis à en faire quelqu'un, j'aurais ma revanche sur ces blanc becs du Conseil : une fillette étrangère bonne dresseuse ! Suffit de demander à Tom de la booster à fond, la convaincre de bosser pour le battre, et après « regardez ce que j'ai réussi à faire ! ». elle lui dit « Tu auras sûrement des difficultés en cours, par rapport à tes camarades, mais je veux bien essayer. Mon petit-fils, Tom, rentre à l'école cette année. Il sera un très bon binôme pour toi. Montres-en toi digne. »Puis, la regardant dans les yeux, à voie basse : « Ça ne serait pas facile, mais ce sera ta voie. Persévère, et peut-être réussiras-tu ».
Elle commença alors l'apprentissage et le contact avec les Pokémons l'apaisait. S'occuper d'un autre être vivant, découvrir les pouvoirs d'autres créatures, tout cela la passionnait. Au contact d'être différents, elle réussissait à se calmer, et à envisager sa vie sous un autre angle, sa différence, petite fille de Pike, avec les habitants de Kanto. Les combats, quand à eux, l'amusèrent, jusqu'à ce que les élèves furent invités à essayer. Au côté du Pokémon que l'on lui avait attribué, un Osselait, elle fit face à Tom, son binôme, et son Magirêve. C'était le petit-fils d'Agatha, un enfant d'environ onze ans, tout petit mais vif, aux cheveux violets et dont les et Tom, contrairement à la plupart des élèves, avait déjà un bon niveau, acquis avec son père, l'ancien Conseiller et d'Agatha. Il avait déjà son propre Pokémon, et ses propres techniques. Elle ordonna à Osselait d'utiliser Séisme, mais Magirêve, le devançant, avait déjà lancé une Eco-Sphère qui assomma le pauvre Osselait. Il finit malgré tout par réussir à placer un Séisme, mais Magirêve ne parût pas affecté, et le mit K.O. d'une Ball'ombre. Durant le reste de la journée, Lucy ne cessa de ruminer sa défaite. Sa voisine lui dit :
« Lucy, come on, tu vas pas mariner dans ton jus toute la journée, tu t'es faite battre par ce ptit fayot, là, Tom, et alors ?
-C'était mon premier combat, et je me suis faite humilier, devant tous le monde.
-Arrête un peu... Tu gagneras une autre fois. Et puis demain, on va enfin pouvoir capturer notre propre Pokémon, alors de penser à Tom. »
A la fin de la journée, Tom vint la voir :
« -Ca va ? T'as pas l'air bien
-C'est ça, remet-en une couche !
-Écoute, tu es une débutante, et tu ne combattait même pas avec ton propre Pokémon. Même contre quelqu'un qui n'aurait pas été un stratège de génie, tu aurais perdu.
-Va bien te faire foutre, t'as l'air tellement satisfait d'avoir gagné le match que ton histoire de stratège prodige, j'y crois pas une seule seconde !
-Jalouse, va !
-VA TE FAIRE FOUTRE,TOM !!! » hurla-t-elle, excédée, contre Tom, mais aussi contre elle-même. Furieuse d'être aussi nulle, d'avoir perdu aussi facilement. Elle se jura que le lendemain, elle capturerait son premier pokemon, et prendrait sa revanche.
Le lendemain, au terme d'une longue journée passée à crapahuter dans la foret aux côtés de l'Osselait de l'école, elle arriva dans une grotte, et se retrouva face un Séviper. La plupart de ses condisciples avaient déjà attraper leur Pokémon, mais Lucy, elle, tenait à en trouver un parfait. Mais, en tombant sur ce Séviper, elle sentit qu'elle L'avait trouver. Il était grand, beau, et fort, trop pour pouvoir être capturé facilement. Osselait lança Séisme sur Séisme, prit les coup avec bravoure, et quand la Pokéball de Lucy effleura sa tête, le serpent accepta cette petite chose, cette fillette arrachée à sa terre, comme maîtresse, comme amie. Quand la Pokéball de Lucy cessa de rebondir, la jeune fille sentit qu'elle venait de trouver son ami le plus cher. Et, à partir de ce moment, elle consacra chacun de ses jours à son rêve : devenir dresseuse. Le combat devint sa passion, sa raison d'y croire, de croire à son rêve, devenir la meilleure. Être en communion avec une autre forme de vie lui donnait une énergie extraordinaire, et ses progrès étaient gigantesques. Quand le jour des combats arriva, Lucy se sentait prête à en découdre de Tom.
