RAPPEL POUR LES ANCIENS OU DECOUVERTE POUR LES NOUVEAUX-NES
Une fiction (pas forcément une fanfiction), un roman, une nouvelle, un article de journal, un e-mail officiel, une publicité, une pancarte, une recette, un CV, une lettre de motivation, un SMS, un statut FACEBOOK, un slogan, la composition des bonbons HARIBO, un commentaire de forum, une annonce sex, une pièce de théâtre, un tableau, un CCTP, une Bible, un feu de cheminée qui part en embrasement généralisé, etc...
... tout ça c'est des trucs écrits, c'est bien, mais putain...
C'EST MIEUX QUAND Y'A PAS DE FAUTE D'ORTHOGRAPHE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Petits trucs et astuces trouvés notamment dans la section présentation par j'saispasqui qui se prenait pour un Dieu alors qu'il mettait des espaces après l'apostrophe, excellent.
- Ne pas confondre "est" du verbe être, et la conjonction de coordination "et", déjà ça sonne pas pareil, et ensuite ça veut pas du tout dire la même chose.
"Je baise sa mère et sa soeur, il est vraiment trop con mon père"
- Ne pas confondre "a" du verbe avoir et "à" de j'saispuquoi.
"Tiens, c'est à toi, il l'a oublié chez toi"
Rappelons qu'on ne dit pas "le ballon à Machin", mais "le ballon de Machin". En effet, on dit un fils de pute, et pas un fils à pute. Bon okay, y'a une barre à mine aussi.
- Ne pas confondre "autant pour moi" et "au temps pour moi".
La vrai phrase c'est AU TEMPS POUR MOI. Cherchez sur le net si vous me croyez pas, j'en ai marre de le répéter à chaque personne qui fait cette faute et qui me croit pas quand je le corrige.
- Ne pas confondre "ses", "ces", et "c'est".
Si vous ne connaissez pas la différence entre les trois retournez à l'école ou prenez votre Bescherelle.
"Ses" est possessif, donc désigne une personne qui possède ce que vous désignez. "J'aime ses habits à cette meuf elle est trop bonne tavu"
"Ces" est démonstratif, c'est quelque chose que vous montrez du doigt en gros. "Putain t'as vu ces mecs, 'sont chelous".
"C'est", ben c'est ça quoi.
- Ne pas confondre "quand" et "quant".
"Quand" est temporel, désigne un instant dans le temps, qu'il soit futur ou passé. "Quant" désigne autre chose, une personne habituellement, mais n'a aucune temporalité.
"Quand j'étais petit, ma maman me battait dans la cave. Quant à mon père, il me violait dans ma chambre."
- Ne pas confondre "quand même" et "comme même".
On dit "Putain, elle était quand même bonne en fait", et non pas "Putain elle était comme même bonne en fait"
WTF putain ça veut rien dire "comme même", à l'oral on dit QUAND on dit pas COMME, alors arrêtez d'être con merde.
- Malgré que...
"Il passé les portes malgré qu'il avait un gros cul"
Non ben non ça ne se dit pas, "malgré que" n'existe pas. T'as qu'à dire "Malgré le fait que..." et c'est tout discute pas.
Voilà également un long aperçu de ce que personne ne va prendre la peine de lire. Alors lisez-le bande d'autistes et fermez-la.
Don du prof de K_MAS à K_Mas, puis de K_Mas à moi-même, puis de votre humble serviteur à vous-même.
Spoiler
accord du pluriel dans le groupe nominal : L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie. Les adjectifs qualificatifs de couleur s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient. Mais les noms de fleurs, d’animaux, d’objets en général, utilisés comme adjectifs qualificatifs de couleur restent invariables SAUF rose, mauve, fauve, pourpre, écarlate. Les adjectifs composés de couleur sont invariables (ex : bleu marine, vert sapin, jaune paille, etc.). Le nom en fonction de complément de nom s’écrit au singulier ou au pluriel selon son sens (ex : une boîte d’allumettes, une pile de livres, un temps d’été, des trousses de toilette, des bouteilles de limonade). Les compléments du nom indiquant la matière dont un objet est fait s’écrivent toujours au singulier (ex : des sacs de cuir, des verres en cristal).
