
Introduction :
L'ombre s'élevait au-dessus de Lavandia. Hoenn n'avait plus vu le soleil depuis plusieurs mois déjà.
La rue était calme à cette heure tardive. Seul un homme s'y pressait, il marchait rapidement, comme pour échapper le plus vite possible à l'extérieur froid et sombre afin de retrouver la chaleur de son foyer. Il était vêtu d'un grand imperméable et un chapeau dissimulait sa calvitie. Cette tenue lui donnait un air de détective...
Il savait que son petit Evoli serait la pour lui tenir compagnie. Depuis qu'il vivait seul, c'était le seul être qui se souciait de lui. Ses enfants étaient tous partis pour devenir dresseur, et ils ne lui donnaient pas de nouvelles.
Trop occupés pour penser à leur vieux père, pensait-il.
Les maisons étaient toutes identiques dans cette banlieue, le genre de quartier ou rien ne se passe, mais ce soir c'était diffèrent.
L'homme arriva à la hauteur du petit portail en fer, glissa une clé dans la serrure et se dépêcha de refermer derrière lui.
Il se pressa dans l'allée et remarqua alors quelque chose d'inhabituel : la porte de sa maison était entrouverte. Des cambrioleurs ?
Il se glissa dans l'entrée, faisant attention à faire le moins de bruit possible. A cet instant, il ne se souciait pas pour lui, mais plutôt de ce qui avait pu arriver à son cher Evoli, tout ce qui comptait c'est qu'il soit en bonne santé.
Rien n'avait bougé dans le salon, et le silence pesant, rendait ce lieu banal tout à coup très oppressant. Peut être un de ses fils était revenu pour lui faire une surprise, non pensait il, pourquoi laisser la porte entrouverte et la lumière éteinte ? Il appela
« Ivi ? » Silence.
« Ivi tu es la ? » Toujours rien.
« Ivi, réponds-moi ! »
Il crut percevoir un bruit, l'étage. Son cœur commença à s'emballer, s'il arrivait quelque chose à son pokemon, il ne s'en remettrait pas.
Il monta les marches quatre à quatre, jusqu'au premier étage. L'escalier débouchait sur un couloir, sa chambre était au bout, c'est là qu'Evoli aimait bien se reposer parfois. Il avançait dans l'étroit couloir, la porte de son lieu de repos était très légèrement entrebâillée, arrivé à sa hauteur, il y jeta un œil.
Quelqu'un se tenait devant la fenêtre. Il ne pouvait pas distinguer s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. La silhouette était toujours tournée vers l'extérieur, comme si elle attendait quelque chose ou quelqu'un. Elle se tourna légèrement, c'est alors que l'homme vit que l'intrus portait Evoli dans ses bras. C'était impossible, Ivi avait peur des étrangers, à moins que... Il entra.
« Antorot c'est toi ? » Il pensait que son fils était rentré à la maison.
La silhouette fit volte-face. Il était d'une extrême maigreur, ce n'était pas Antorot.
« Qui êtes-vous ? Lâchez mon pokemon, sinon j'appelle les flics ! »
La silhouette lâcha Evoli, l'homme eut alors une vision d'horreur, ce n'était pas son compagnon. Du moins ça ne l'était plus, son regard vide était teinté en blanc, l'impression qu'il faisait face à un mort. Son pelage s'était coloré d'un noir de geai et deux imposants crocs dépassaient de sa bouche.
« Qu'avez-vous fait à Ivi ? Répondez ! »
Il était prêt à se jeter sur l'inconnu pour lui régler son compte, mais il n'avait pas fait un pas qu'Ivi se mit à grogner. Il ne reconnaissait plus son maitre.
« Ivi calme toi c'est moi ! Attaque cet homme ! »
L'importun donna alors d'une voix sombre et grave, un ordre à Evoli.
« Tue-le. »
Evoli bondit, prêt à sacrifier son ancien maitre, il se jeta sur l'homme, qui se protégeait avec ses mains. Par reflexe il assena un violent coup de pied à Ivi, qui s'écrasa contre la table de chevet. L'homme eu tout juste le temps de se relever et de s'échapper à travers le couloir.
