Chapitre 1 : Des nouvelles d'elles
Chapitre 1 : Des nouvelles d’elles
« Papa ! Papa ! On va encore marcher aussi longtemps que ça ? »
« Niny, tu te doutes qu’on ne peut pas s’arrêter ainsi. Elles nous recherchent toutes. »
Je murmure cela tout en intimant à la demoiselle-Apitrini et Migacirpy d’avancer plus rapidement. On a encore beaucoup à faire, énormément même. Il faut donc qu’elles dépêchent car je n’ai pas que ça à faire, loin de là même. Pfiou … Cela m’agace un petit peu, je dois le reconnaître. Toujours courir et m’enfuir.
« Papa, on est bientôt arrivé ? » me demanda Niny après une dizaine de minutes.
« Niny, tu deviens agaçante. Ça ne fait que six heures que l’on marche. Tu ne vas quand même pas me dire que tu es fatiguée hein ?! »
« Ben … juste un peu quand même. Snif … Désolée, papa. Je ne voulais pas te mettre en colère. Je suis vraiment désolée. »
« Un peu tard pour t’excuser mais bon, ce n’est pas grave. »
Je tente de la rassurer mais je n’y arrive pas vraiment. Pas du tout même. Faut dire que j’ai été assez … véhément dans mes paroles sur le coup. Rah, je suis désolé ! Je viens la prendre dans mes bras et lui faire un enlacement bien chaleureux. Je l’entends pousser un petit cri de surprise puis se laisser faire comme à son habitude.
« Voilà, est-ce que tu m’excuses maintenant ? »
« Ou… Oui, papa ! Tu es tout pardonné maintenant ! »
« Hep, hep, hep, moi aussi, j’y ai droit ? Ou alors, je boude et je te pose des questions jusqu’à ce que tu me fasses un câlin aussi ! »
Ah oui, ce ne sont pas des menaces en l’air. Il s’agit bien de Migacirpy. Je soupire et ouvre mon bras gauche pour qu’elle puisse s’insinuer à côté de Niny, chose qu’elle fait sans aucun problème et réticence. J’ai deux grandes enfants à m’occuper visiblement.
Je crois que j’ai quelques soucis à me faire … et peut-être que j’ai un peu exagéré aussi. Cela fait bien une semaine que nous marchons, sans aucune ville à l’horizon. Je devrais peut-être faire quelque chose car elles commencent à être loin d’être propres. Mais bon, aller en ville, c’est donner la possibilité de se faire repérer, ça ne me plait pas du tout.
« Papa, je commence à sentir mauvais, moi ! En plus, tu nous emmènes jamais près d’un endroit où y a de l’eau ! On fait comment, moi et Migacirpy ? »
« Et ce n’est pas l’eau que je produis qui va arranger le tout, je tiens à le signaler. »
« Bon d’accord, d’accord, j’ai compris. Vous fouettez toutes les deux donc on va trouver un endroit où vous laver car cela commence vraiment à piquer les yeux. Je ne vous remercie pas du tout, loin de là même. J’en pleure ! »
« BEUH ! Te moque pas, papa ! Tu exagères ! » dit l’adolescente à moitié humaine, aux yeux d’insecte alors qu’elle émettait un petit rire amusé.
« Je suis sûr que je ne suis pas loin de la vérité en fin de compte. »
Elle continue de me tirer la langue alors que je souris bêtement. Bon, une ville, une ville, une ville ? Hum, c’est peut-être assez dangereux mais … Je me retourne vers Niny, disant :
« Tu pourrais aller dans les airs ? Peut-être que tu verras une ville dans les environs ? »
« Je vais essayer ça, papa ! Vraiment ! »
Et voilà qu’elle part comme une flèche avec ses petites ailes dans son dos. Bon … J’ai cru remarqué que ça semble être pour bientôt, n’est-ce pas ? J’ai l’impression que …son second visage n’est plus très actif. Je n’en vois plus qu’un seul qui bouge constamment et qui parle aussi, comme si le second se préparait déjà à se détacher.