-é / -er en fin de verbe du 1e groupe : Si le verbe peut être remplacé par « prendre » sans que la structure grammaticale ne soit fautive, alors, c’est l’infinitif d’un verbe du 1e groupe et il se termine par -er. Sinon, c’est le participe passé (il peut être remplacé par « pris » ou « prise(s) ») et il se termine par -é ou -ée ou -és ou -ées selon l’accord.
accords simples du participe passé (à savoir par cœur) : Le participe passé employé comme adjectif qualificatif, sans auxiliaire, s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie. Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde JAMAIS avec le sujet, MAIS il s’accorde en genre et en nombre avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.
Encore d'autres règles d'accord de participes passés.
Le participe passé des verbes pronominaux de sens réfléchi ou réciproque suit la règle d’accord du participe passé des verbes conjugués avec l’auxiliaire avoir et donc s'accorde en genre et en nombre avec le COD (pas avec le COI !) s’il est placé devant lui : ils se sont lavé les mains ; les années se sont succédé ; les compliments qu’ils se sont adressés.
Le participe passé des verbes pronominaux de sens réfléchi et celui des verbes essentiellement pronominaux s’accorde avec le sujet : Ces nouveaux modèles se sont bien vendus, ils se sont absentés, ils se sont fait gronder.
Le participe passé à valeur de préposition : Certains participes passés s’emploient devant un nom et servent en quelque sorte à l’introduire, ils ont alors la valeur d’une préposition et sont invariables : Leurs filles sont toutes mariées, excepté Françoise. Approuvé, excepté la suppression de trois lignes. C’est le cas de : approuvé, attendu, certifié, ci-annexé, ci-inclus, ci-joint, compris, entendu, étant donné, excepté, non compris, ôté, passé, supposé, vu, y compris.
Lorsque ces participes sont placés après le nom, ils retrouvent leur valeur d’adjectif et s’accordent avec ce nom. : Nos prix s’entendent TVA incluse. Les documents ci-joints vous donneront tous les renseignements utiles. Les participes fait, lu et approuvé sont également invariables lorsqu’ils se rapportent à l’ensemble d’un document au bas duquel ils figurent : Lu et approuvé le 30 avril 2000. Fait à Lille le 25 mai 1954. Attention, EN est un pronom adverbial : il ne transmet pas l’accord (ni en genre, ni en nombre) : « on lui en aurait donné », même si en = des conseils...
futur simple et conditionnel présent : ne pas les confondre. « Jamais je ne parviendrai » (je ne parviendrai est au futur simple) avec le conditionnel je ne parviendrais. Pour savoir quel est le temps employé, changer la personne et essayer la 2e personne du singulier. Si l’on dit « tu ne parviendras », c’est le futur simple => la terminaison de la 1ere personne du singulier est en -ai. Si l’on dit « tu ne parviendrais », c’est le conditionnel présent => la terminaison de la 1ere personne du singulier est en -ais.
formation des adverbes en -ment : Rappel : l’adverbe est toujours invariable. Les adverbes formés avec la terminaison -ment (appelés adverbes en -ment) ne prennent qu’un seul m sauf s’ils sont formés sur un adjectif en -ant ou -ent. Ex. : prudent => prudemment ; inconscient => inconsciemment ; élégant => élégamment ; brillant => brillamment. Lorsque l’adjectif qualificatif sur lequel est formé l’adverbe se termine par une consonne, et autrement que par -ant ou -ent, l’adverbe se forme sur le féminin de l’adjectif.