Fuir, c'était la seul chose à faire.
Il courait aussi vite qu'il le pouvait mais savait qu'Evoli était derrière lui, il dévala les marches, fonça dans la cuisine, pour chercher une arme n'importe quoi qui pourrait lui permettre de se défendre. Il prit la première chose qu'il vit, un large couteau de cuisine puis se glissa hors de la cuisine, plus un bruit, Evoli avait il cessé de le pourchasser ?
Ce n'était pas le genre d'homme à s'effacer face au péril. Il avait affronté des situations difficiles dans sa vie, mais jamais il n'aurait cru que son pokemon puisse se retourner contre lui.
Un souffle se fit sentir dans son cou, Ivi était derrière lui. Il ne lui laissa même pas le temps de se retourner, et envoya valser son ancien propriétaire à travers le salon. Par chance il atterrit sur le canapé
L'homme se releva tant bien que mal, il avait mal partout, mais rien de cassé. Ivi était là, mais il avait encore changé, désormais il se tenait debout, il ressemblait plus à un loup garou qu'à un mignon pokemon.
Il avançait à doucement a travers la pièce, l'homme ne pouvait plus s'enfuir, alors inutile de se presser.
Au moment où Ivi arriva à sa hauteur, l'homme lâcha son couteau, il savait qu'il n'y avait plus d'espoir...
Chapitre 1 : Hoenn ne répond plus
« Nous sommes au regret de vous annoncer que tout les vols à destination de Hoenn sont annulés, nous vous invitons à vous rendre aux guichets pour de plus amples informations »
Le terminal de l'aéroport de Parsemille était bondé à cette heure, et l'annonce n'avait pas calmé le tumulte de la foule. De nombreux voyageurs se pressaient au comptoir
.
« Je dois retrouver mon frère, il faut que j'aille à Hoenn ! Pourquoi les vols sont annulés ?
La jeune fille aux cheveux châtain s'impatientait au comptoir, un Pachirisu à ses pieds. L'employé avait bien du mal à la calmer.
« Calmez-vous mademoiselle, il semble qu'il se passe quelque chose à Hoenn, dès que nous en saurons plus vous serez informée.
-Mon frère est resté là-bas, je dois le rejoindre ! »
Melody ne tenait plus en place. Comprenant qu'elle perdait son temps face à cet incapable, elle prit son petit pokemon dans ses bras et se dirigea vers la sortie, mais son attention fut retenue par la trentaine de personnes massée devant un écran de télévision.
Le présentateur, engoncé dans son costume cravate bleu marine, annonçait une interruption des programmes.
« Nous retrouvons notre envoyée spéciale à Hoenn, Inès me recevez vous ?
- Oui Patrick, nous sommes actuellement dans l'hélicoptère, nous approchons des côtes de Hoenn. Le spectacle est fascinant et angoissant à la fois, tourne la camera Guy ! »
Melody n'en revenait pas, une véritable gangue d'obscurité noyait l'horizon, son estomac se serra.
La caméra pivota une nouvelle fois vers la journaliste. Elle n'eu pas le temps de prononcer un mot que le deuxième hélicoptère qui les accompagnait partit en flammes et plongea dans l'océan.
La panique débuta dans le premier appareil.
« Demandez au pilote de faire demi tour !
- Inès ! Regarde ! » La voix de Guy résonnait.
La caméra pivota, juste au moment où une créature fonçait droit sur l'appareil. L'image se coupa net.
Le présentateur réapparut à l'écran.
« Il semble que nous ayons perdu la liaison avec nos journalistes, Inès me recevez vous ? »
Aucune réponse. Le présentateur se leva, et l'image se coupa de nouveau, tout de suite remplacée par le message habituel d'interruption des programmes
« Veuillez nous excuser pour cet interruption momentanée de nos programmes. »
Melody avait envie de crier, son frère était bloqué à Hoenn. Il ne répondait plus à son portable et maintenant voilà que des créatures inconnues détruisaient quiconque s'approchait.
La jeune fille ne voyait plus qu'une solution, y aller en volant.
Il se trouvait justement qu'elle venait de passer quelques jours avec Carolina, la championne de l'arène locale, qui lui avait appris à prendre soin de pokemons oiseau.