Le combats s'engagea alors. Magirêve contre Séviper. Lucy, désireuse de prendre les devants, ordonna à son Pokemon de lancer Bomb'beurk. Magirêve l'esquiva, puis lança une Ball'ombre, que Séviper esquiva à la dernière seconde. Séviper, lui, continuait à harceler son adversaire de Bomb'beurk, et Magirêve finit par être touché. Il ne parut pas très affaibli, mais, en revanche, le poison de Bomb'beurk semblait l'avoir empoisonné ! Lucy sourit, son plan avait réussit : Affaiblir Magirêve avec le poison, puis l'achever avec « Go, Machouille ! » : cria-t-elle. Mais, alors que Séviper s'apprêtait à mordre, Tom ordonna « Psyko ».L'attaque, soudaine et inattendue, cloua Séviper sur place.
« Reviens, Séviper. T'as fais du bon boulot
-Tu te débrouille, finalement, dit Tom, s'approchant
-Tu dit ça pour te vanter encore plus après, c'est ça ?
-Non, non, je suis sincère. Tu progresses, et là tu m'a vraiment donné du fil à retordre
-Et ben, retournes retordre ton fil, tu m'a encore battue, pourquoi t'es là, à perdre ton temps avec moi ?!
-Lucy... Tu sais, t'es plutôt douée, et, euh, ben, on est un binôme, non ? On pourrait s'entraîner ensemble, être amis, tout ça quoi... Enfin, euh, si tu veux bien, hein, sin-non, ça va... » Tom était visiblement très mal à l'aise, et Lucy, subitement, se prit d'affection pour ce gamin un peu coincé, mais pas si imbu de lui même et insupportable qu'elle l'avait cru. Elle éclata de rire, et entre deux éclats, elle lui dit « T'es trop chou ! Finalement, je t'aime bien. Si tu veux, on peut être ami, OK ? » Tom lui sourit, et acquiesça
Partie 3: Aprentissage
A partir de ce jour, Tom et Lucy furent inséparables. Leur niveau en combat ne cessait de s'améliorer, et de ce faire, déduire le vainqueur de leurs match était presque impossible. Ils étaient très liés, passant leur temps ensemble. Ni Lucy, à cause de son deuil, ni Tom, du fait d'une famille de dresseurs prodiges qui l'avaient toujours mis sous pression, n'avait vraiment eu l'occasion d'avoir de vrais amis, et pouvoir allier amitié et compétitions intensives leur plaisait. Les années passèrent, et, lorsque vint le tout dernier jour d'école, il n'imaginaient pas leur nouvelle vie l'un sans l'autre. Mais cela changea le jour des conseils d'orientation. Lucy s'installa dans le bureau d'Agatha, qui lui dit :
« -Lucy, quand tu es arrivée ici, tu ne connaissais rien aux Pokémons, et maintenant, au terme de cinq années d'études, tu es devenue la meilleures de cette école. Tu as beaucoup de potentiel. Et ce potentiel, j'aimerais que tu l'utilise.
-Merci, mais...
-il n'y a pas de mais, Lucy. Je sais que tu voulais faire comme Tom, aller à l'université, te perfectionner encore et encore. Mais sache que ce qu'il te reste à apprendre, tu ne le trouveras pas dans les livres.
-Que voulez vous dire ? Je veux devenir meilleure, et aller étudier avec Tom, là-bas, à Kalos.