Ex. : légère => légèrement Certains adverbes en -ument prennent un accent circonflexe sur le u, d’autres n’en prennent pas : Assidûment, continûment, crûment, dûment, goulûment, indûment, sûrement ; Absolument, éperdument, ingénument, résolument Cas particuliers à retenir : gentil => gentiment ; gai => gaiement ; mais vrai => vraiment.
« tous » ou « toutes » suivis de « les » (+ groupe nominal au pluriel) s’écrivent toujours au pluriel. Ex. « toutes les statues grecques », « tous les traits ».
accord du pluriel des mots en –ou : les noms en –ou forment leur pluriel en ajoutant un s sauf : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, qui forment leur pluriel en ajoutant un x.
« tout » ou « toute » suivis d’un déterminant au singulier (le, la, ce, son, sa etc.) s’écrivent toujours au singulier : « Tout son vêtement »
Déterminants numéraux cardinaux : mille est invariable vingt et cent prennent le pluriel (deux cents, quatre-vingts) mais sont invariables quand d’autres numéraux les suivent (trois cent dix-huit, quatre-vingt-trois)
Numéraux cardinaux et ordinaux On sépare par un trait d’union les termes numéraux inférieurs à cent : dix-sept donc
« dix-septième siècle »
Homophones grammaticaux
a / as / à : Remplacer a par avait dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe avoir, à accorder avec le sujet (a, sans accent à la 3e personne du singulier ; as, à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens, c’est la préposition à, avec un accent grave.
es / est / et : Remplacer est par était dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe être, à accorder avec le sujet (est à la 3e personne du singulier, es à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens et qu'on peut remplacer par et puis, c’est la conjonction de coordination et.
peu / peux / peut : Remplacer par pouvait dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe pouvoir, à accorder avec le sujet (peut à la 3e personne du singulier, peux à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens et si on peut remplacer peu par « pas beaucoup » ou « pas longtemps », c’est l’adverbe de quantité peu.
ce / se : ce peut être un déterminant démonstratif. Il se trouve alors au début d’un groupe nominal. Ex. « ce visage » ce peut être un pronom démonstratif = cela. Ex. « Ce n’était point… » se est un pronom personnel réfléchi. Il se trouve toujours devant un verbe employé à la forme pronominale. « Dédain, ironie, cruauté, se lisaient » = ils se lisaient.
son/sont : Remplacer sont par étaient dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe être, à accorder avec le sujet. Son est un déterminant placé devant un nom, c'est un déterminant possessif (= le sien). Ex. « son caractère étrange »
• ses / ces / c’est / s’est / sait / sais : ces et ses sont des déterminants : ils sont suivis d’un nom sans autre déterminant (pas d’article). Ces, déterminant démonstratif, sert à montrer. Ses est un déterminant possessif : les sien(ne)s, on peut trouver le possesseur : « Ses grands yeux », « Ses mains »…
c’est et s’est sont des formes verbales contenant le verbe être : on peut donc remplacer est par était, la phrase garde un sens. C’est = présentatif ; c’ = cela, pronom démonstratif. S’est + participe passé = verbe pronominal (se + …) au passé composé ; s’ = se, pronom personnel réfléchi, le pronom change quand on conjugue le verbe (je me lave, tu te laves… je me suis lavé(e), tu t’es lavé(e), il s’est lavé…).
sais et sait sont des formes verbales du verbe savoir au présent de l’indicatif : je sais, tu sais, il sait.
ça / sa : ça est un pronom démonstratif que l’on peut remplacer par cela. sa est un déterminant possessif, comme ma, ta, mon, ton, etc. Il indique le « propriétaire » de ce dont il est question : sa mère (la sienne, pas celle de quelqu’un d’autre).
ou / où : On peut dire ou bien, c’est la conjonction de coordination ou, sans accent
(« bleues ou noires ») Sinon, où indique le lieu ou le temps, on met un accent grave (« les endroits où la Thénardier l’avait touchée »).
