Bon, je me lance pour ma première fanfic, qui se passe dans le monde de pokémons (noooon, sérieux ? :O ). J'attend vos commentaires avec impatience ! J'accepte toute critique si elle est constructive
Bonne lecture !
Révolte
Une explosion dans la nuit claire. Un bâtiment en feu et des alarmes qui hurlent de partout, déchirant de leur cri cette nuit qui s’annonçait pourtant si calme. Un peu plus loin, derrière un rocher, une jeune femme qui s’était abrité pour échapper au souffle ardent dû à l’explosion souriait. La mission avait réussie. Elle passa sa main sur la tête du Lucario qui l’accompagnait, récompense silencieuse pour le travail accompli.
Après un moment, elle se releva pour admirer son œuvre. Les longues flammes s’élevaient en l’air, léchant les bâtiments, montant de plus en plus haut, comme s’ils voulaient atteindre la lune, bien ronde ce soir. La fumée épaisse et noire formait une masse tourbillonnante. Elle savait que de nombreuses personnes avaient du mourir sur le coup lors de l’explosion de la bombe et que ne nombreuses mourait encore, piégées par les flammes. Mais elle n’éprouvait aucun remord. En tout cas pour les humains. Pour les pokémons c’était différent. Ils n’avaient pas tous le choix et certains étaient là, à obéir à leurs maîtres contre leur gré.
Plus les secondes passaient, plus elle courrait le risque d’être découverte, mais elle ne pouvait s’empêcher de regarder une dernière fois la scène, la satisfaction l’envahissant comme une douce chaleur. Une bataille de plus gagnée contre l’oppression. Quand Lucario lui indiqua d’un signe qu’il sentait des gens arriver, elle se retourna et d’enfonça dans le sous-bois proche, suivit silencieusement par son pokémon. Le retour jusqu'à la base allait être long.
Trois jours. Voilà le temps nécessaire pour rentrer à la base en marchant. Cela lui laissait largement le temps réfléchir à l’éternelle question. Son combat était-il juste ? Il y a 50 ans encore de cela, son pays vivait dans l’harmonie la plus totale. Le peuple était heureux, le dirigeant juste et bon.
Mais un 22 février, un homme, avide de puissance et de pouvoir à décider de détruire la nation dans laquelle elle était née. Accompagné de sa puissante milice, il avait reversé le gouvernement et pris possession du pays. Le pays étant en paix depuis longtemps, ils n’étaient pas prêts militairement à résister. Il instaura alors une dictature avec un très fort culte de la personnalité, et quiconque ne vénérait pas le nouveau chef d’état était, dans le meilleur des cas, enfermé, dans le pire, tué.
Cependant très rapidement, il se mit en place un réseau de résistance pour essayer de faire face à ce dictateur. Au début, beaucoup de personnes rejoignirent le groupe, mais une attaque d’ampleur de la part du gouvernement laissa la résistance à l’article de la mort. Suite à ce coup de maître, peu de gens furent sympathique à la résistance, ayant trop peur des conséquences que cela pourrait entrainer pour leur petite personne. Aussi resta-t-elle un petit réseau pendant de longues années.
Il y a 10 ans cependant, une nouvelle génération se lança dans la résistance. Et elle, Lilas en faisait partie.
***
Quelques flocons de neiges tombèrent devant elle. Lilas monta les yeux au ciel, admirant un instant les nuages gris d’où tombaient ces petits cristaux d’eau gelé. L’hiver battait sont plein, ils étaient en plein mois de février. Ils n’étaient plus très loin de la base, encore quelques heures de marche et ils seraient enfin au chaud. Naël, son Lucario marchait en silence à côté d’elle. D’une part, ça lui permettait de scanner les alentours et de la prévenir si quelqu’un approchait, d’autre part, elle n’aimait pas trop enfermer ses pokémons dans leurs pokéballs. Pour elle, rien n’était plus beau qu’un pokémon libre de tout mouvement.
Elle n’avait emmené que lui, afin d’être sûre de mener à bien sa mission. Elle avait eut un mal fou à convaincre Neyla sa Gardevoir et meilleure amie de rester à la base. Mais elle savait pertinemment que son caractère explosif et entêté aurait pu tout compromettre. Naël était bien plus posé et fiable pour ça. Par ailleurs, la cicatrice qui lui barrait un œil, laissant une trace claire dans son pelage noir lui rappelait sans cesse ce pour quoi elle se battait. C’était des miliciens qui le retenait prisonniers depuis son éclosion qui lui avaient infligés ça, pour ne pas leur avoir obéit. Il avait eut la chance de ne pas perdre son œil.
La jeune rebelle aurait bien prit avec elle son Arcanin, Éclipse. Elle pouvait le chevaucher et il pouvait courir à des vitesses incroyables et grimper dans des endroits qu’elle n’aurait pas pu atteindre seule. Cependant son pelage rouge n’était pas très discret dans l’étendue terne et désolée de la région, en partie couverte de neige. D’autant qu’il avait la sale manie d’hurler à la lune la nuit, surtout quand elle était pleine. Niveau discrétion, il y a mieux.
La forêt s’éclaircie enfin et les deux acolytes arrivèrent dans une plaine, vide hormis 3 arbres solitaires et un immense amas rocheux au centre. C’était la que se trouvait la base, enfouie sous terre. Ils étaient arrivés, enfin.
Devant la porte, elle enleva son gant et posa sa main sur le scanner. Elle sentait sur sa paume le froid brulant qui s’en dégageait. Après un moment d’attente, un petit bip confirma son identification et la porte dérobée, camouflée en roche s’ouvrit.