-Lucy, tu peux lui servir ça, mais pas à moi. Tu méprises l'autorité, tu rêves d'aventure. L'université n'est pas faite pour toi. Il faut que tu voles de tes propres ailes, seule, et que tu apprennes de tes rencontres et de tes expériences
-Non ! Non ! NON !! Je veux plus être seule, je veux rester avec Tom ! Il est tout ce qui me reste. Tout ce que j'ai, depuis ma fuite de Pike. Je veux plus être seule. Plus jamais. Jamais. » Elle s'arrêta, à fleur de peau, au bord des larmes, puis reprit, d'une voix tremblante
« Vous avez raison, mais je ne veux pas quitter Tom. On restera ensemble
-Ma chérie... Explore le monde, progresse, cultive ton lien avec tes Pokémons, et tu ne seras jamais seule. Et quand tu auras compris cela, tu pourras revoir Tom. Il vient de partir, en avance, et tu ne le reverras qu'a cette condition.
-NON!!COMMENT AVEZ VOUS PU!! SA... » Mais l'Ectoplasma d'Agatha avais déjà envoyé Lucy dans les bras de Morphée.
Longtemps, Lucy se souvient de ce jour. Une fois réveillée, elle était partie de l'école, furieuse, et avais erré, toute la nuit. Puis, affamée, elle s'était traînée jusqu’à un grand bâtiment, et elle était rentrée. Dedans, une jeune fille, qui devait avoir le même âge qu'elle, s'entraînait. Ses mouvement étaient si vifs que l'ont aurait pu la prendre pour un courant d'air, filant dans la nuit.
« Bonsoir, dit la jeune fille, Qui es tu ?
-Ben, j'avais faim, alors je suis entrée. Comment vous faites pour bouger comme ça ?
-Pff, c'est pas les restos du cœur, ici ! C'est l'arène de Parmanie, et moi, c'est Jeanine.
-Allez ! S'il vous plaît... Je m'appelle Lucy et je suis dresseuse, moi aussi, supplia-t-elle. Son petit air pitoyable, ses yeux rouges et sa mine de fillette abandonnée fit fondre Jeannine, qui était rapide en combat, mais moins habile pour renvoyer des SDF dehors.
« Bon d'accord. Si tu gagne, tu peux rester. Go ! »
Jeanine était vive, mais Lucy, habituée à anticiper les mouvements inhumainement rapides du Magirêve de Tom, l'était encore plus. Elle esquiva son coup, et la mit à terre, d'un coup de pied circulaire.
« Eh beh ! T'es douée !
-Merci. J'ai souvent fait des combats contre mon meilleur ami, et ça m'a rendue vigilante, et vive. Plus moi que mon Pokémon d'ailleurs, soupira-t-elle, ayant toujours trouvé Sévipèr un peu lent.
-Je te fais une proposition. Reste ici, pour perfectionner tes techniques, en compagnie des autres novices, et en échange, tu nous aideras à la gestion de l'arène ». Jeanine savait qu'elle n'aurait pas dû dire ça, mais le talent de la jeune fille l'intriguait. Elle avait l'étoffe d'une championne.
Lucy, dans l'arène de Parmanie, appris à être plus rapide que l'éclair, plus rapide que le vent. La lenteur de Séviper étant la seul défaut qu'elle avait trouver sur son pokémon, elle tenta de trouver une solution. Un jour, dans les méandres de la cave de l'arène, parsemée d'objets en tout genre, plus ou moins utiles, elle trouva une Vive Griffe. La puissance de l'objet était grande, mais ne se montrait que parfois. Pourquoi ? Mystère. Elle décida de travailler avec, et de changer la donne, pour que son effet soit permanent. Koga, le champion, lui avait dit que son projet était voué à l'échec, mais, dans sa détermination, elle ne l'écoutait pas. Tout les matins, dès l'aube, elle perfectionnait sa technique de dressage, au côtés de son Séviper. Au bout de plusieurs mois d'effort, elle réussit à réaliser son idée. Grâce à la Vive Griffe, et à son affinité hors du commun avec son Pokémon, Séviper réussissait à attaquer toujours en premier. L'enfant sauvage et son serpent étonnaient toute l'arène, qui ne parvenait pas à comprendre leur lien, celui de deux solitudes s'étant trouvées, l'osmose parfaite entre humain et Pokémon, et qui les rendaient uniques, et leur permettaient de franchir les limites traditionnelles de la force des Pokémons. Cet art de la vitesse, elle le transmis ensuite à tout ses autres Pokémons, et bientôt, Lucy et ses pokémons, Séviper, Majaspic, Millobellus, Caratroc, et elle, ne firent plus qu'un. Elle avait la nette impression de frapper quand ils frappaient, de prendre un coup quand ils prenaient un coup, et de sentir la vitesse la griser quand ils attaquaient. Avoir des pokémons qui réussissaient le tour de force d'attaquer toujours en premier faisait qu'elle gagnait tous ses combats sans difficultés.