on / on n’ : Chercher s’il s’agit d’une forme affirmative ou négative. Pour cela, chercher la deuxième partie de la négation (pas, plus, jamais, guère, personne, aucun, rien…) ou de la restriction (que) avant d’écrire le n’. En effet, si le mot suivant commence par une voyelle, la prononciation sera la même dans les deux cas (« l’on y distinguait une cheminée»)
on/ont : Remplacer « ont » par « avaient » dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe avoir : ont. Si la phrase n’a aucun sens + « on » est le sujet du verbe conjugué qui suit, on est le pronom personnel indéfini on (accord du verbe à la 3e personne du singulier) :« On voyait ».
la / là : là est un adverbe de lieu (on peut essayer de le remplacer par « ici »). «C’est là que la mémoire s’était embrouillée » La peut être un article défini, il s’agit donc d’un déterminant qui se trouve au début d’un groupe nominal. « la mémoire s’était embrouillée » La peut être un pronom personnel objet, il remplace alors un nom ou un groupe nominal, à rechercher. "Il ne la retrouve pas."
si / s’y si peut être notamment un adverbe de quantité (à remplacer par tellement), un mot de liaison marquant l’hypothèse (à remplacer par « si jamais » comme dans « si tu as choisi des accords erronés ») ou la condition (« si et seulement si »). s’y est mis pour se, pronom réfléchi élidé devant une voyelle et y, pronom adverbial indiquant le plus souvent le lieu. On peut essayer d’ôter le « y » et de remplacer seulement par « se » ou « s’ », cela conserve un sens.
mais / mes / met / mets : mais est une conjonction de coordination qui indique une opposition, on peut la remplacer par « mais alors » : « Mais c’est là que la mémoire s’était embrouillée» mes est un déterminant possessif (mes, tes, ses). Il détermine un nom commun : il est placé avant ce nom (parfois séparé de lui par un adjectif qualificatif). On peut remplacer mes + nom commun par « les miens » met et mets sont des formes verbales du verbe mettre au présent de l’indicatif : je mets, tu mets, il met un mets (nom commun) désigne aussi, en langage soutenu voire littéraire, un plat préparé pour un repas.
leur / leurs leur / leurs sont parfois des déterminants possessifs (notre, votre, leur ; nos, vos, leurs). Ils déterminent un nom commun : ils sont placés avant ce nom (parfois séparé de lui par un adjectif qualificatif). On peut remplacer leur(s) + nom commun déterminé par « le leur » ou "la leur" ou « les leurs ». Ex « Leur mission », « leur délicate mission » leur est aussi parfois un pronom personnel objet mis pour « à eux ». Ex « il leur fallait », son singulier est lui "il lui fallait"
dont/donc/don
Ne pas confondre dont, pronom relatif pourvu d’un antécédent (« Racine dont vous étudierez peut-être Andromaque », antécédent = « Racine ») et donc, conjonction de coordination (on entend le « c » à la fin du mot), voire le nom commun don (cadeau)
quant/quand
« quant à » est une locution prépositive qui peut être remplacée par « en ce qui concerne », « pour ce qui est de ». Ne pas la confondre avec « quand », conjonction de subordination ou adverbe interrogatif introduisant une position qui exprime le temps (NB « quant » est toujours suivi de « à » ou « au(x) »)
Ce / ceux
Ce peut être un pronom ou un déterminant démonstratif masculin singulier ; comme déterminant il peut varier en genre et nombre et donner cette, ces et même cet au masculin singulier. Comme pronom démonstratif masculin singulier il varie en nombre et genre :celui, celle, ceux, celles.
Entre celui et ce, il y a une différence d’usage : ce s’emploie dans le sens de cela (valeur neutre) alors que celui et ceux remplacent des noms clairement masculins. Il faut alors se demander de quel nom ce pronom est le substitut.