« Hum, d’ailleurs, comme sa mère, c’est le crâne avec le rubis incrusté dedans. »
« De quoi est-ce que tu parles ? Oh, de la petite Niny ? »
« Oui, tu as remarqué que son second visage a toujours les yeux fermés maintenant ? »
« Oui, oui, je pense que d’ici quelques semaines ou un trimestre au grand maximum, ça sera bon. Tu devrais en être fier, non ? Qu’elle ait grandi aussi vite, grâce à toi. »
« Elle a grandi trop vite. J’espère que cela n’influencera pas trop sur son comportement. Je l’espère vraiment pour elle … cela m’embêterait beaucoup. »
« Peu de chance, tu l’as bien éduquée. Elle est très bien même. Je suis sûre qu’elle deviendra une reine des femmes-insectes pokémon parfaite. Mais bon, pour ça, faudra régler son compte à Harsia hein ? T’as encore du boulot, tu t’en doutes ? »
« Je le sais … je le sais mais toi ? Pourquoi est-ce que tu n’as jamais été du côté d’Harsia ? »
« Car c’est bien simple : t’as été le premier humain à vouloir m’aider alors que les autres femmes-pokémon n’hésitaient pas à m’en faire baver. De plus, tu es trop mignon et je t’aime. Et quand on aime, on suit l’être aimé jusqu’au bout dans ses choix. »
« Ça ne me semble pas raisonnable comme comportement. »
« Depuis quand quelqu’un qui aime a un comportement raisonnable hein ? »
Elle dit cela tout en rigolant, amusée par mes propos alors que je soupire. Moui, je ne suis pas du tout convaincu par son discours mais bon … autant la laisser faire hein Alors que je lève la tête, voilà que la fille-Apitrini me tombe dans mes bras, moi-même m’écroulant en arrière alors qu’elle s’écrit avec joie :
« PAPA ! PAPA ! J’ai trouvé une chouette ville ! Et y a même un lac ! »
« Un lac ? Hum, bonne nouvelle, très bonne nouvelle. Surtout pour la ville. »
Je ne vais pas perdre de temps, je décide de prendre un bon rythme de marche alors que d’après les propos de la petite demoiselle Apitrini, on en a pour une dizaine de kilomètres donc environ une heure et demie de marche d’après ce que je sais.
Là-bas, quand j’arrive, les regards se tournent vers nous, plus par la surprise avant que rien d’autre ne se passe. Je sens qu’il y a d’autres femmes-pokémon dans les environs et c’est tant mieux en un sens. Au moins, cette ville ne semble pas agressive.
« Trouvons une auberge où nous reposer. » déclare-je alors que Migacirpy me dit aussitôt :
« Avec une chambre pour trois personnes, n’est-ce pas ? »
« Tsss … Oui, d’accord. Je veux bien pour cela. Vas pour une chambre unique. Ca nous fera des économies de toute façon. »
Je préfère ne pas rire de cela car ça paraitrait stupide. Mais bon, trouver une bonne auberge ? D’après un rapide coup d’œil dans la ville, il y en a que trois ou quatre et je ne perds pas trop de temps. Je préfère prendre le plus proche après la visite de la ville. Là-bas, je demande tout de suite une chambre et décide d’y monter. Refermant la porte derrière moi, j’ai à peine le temps de me retourner que je vois Migacirpy et Niny qui se mettent à l’aise … donc complètement nues devant moi.
« ZOUP ! Toi ! Tu viens par là et on se décrasse tous ensemble ! »
Je n’ai visiblement pas mon mot à dire. A peine le temps de faire un mouvement que je me retrouve dans la même tenue qu’elles. Je suis sensé faire quoi ? Ah oui, ne pas réagir, tout simplement. Puis bon, à force, je ne ressens plus vraiment de gêne pour ça.
« Mais euh … moi aussi, j’aimerai bien venir me laver ! »
Une petite voix en moi, celle de la petite esprit de glace. Je me disais … qu’après que tout soit fini, je n’aurai plus besoin de leurs pouvoirs. Je devrai alors envisager la possibilité de les « libérer à nouveau, ça sera bien mieux.
« Nous n’en sommes pas encore à ça, Nev. Il y a beaucoup à terminer. »
Et voilà maintenant qu’une autre voix parle, celle de la grande sœur des trois autres esprits élémentaires, rien que ça. Bon ! Encore du boulot ! Et maintenant frottement et … Ooooh ! Les vilaines ! Elles s’y mettent à deux là !