« Pars » Tels étaient les mots de Koga « Tu n'as plus rien à apprendre ici. Vole maintenant. Pour des dresseurs comme toi, les défis traditionnels sont enfantins. Inutile de vouloir gagner des badges, ce n'est plus de ton niveau, tu n'en tirerais aucun progrès. Relève le défi des arènes extrêmes, et là, peut-être pourras-tu progresser
-Pourquoi, dès que je commence à me sentir bien quelque part, il faut que je parte ?, maugréa-t-elle. Mais elle sentait que Koga avais raison. « Plus vite je serais forte, plus vite je pourrais revoir Tom. J'ai plus rien à trouver, ici. »
« Ne reste pas là où tu n'a plus rien à apprendre.Pars »
Lucy releva le défi. Elle eu du mal à battre Noland, à l'usine extrême, elle qui se basait principalement sur son instinct, ets ur son lien avec ses propre pokémon, mais elle persévéra, utilisa toute ses connaissances sur les Pokémons qu'elles devait utiliser lors de ce combat, pour triompher de celles de Noland, et gagna le symbole Savoir. Elle eu le courage de frapper vite, et d'être agile face à l'imposant, l'effrayant Haryama du maître du Dojo de Combat, et remporta le symbole Cran. Elle ne se laissa pas impressionner par les combinaisons audacieuses et impressionnantes de Tucker, et, grâce à sa stratégie, remporta le combat et le symbole Tactique. Au palace de combat, en revanche, l'esprit de Spencer, triompha sur le sien. Il ne semblait faire plus qu'un avec son environnement, et utiliser les moindre variations du paysage à son avantage.Là où le Millobellus de Lucy s'embourbait dans les marais, son Kaorine renforçait la puissance de son Tour rapide avec la boue. Là où Séviper se blessait en retombant dans un buisson épineux, Tengalice se réceptionnait sur un rocher envahi couvert par un tapis de mousse. Spencer, victorieux, lui dit :
« Tu es douée, mais tes Pokémons manquent de force, et tu ne sais pas prendre ton environnement en compte. Cependant, si tu arrive à t'améliorer, tu deviendra redoutable.
-C'est facile pour vous de dire ça, avec vos rides, votre sagesse. Mais moi, je sais pas comment progresser.
-Je suis vieux, effectivement. Mais toi, ta fougue, et ce que tu as accompli m'intéresse. Tu es unique, tes pokémons attaquant toujours en premier font de toi quelqu'un qui m'intéresse. Tu es unique, tes pokémons attaquant toujours en premier font de toi quelqu'un qui m'intéresse. Reste avec moi, veux-tu ? Ici, je m'ennuie, et un peu de compagnie ne sera pas de refus. »
Spencer apprit à Lucy frapper fort, avec précision, comment prendre de la puissance sans pour autant perdre en vitesse, comment porter des coups dévastateurs sans s'épuiser. L’entraînement était dur, pour la dresseuse comme pour ses Pokémons.
Spencer enseigna à la jeune fille comment se servir du terrain, comment se réceptionner, frapper, esquiver dans l'eau, les marais, la forêt. Comment se servir du climat, et comment influencer le terrain à son avantage, grâce à certaine attaques comme Picots, ou Gravité. Il lui appris également à faire la différence entre les plantes, celle qui soignent, celles qui tuent, celles dont on peut se servir en combat, celles qui sont plus versatiles.