Tout / tous
L’orthographe dépend de la nature du mot qui peut être déterminant, pronom ou adverbe. Pour s’y retrouver retenir que : Si tout/toute peuvent être remplacés par « n'importe quel(e) » il s'accorde en genre et en nombre. tout homme (= n'importe quel homme), toute femme (n'importe quelle femme). Tout / toute peuvent être placés devant un adverbe, un adjectif ou une locution. Dans ce cas, ils sont adverbes et signifient « entièrement ». On emploie toujours « tout » invariable sauf lorsque le sujet est du genre féminin et que l'adverbe ne commence pas par une voyelle ou un « h » aspiré : il est tout gentil - elle est toute gentille (sujet féminin, adjectif ne commençant pas par une voyelle) - elle est tout ébahie (sujet féminin, mais adjectif commençant par une voyelle), elle est toute heureuse (sujet féminin, mais adjectif commençant par un 'h' aspiré), elle est tout en larmes (=elle est entièrement en larmes, sujet féminin mais 'tout' placé devant une voyelle). Tous / toutes, déterminants indéfinis, s'emploient toujours ainsi devant l'article "les" ou un possessif au pluriel (mes, tes, nos...) et s'accordent en genre avec le nom qui suit : tous les enfants vont à la plage, tous les jours, toutes les femmes, tous nos amis... Tous peut s'employer également sans article, comme pronom, mais dans ce cas de figure, on prononce le "s": tous aiment les gâteaux.
-é / -er en fin de verbe du 1e groupe : Si le verbe peut être remplacé par « prendre » sans que la structure grammaticale ne soit fautive, alors, c’est l’infinitif d’un verbe du 1e groupe et il se termine par -er. Sinon, c’est le participe passé (il peut être remplacé par « pris » ou « prise(s) ») et il se termine par -é ou -ée ou -és ou -ées selon l’accord.
accords simples du participe passé (à savoir par cœur) : Le participe passé employé comme adjectif qualificatif, sans auxiliaire, s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie. Le participe passé employé avec l’auxiliaire être s’accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe. Le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir ne s’accorde JAMAIS avec le sujet, MAIS il s’accorde en genre et en nombre avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.
Encore d'autres règles d'accord de participes passés.
Le participe passé des verbes pronominaux de sens réfléchi ou réciproque suit la règle d’accord du participe passé des verbes conjugués avec l’auxiliaire avoir et donc s'accorde en genre et en nombre avec le COD (pas avec le COI !) s’il est placé devant lui : ils se sont lavé les mains ; les années se sont succédé ; les compliments qu’ils se sont adressés.
Le participe passé des verbes pronominaux de sens réfléchi et celui des verbes essentiellement pronominaux s’accorde avec le sujet : Ces nouveaux modèles se sont bien vendus, ils se sont absentés, ils se sont fait gronder.
Le participe passé à valeur de préposition : Certains participes passés s’emploient devant un nom et servent en quelque sorte à l’introduire, ils ont alors la valeur d’une préposition et sont invariables : Leurs filles sont toutes mariées, excepté Françoise. Approuvé, excepté la suppression de trois lignes. C’est le cas de : approuvé, attendu, certifié, ci-annexé, ci-inclus, ci-joint, compris, entendu, étant donné, excepté, non compris, ôté, passé, supposé, vu, y compris.
Lorsque ces participes sont placés après le nom, ils retrouvent leur valeur d’adjectif et s’accordent avec ce nom. : Nos prix s’entendent TVA incluse. Les documents ci-joints vous donneront tous les renseignements utiles. Les participes fait, lu et approuvé sont également invariables lorsqu’ils se rapportent à l’ensemble d’un document au bas duquel ils figurent : Lu et approuvé le 30 avril 2000. Fait à Lille le 25 mai 1954. Attention, EN est un pronom adverbial : il ne transmet pas l’accord (ni en genre, ni en nombre) : « on lui en aurait donné », même si en = des conseils...