« Vous savez, je peux me laver hein ? »
Nous sommes un peu serrés à trois mais elles ne font que rire toutes les deux alors que l’une me frotte devant, l’autre derrière. Et après ? Elles échangent leurs positions. Enfin, pour terminer, je m’occuper de les laver toutes les deux et cela prend une tournure un peu érotique bien que je ne fasse rien … de coquin. Finalement, bien qu’un peu excités, tous les trois, on ressort et on s’essuie pour terminer par se rhabiller. Il est l’heure d’aller manger.
« Il y a quand même beaucoup de monde ici, tu ne trouves pas ? »
C’est vrai que la remarque de Migacirpy n’est pas anodine. Il y a étrangement beaucoup de femmes-pokémon, presque autant que d’êtres humains. Il y a quelque chose qui doit se passer dans les environs mais quoi ? Je préfère tendre l’oreille tout en mangeant tranquillement.
« Tu ne me parles plus, Nev ? Pourquoi ça ? »
« Mais si mais si … Juste que je me concentre sur ce qui se dit autour de nous. »
« Et il se dit quoi de bien ? » me demande encore une fois Migacirpy.
« Si tu ne te tais pas, je ne peux pas vraiment savoir hein ? »
Elle pousse un petit « Oups » d’excuse alors que je mange paisiblement. Des rumeurs, des ragots, tout, je ne suis pas bien difficile de ce côté, tant que cela me permet de comprendre un peu la situation autour de moi. Moui … il y a du monde, trop de monde, difficile de comprendre quelque chose de bien parmi tout ça.
« Tu as entendu ? Paraitrait qu’il y a une fée dans le lac. »
« Ouais mais on ne la voit jamais. Elle se cache des humains et des femmes-pokémon. Drôle de fée hein ? Je veux pas dire mais c’est louche. »
« Baaaaaah ! Depuis qu’elle est là, l’eau est quand même devenue terriblement potable ! Voire même excellente donc bon, on se plaint pas hein ? »
« Hum … Une fée ? »
Je me tourne vers les deux adolescentes qui me regardent avec surprise. Bah ? Elles ne sont pas intéressées ? D’après e que je sais, les fées, ça n’existe pas. Par contre, les femmes-pokémon, ça, j’en suis sûr et certain, c’est bien réel.
« Bon, les filles,vous savez où nous nous rendons demain. »
« Faire les magasins, Nev ? »
… … … Je crois qu’une petite femme-Magicarpe est en train de se foutre de ma gueule. Je ne sais pas pourquoi mais le sourire qu’elle me fait devrait m’irriter. Je tapote juste le sommet de son crâne en lui disant d’arrêter ses bêtises. Je vous jure, les enfants de nos jours, tous des problèmes. Je pousse un petit soupir amusé.
« Allons nous reposer dès que nous avons terminé. »
« Tous ensemble dans un même lit, papa ? » demande Niny, qui s’exprimait finalement à la place de Migacirpy. J’hoche la tête positivement.
« Tu ne devrais pas poser la question, il n’y a qu’un seul lit de toute façon. Allez-y d’abord, je vous rejoins, vous me gardez la place au chaud, toutes les deux. »
Visiblement, mes paroles font leur petit effet puisqu’elles disparaissent comme des flèches vers l’étage, me laissant seul, pensif. Cela fait déjà combien de temps ? Plus d’une année, bientôt deux … n’est-ce pas ? Je ne sais pas du tout. Pas du tout même.
« Giréléna, est-ce que … je peux vraiment t’oublier ? »
Ne pas l’oublier ? Garder son souvenir ? Le mettre de côté ? Passer à autre chose ? Il y aurait tellement à faire, tellement oui … Mais je ne peux pas. Je ne peux pas du tout. Je ne peux pas l’abandonner comme ça. Je termine et je remonte finalement jusqu’à ma chambre. Refermant la porte derrière moi, une petite voix mielleuse me murmure :
« Neeeeev. Retourne toi donc, s’il te plaît. »
La voix de Migacirpy est là pour m’enchanter. Bizarrement, c’est vrai que … cela est plaisant, loin de sa voix un peu cassée qu’elle a d’habitude. Mais bon, je me retourne et j’ai donc affaire à deux femmes-pokémon, nues, poitrines à l’air, la couverture juste sur le bas de leurs corps. Je pousse un petit soupir amusé.
