Pokémon Go : le jeu de toutes les folies ?
Ok. Pokémon Go est sorti sur les stores américains, néo-zélandais et australiens depuis le 7 juillet. Et comme j'ai pu entendre à la Japan Expo, "il y a beaucoup d'australiens et de néo-zélandais ici". Bref, le monde entier capture des Pokémon dans sa rue, son salon ou ses chiottes. Et moins d'une semaine après, il est temps de faire le bilan. Et ce bilan est très simple : what the fuck ?
Nintendo renoue avec le mobile
Application la plus téléchargée de l'Apple Store US, Pokémon Go génère actuellement plus de pognon que le géant mobile Clash Royale. Il est plus installé que Tinder sur la majorité des portables android américains et est plus utilisé dans la journée que Whatsapp, Instagram, Snapchat ou Messenger
Mange ça, Twitter
Dire que ce jeu est un énorme hit ne serait pas rendre tout à fait hommage à son succès. Même si l'app est signée Niantic et The Pokémon Company, c'est Nintendo qui sabre le champagne. L'action de la firme de Kyoto a gagné +40% en bourse en deux séances. De quoi confirmer son entrée dans le marché des applications mobiles après Miitomo (huhu).
Pokémon. Pokémon everywhere
Qui dit vie réelle, dit plus ou moins froide réalité. Les médias ont relayé à grand bruits les différents faits divers impliquant Pokémon Go comme cette histoire de l'ado qui tombe sur un noyé en cherchant un Pokémon eau, ou ces joueurs rassemblés pris pour des dealers par la police locale ou encore des ces cambrioleurs qui leurrent d'innocents joueurs pour les filouter. On a aussi pas mal parlé de cet américain qui, vivant dans une église, a vu son domicile transformé en arène dans le jeu. Pas de bol, les challengers du quartier ont fait la queue pour défier le champion local. Un cauchemar pour l'habitant qui cherche à faire retirer sa maison de la liste des arènes du coin.
Interesting to note Niantic’s support page says nothing about disputing/removing locations. Ditto the TOS. pic.twitter.com/nUuUAuL2m0
— Boon Sheridan (@boonerang) 10 juillet 2016
Mais Pokémon Go a également son lot de belles histoires. Sans parler de tous ces gens qui partent joyeusement chasser le Pikachu, on a pu s'apercevoir que le jeu rassemble. Mieux : il pousse les joueurs à se bouger. Personnellement, j'ai découvert plein de trucs sympas sur mon quartier juste en m'arrêtant deux ou trois stations avant chez moi. Et c'est plutôt cool. Une application Pokémon qui te permet de visiter des lieux où tu ne serais pas allé avant, qui te fait marcher ton cardio et qui te pousse à la sociabilisation ? Sans crier tout de suite aux vertus thérapeutiques, heck yes, moi je valide.
No precious exhibits were harmed in the catching of our museum #Pokémon today. #PokémonGopic.twitter.com/Xmq0yC3Ud9
— Sam Noble Museum (@SamNobleMuseum) 8 juillet 2016
La sortie française en stand-by
Bonne ou mauvaise, douce ou hardcore, la folie Pokémon Go est d'ores et déjà liée au jeu. Interrogé par Business Insider, John Hanke, le PDG de Niantic, a avoué qu'il ne "s'attendait pas à un tel succès" mais reconnaît avoir "touché une corde sensible". Et comment. À tel point que le jeu est déjà victime de son succès. À cause des trop nombreuses connexions, les serveurs sont encore instables et souvent en maintenance. En conséquence, il faudra encore patienter avant une sortie officielle de Pokémon Go en France.