futur simple et conditionnel présent : ne pas les confondre. « Jamais je ne parviendrai » (je ne parviendrai est au futur simple) avec le conditionnel je ne parviendrais. Pour savoir quel est le temps employé, changer la personne et essayer la 2e personne du singulier. Si l’on dit « tu ne parviendras », c’est le futur simple => la terminaison de la 1ere personne du singulier est en -ai. Si l’on dit « tu ne parviendrais », c’est le conditionnel présent => la terminaison de la 1ere personne du singulier est en -ais.
formation des adverbes en -ment : Rappel : l’adverbe est toujours invariable. Les adverbes formés avec la terminaison -ment (appelés adverbes en -ment) ne prennent qu’un seul m sauf s’ils sont formés sur un adjectif en -ant ou -ent. Ex. : prudent => prudemment ; inconscient => inconsciemment ; élégant => élégamment ; brillant => brillamment. Lorsque l’adjectif qualificatif sur lequel est formé l’adverbe se termine par une consonne, et autrement que par -ant ou -ent, l’adverbe se forme sur le féminin de l’adjectif.
Ex. : légère => légèrement Certains adverbes en -ument prennent un accent circonflexe sur le u, d’autres n’en prennent pas : Assidûment, continûment, crûment, dûment, goulûment, indûment, sûrement ; Absolument, éperdument, ingénument, résolument Cas particuliers à retenir : gentil => gentiment ; gai => gaiement ; mais vrai => vraiment.
« tous » ou « toutes » suivis de « les » (+ groupe nominal au pluriel) s’écrivent toujours au pluriel. Ex. « toutes les statues grecques », « tous les traits ».
accord du pluriel des mots en –ou : les noms en –ou forment leur pluriel en ajoutant un s sauf : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, qui forment leur pluriel en ajoutant un x.
« tout » ou « toute » suivis d’un déterminant au singulier (le, la, ce, son, sa etc.) s’écrivent toujours au singulier : « Tout son vêtement »
Déterminants numéraux cardinaux : mille est invariable vingt et cent prennent le pluriel (deux cents, quatre-vingts) mais sont invariables quand d’autres numéraux les suivent (trois cent dix-huit, quatre-vingt-trois)
Numéraux cardinaux et ordinaux On sépare par un trait d’union les termes numéraux inférieurs à cent : dix-sept donc
« dix-septième siècle »
Homophones grammaticaux
a / as / à : Remplacer a par avait dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe avoir, à accorder avec le sujet (a, sans accent à la 3e personne du singulier ; as, à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens, c’est la préposition à, avec un accent grave.
es / est / et : Remplacer est par était dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe être, à accorder avec le sujet (est à la 3e personne du singulier, es à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens et qu'on peut remplacer par et puis, c’est la conjonction de coordination et.
peu / peux / peut : Remplacer par pouvait dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe pouvoir, à accorder avec le sujet (peut à la 3e personne du singulier, peux à la 2e personne du singulier). Si la phrase n’a aucun sens et si on peut remplacer peu par « pas beaucoup » ou « pas longtemps », c’est l’adverbe de quantité peu.
ce / se : ce peut être un déterminant démonstratif. Il se trouve alors au début d’un groupe nominal. Ex. « ce visage » ce peut être un pronom démonstratif = cela. Ex. « Ce n’était point… » se est un pronom personnel réfléchi. Il se trouve toujours devant un verbe employé à la forme pronominale. « Dédain, ironie, cruauté, se lisaient » = ils se lisaient.
son/sont : Remplacer sont par étaient dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe être, à accorder avec le sujet. Son est un déterminant placé devant un nom, c'est un déterminant possessif (= le sien). Ex. « son caractère étrange »
• ses / ces / c’est / s’est / sait / sais : ces et ses sont des déterminants : ils sont suivis d’un nom sans autre déterminant (pas d’article). Ces, déterminant démonstratif, sert à montrer. Ses est un déterminant possessif : les sien(ne)s, on peut trouver le possesseur : « Ses grands yeux », « Ses mains »…
c’est et s’est sont des formes verbales contenant le verbe être : on peut donc remplacer est par était, la phrase garde un sens. C’est = présentatif ; c’ = cela, pronom démonstratif. S’est + participe passé = verbe pronominal (se + …) au passé composé ; s’ = se, pronom personnel réfléchi, le pronom change quand on conjugue le verbe (je me lave, tu te laves… je me suis lavé(e), tu t’es lavé(e), il s’est lavé…).
sais et sait sont des formes verbales du verbe savoir au présent de l’indicatif : je sais, tu sais, il sait.