« Hum … Je ne rêve pas ou vous m’avez plus que réchauffé le lit ? »
« Oh, pour que le lit se réchauffe, il faut que tu viennes dedans, Nev. » me dit Migacirpy, m’invitant de l’index à les rejoindre toutes les deux.
« Papa, tu nous rejoins sans rien … comme nous deux ! «
Voilà que Niny faisait la même chose mais avec moins d’assurance. Bon. Je veux bien penser à Giréléna mais … le temps passe et je dois passer à autre chose, oui. Je me déshabille comme les deux demoiselles, étant complètement nu et un peu excité.
« Miam ! Puis zut, je ne tiens plus ! »
La couverture vole alors que je vois le corps légèrement cylindrique de Migacirpy qui vient s’installer autour de mes hanches pour m’emmener jusqu’à elle. C’est vrai … je l’ai remarqué un peu mais son corps est peu à peu différent … Elle se lèche les lèvres avant de me projeter sur le lit, entre elle et Niny.
« Nev, ton corps, j’en peux plus. Quand je le vois, quand je le regarde, je le désire ! Niny ! Viens m’aider maintenant ! On le recouvre de baisers partout ! »
Partout ? J’ai à peine le temps de bouger qu’en fait, elles s’acharnent sur le bas de mon corps. Elles savent que je refuse tout rapport sexuel « explicite » concernant les pénétrations mais pour le reste, elles ont carte blanche … et elles en profitent !
« Vous êtes de vilaines filles ! Très vilaines ! »
Je tente de me montrer un peu contrarié mais les deux regards tournés vers moi me supplient presque de les « punir » à ma façon. Je me masse le front d’une main, plus qu’excité alors que peu à peu, je leur demande de mettre le bas de leurs corps vers moi. Et voilà que mes mains les caressent. Je sens que cette soirée va être … exténuante.
« Papa ! Papa ! On va encore marcher aussi longtemps que ça ? »
« Niny, tu te doutes qu’on ne peut pas s’arrêter ainsi. Elles nous recherchent toutes. »
Je murmure cela tout en intimant à la demoiselle-Apitrini et Migacirpy d’avancer plus rapidement. On a encore beaucoup à faire, énormément même. Il faut donc qu’elles dépêchent car je n’ai pas que ça à faire, loin de là même. Pfiou … Cela m’agace un petit peu, je dois le reconnaître. Toujours courir et m’enfuir.
« Papa, on est bientôt arrivé ? » me demanda Niny après une dizaine de minutes.
« Niny, tu deviens agaçante. Ça ne fait que six heures que l’on marche. Tu ne vas quand même pas me dire que tu es fatiguée hein ?! »
« Ben … juste un peu quand même. Snif … Désolée, papa. Je ne voulais pas te mettre en colère. Je suis vraiment désolée. »
« Un peu tard pour t’excuser mais bon, ce n’est pas grave. »
Je tente de la rassurer mais je n’y arrive pas vraiment. Pas du tout même. Faut dire que j’ai été assez … véhément dans mes paroles sur le coup. Rah, je suis désolé ! Je viens la prendre dans mes bras et lui faire un enlacement bien chaleureux. Je l’entends pousser un petit cri de surprise puis se laisser faire comme à son habitude.
« Voilà, est-ce que tu m’excuses maintenant ? »
« Ou… Oui, papa ! Tu es tout pardonné maintenant ! »
« Hep, hep, hep, moi aussi, j’y ai droit ? Ou alors, je boude et je te pose des questions jusqu’à ce que tu me fasses un câlin aussi ! »
Ah oui, ce ne sont pas des menaces en l’air. Il s’agit bien de Migacirpy. Je soupire et ouvre mon bras gauche pour qu’elle puisse s’insinuer à côté de Niny, chose qu’elle fait sans aucun problème et réticence. J’ai deux grandes enfants à m’occuper visiblement.