D'un pas décidé, Melody sortit de l'aéroport pour se rendre à l'arène de Parsemille, qui était installée dans un hangar tout proche.
Carolina était chez elle, se maison était attenante à la lice. Melody frappa à la porte. Les jambes tremblantes.
« C'est toi ? Tu n'as pas pris ton avion ? »
Carolina était surprise de voir la jeune fille dans un tel état d'angoisse.
« Entre tu va prendre froid. »
La championne servit à Melody une tasse de chocolat bien chaud, la jeune fille lui raconta ce qui s'était passé à l'aéroport.
« La camera a pivoté et l'espace d'un instant j'ai cru voir une créature qui fonçait droit sur eux, et l'image a été coupée, mon dieu ils sont morts ! Melody sentait les larmes monter.
-Tu as eu le temps de voir la créature en question ?
-L'écran était assez loin mais on aurait dit un drattak.
-Les drattak sont agressifs mais ils n'attaquent jamais sans raison. Et ils vivent dans les terres, pas sur les côtes.
-Il faut que j'aille là-bas, William y est toujours ! »
Carolina compris aussitôt le but de sa visite.
« Je t'arrête tout de suite, je ne prêterai pas un de mes oiseaux, c'est trop dangereux ! Tu ne sais même pas ce qui se passe et c'est presque a l'autre bout du monde !
-Dans ce cas, je trouverai un autre moyen ! »
Melody allait sortir quand on frappa à la porte. La championne se pressa d'aller ouvrir.
Un jeune homme frêle se tenait sur le pas de la porte. Son regard était empreint d'une incroyable chaleur. Il avait au poignet un étrange tatouage.
« Vous êtes Carolina ? J'ai besoin de vous. Un de mes cornèbre a évolué et... »
Melody bondit de sa chaise, bousculant presque Carolina au passage.
« Tu as des pokemon vol ? Ils peuvent transporter des gens ?
-Oui, mais je ne suis pas certain que...
-J'ai besoin d'aller à Hoenn, je te payerai si il faut... »
Carolina intervint
« On va d'abord voir ce qui se passe avec son pokemon.
-Faut que je vous montre alors. » Dit le jeune homme.
Il invita Melody et Carolina a l'extérieur, et sortit une pokeball de sa poche.
« Corboss, sors de la ! »
La surprise fut total, un corboss de plus de deux mètres se tenait la, il dévisageait les deux jeunes femmes de ses pupilles rougeoyantes.
« Il est énorme ! Melody resta bouche bée.
-Tu l'as entrainé dur pour qu'il soit si grand ! »
Carolina était en transe, comme chaque fois qu'elle voyait un pokemon vol et celui-ci est un spécimen unique !
« Disons qu'un lien très fort nous unit. Mais avant son évolution il était bien plus petit que la moyenne ! »
Carolina s'approcha, et caressa l'aile du pokemon.
« Ouah ! D'habitude personne à part moi ne peux l'approcher ! Vous n'êtes pas championne pour rien ! »
Melody était à la fois effrayée et fascinée, mais elle savait que c'était sa chance d'aller à Hoenn. Le jeune homme leur expliqua qu'il devait lui aussi aller à Hoenn où il habitait.
« Corboss n'a jamais volé aussi loin, donc je pense qu'il faudra s'arrêter régulièrement. »
Melody avait réussi à le convaincre, le jeune homme était plutôt méfiant par nature. Comprenant qu'elle n'arriverait pas à les faire changer d'avis, Carolina les invita à passer la soirée chez elle car il se faisait tard.
Assise devant un bol de soupe, Melody discutait avec le jeune homme.
« Au fait, je ne connais même pas ton prénom. Interrogea Melody.
-Antorot, mon prénom c'est Antorot. »
Chapitre 2 : Saé
Pendant les jours qui suivirent, Melody du gagner la confiance du Corboss d'Antorot. Aidé par Carolina, la championne de Parsemille, elle fini par se faire accepter de l'oiseau géant. Ils purent enfin décoller.