ça / sa : ça est un pronom démonstratif que l’on peut remplacer par cela. sa est un déterminant possessif, comme ma, ta, mon, ton, etc. Il indique le « propriétaire » de ce dont il est question : sa mère (la sienne, pas celle de quelqu’un d’autre).
ou / où : On peut dire ou bien, c’est la conjonction de coordination ou, sans accent
(« bleues ou noires ») Sinon, où indique le lieu ou le temps, on met un accent grave (« les endroits où la Thénardier l’avait touchée »).
on / on n’ : Chercher s’il s’agit d’une forme affirmative ou négative. Pour cela, chercher la deuxième partie de la négation (pas, plus, jamais, guère, personne, aucun, rien…) ou de la restriction (que) avant d’écrire le n’. En effet, si le mot suivant commence par une voyelle, la prononciation sera la même dans les deux cas (« l’on y distinguait une cheminée»)
on/ont : Remplacer « ont » par « avaient » dans la phrase. Si la phrase a un sens, c’est le verbe avoir : ont. Si la phrase n’a aucun sens + « on » est le sujet du verbe conjugué qui suit, on est le pronom personnel indéfini on (accord du verbe à la 3e personne du singulier) :« On voyait ».
la / là : là est un adverbe de lieu (on peut essayer de le remplacer par « ici »). «C’est là que la mémoire s’était embrouillée » La peut être un article défini, il s’agit donc d’un déterminant qui se trouve au début d’un groupe nominal. « la mémoire s’était embrouillée » La peut être un pronom personnel objet, il remplace alors un nom ou un groupe nominal, à rechercher. "Il ne la retrouve pas."
si / s’y si peut être notamment un adverbe de quantité (à remplacer par tellement), un mot de liaison marquant l’hypothèse (à remplacer par « si jamais » comme dans « si tu as choisi des accords erronés ») ou la condition (« si et seulement si »). s’y est mis pour se, pronom réfléchi élidé devant une voyelle et y, pronom adverbial indiquant le plus souvent le lieu. On peut essayer d’ôter le « y » et de remplacer seulement par « se » ou « s’ », cela conserve un sens.
mais / mes / met / mets : mais est une conjonction de coordination qui indique une opposition, on peut la remplacer par « mais alors » : « Mais c’est là que la mémoire s’était embrouillée» mes est un déterminant possessif (mes, tes, ses). Il détermine un nom commun : il est placé avant ce nom (parfois séparé de lui par un adjectif qualificatif). On peut remplacer mes + nom commun par « les miens » met et mets sont des formes verbales du verbe mettre au présent de l’indicatif : je mets, tu mets, il met un mets (nom commun) désigne aussi, en langage soutenu voire littéraire, un plat préparé pour un repas.
leur / leurs leur / leurs sont parfois des déterminants possessifs (notre, votre, leur ; nos, vos, leurs). Ils déterminent un nom commun : ils sont placés avant ce nom (parfois séparé de lui par un adjectif qualificatif). On peut remplacer leur(s) + nom commun déterminé par « le leur » ou "la leur" ou « les leurs ». Ex « Leur mission », « leur délicate mission » leur est aussi parfois un pronom personnel objet mis pour « à eux ». Ex « il leur fallait », son singulier est lui "il lui fallait"
dont/donc/don
Ne pas confondre dont, pronom relatif pourvu d’un antécédent (« Racine dont vous étudierez peut-être Andromaque », antécédent = « Racine ») et donc, conjonction de coordination (on entend le « c » à la fin du mot), voire le nom commun don (cadeau)
quant/quand
« quant à » est une locution prépositive qui peut être remplacée par « en ce qui concerne », « pour ce qui est de ». Ne pas la confondre avec « quand », conjonction de subordination ou adverbe interrogatif introduisant une position qui exprime le temps (NB « quant » est toujours suivi de « à » ou « au(x) »)
Ce / ceux
Ce peut être un pronom ou un déterminant démonstratif masculin singulier ; comme déterminant il peut varier en genre et nombre et donner cette, ces et même cet au masculin singulier. Comme pronom démonstratif masculin singulier il varie en nombre et genre :celui, celle, ceux, celles.