Je crois que j’ai quelques soucis à me faire … et peut-être que j’ai un peu exagéré aussi. Cela fait bien une semaine que nous marchons, sans aucune ville à l’horizon. Je devrais peut-être faire quelque chose car elles commencent à être loin d’être propres. Mais bon, aller en ville, c’est donner la possibilité de se faire repérer, ça ne me plait pas du tout.
« Papa, je commence à sentir mauvais, moi ! En plus, tu nous emmènes jamais près d’un endroit où y a de l’eau ! On fait comment, moi et Migacirpy ? »
« Et ce n’est pas l’eau que je produis qui va arranger le tout, je tiens à le signaler. »
« Bon d’accord, d’accord, j’ai compris. Vous fouettez toutes les deux donc on va trouver un endroit où vous laver car cela commence vraiment à piquer les yeux. Je ne vous remercie pas du tout, loin de là même. J’en pleure ! »
« BEUH ! Te moque pas, papa ! Tu exagères ! » dit l’adolescente à moitié humaine, aux yeux d’insecte alors qu’elle émettait un petit rire amusé.
« Je suis sûr que je ne suis pas loin de la vérité en fin de compte. »
Elle continue de me tirer la langue alors que je souris bêtement. Bon, une ville, une ville, une ville ? Hum, c’est peut-être assez dangereux mais … Je me retourne vers Niny, disant :
« Tu pourrais aller dans les airs ? Peut-être que tu verras une ville dans les environs ? »
« Je vais essayer ça, papa ! Vraiment ! »
Et voilà qu’elle part comme une flèche avec ses petites ailes dans son dos. Bon … J’ai cru remarqué que ça semble être pour bientôt, n’est-ce pas ? J’ai l’impression que …son second visage n’est plus très actif. Je n’en vois plus qu’un seul qui bouge constamment et qui parle aussi, comme si le second se préparait déjà à se détacher.
« Hum, d’ailleurs, comme sa mère, c’est le crâne avec le rubis incrusté dedans. »
« De quoi est-ce que tu parles ? Oh, de la petite Niny ? »
« Oui, tu as remarqué que son second visage a toujours les yeux fermés maintenant ? »
« Oui, oui, je pense que d’ici quelques semaines ou un trimestre au grand maximum, ça sera bon. Tu devrais en être fier, non ? Qu’elle ait grandi aussi vite, grâce à toi. »
« Elle a grandi trop vite. J’espère que cela n’influencera pas trop sur son comportement. Je l’espère vraiment pour elle … cela m’embêterait beaucoup. »
« Peu de chance, tu l’as bien éduquée. Elle est très bien même. Je suis sûre qu’elle deviendra une reine des femmes-insectes pokémon parfaite. Mais bon, pour ça, faudra régler son compte à Harsia hein ? T’as encore du boulot, tu t’en doutes ? »
« Je le sais … je le sais mais toi ? Pourquoi est-ce que tu n’as jamais été du côté d’Harsia ? »
« Car c’est bien simple : t’as été le premier humain à vouloir m’aider alors que les autres femmes-pokémon n’hésitaient pas à m’en faire baver. De plus, tu es trop mignon et je t’aime. Et quand on aime, on suit l’être aimé jusqu’au bout dans ses choix. »
« Ça ne me semble pas raisonnable comme comportement. »
« Depuis quand quelqu’un qui aime a un comportement raisonnable hein ? »
Elle dit cela tout en rigolant, amusée par mes propos alors que je soupire. Moui, je ne suis pas du tout convaincu par son discours mais bon … autant la laisser faire hein Alors que je lève la tête, voilà que la fille-Apitrini me tombe dans mes bras, moi-même m’écroulant en arrière alors qu’elle s’écrit avec joie :
« PAPA ! PAPA ! J’ai trouvé une chouette ville ! Et y a même un lac ! »
« Un lac ? Hum, bonne nouvelle, très bonne nouvelle. Surtout pour la ville. »
Je ne vais pas perdre de temps, je décide de prendre un bon rythme de marche alors que d’après les propos de la petite demoiselle Apitrini, on en a pour une dizaine de kilomètres donc environ une heure et demie de marche d’après ce que je sais.