Melody priait tout les jours pour que son frère soit sain et sauf. Elle avait confiance, William était un garçon courageux et solide, a la mort de leurs parents il avait été la seul branche a laquelle elle avait pu se raccrocher. Aujourd'hui c'était a son tour de le sortir de la ...
C'était la fin de l'été a Unys, la température était encore très douce, et une légère brise faisait danser les feuilles des arbres, un temps idéal pour voler a dos de Pokemon.
Antorot finissait d'accrocher les sacoches sur son pokemon, il y avait des vivres, une trousse de secours, quelques vêtements de rechange, c'était un garçon prévoyant. Si Melody devait aller chercher son frère, Antorot lui craignait le pire pour son propre père. Il avait choisi de rester à Lavandia malgré le danger, qui sait ce qui est arrivé depuis...
Quelques minutes plus tard, Melody sortie de la maison accompagnée de Carolina.
-Soit prudente, conseillait la championne, et ne prend pas de risques inconsidérés.
Carolina s'était beaucoup attachée à Melody, presque comme la fille qu'elle n'a jamais eue, elle avait un pincement au cœur de la voir partir ainsi.
-William ferait la même chose pour moi, je n'ai plus que lui sur qui compter. Dit Melody déterminée.
Antorot avait fini les préparatifs, et caressait le flanc de Corboss, Melody s'approcha.
-On peut décoller, informa le jeune homme, tu as fini de te préparer ?
-Oui et non, répondit Melody, il faut que l'on s'arrête a Safrania, chez moi. J'ai des affaires à prendre.
-Alors en route pour Kanto !
D'un bond, Antorot grimpa sur le dos du Pokemon, aida Melody à grimper, et ils s'envolèrent.
Antorot fit d'abord décrire quelques cercles à son Pokemon pour l'habituer à porter deux personnes sur son dos. Et enfin ils se mirent en route, survolant bois et montagnes, le désert délassant, Volucité, puis l'océan.
Melody sentait le vent fouetter ses cheveux, voler était une sensation fascinante, voir les paysage défiler, sans barrières, sans frontières, quel sentiment de liberté grisant !
Ils volaient au dessus de l'océan, en direction de Kalos lorsque un bruit alerta Melody. Comme si un avion les suivait, elle se retourna.
Un Golemastoc fusait à vive allure dans leur direction.
Il passa a une tel vitesse a coté d'eux, que Melody faillit se retrouver éjecter dans la mer.
Antorot la rattrapa juste à temps.
-C'était quoi ce machin la ? S'enquit Antorot.
-Un Golemastoc volant, répondit Melody, et avec un passager je crois.
-Tu crois qu'il va au même endroit que nous ?
Le mystérieux Pokemon n'était plus qu'un point a l'horizon...
Un point qui fini par disparaître...
...
Apres plusieurs jours de vol, les deux amis aperçurent enfin les cotes de Kanto, ils remontèrent en direction du nord, jusqu'à Safrania. Une ville qui fourmillait d'activité, avec ses buildings a gogo, ses immeubles...
En dessous d'eux, les passants s'arrêtaient, médusés. Pour admirer l'oiseau géant qui survolait les gratte-ciel, qui plus est un Pokemon introuvable a Kanto !
Melody avait un appartement au nord de la ville, non loin de l'arène de Morgane.
Corboss se posa devant l'immeuble, soulevant un nuage de poussière sur le trottoir heureusement désert.
-Bouge pas je reviens, dit Melody en sautant du Pokemon.
Elle était plus à l'aise désormais, et n'avait plus besoin de l'aide d'Antorot pour grimper et descendre de Corboss.
Elle pénétra dans le hall d'entrée, et appela l'ascenseur.
Troisième étage.
Appartement soixante-cinq.
Elle n'avait plus mis les pieds ici depuis presque six moi. En entrant dans l'appartement elle eu l'impression de retourner brusquement a son quotidien. William serait avec elle, ou en train de jouer avec son Pokemon dans le salon.
Mais il n'en était rien.
Et un silence pesant s'était installé dans l'appartement.
Pendant que Melody était dans le bâtiment, Antorot lui en profitait pour brosser son Pokemon, et lui donner a manger. L'étrange duo attirait sur lui l'attention des passants, intrigués par ce Pokemon qu'ils ne connaissaient pas.