Entre celui et ce, il y a une différence d’usage : ce s’emploie dans le sens de cela (valeur neutre) alors que celui et ceux remplacent des noms clairement masculins. Il faut alors se demander de quel nom ce pronom est le substitut.
Tout / tous
L’orthographe dépend de la nature du mot qui peut être déterminant, pronom ou adverbe. Pour s’y retrouver retenir que : Si tout/toute peuvent être remplacés par « n'importe quel(e) » il s'accorde en genre et en nombre. tout homme (= n'importe quel homme), toute femme (n'importe quelle femme). Tout / toute peuvent être placés devant un adverbe, un adjectif ou une locution. Dans ce cas, ils sont adverbes et signifient « entièrement ». On emploie toujours « tout » invariable sauf lorsque le sujet est du genre féminin et que l'adverbe ne commence pas par une voyelle ou un « h » aspiré : il est tout gentil - elle est toute gentille (sujet féminin, adjectif ne commençant pas par une voyelle) - elle est tout ébahie (sujet féminin, mais adjectif commençant par une voyelle), elle est toute heureuse (sujet féminin, mais adjectif commençant par un 'h' aspiré), elle est tout en larmes (=elle est entièrement en larmes, sujet féminin mais 'tout' placé devant une voyelle). Tous / toutes, déterminants indéfinis, s'emploient toujours ainsi devant l'article "les" ou un possessif au pluriel (mes, tes, nos...) et s'accordent en genre avec le nom qui suit : tous les enfants vont à la plage, tous les jours, toutes les femmes, tous nos amis... Tous peut s'employer également sans article, comme pronom, mais dans ce cas de figure, on prononce le "s": tous aiment les gâteaux.
"Merci K_Maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasssssssssssssssssssssss"
Allez, et un rappel sur les mots composés, à lire, j'm'en rappelais plus, c'est important pour votre culture :
(et exprès j'le mets pas sous spoiler)
Citer
Le pluriel des mots composés
On appelle mot composé, un nom formé de deux ou trois mots : un bateau-mouche, une pomme de terre.
D'une manière générale, dans un mot composé, seuls l'adjectif et le nom peuvent prendre la marque du pluriel. Les autres éléments (verbe, adverbe, préposition) restent invariables.
Pour former le pluriel d'un mot composé, il faut identifier la nature de chacun de leurs éléments.
Le verbe, l'adverbe et la préposition sont toujours invariables dans un nom composé. L'adjectif s'accorde toujours.
des sèche-linge
des arcs-en-ciel
des basses-cours
En général, le nom s'accorde mais il peut ne pas s'accorder en fonction du sens.
des lave-vaisselle : on lave la vaisselle
des tire-bouchons : on retire des bouchons
Mots composés
Exemples
nom + nom
un chou-fleur
des choux-fleurs
mais des timbres-poste (= de la poste), des stations-service (= pour le service) et des pauses-café (= pour prendre un café)
adjectif + nom
une longue-vue
des longues-vues
nom + préposition + nom
une pomme de terre
des pommes de terre
verbe + nom
un porte-bagages
des porte-bagages
un tire-bouchon
des tire-bouchons
un porte-parole
des porte-parole
adverbe + nom
une avant-garde
des avant-gardes
des en-têtes
des savoir-vivre, des va-et-vient et des laissez-passer