Un jour, Spencer lui dit :
« Tu es plus forte, maintenant. Mais il est temps de passer à la dernière partie de l'entraînement. Tu ne pourras pas t'améliorer si ton esprit n'arrive pas à prédire ce que va faire ton adversaire. Si tu n'arrive pas à maîtriser les rouages des stratégies Pokémon, à surprendre, à être imprévisible. Affûte ton esprit, tel la lame d'un poignard. ». Lucy, au terme de nombreux efforts, fini par intégrer les principes de Spencer. Elle changea, s'ouvrit à un nouveau monde de pensée, et perfectionna son langage. Le 21 mars, Spencer et Lucy se quittèrent, car l'élève avait fini par dépasser le maître.
Partie 4: Consécration
Lucy retourna à Parmanie. Elle voulait revoir Agatha, Koga, Jeanine, et surtout Tom. Ils avaient grandi ensemble, et les deux ans sans lui lui avait vraiment pesé. Elle passa le voyage dans un brouillard, ne pensant plus qu'a retrouver son ami de toujours. Les compliments de Koga et d'Agatha lui passait dessus sans l'émouvoir. Tom.
« Tom ! TOM !
-Lucy ! Ça alors ! Où était-tu ?" Ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Enfin ensemble.
"-Je suis partie à l'aventure. Et toi ?
-Je suis journaliste maintenant. J'ai une rubrique dans Le blabla des dresseurs, et interview des dresseurs en tout genre. D'ailleurs, j'ai quelque chose qui pourrais t'intéresser... » Il sortit de sa poche un dossier, marqué de l'inscription Pike, dix ans plus tard.
« Qu'es ce que c'est que ça, balbutia Lucy.
-Ça, c'est mon nouveau projet de reportage. Je doit partir à Pike la semaine prochaine. Ça te dirait de venir ? » Retourner au pays de son enfance ? Lucy ne comprit pas tout de suite. Là-bas. Une terre dévastée, mais la terre de son enfance. Elle était fière de ce qu'elle avait accomplit en tant que dresseuse de Kanto, mais elle restait, même dix ans après, une petite fille de Pike. « C'est d'accord » En disant cela, elle sentit ses jambes se dérober, et, dans le brouillard, sentit les bras de Tom se refermer autour d'elle.
« Sinon, toi, quels sont tes projets d'avenirs ?
-Ben, j'ai gagné tout les matchs extrêmes. Et, avec Spencer, le champion qui m'a aidée, j'ai réfléchi, et je pense que je pourrai être championne extrême. Spencer m'a beaucoup fait progresser, et il pense que je pourrais réussir
-Whaa ! Championne extrême, carrément ! Enfin, ça serrait cool, mais encore, faut qu'ils t'acceptent.
-Oui, je sais. Spencer m'a mise au courant : les champions sont des hommes adulte, pas des fillettes comme moi. Mais il dit qu'avec mon talent, je pourrai peut-être y arriver.
-Bon, si tu supporte encore Agatha, ma grand-mère, après Spencer, je lui en parlerai, elle a le même parcours.
-Quoi t'es jaloux ?, dit Lucy, narquoise.
-Mais, non...
-Sisi, je sais que t'es jaloux...
-Lucy, dit Tom, tu changeras jamais... »
Lucy, accompagnée de Tom, alla voir Agatha, et lui expliqua son projet
« J'en était sûre, dit Agatha. Quand je t'ai vue, la première fois, j'ai su que tu ferais de grandes choses. Cependant, talent ou pas talent, on va devoir se battre. Demande à Koga et à Spencer, si ils ont compris ta valeurs quand tu était chez eux, de venir. Ensuite, on déposera une requête auprès du conseil. »
Spencer et Koga arrivèrent, en compagnie de certains des novices et champions extrêmes qui avaient admiré le talent de Lucy.
« Voilà comment on procédera, dit Agatha. Koga, Spencer, et les autres champions et novices de Koga vont témoigner, pour faire un bon gros dossier à notre Lucy. Ensuite, on déposera la requête avec le dossier. Tom écrira un article sur Lucy dans le blabla des dresseurs, son journal. Lucy fera un discours pour convaicre les autres membres du conseil de 4, et moi, je finirai de convaicre mes collègues.
-Merci à tous. Vraimlent. M'aider comme ça est adorable
-Tu sais, des dresseurs comme toi nous font sortir de notre quotidien. Nous font rêver. Et participer à la naissance d'une étoile est toujours un honneur
-Agatha...