Se sentir observer, Antorot détestait ça. Il commençait à trouver le temps long.
Il ne remarqua pas immédiatement la petite jeune fille rousse qui tournait autour de son Pokemon.
Puis il la vit, et sentit son cœur s'emballer.
Elle avait les cheveux de cuivre attachés en queue de cheval, un regard profond, noir comme une nuit sans lune. Antorot se sentait paralysé, il parvint à articuler.
-S...Salut
La jeune fille lui répondit avec un grand sourire.
-Quesque c'est comme Pokemon ? Demanda-t-elle intrigué.
-Un...Un Corboss bafouillât Antorot
-Ta voix tremble, tu es sur que tout va bien ? S'enquit la rouquine.
-Heu...ouais, ouais t'inquiète, répondit le jeune homme encore sous le choc, moi c'est Antorot.
-Moi c'est Saé, c'est mon prénom quoi ! Répondît la jeune fille avec un grand sourire.
Saé, un prénom merveilleux pour une fille merveilleuse, pensait Antorot.
Melody était toujours dans sa chambre. Une chambre qui respirait la passion pour les Pokemon, des Toudoudou au mur, une couette Goupix sur le lit, des peluches Melofée, Zorua, Pichu partout...
Un vrai univers de fille.
Elle avait presque fini de faire sa grosse valise, vêtements, accessoires, maquillage, Melody était d'une coquetterie sans limites, même pour voler au secours de son frère elle ne pouvait pas s'empêcher d'être impeccable.
Elle du s'asseoir sur sa malle pour la fermer.
En passant devant la chambre de son frère, elle eu un pincement au cœur. La porte était entrouverte mais elle n'osa pas rentrer de peur de se mettre à pleurer, elle sa hâta vers la sortie.
En bas, Antorot, qui avait repris ses esprits, et Saé faisaient connaissance.
-Oui, je dois me rendre à Hoenn avec une amie, expliquait le jeune homme, nous avons tout deux de la famille coincé sur place.
-Je peux venir avec vous ? Demanda Saé, J'ai moi aussi une arrière grande tante dans la région de Nenucrique...enfin je crois.
Mais ce n'était qu'un prétexte, Saé était une nouvelle fois rattrapé par ses éternelles lubies.
-Heu...je ne suis pas sur que Corboss accepte de porter trois personnes. Déclara Antorot.
-Pas de problème ! Répondît la rouquine, j'ai mon propre moyen de transport !
Sur quoi elle lança une Pokeball.
Un Roucarnage était sortie de la ball, et regardait de haut le Corboss d'Antorot, qui n'y faisait même pas attention.
-J'ai capturé ce Pokemon la semaine dernière, informa Saé, mais je n'ai jamais vraiment volé sur son dos, c'est l'occasion d'essayer !
Melody sortie de l'ascenseur, trainant tant bien que mal son lourd bagage, traversa l'allée centrale jusqu'à Antorot.
-Tu es sur que tu veux emporter tout ça ? Railla Antorot, on ne va pas au Club-Med !
-Corboss sera bien capable de porter ça non, répondit Melody, agacé.
-C'est un Pokemon, pas une bête de somme ! S'énerva Antorot.
-Tu a vraiment besoin de tout ça ? Intervint Saé, ça à l'air lourd !
-Heu...on se connait ? Répliqua Melody.
-Oh, pardon je ne me suis pas présenter, je m'appelle Saé, dit-elle en lui tendant la main.
Melody répondit avec un rictus, elle savait d'avance qu'elle ne supporterait pas cette fille.
Antorot intervint.
-Saé vient avec nous a Hoenn, elle a de la famille a...a Nenucrique c'est ça ?
Saé acquiesçât.
A contrecœur, Melody du laisser sa lourde valise, et emporter le strict minimum dans un sac a dos.
Une fois leurs dresseurs sur le dos, les deux oiseaux s'envolèrent, laissant quelques plumes dans la rue, que les enfants ramasseraient sans doute...
Désormais ils étaient en route pour Hoenn, qui sait ce qui attend nos amis de l'autre coté de l'océan...