Là-bas, quand j’arrive, les regards se tournent vers nous, plus par la surprise avant que rien d’autre ne se passe. Je sens qu’il y a d’autres femmes-pokémon dans les environs et c’est tant mieux en un sens. Au moins, cette ville ne semble pas agressive.
« Trouvons une auberge où nous reposer. » déclare-je alors que Migacirpy me dit aussitôt :
« Avec une chambre pour trois personnes, n’est-ce pas ? »
« Tsss … Oui, d’accord. Je veux bien pour cela. Vas pour une chambre unique. Ca nous fera des économies de toute façon. »
Je préfère ne pas rire de cela car ça paraitrait stupide. Mais bon, trouver une bonne auberge ? D’après un rapide coup d’œil dans la ville, il y en a que trois ou quatre et je ne perds pas trop de temps. Je préfère prendre le plus proche après la visite de la ville. Là-bas, je demande tout de suite une chambre et décide d’y monter. Refermant la porte derrière moi, j’ai à peine le temps de me retourner que je vois Migacirpy et Niny qui se mettent à l’aise … donc complètement nues devant moi.
« ZOUP ! Toi ! Tu viens par là et on se décrasse tous ensemble ! »
Je n’ai visiblement pas mon mot à dire. A peine le temps de faire un mouvement que je me retrouve dans la même tenue qu’elles. Je suis sensé faire quoi ? Ah oui, ne pas réagir, tout simplement. Puis bon, à force, je ne ressens plus vraiment de gêne pour ça.
« Mais euh … moi aussi, j’aimerai bien venir me laver ! »
Une petite voix en moi, celle de la petite esprit de glace. Je me disais … qu’après que tout soit fini, je n’aurai plus besoin de leurs pouvoirs. Je devrai alors envisager la possibilité de les « libérer à nouveau, ça sera bien mieux.
« Nous n’en sommes pas encore à ça, Nev. Il y a beaucoup à terminer. »
Et voilà maintenant qu’une autre voix parle, celle de la grande sœur des trois autres esprits élémentaires, rien que ça. Bon ! Encore du boulot ! Et maintenant frottement et … Ooooh ! Les vilaines ! Elles s’y mettent à deux là !
« Vous savez, je peux me laver hein ? »
Nous sommes un peu serrés à trois mais elles ne font que rire toutes les deux alors que l’une me frotte devant, l’autre derrière. Et après ? Elles échangent leurs positions. Enfin, pour terminer, je m’occuper de les laver toutes les deux et cela prend une tournure un peu érotique bien que je ne fasse rien … de coquin. Finalement, bien qu’un peu excités, tous les trois, on ressort et on s’essuie pour terminer par se rhabiller. Il est l’heure d’aller manger.
« Il y a quand même beaucoup de monde ici, tu ne trouves pas ? »
C’est vrai que la remarque de Migacirpy n’est pas anodine. Il y a étrangement beaucoup de femmes-pokémon, presque autant que d’êtres humains. Il y a quelque chose qui doit se passer dans les environs mais quoi ? Je préfère tendre l’oreille tout en mangeant tranquillement.
« Tu ne me parles plus, Nev ? Pourquoi ça ? »
« Mais si mais si … Juste que je me concentre sur ce qui se dit autour de nous. »
« Et il se dit quoi de bien ? » me demande encore une fois Migacirpy.
« Si tu ne te tais pas, je ne peux pas vraiment savoir hein ? »
Elle pousse un petit « Oups » d’excuse alors que je mange paisiblement. Des rumeurs, des ragots, tout, je ne suis pas bien difficile de ce côté, tant que cela me permet de comprendre un peu la situation autour de moi. Moui … il y a du monde, trop de monde, difficile de comprendre quelque chose de bien parmi tout ça.
« Tu as entendu ? Paraitrait qu’il y a une fée dans le lac. »
« Ouais mais on ne la voit jamais. Elle se cache des humains et des femmes-pokémon. Drôle de fée hein ? Je veux pas dire mais c’est louche. »
« Baaaaaah ! Depuis qu’elle est là, l’eau est quand même devenue terriblement potable ! Voire même excellente donc bon, on se plaint pas hein ? »
« Hum … Une fée ? »
Je me tourne vers les deux adolescentes qui me regardent avec surprise. Bah ? Elles ne sont pas intéressées ? D’après e que je sais, les fées, ça n’existe pas. Par contre, les femmes-pokémon, ça, j’en suis sûr et certain, c’est bien réel.