-Lucy, depuis que Tom et toi êtes inséparables, tu es comme ma petite fille. Je t'adore.
-Agatha, merci, vraiment. »
Tout fut fait comme prévu, et quand vient le jours de l'entretien avec le conseil, Lucy se sentait un peu nerveuse. Elle respira un grand coup, lança un dernier regard vers Tom, et entra.
« Bonjour jeune fille ! Je suis Peter ! Le maître du Conseil ! Merci d'être ici. J'ai lu ton dossier, il est bon ! Mais mérites-tu le titre ? Tu as appris de dresseurs prestigieux, donc tu es une copie d'eux ! On en a pas besoin !
-J'ai appris, d'eux, et eux de moi. Ils m'ont aidée, pas façonnée à leurs images. J'ai eu des influences de partout, je suis une enfant du monde.
-Moi, je veux une championne !
-Je suis devenue meilleure grâce à ceux qui m'ont aidée. Tom, Agatha, Koga, Spencer...je suis unique, avec un fort potentiel, mais seulement parce que j'ai été aidée.
-Mais tu reste jeune ! Les responsabilités ne te font pas peur ? Tu n'as pas peur de ne pas pouvoir avoir de petit ami , par manque de temps ?
-Non. Je veux réaliser mon rêve, c'est tout ce qui compte
-Si tu le dit... Mais tu es sûre ? Je veux quelqu'un qui pète le feu ! Qui soit motivé !
-Oui. Je le suis. D'ailleurs j'ai quelque chose à vous demander : Laissez Spencer en champion final. Je l'ai battu, mais il le mérite. Plus que moi.
-Comme tu voudras. Le conseil va délibérer » Peter se retira, laissant Lucy seule. Seule. Seule. Seule. C'est long.
« Lucy, tu as réussi » Un tonnerre d'applaudissements ponctua cette phrase. Tom traversa la foule de dresseurs réunis, et prit Lucy dans ses bras « Lucy, putain , tu m'a fais trop peur !! J'ai bien cru que ce tas de vieux schnocks (et ma grand mère) te le donnerai pas. » Lucy, de son côté, était incapable de prononcer un mot. Son rêve était devenu réalité. Elle était championne.
La nuit suivante, Tom et Lucy se retrouvèrent.
« Lucy, pour Pike, euh...
-Ça tient toujours.
-C'est bien, en tout cas, que tu sois championne »
« Ne pas la brusquer, ne pas la brusquer, ne pas... Par le foutre d'un vieux lapin, comment es-ce que je vais faire ? Elle va super mal vivre le fait de revoir Pike, et je suis pas sur qu'elle ne m'en veuille pas après. Et puis, elle a pas mal changé depuis qu'elle est partie, c'est plus la gamine moche et sauvageonne du début..., Et si elle ne veux plus de moi ? » pensait-Tom.
« … Tom..., qu'es ce que tu attend » dit-elle, s'approchant. Il l'embrassa.
Une semaine après, Lucy et Tom partirent pour ce qui restait de Pike. Le jeune couple flottait sur un petit nuage (de guimauve), mais la peur dominait : « Que vais-je trouver là-bas ? Suis-je prête à voir toute mon enfance détruite, dévastée ? Et Tom ? Comment va-t-il réagir ? Et surtout, comment me verra-t-il après ça ? Notre relation a évolué depuis mon départ, et ça m'inquiète » se disait Lucy.
Ils finirent par arriver à Pike. Des restes d'habitations jonchaient le sol. Pêle-mêle, des ossements , des restes de jouets, de bijoux, de meuble. Des ruines de vies. Ca et là, des ossements, des morceaux de colonnes, des bouts de tissus traditionnels, des poupées. Des plantes sauvages commençaient à recouvrir ces ruines, effançant à jamais ce qui avait été son pays, son enfance.
Lucy tomba à genoux, devant ce pays, qui avait été le sien.
« Lucy, tu es la toute dernière habitante de Pike. Tu n'a pas à pleurer devant un royaume qui t'appartient désormais. Tu es la reine de Pike ».
L'arène de Pike
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jahaha
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