Après avoir passé le sas, elle donna tout son équipement à un apprenti pour qu’il les lui ramène dans sa chambre. Sa première étape était de faire un rapport à son chef de base, aussi se dirigea-t-elle vers le fond de la base, slalomant dans les couloirs, saluant les personnes au passage. Ils étaient dans la base la plus à l’ouest du pays , une des plus grande de ce côté là de la région.
Toc, toc
Une fois l’éleva de derrière la porte en métal a laquelle elle venait de frapper.
« Entrer »
Lilas obtempéra, ouvrant la porte doucement, elle avança dans la pièce, suivie de Naël qui referma derrière lui. Après une courte révérence, elle dit :
« Commandant, Lilas au rapport, je reviens de la mission, elle est un succès. La base de stockage d’armement ennemie est détruite et une partie des troupes hors d’état de nuire. »
Elle fit une pause, attendant la réponse de son interlocuteur, qui lui tournait le dos depuis sont entrée dans la pièce. Il pausa la cigarette qu’il tenait et se retourna vers la demoiselle.
« Lilas ! Ça me fait vraiment plaisir de te voir, je suis content que tout se soit bien déroulé. Mais par pitié, arrête ces formalités avec moi. Veux-tu boire quelque chose ? Tu dois être gelée. »
Ruth était un homme grand, approchant la 40 aine. Ses cheveux taillés courts étaient bien grisonnant, conséquence du stress permanant du aux responsabilités qui lui incombait depuis qu’il était devenu le chef de cette base, après que le dernier soit mort dans un raid des miliciens. Il avait pris Lilas sous son aile quand elle était arrivée et il était la figure paternelle qui lui avait toujours manqué.
Il lui tendit un verre de vodka. Bien que qu’il y avait des glaçons, l’alcool lui fit monter le chaud aux lèvres quand elle en but une gorgée. Elle reposa le verre avec une grimace.
« Tu n’aimes toujours pas ça à ce que je vois » lui dit-il dans un petit rire. « J’ai une nouvelle pour toi. Assis-toi »
Alors que la fille prenait place sur la chaise devant le bureau, Ruth récupéra des feuilles dans un placard et les posa devant elle.
« Je sais que tu viens à peine de rentrer. Mais j’ai une autre mission pour toi. A la base centrale, ils ont remarqué tes performances et ta capacité à mener à bien tes missions, notamment dans l’infiltration. Ils veulent que te rende là bas, ils auraient une mission de la plus haute importance à te confier. Je n’en sais pas plus. »
Lilas resta interloquée. Elle, du haut de ses 22 ans, elle avait été remarqué par la base centrale. Elle n’en revenait pas. Elle était à la fois heureuse et excité mais aussi triste. Une nouvelle vie l’attendait, mais cela signifiait qu’elle devait tout abandonner ici. La tornade d’émotions contradictoire la laissa muette.
Ruth se pencha sur les papiers, lui montrant une carte de la région. Tout le pays était représenté, avec ses villes principales. Une espèce de bande de terre tout en longueur, rattachée à un continent à l’est, mais séparé par une immense chaine de montagne, et de l’autre côté, d’autre pays et nations dont elle ne savait pas grand chose au final. Le gouvernement ayant coupé les liens avec toute nation voisine et ayant revu tous les manuels scolaires pour les exclure du programme d’apprentissage. Aussi pendant longtemps elle cru qu’ils étaient seuls, le seul pays et la seule nation existante. Quiconque, parmi les anciens surtout ceux qui avaient vécu avant le nouvel air, osait parler de tout ça était puni.
La base centrale se trouvait indiquée sur la carte. Elle était située tout à l’est au pied des montagnes.
« Le chemin va être long et semé d’embuches. Tu en as pour presque trois semaines de voyage. Reste quand même ici deux ou trois jours pour reprendre des forces avant de repartir. Nous verrons tout cela plus en détail plus tard. Va te reposer dans tes quartier pour le moment. »
***
C’est une Lilas lasse qui se traina jusqu'à sa chambre. Ses affaires l’y attendait, posées sur son lit. Naël était allé rejoindre les autres pokémons de la base. La jeune femme se regarda dans le miroir. Elle avait bien triste mine. Ses cheveux étaient en bataille, et sa tenue pleine de boue et de brindilles. Ses yeux violets étaient alourdis par de grandes cernes. Elle avait vraiment besoin de dormir. Elle enleva sa première couche de vêtements, restant dans un simple pantalon léger de tissus et un débardeur, prit de qui se changer et une serviette puis de dirigea vers les bains collectifs.
L’eau, chauffé par les pokémons feu qui se prélassaient en dessous dans une salle de sable, lui fit un bien fou sur ses membres endoloris par la marche et le froid. A cette heure ci de la journée, les bains étaient vides et elle profita du calme de ce bain.
Revigorée et réchauffée, elle retourna dans sa chambre où elle se séchât les cheveux, laissant apparaître leur couleur, oscillant entre le blond foncé et le châtain clair. Ils lui arrivaient entre les omoplates. Elle se dis qu’elle devrait les faire couper, ils commençaient à devenir un peu long et elle avaient peur qu’ils finissent par la gêner. Aussi elle les attachât en une natte, mettant une barrette pour être sur que sa mèche rebelle qui lui tombait régulièrement devant les yeux de l’incommode pas. Elle avait envie de dormir, mais elle devait aller voir comment se portaient des pokémons avant.
A suivre…