« Bon, les filles,vous savez où nous nous rendons demain. »
« Faire les magasins, Nev ? »
… … … Je crois qu’une petite femme-Magicarpe est en train de se foutre de ma gueule. Je ne sais pas pourquoi mais le sourire qu’elle me fait devrait m’irriter. Je tapote juste le sommet de son crâne en lui disant d’arrêter ses bêtises. Je vous jure, les enfants de nos jours, tous des problèmes. Je pousse un petit soupir amusé.
« Allons nous reposer dès que nous avons terminé. »
« Tous ensemble dans un même lit, papa ? » demande Niny, qui s’exprimait finalement à la place de Migacirpy. J’hoche la tête positivement.
« Tu ne devrais pas poser la question, il n’y a qu’un seul lit de toute façon. Allez-y d’abord, je vous rejoins, vous me gardez la place au chaud, toutes les deux. »
Visiblement, mes paroles font leur petit effet puisqu’elles disparaissent comme des flèches vers l’étage, me laissant seul, pensif. Cela fait déjà combien de temps ? Plus d’une année, bientôt deux … n’est-ce pas ? Je ne sais pas du tout. Pas du tout même.
« Giréléna, est-ce que … je peux vraiment t’oublier ? »
Ne pas l’oublier ? Garder son souvenir ? Le mettre de côté ? Passer à autre chose ? Il y aurait tellement à faire, tellement oui … Mais je ne peux pas. Je ne peux pas du tout. Je ne peux pas l’abandonner comme ça. Je termine et je remonte finalement jusqu’à ma chambre. Refermant la porte derrière moi, une petite voix mielleuse me murmure :
« Neeeeev. Retourne toi donc, s’il te plaît. »
La voix de Migacirpy est là pour m’enchanter. Bizarrement, c’est vrai que … cela est plaisant, loin de sa voix un peu cassée qu’elle a d’habitude. Mais bon, je me retourne et j’ai donc affaire à deux femmes-pokémon, nues, poitrines à l’air, la couverture juste sur le bas de leurs corps. Je pousse un petit soupir amusé.
« Hum … Je ne rêve pas ou vous m’avez plus que réchauffé le lit ? »
« Oh, pour que le lit se réchauffe, il faut que tu viennes dedans, Nev. » me dit Migacirpy, m’invitant de l’index à les rejoindre toutes les deux.
« Papa, tu nous rejoins sans rien … comme nous deux ! «
Voilà que Niny faisait la même chose mais avec moins d’assurance. Bon. Je veux bien penser à Giréléna mais … le temps passe et je dois passer à autre chose, oui. Je me déshabille comme les deux demoiselles, étant complètement nu et un peu excité.
« Miam ! Puis zut, je ne tiens plus ! »
La couverture vole alors que je vois le corps légèrement cylindrique de Migacirpy qui vient s’installer autour de mes hanches pour m’emmener jusqu’à elle. C’est vrai … je l’ai remarqué un peu mais son corps est peu à peu différent … Elle se lèche les lèvres avant de me projeter sur le lit, entre elle et Niny.
« Nev, ton corps, j’en peux plus. Quand je le vois, quand je le regarde, je le désire ! Niny ! Viens m’aider maintenant ! On le recouvre de baisers partout ! »
Partout ? J’ai à peine le temps de bouger qu’en fait, elles s’acharnent sur le bas de mon corps. Elles savent que je refuse tout rapport sexuel « explicite » concernant les pénétrations mais pour le reste, elles ont carte blanche … et elles en profitent !
« Vous êtes de vilaines filles ! Très vilaines ! »
Je tente de me montrer un peu contrarié mais les deux regards tournés vers moi me supplient presque de les « punir » à ma façon. Je me masse le front d’une main, plus qu’excité alors que peu à peu, je leur demande de mettre le bas de leurs corps vers moi. Et voilà que mes mains les caressent. Je sens que cette soirée va être … exténuante.